Alcool, drogue et déchéance physique

Re: Alcool, drogue et déchéance physique

Messagede Bali le Ven 14 Oct 2011 21:58

Et bien il a ptét des raisons, des causes, ça peut être compréhensibles tout ce qu'on veut, MAIS, boire en manif tendue est inacceptable. Par exemple, récemment j'ai participé à une manif antifa potentiellement dangereuses, la moitié des gens était bourrés, c'est abusé. Tout ces gens qui gueulaient contre le fascisme, qu'il fallait casser la gueule aux fafs, qui insultent les condés, tout ça, et bien une importante partie était incapable de mettre ces menaces à exécution parce qu'elles étaient bourrées/choutées. D'ailleurs ils ont mis tout le cortège en danger, sans raison, juste parce qu'ils étaient incapables de faire des choix rationnels à cause de l'alcool.

On ne peut pas blamer quelqu'un qui est drogué, maintenant ne venez pas me dire que sur les deux mille manifestants, la moitié était droguée à l'alcool au point de ne pas pouvoir s'en passer quelques heures.
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Re: Alcool, drogue et déchéance physique

Messagede fu hsang le Ven 14 Oct 2011 23:37

sur l antifascisme
L’anti-fascisme a trop souvent servi d’excuse à des unions sacrées et des fronts unis d’alliances contre-nature, il a trop souvent servi à renforcer la succession du fascisme par d’autres sociétés de domination, telles que la démocratie. Lorsque l’anti-fascisme n’est qu’un autre nom de la défense de l’existant, il n’est qu’un autre adversaire du projet anarchiste.


http://www.non-fides.fr/?L-Anarchisme-c ... scisme,385
fu hsang
 

Re: Alcool, drogue et déchéance physique

Messagede joe dalton le Ven 14 Oct 2011 23:57

Bali a écrit: maintenant ne venez pas me dire que sur les deux mille manifestants, la moitié était droguée à l'alcool au point de ne pas pouvoir s'en passer quelques heures.

bein, si !
surtout que vu comme c'est devenu déprimant les manifs, c'est pas là qu'on vas arrêter l'alcool !
je parle pas des manifs entifa ou je mettrait plus un pied, sinon c'est au crack que je vais me remettre !
croyez toujours vroum, ce n'est pas un trotskiste !.
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Re: Alcool, drogue et déchéance physique

Messagede vroum le Ven 27 Sep 2013 16:41

La France droguée : Lille, capitale de la cocaïne et du cannabis, Montpellier de l’ecstasy

http://www.docbuzz.fr/2013/09/17/123-la-france-droguee-lille-capitale-de-la-cocaine-et-du-cannabis-montpellier-de-la-methamphetamine/

[...]Afin de fournir une évaluation réelle de la consommation de drogues illégales en France, une vaste étude du CNRS a mesuré pour la première fois la concentration des métabolites de ces drogues dans les eaux des égouts. Cette étude démontre le niveau extrêmement élevé de la consommation de drogues en France, en particulier de la cocaïne et du cannabis, pour lequel la moyenne de consommation de nombreuses villes françaises est supérieure à celui d’Amsterdam ! Des villes comme Lille, Montpellier et Avignon sont particulièrement touchées. Ces résultats démontrent indirectement comment la lutte contre les drogues illégales est en échec en France.

On estime actuellement qu’un tiers des Européens consomment une drogue illicite au cours de leur vie : Il apparait donc nécessaire d’approfondir notre compréhension de l’évolution de cette consommation afin que les techniques de prévention et de réduction des effets secondaires de ces consommations dangereuses soient plus efficaces. Il est cependant long de dresser le portrait national de la consommation de drogues, un travail souvent publié des années après que les premiers résultats aient été collectés. La mesure de la présence de drogues dans les eaux usées est une technique qui se développe dans de nombreux pays et qui répond à cette exigence de rapidité tout en dressant un panorama national complet. C’est cette technique qui a été utilisée par des scientifiques du CNRS de Paris Sud en collaboration avec Veolia pour mesurer la concentration de 17 drogues illégales dans 25 collecteurs d’eaux usées à travers la France. Les drogues recherchées étaient la cocaïne et ses métabolites (benzoylecgonine, ecgonine méthyl ester, norcocaïne et coca-éthylène qui se forme en cas de consommation concomitante d’alcool), les drogues synthétiques (amphétamine, méthamphétamine, 3,4-méthylène-dioxy-N-méthyl amphétamine, 3,4-méthylènedioxyamphetamine et 3,4- methylenedioxy –Nethylamphetamine), les opiacés (héroïnes et ses métabolites 6-monoacetylmorphine et morphine), les substituts d’opiacés (buprénorphine et méthadone) et enfin le cannabis (11-nor-delta-9-hydroxytetrahydrocannabinol).

Les collecteurs dont les eaux ont été analysées drainaient les eaux de villes de 10000, 30 000 et 100 000 habitants dont Paris et l’ile de la Réunion.

La consommation de cocaïne, reconstruite après analyse de ses résidus dans les eaux usées est évaluée en France entre 3 mg/jour/1000 habitants à plus de 2400 mg/jour/1000 habitants en fonction de la localisation géographique (en fonction des villes analysées). Cela correspond à une moyenne de consommation nationale de 130 mg/jour/1000 habitants. Lille apparait être la nouvelle capitale de la consommation de cocaïne : sa consommation varie de 1409 mg/jour/1000 habitants pendant la semaine à 2434 mg/jour/1000 habitants au cours du week-end. C’est la plus forte consommation de cocaïne jamais retrouvée au niveau d’une ville dans toute l’Europe par des études comparables. Les autres villes dont la consommation est supérieure à la moyenne nationale sont situées dans le sud de la France ; 3 villes dépassent 500 mg/jour/1000 habitants. C’est aussi la consommation moyenne retrouvée à Paris. L’absence de cocaïne a été constatée uniquement dans deux villes : une petite ville de province et sur l’ile de la Réunion.

La consommation d’ecstasy (MDMA) est retrouvée principalement dans le sud de la France à l’exception de deux villes du nord-ouest de la France (cf cartes). La consommation varie de 5-41 mg/jour/1000 habitants pendant la semaine à 15-167 mg/jour/1000 habitants pendant le week-end, montrant une utilisation récréationnelle. Si le niveau national de consommation s’établit donc entre 10 et 30 mg/jour/1000 habitants, une ville sort du lot, Montpellier : la consommation d’ecstasy à Montpellier est 5 fois plus élevée que la moyenne nationale, atteignant 150 mg/jour/1000 habitants, une consommation parmi les plus élevées d’Europe. La moyenne de consommation retrouvée par des études précédentes dans les grandes villes européennes s’établissait en effet à 80 mg/jour/1000 habitants ; c’est par exemple le niveau de consommation retrouvée par cette étude à Paris. Cette situation s’expliquerait selon les auteurs par la forte concentration estudiantine, et par le nombre de fêtes/festivals réalisées dans ces villes du sud. Cette forte consommation d’ecstasy est corrélée à celle de la cocaïne.

La consommation de cannabis en France varie entre 28 à 920 mg/jour/1000 habitants pendant la semaine et entre 32 à 999 mg/jour/1000 habitants le week-end (en fonction des villes analysées). La consommation est cependant stable tout au long de la semaine dans la plupart des villes. Trois villes se distinguent en terme d’importance de consommation de cannabis ; Lille encore, avec une consommation de 999 mg/jour/1000 habitants, Avignon avec une consommation de 241 mg/jour/1000 habitants la semaine et de 541 mg/jour/1000 habitants le week-end [mesure réalisée au cours de la tenue du festival d’art dramatique d’Avignon] et Perpignan. Les niveaux de consommation dans les autres villes de France sont également élevés mais inférieures à ceux de ces trois villes (entre 30 et 200 mg/jour/1000 habitants). Cette moyenne nationale n’est cependant pas brillante : elle est en fait comparable à celle de la ville d’Amsterdam où le cannabis est en vente libre, ville que l’on pensait être la plus grande consommatrice de cannabis en Europe avec une consommation estimée à 200 mg/jour/1000 habitants (étude publiée en 2012). La France bat donc les Pays-Bas à plate couture, pour une drogue qui légalement n’a pas le droit le droit de circuler chez nous. La consommation de cannabis à Lille, Perpignan et Avignon atteint donc des sommets 5 fois plus élevés qu’à Amsterdam, un autre symptôme du bien-être français ? Les français sont ainsi les plus gros consommateurs Européens de cannabis. [...]


Quand la consommation de drogue se lit dans les eaux usées Guillaume GENDRON 24 septembre 2013

http://www.liberation.fr/societe/2013/09/24/quand-la-consommation-de-drogue-se-lit-dans-les-eaux-usees_934113

[...]Et si l’analyse des eaux d’égouts devenait la méthode de référence pour mesurer avec précision la consommation de drogues sur l’ensemble des territoires ? Ce protocole, développé par des scientifiques dans toute l’Europe depuis la fin des années 2000, commence en tout cas à porter ses fruits et prendre de l’ampleur, avec notamment, la publication au début du mois d’une première carte de France de la consommation de drogues par une équipe du CNRS.

Cinq chercheurs du laboratoire Santé publique-Environnement de l’université Paris-Sud, en partenariat avec Veolia, ont pu analyser des échantillons d’eaux provenant de 25 stations d’épuration à travers la France, lors de deux campagnes de prélèvement en 2012. Ils y ont recherché les molécules de 17 drogues illicites présentes dans l’urine et les selles des consommateurs grâce à des spectromètres de masse. Soit un dépistage antidrogue anonyme à l’échelle de villes entières.

Pour le profeseur de santé publique et coauteur de l’étude Yves Levi, le procédé est une « belle avancée », donnant des résultats plus objectifs et révélateurs que les études menées jusqu’à présent auprès des usagers. Trop même, aux yeux de certaines municipalités, qui ont refusé de se prêter aux analyses, alors que les villes participantes ont demandé à être « anonymisées » dans l’étude. Et à voir l’embryon de polémique suscitée par la présentation des résultats sous forme de classement par le blog Docbuzz (1), certains édiles ont peut-être des raisons de craindre les conclusions cet outil. La consommation de drogue en France n’est pas homogène

D’emblée, les mesures des chercheurs du CNRS confirment les conclusions de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies dont un rapport de 2012 établissait les Français comme les plus gros consommateurs de cannabis en Europe. Par ailleurs, les prélèvements des eaux usées démontrent que la consommation de cannabis ne varie pas durant le week-end en France, à la différence de la prise de cocaïne, d’amphétamines ou d’ecstasy. Conclusion : en France, le cannabis n’est pas une drogue « festive ».

Autre enseignement : la consommation de drogue n’a rien d’homogène au niveau national - elle varie selon la taille des villes et les régions. Selon Yves Levi, il est « absurde » de dresser un classement des « capitales de la drogue » basé sur ces premiers résultats en l’absence de données dans certains « bassins de vie » clés comme Marseille ou Lyon (2). Mais l’étude dessine des spécificités géographiques qui interpellent.

Par exemple, les traces d’opiacés, comme l’héroïne, sont particulièrement élevées dans le Nord-Est en comparaison avec le reste du territoire. La consommation de MDMA et d’amphétamines est quant à elle prévalente dans le Sud, qui fait aussi de gros scores pour l’usage de cannabis et de cocaïne. Les hypothèses pour expliquer ce tropisme sont diverses : d’une part, les stations balnéaires de la côte sont propices à la prise récréative de drogues. De l’autre, le Sud est la première région de France sur la « route de la drogue », ce qui entraîne une plus grande disponiblité des produits. Pauvres et riches consomment de la même manière

Pourtant, les échantillons prélevés dans la région lilloise présentent des taux de molécules illicites exceptionnellement hauts. Notamment pour le cannabis, dont la consommation atteint cinq fois celle retrouvée à Amsterdam lors d’une étude transeuropéenne de 2011 réalisée suivant le même protocole. Seul bémol : une partie des échantillons ont été prélevés lors de la grande braderie de Lille, ce qui pourrait avoir biaisé les moyennes.[...]
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