Vilaine bureaucrate a écrit:Bonjour.
Pouvez-vous imaginer commencer une conférence ou un discours avec la phrase suivante : « Excusez-moi si je suis un peu inconstante, je viens d’avoir mes règles ce matin. » Ou raconter à vos collègues que vous êtes assez nerveuse à cause de votre SPM (syndrome prémenstruel).
LOL JAUNE. Encore faudrait il que ça soit vrai! Oh les vilain(e)s Non Fides!
"inconstante" - "nerveuse" ..
n'importe quoi, tout ça c'est de la connerie machiste pour rabaisser les femmes. Mince alors, je ne suis pas differente quand j'ai mes regles..
Et non je ne parle pas de mes regles a mes collegues, lol, je demande de tampon a personne, et je me sens pourtant plutot ''émancipée''.
"Si vos réponses à toutes ces questions sont oui-oui-non, dans cet ordre, vous êtes une femme à l’aise, confiante en elle",
ppff.. ridicul.
pour la plupart d’entre nous, ce n’est pas le cas.
Quel malheur de ne pas propager des conneries, et de ne pas parler de ses regles avec ses collegues, et de ne pas demander a toute "la companie" 1 tampon.
ou vous avez la chance de vivre dans un environnement exceptionnellement émancipé
ah bah super, c'est ça l'émancipation.
Le problème provient d’une complexité de facteurs - premièrement les menstruations sont en connexion physique avec deux zones tabou : le sang et les organes génitaux.
Nan j'aurais dit: le corps de la femme. Le sang n'est pas tabou.
Le sujet est l'interpretation du corps de la femme (et des regles), l'ignorance dans laquelle sont certaines femme a propos de leurs propres corps, et les puritains salissant tout, le corps, le sexe, les regles...
dans de nombreux langages il existe plein de synonymes pour les organes génitaux, mais ils se divisent en trois catégories : termes médicaux, vocabulaire enfantin ou grossièretés (la catégorie la plus riche).
Le plus grave est quand il n'y a pas de mot du tout, ce qui n'est pas nommé n'existe pas. Une femme qui ne sait pas qu'elle a un clitoris n'est pas émancipé, là on peut le dire.
Ce que nous pouvons malgré tout faire est d’appliquer une thérapie de choc : mentionnez seulement vos menstruations dans la première occasion qui vous vient à l’idée - ce n’est pas dégoûtant, alors arrêtez de murmurer dans la boutique où vous achetez vos tampons - ce n’est pas quelque chose dont vous puissiez avoir honte, alors ne vous sentez plus frustrée de ne pas avoir partagé avec vos amiEs que vous passiez par une période difficile - comme vous vous seriez plainte d’avoir une migraine. Illes devront s’y faire.
ridicul. Chacune fait ce qu'elle veut.
Il ne faut pas avoir honte, certes, (mais pour la frustration LOL, je ne vois pas ce qu'il y a partager, ridicul
.)
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