Deux textes survitualistes

Deux textes survitualistes

Messagede MloP le Mer 24 Sep 2008 04:06

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Pourquoi il faut lutter contre l'enfumement passif dans les lieux publics !
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Police municipale de Trifouille-les-oies.

Lieutenant Jules Dupont, 3ème Brigade, le 23 septembre 2008,

Rapport concernant l'interpélation (minable) de Marcel Dupuis, une
victime de la société.

Au Colonel Jim Dubois, au commandant des Brigades.

J'ai l'honneur de solliciter votre attention:
Il apparaît en cette circonstance que la pésente doit vous révéler
quelques informations que nous avons respirées, heu, reçues lors de
(l'excellent) intérrogatoire de celui qui nous a prévenu, Marcel Dubois.
Vous trouverez donc, ci joint la transcription de ce momment ou j'ai
découvert l'impensabe.

TRANSCRIPTION DES ENTRETIENS AVEC MARCEL DUBOIS

Lieutenant Jules Dupont : Nom prénom âge et profession, et tout le
reste, je suppose que tu dois avoir l'habitude mon p'tit.
Celui qui prévient, Marcel Dupuis : Ha non monsieur, je dois vous dire
que je n'ai pas la triste habitude de me précipiter en de telles
circonstances. Ceci dit je m'appelle Dupuis Marcel, j'ai trente cinq
printemps, et je suis artiste peintre.
L.J.D. : Bah dis, toi, j'sais pas d'où tu sort, mais j'en ais pas tous
les jours des loubards dans ton genre qui parlent comme toi.
C.Q.P.M.D. : Pardon monsieur, mais il me semble et bien sûr vous
m'arrêterez, (quoi que ce ne soit déjà fait), si je me trompe, que nous
n'avons pas gardé le petit caniche de monsieur Pinkel ensemble.
L.J.D : A comme qui tu voudrais que j'te parle ? Monsieur le prince
réclame les égards qui lui sont dus ? Tu serais pas un peu mégalo dans
ton genre ? Non parc'que si t'as un problème du genre psy-chique t'es
pas le premier à avoir ce genre de chose que j'interroge !
C.Q.P.M.D. : Hum...
L.J.D : Toi tu te prend pour un dur, je sais pas dans quelle bande t'as
trainé mais c'est de mon ressort !
Ces herbes, illicites, qu'on a trouvé sur toi, tu voulais en faire quoi ?
Tu reconnais l'objet du délit que je te présente sous ton nez ?
C.Q.P.M.D : Mais bien entendu Monsieur, voyons, c'est l'herbe magique
que vous m'avez prise.
L.J.D. : Et que comptais tu en faire ?
C.Q.P.M.D : Et bien voyez vous mon très cher monsieur, que cette herbe
se fume et qu'elle procure des effets que votre petite imagination de
petit fonctionnaire rétrograde ne saurait entrevoir.
L.J.D. : Tu déclare donc que tu fume des herbes et que tu m'outrage.
C.Q.P.M.D : Enfin voyons, monsieur, ce que je voulais dire c'est que si
vous preniez la peine d'essayer l'herbe magique, votre conscience serait
augmentée et vos capacités créatives décuplées.
L.J.D. : Ecoute, moi mon ver de terre, je suis pas un drogué. Mais toi
puisque que ça te plait, je vais t'en passer l'envie et tu va me faire
le plaisir de te voir tout fumer devant mes yeux.
C.Q.P.M.D. : Je dois vous dire que je ne pensais pas même en étant très
optimiste, que vous me feriez une telle proposition.
L.J.D. : Une proposition ? Mais dis donc moi je suis pas pédé, c'est pas
une proposition c'est un ordre !
C.Q.P.M.D. : Et bien d'accord, je m'y plie sans aucune résistance.
L.J.D. : C'est bien ce que je pensais, t'es une vraie tapette,
d'habitude quand j'interroge quelqu'un il faut que je cogne à plusieurs
reprises pour qu'il crache le morceau. Alors fume !

... [C.Q.P.M.D. roule le join et commence à fumer] ...

L.J.D : Alors ?!
C.Q.P.M.D. : Et bien je suppose que vous aimeriez que je vous raconte
dans quelles circonstances j'ai commencé à utiliser l'herbe magique,
mais tout d'abord vous devriez ouvrir la fenêtre.
L.J.D : Il y a pas de fenêtre ici. Vas y raconte.
C.Q.P.M.D. : Et bien, à l'âge de mes 18 ans, j'ai décidé d'aller
parcourir le monde. Je me suis donc saisi de mes économies, j'ai préparé
mon sac à dos, j'ai dit au revoir à mes parent et j'ai pris mon baton de
pèlerin.
L.J.D. : T'as du penser que ça serait pratique un baton pour agresser
des veilles quand t'aurais plus de fric. La suite !
C.Q.P.M.D : S'il vous plait de le dire, mais laissez moi terminer avant
de vous eprimer à votre tour.
J'ai pris un billet d'avion et j'ai mis le cap vers le territoire des
indiens d'amérique. Arrivé las-bas, jai marché et fait du stop pendant
des mois avant de trouver le camps d'une tribue indienne qui vivaient
encore de manière presque traditionnelle.
L.J.D : Des cannibales !
C.Q.P.M.D. : Non, je veux dire des membre du mouvement des natifs
d'Amérique. Je me suis présenté à eux et j'ai été accueilli avec respect
et une mise en scène qui m'a tout de suite mise en confiance. Je
m'attendait à ce qu'ils me fassent fumer le calumet de la paix, mais
non, il m'ont offert de la tisane.
L.J.D. : Alors c'est pas tout de suite que tu t'es drogué.
C.Q.P.M.D. : Non mais voilà. Il y avait dans l'assemblée réunie autour
du feu, un vieil homme qui parlait, parfois il chantait et il nous
saluait avant que nous buvions. Ce vieil homme me fascinait. Je décidait
donc de devenir son élève. Il était en fait le chaman de ces
amérindiens. Alors après avoir vécu quelques jours en armonie avec cette
peuplade, j'ai été le saluer et je lui ais demandé s'il pouvait me
transmettre son savoir.

... [La fumée fait tousser L.J.D.] ...

C.Q.P.M.D. : Le vieu chaman m'a expliqué que pour cela il fallait que
j'accepte de le suivre durant plusieurs mois. A peine avais-je accepté
qu'il m'enmenait au millieu de la forêt dans une chasse trépidante où
nous devions suivre la trace de la faune sauvage. Il m'apprit qu'il ne
suffisait pas de surprendre l'animal mais qu'il fallait apprendre à lui
parler et lui expliquer que nous ne faisions pas cela par méchanceté.

... [L.J.D. tousse à cause de la fumée.] ...

C.Q.P.M.D. : J'ai vu une flèche partir et un daim s'est couché
soudainement sur le sol. Le chaman s'est précipité pour glisser quelques
mots à l'oreille de l'animal. Puis il l'acheva et me fit savoir que nous
devions entamer une prière pour son âme.
L.J.D. : Il avait pris de la drogue !?!
C.Q.P.M.D. : A ce moment là non, mais disons que cela était une
tradition chez ce peuple lointain et qui pourtant en cet instant me
semblait si proche.
L.J.D. : De quelle manière a tu été très proche de ce... Cha...man ?
C.Q.P.M.D. : Mais il ne faut rien imaginer. Nous chassions, nous
pêchions et nous faisions un avec les esprits lors des cérémonies.
L.J.D. : Alors c'est là que tu as pris de la drogue ?
C.Q.P.M.D. : Et bien, puisque vous insistez, venons en à l'herbe magique.
L.J.D : La drogue !
C.Q.P.M.D. : Oui disons plutôt que l'herbe magique est une sorte de
révélateur de l'âme. Un seul voyage avec elle vous en apprend beaucoup
plus sur vous même que dix séances de psychanalyse. Elle vous permet
d'accéder à l'intérieur de votre coeur pour en faire ressortir ce qu'il
y a de créatif en vous. Si par exemple vous devez vous appréter à
trouver des indices l'herbe magique vous le révélera.
L.J.D : Je vais trouver des indices ? Mais des indices de quoi au juste
? Tu veux dire que ton affaire est plus importante que je le pensais au
départ ?
C.Q.P.M.D. : Et bien je dois dire que cette affaire est de la plus haute
importance car je cherche à savoir depuis des années ce qui nous pousse
vers ces chemins de vérité intérieure.
L.J.D. : C'est bien ce que je me demande en fait. Il y aurait -il dans
ta petite enfance des événements qui t'auraient traumatisés ? C'est un
truc que j'ai lu dans un bouquin que j'ai pas bien compris, d'un type
qui s'appelle Freund, y a des trucs quand t'es petit ça te marque alors
après tu prend de la drogue quand t'es grand. ... [L.J.D. tousse à cause
de la fumée] ... Alors après les pauvres gars comme toi qui n'y sont
pour rien finissent dans le bureau d'un pauvre flic comme moi qui est
chargé de gérer avec humanité toute la misère du monde. Si quelqu'un
t'as fait des choses quand tu était petit tu dois me le dire mon petit
parce que ça pourrait influencer le juge en ta faveur.
C.Q.P.M.D. : Et bien je dois surtout dire que mon enfance a été marquée
par quelques personnes hors du commun.
L.J.D. : Des pédophiles !
C.Q.P.M.D. : Mais je voulais dire ma mère qui dès le plus jeune âge m'a
fait entrevoir la beauté des forces de la nature et mon père un très
grand mélomane qui m'a fait connaitre l'excellence des oeuvres
classiques et des chants primitifs.
L.J.D : Et je suppose qu'en plus de ça ils ne s'entendaient même pas
entre eux. Parce que ton père qui était malade mental atteint de...
méga... mélo... manie, il devait battre ta mère ! Et alors c'est pour ça
que ta pauvre maman elle se droguait, ce qui énervait ton papa qui
finalement n'était pas si méchant puisque c'était pas de sa faute. J'ai
lu ça dans une revue du service au sujet des enfants à problème !
C.Q.P.M.D. : Je dirais plutôt que mon père, ma mère et moi nous vivions
une relation fusionelle et...
L.J.D : C'est souvent le cas dans les familles difficiles, elles
habitent un tout petit logement alors après les pauvres diables comme
toi et tes parents se retrouvent dans cette promiscuité et puis tout
finit par arriver.
C.Q.P.M.D. : Il se peut même que j'ai fini par arriver à devenir un
homme qui vit en harmonie avec la nature...
L.J.D. : Ouais mais alors faut voir dans quel état tu es maintenant !
Ecoute moi bien mon enfant, tu dois collaborer avec moi, parce que moi
je suis là pour t'aider. Notre hierarchie embauche des pauvres policiers
comme moi pour entendre les malheurs intolérables des gens comme toi qui
en sont venu là à cause des injustice. Y avait un philosophe qui disait
« unissez vous », alors si nous réunissons nos bonnes volontés tu
arrivera à t'en sortir. Moi tout ce que je veux c'est t'aider à t'en
sortir. Alors tu collabore et j'interférerais en ta faveur auprès du juge.
C.Q.P.M.D.: La grande nature fait de nous des frères, des amis !
L.J.D. : Et bien bien mon frère il bosse au bureau du procureur et le
juge c'est un de mes amis et si tu collabore tu sortira d'ici libre ! Ce
Cha... man... qu'est-il devenu au juste ?
C.Q.P.M.D. : Il est à l'intérieur de vous ! Il vous regarde et il vous
souffle à l'oreille.
L.J.D. : Tu veux dire qu'il s'est infiltré dans la brigade ! Il est
parmis nous, il nous espionne et il intoxique le service avec des fausse
informations ! C'est donc pour ça que ton affaire était si importante !
Mais qu'est ce qui t'as poussé, à venir nous le révéler ? J'ai lu dans
la crimini-logie que souvent les types comme toi y cherchent à se faire
attrapper par la police pour pouvoir se confier afin d'arriver à se
réinsérer dans la société qui ne veut pas d'eux.
C.Q.P.M.D. : J'ai toujous pensé que nous étions tous des frères, des
amis et...
L.J.D. : Tu es donc un de nos amis ! Je me disais bien que tu n'avais
pas une mauvaise tête ! On voit tout de suite le bon gars qui veut
rendre service à la brigade !
C.Q.P.M.D. : Je n'ai jamais refusé de rendre un service, à part bien sûr
s'il s'agissait de quelque chose de malhonnête...
L.J.D. : Tu n'es pas un mauvais gars ! Tu ne voulais pas, tu as refusé
mais on t'a obligé à te droguer et c'est pour ça que maintenant tu veux
nous aider ! Mais revenons eux à ce cha... Man..., si tu nous aide à
l'identifier, tu ne sera pas condamné !
C.Q.P.M.D. : Le vieu chaman suit chacun d'entre vous dès le lever du
jour et jusqu'à l'aurore...
L.J.D. : C'est un membre de l'équipe de surveillance ou alors un boeuf
carrote de la police des polices, c'est bien dans leurs habitudes ça de
suivre les collègues jour et nuit ! Mais dis moi, si tu avais une petite
idée d'où il crèche ça pourrait peut être nous aider.
C.Q.P.M.D. : L'herbe magique donne parfois des impressions bizzarres...
ceci dit je vous dirais que le vieu chaman n'est jamais très loin d'ici.
L.J.D. : A part le commissaire Juve du bureau de la police des polices,
je ne vois personne d'autre qui habite dans le coin ! C'est en effet une
information de la plus haute importance que tu avait en ta possession et
tu vois, je comprend que pour toi c'était lourd à porter !
C.Q.P.M.D : Et bien monsieur je dois dire, il faut préciser que...
L.J.D. : Allez, signe ici et puis rejoint la liberté, tu l'a bien mérité
après toutes ces épreuves.

Celui qui prévient Marcel Dupuis persiste et signe avec nous.

Fin du rapport.

Léopold Fidel Privares sur http://www.survitualisme.org

Petit traité de manipulation à l'usage des gens malhonnêtes.
http://www.survitualisme.org/
Le bureau du patron c'était le numéro 1 au troisième étage. Celui de la
secrétaire le numéro 2 au premier. Le comptable calculait dans le numéro
4 au cinquième. Cette boite était un véritable guépier pour les
employés. Tous les nouveaux échaffaudaient des théories sur les raisons
de cette disposition alors que les anciens, eux, n'y pensaient plus.
Markus se disait que c'était peut-être pour faire face à l'incursion de
visiteurs indésirables. Moi ce que j'en savais c'est qu'il fallait pas
trop se palucher les neurones parce que c'était justement l'objectif des
vicelards qui avaient mis ça au point. Plus on se casse la tête sur des
questions comme celle là, moins on pense aux questions essentielles. Et
ces choses là elles sont au nombre de trois : la photocopieuse, la
machine à café et la queue à la cantine. Tout le reste est futile.
Ma longue expérience dans le domaine professionnel m'a appris qu'un
bureau sans machine à café est amputé d'un de ses membres. On
s'inquiéte, on gigotte, on trépigne du pied, on tapote des doigts. On
désire si fort sa présence qu'il devent impossible de se concentrer.
Si on passe son temps à faire la queue à la cantine les dossiers
s'accumulent. Quand on rentre au bureau on est sur les nerfs. On a du
mal à se supporter les uns les autres et la machine à café n'est
toujours pas réparée.
La photocopieuse pour rendre service au cousin Marc qui a besoin d'une
copie de ses papiers sans rien débourser. Si on ne lui rend pas ce petit
service il appelle tous les soirs jusque vers minuit et les pannes
d'oreiller se succèdent les une les autres au moment de partir au
boulot. On arrive au boulot ensommeillé et la machine à café n'est
toujours pas réparée.
Parfois je voyais Markus tourner autour de sa pile de dossier, emporté
dans une réflexion qui devait tourner en rond autour de son travail à
venir. Rapidement il se remettait dérrière son bureau et attrapait un
des dossiers pour s'y plonger. Pendant ce temps, je prenais la peine de
faire mine de travailler dur. Je me prenait tellement à mon jeu que je
finissait par devoir faire des éfforts. Je m'inquiétais un petit peu de
ce que ma seur pourrait nuire à mon état de santé. Les travailleurs qui
triment comme des stakanovistes ne finissent jamais très vieux.
J'interpelait Markus l'air de vouloir causer boulot et je tentais de lui
faire comprendre discrètement qu'il était trop jeune pour se mettre au
péril d'un infarctus du myope. Il me répondait le plus sérieusement du
monde que les compte de la compagnie étaient au beau fixe et. qu'on
pouvait espérer que les investissements à venir pourraient accroitre
notre productivité. Je trouvais son incapacité à saisir les tenants et
les aboutissants véritables de cette situation presque aussi fatigante
que ma petite comédie de celui qui bosse. Le soir venu je rentrais chez
moi, je me jetais dans les bras e Morphée et commençait à faire des
cauchemards.
Markus, à force de se distinguer avait fini par devenir dangeueux. Je le
voyais un après midi se lever de sa chaise après s'être peinturluré le
visage de camouflage, avec une mitrailleuse dans chaque main et un
couteau attaché au mollet gauche. Le trailli urbain avec lequel il
s'était camouflé ne le faisait pas vraiment passer inaperçu. Il hurlait
en chantant sur un air militaire qu'on lui avait demandé de
désincseciser les locaux le compagnie et qu'il turait jusqu'à la
dernière mouche. Il ouvrait la porte du bureau d'un coup de feu dans la
serure puis partait barbouser dans les couloirs. Les coups de pétard
fusaient au milieu de l'affolement général. On entendait les gens crier
et les mouches tomber sur le parquet. Je me réveillais en seur au milieu
de la nuit et je n'osais pas me rendormir de peur de sombrer dans un
nouveau cauchemard.
Le matin j'arrivais épuisé au boulot mais heureusement j'avais fait
réparer la machine à café. On se rassemblait à quelques uns chaque
matin, pour siroter notre jus noir. Et bien entendu les plus jeunes
d'entre nous ne pouvaient pas parler d'autre chose que du boulot. Ces
gens là, ils donnaient l'air de dormir avec une pile de dossiers en
attente à la place de l'oreiller, pour pouvoir bosser dessus pendant
leurs rêves. Je me demandais quel manque dans leur vie avait pu les en
amener là. Les jeunes se brulaient les lèvres pour terminer leur café et
jettaient précipitemment leur tasse en s'exclament « au boulot ! »,
alors que nous les anciens nous prenions notre temps en prétextant avoir
des affaires urgentes à discuter. Tout de même, il était vrai qu'il
devenait des plus en plus urgent que nous nous entrenions au sujet du
fayotage des nouveaux. Les conditions de travail dans la boite
devenaient insupportables à cause de ces petits malins qui voulaient en
faire plus que les autres et travailler plus pour gagner beaucoup plus.
Comme si c'était donné à tout le monde de gagner au loto, parce que je
sais depuis que je bosse c'est qu'il y a autant de chance d'être
récompensé pour sa sueur que de gagner le gros lot à la loterie, c'est à
dire quasiment macache ! Mais il faut toujours voir arriver une tête
bien pleine qui s'imagine avoir le bulletin gagnant. Alors nous avons
décidé de former un comité d'action clandestine, c'est pourquoi ce récit
s'arrête là...
par Léopold Fidel Privares publié dans : Diverses diversions communauté
: Survitualisme
http://www.survitualisme.org/
MloP
 
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