Sexisme ?

Re: Sexisme ?

Messagede Yace le Mar 5 Aoû 2008 17:43

Rien à rajouter. J'ai assez perdu ma dignité dans des joutes stériles, sans interêt qui salissent notre forum. Et j'invite mon camarade Sins à ne plus répondre aux assertions de VB que par les seules réponses réellement adéquates: le mutisme et l'indifférence. :wink:
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Re: Sexisme ?

Messagede chipoteuse le Mar 4 Nov 2008 16:59

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Re: Sexisme ?

Messagede Puck le Ven 7 Nov 2008 17:16

"Hystérique" vient de "utérus",et ce qu'on a longtemps appelé "hystérie" était considéré comme une tare propre aux femmes.
Particulièrement lesbiennes et célibataires. ;)

L'hystérie reste extrêmement connoté "féminine",si on l'utilise pour parler d'une femme,il y a de grande chance que celà fasse référence à des préjugés comme "les femmes n'ont pas de nerfs"-votez pour moi.

Ensuite,il n'y a pas de rapport entre l'hystérie médicale,et ce que la plupart des gen-te-s appellent hystérie,c'est à dire "un comportement irrationnel dans une situation qui exigerait du sang-froid",en gros (définition rapidos de moi-même,c'est pas super rigoureux. (Et il est bien connu que les femmes ne sont pas rationnelles,contrairement aux hommes qui seraient naturellement calmes en toute situation décisive,c'est les hormones,toussa. :wink: )
De manière générale,on observe (enfin,on écoute,quoi!) qu'on utilise facilement ce terme pour déprécier des femmes ("quelle hystérique,celle-là!""mais arrête un peu ton hystérie..."),on l'emploie rarement envers les hommes.

Voilà le lien entre l'emplois du terme "hystérie" et le sexisme envers les femmes.

A propos du sexe 1,2,3...(soleil!) sur la carte de la sécu...mais pourquoi diable voulez-vous que le sexe y soit mentionné?
(Ok,vous ne voulez pas de cette carte,mais faisons comme si ^^)
D'abord tout le monde ne naît pas clairement F ou H (loin de là,en fait!),ensuite tout le monde ne le reste pas (pourquoi le mentionner comme "trans"?Il suffirait d'indiquer les traitements hormonaux et opérations-s'il y en a.),ensuite enfin,on a pas spécialement besoin de savoir ça...pas plus que le sexe sur la carte d'identité.Pourquoi pas la couleur de peau ou la religion,aussi?
Ca pourrait se justifier pour les pathologies propres à chaque sexe-y'en a pas des masses...mais c'est douteux.


A propos du sexisme dans la langue française:
Bien sûr qu'elle est sexiste.
Un exemple bête:
"Le masculin l'emporte sur le féminin" est une règle de grammaire de Vaugelas,XVIIe siècle.Il considérait en effet-comme presque tout le monde à l'époque que "le masculin était plus noble par nature que le féminin" ce qui reflète une opinion essentialisante encore très partagée.Cette règle est toujours en vigueur.

Ce n'était pas le cas avant qu'il fixe cette règle,parfois le féminin l'emportait,parfois la loi du nombre...

Un livre sur le sexisme dans le langage:Les mots et les femmes,de la linguiste Marina Yaguello.Très intéressant!

De manière générale le sexisme imprègne tous les domaines,de manière tellement évidente qu'on ne le voit même pas!
Difficile de changer les conventions à soi tou-te-s seul-e,mais se poser des questions au lieu d'écarter systématiquement celle-là,ce n'est déjà pas si mal.

(Est-ce que c'est vraiment un hasard si la plupart des mouvements sociaux à part le féminisme considèrent la question des inégalités de genre et de sexe comme secondaire à la lutte principale,voir prétendent que cette question sera miraculeusement résolue avec la fin du capitalisme?Ces même mouvements ont pourtant rarement brillé par leur égalitarisme...)

Considérer que "le masculin est universel" n'est pas qu'une simple règle de grammaire,et c'est nier que quand on parle de Grands Hommes on ne pense pas aux femmes qui ont fait l'Histoire,les littératures,les sciences,les arts etc.,quand on parle des Droits de L'Homme on a tendance à laisser complaisamment de côté ceux des femmes,et que les Fils de l'Homme ne sont pas les filles d'Eves,socialement parlant... :wink:

Ce ne serait pourtant pas si difficile de parler de Droits Humains,d'Histoire de l'Humanité...ça nous éviterait peut-être également également de penser l'Homme comme mâle,Blanc,classe moyenne et plus (valide..)!

Dernièrement:
L'article de la première page,sur Wikipédia,est d'inspiration masculiniste.Pour plus d'info sur le masculinisme,(voir les textes des sites en dessous,ou faire une petite recherche...les sites sont vraiment édifiants.Une fine croûte de respectabilité,mais qu'est-ce que ça pue en dessous...c'est une partie de l'extrême-droite déguisée,au double-discours très affûté.)
L'affirmation par ces groupes que les violences envers les femmes sont très largement surestimées,et que la majorité des plaintes déposées pour viol et inceste sont fausses constituent une de leurs stratégies pour affaiblie le mouvement féministe,et décrédibiliser la parole des enfants qui dénoncent les incestes,et des femmes qui dénoncent les viols.

Sur les masculinistes/hoministes:
http://www.chiennesdegarde.org/article. ... rticle=280
http://yabastarougeetnoir.wordpress.com ... atriarcal/
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=329
http://sisyphe.org/spip.php?article2941

On s'est un peu frotté-e-s à elleux avec le collectif VAMos...c'était charmant.
Pour voir un peu la prose des intéressé-e-s
http://vamos.zeblog.com/355861-les-femi ... talibanes/
J'aime particulièrement cette partie-là:
Par la force de notre vérité nous vous arrêterons avant que notre monde ne soit contaminé entièrement par votre poison idéologique. Avant qu’il ne soit à votre botte - botte dont le modèle est repris de vos copines nazies qui gazaient des juifs il y a 65 ans dans les camps de concentration. Le monde doit savoir qui vous êtes vraiment, et ce qu’est devenu le féminisme.


Dans le même texte,il nous traitait de taliban-e-s,de nazi-e-s,de stalinien-ne-s...un vrai florilège. :mrgreen:

Quand on ne connaît pas trop les zouaves,ça fait un peu bizarre cette lutte féminisme vs masculinisme...mais illes pourrissent peu à peu les lois grâce à leur organisation en lobby,très efficace. : :cry:
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Re: Sexisme ?

Messagede Vilaine bureaucrate le Ven 27 Fév 2009 23:36

interessant.
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Re: Sexisme ?

Messagede Vilaine bureaucrate le Jeu 2 Juil 2009 21:56

ahtchoum///
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Re: Sexisme ?

Messagede lou le Ven 3 Juil 2009 14:15

Je ne crois pas qu'on puisse parler de sexisme sereinement si on est pas d'accord sur un constat: la société est patriarcale. En ce sens, mettre les hommes et les femmes à la même enseigne sur la question des discriminations n'a absolument aucun sens. Pas plus que lorsque les identitaires utilise le racisme anti blanc pour justifier leurs actions. Pour moi, débattre du sexisme avec des personnes qui n'admettent pas le patriarcat c'est une perte de temps. Les positions masculinismes sont, de mon point de vue, extrements dangereuses et relève de l'idéologie de l'extreme droite.
je serai post-féministe quand nous en serons au stade du post-patriarcat.
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Re: Sexisme ?

Messagede post-gaucho le Ven 3 Juil 2009 18:00

lou a écrit:Je ne crois pas qu'on puisse parler de sexisme sereinement si on est pas d'accord sur un constat: la société est patriarcale. En ce sens, mettre les hommes et les femmes à la même enseigne sur la question des discriminations n'a absolument aucun sens. Pas plus que lorsque les identitaires utilise le racisme anti blanc pour justifier leurs actions. Pour moi, débattre du sexisme avec des personnes qui n'admettent pas le patriarcat c'est une perte de temps. Les positions masculinismes sont, de mon point de vue, extrements dangereuses et relève de l'idéologie de l'extreme droite.

Ce qui n'implique ni l'existence d'un racisme anti-blanc, ni l'existence de préjugés dans les milieux anars contre les personnes critiques vis-à-vis du féminisme (accusation quasi-systématique d'extrémisme de droite ou de pensée réactionnaire). On ne combat pas un phénomène en l'inversant (défendre une société matriarcale ; tenir des propos racistes contre les blancs), on ne fait que le déplacer.

Oui la société est profondément patriarcale, mais est-ce que pour cette raison, certaines féministes (et heureusement, elles sont loin d'être une majorité) peuvent te traiter de sexiste/misogyne sur des a priori ou des accusations délirantes (regarde VB et le cas de mon avatar ; qu'elle soit une féministe sincère, je n'en doute pas, mais de là à m'accuser alors que l'avatar en question est tout sauf sexiste). Même si je suis contre les méthodes féministes, mais que je partage ses points de vue et nombre de ses analyses, ça ne doit pas donner le droit à des gens qui ne cherchent qu'à me clouer au pilori d'inventer des propos ou de me prêter des intentions qui ne sont pas les miennes.
J'ignore les personnes suivantes : FRED, Seitanarchist, Tuxanar et Vilaine Bureaucrate et ce, afin d'éviter de transformer le forum en champ de bataille. Je ne vois pas leurs messages, ce qui explique pourquoi je ne leur réponds pas.
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Re: Sexisme ?

Messagede RickRoll le Ven 3 Juil 2009 20:17

Personne ici ne veut d'une société matriarcale ? Je ne vois pas pourquoi tu mets ça sur le tapis.

Des accusations délirantes qui sont partagées par un certain nombre de personnes autres que VB sur ce forum. Donc arrête de dire qu'elle délire. C'est très bas et naze comme attaque.
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Re: Sexisme ?

Messagede post-gaucho le Lun 6 Juil 2009 18:41

Mon propos était plus général. Mais je crois qu'on a du mal à dépasser les petites guéguerres pour revenir sur le terrain de la discussion sérieuse.
J'ignore les personnes suivantes : FRED, Seitanarchist, Tuxanar et Vilaine Bureaucrate et ce, afin d'éviter de transformer le forum en champ de bataille. Je ne vois pas leurs messages, ce qui explique pourquoi je ne leur réponds pas.
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Re: Sexisme ?

Messagede vroum le Dim 16 Mar 2014 11:31

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in Le Monde libertaire # 1734

LES ORGANISATIONS ANARCHISTES se caractérisent par une faible présence numérique de militantes. Ceci n’a rien de particulièrement surprenant : les femmes sont structurellement sous-représentées dans les organisations politiques. On peut néanmoins se demander s’il n’existe pas des causes propres au mouvement anarchiste qui pourraient expliquer pourquoi des organisations qui prônent l’égalité et le refus des dominations attirent (ou retiennent) si peu de femmes. Les organisations anarchistes semblent être victimes de leur image de violence et de virilité qui pourrait renvoyer à certains éléments de la culture anarchiste tel
que l’ouvriérisme et l’antifascisme radical. Un côté un peu «homme des cavernes» qu’on attribue aux anarchistes, joue souvent un rôle de repoussoir freinant le recrutement de militantes qui craignent de ne pas trouver leur place et d’y subir des discriminations. Ces craintes reposent sur une ignorance de la diversité des styles militants dans les organisations et les collectifs. Mais force nous est d’admettre que, bien qu’abusives, les généralisations et approximations à propos des libertaires ont des effets concrets. Et les craintes de ces militantes potentielles ne sont pas sans fondement. Chez les groupes anarchistes, surtout depuis les années 2000, les dénonciations du patriarcat et du sexisme, de l’hétérosexualité et de l’homophobie font maintenant souvent partie des déclarations de principes. Cela constitue une nouveauté,
conséquence des mobilisations féministes et homosexuelles passées et présentes. Néanmoins, au-delà de ces intentions de principe, le sexisme est bel et bien présent dans les
milieux libertaires.

Les hommes anarchistes ne sont pas toujours aussi empressés de se mobiliser contre le patriarcat, préférant le plus souvent lutter contre l’État, le capitalisme, la religion…
Plusieurs sont même explicitement ou implicitement misogynes voire antiféministes. Dans le milieu militant, comportements misogynes et antiféministes, voire agressions verbales et physiques, sont des phénomènes récurrents, comme l’indiquent les textes et les paroles de
militantes. Celles-ci dénoncent – génération après génération – les abus de leurs camarades. Ces questions de sexisme ne peuvent pas être évacuées en blâmant «la société» ou le «système patriarcal », ni en rappelant que «c’était pareil dans les années 1950», que «c’est la même chose chez les trotskistes» ou que «c’est pire dans tel ou tel parti traditionnel». Toutes ces phrases de justification, en plus d’excuser les actes de sexisme, sont aussi méprisantes vis-à-vis des camarades qu’improductives. On ne peut non plus refuser d’y réfléchir en laissant entendre qu’il ne faut pas critiquer notre mouvement, qui a déjà tant d’ennemis, de peur de l’affaiblir. Proudhon, grand misogyne s’il en est (mais les auteurs anarchistes n’ont-ils pas cela de formidable qu’il est possible de prendre chez eux ce qui nous intéresse et d’ignorer ou rejeter le reste ?), nous offre pourtant une piste de résolution : «Agir, c’est combattre. »

D’OU VIENT L'ANARCHOSEXIMSE ?
Comment expliquer les contradictions entre les principes anarchistes et certaines pratiques de camarades? L’anarchisme peut être porteur de misogynie plus ou moins brutale parce qu’il est traversé par les forces qui constituent la société. Il lutte contre ces forces mais ne sait pas toujours s’en protéger. Francis Dupuis- Déri, dans son article «Hommes anarchistes face au féminisme: pistes de réflexions au sujet de la politique, de l’amour et de la sexualité », envisage 5 pistes : le poids de la socialisation patriarcale (non anarchiste) ; le poids de la tradition sexiste anarchiste ; le machisme et l’antiféminisme anarchistes ; la priorité stratégique (l’anticapitalisme, par exemple); l’intérêt de classe masculin.

LE POID DE LA SOCIÉTÉ PATRIARCALE
Les textes anarchistes expriment souvent la difficulté de vivre en accord avec des principes égalitaires et libertaires lorsqu’on a été socialisés dans une société inégalitaire. Quand elle essaie d’être anarchiste, une personne doit lutter contre des acquis sociaux incompatibles avec les principes libertaires. Ce qui est vrai des normes et attitudes en général est valable pour les normes et attitudes dans les rapports entre les sexes. Nos choix et nos désirs ne sont pas si émancipés que nous l’espérons : ils sont soumis à nos
tyrans intérieurs (pour reprendre l’expression
d’Emma Goldman). Cela est vrai pour les anarchistes des deux sexes. Des féministes ont bien démontré comment certaines femmes ont intériorisé les normes de la
société, ce qui les amène à croire qu’elles seront valorisées par les hommes si elles sont sexuellement attirantes, discrètes, serviables, souriantes… Pour leur part, les hommes, anarchistes ou non, sont socialisés en tant qu’homme à considérer les femmes comme des objets sexuels, et à user et tirer profit de la violence et la domination. Les anarchistes ne sauraient toutefois se dédouaner en attribuant leur propre misogynie à la société
patriarcale.

QU'EST-CE QUE LA MISOGYNIE ?
La violence à l’encontre des femmes n’est pas la misogynie même si elle a quelque chose à voir avec cette notion. La violence a sa place dans la spirale qu’est la misogynie.

La misogynie est parfois un premier pas vers la violence. Parfois, elle ne débouche sur rien d’autre qu’elle-même. Des propos, des plaisanteries, des écrits misogynes peuvent ne pas conduire à des violences directes (ce qui ne veut pas dire qu’ils sont sans conséquences). À l’inverse, une explosion de violence (une agression, un viol, un meurtre) dont une femme est la victime peut éclater sans que les prémices aient été perçues.

Il y a un continuum à repérer dans la notion de misogynie. C’est d’abord le mépris de la femme. Mépris, c’est-à-dire dépréciation, déconsidération C’est, tout en feignant de n’en faire aucun cas, prendre soin de dévaloriser l’objet de son mépris. Le mépris comporte une contradiction car mépriser c’est ignorer quelqu’un en le faisant sciemment, volontairement. C’est une mise en scène, une affectation : « J’ignore votre existence » signifie : « Je vous place dans une zone de non-existence que je crée tout spécialement pour vous. » Il en est ainsi de certains problèmes soulevés par des
femmes en milieu militant. On prétend que ces problèmes n’existent tout simplement pas au lieu de s’interroger sur ce qui a poussé ces femmes à alerter sur ces problèmes.

Le mépris de la femme, première étape de la misogynie, conduit vers un sentiment plus violent : la haine. Non pas de telle femme mais de la femme en tant que femme, du genre féminin. La haine est un sentiment qui comporte d’emblée une notion de violence. Après avoir placé la femme en situation de non-valeur, la haine la reconstruit en objet cible. Voici le terme du continuum de la misogynie : mépris --> haine -- > violence.

Prenons l’exemple de Léo Ferré, qui a su exprimer tout au long de sa carrière les plus nobles sentiments comme les propos misogynes les plus atterrants. Dans une interview, Il commence par une plaisanterie méprisante : « L’intelligence des femmes, c’est dans les ovaires…» Puis il définit sa cible : « Les pires femmes de toutes, les plus grandes salopes, sont les femmes cultivées. » Il achève : « Celles-là, je ne les laisse plus entrer chez moi. » Le mépris engendre la haine qui elle-même trouve son aboutissement dans un acte de violence (le fait de claquer sa porte au nez des femmes cultivées).

La violence s’entend comme le passage à l’acte, gouverné par les sentiments de mépris et de haine. Ferré heureusement ne tue pas les femmes cultivées. Il ne passe pas à l’acte. En revanche, d’autres hommes, animés par les mêmes émotions, le font. Les exemples sont légion. Pensons à la tuerie de l’École polytechnique par Marc Lépine le 6 décembre 1989. Dans les lettres qu’il a laissées, le tueur identifiait les féministes comme des ennemis à détruire et il a généralisé à toutes les femmes.

VALEURS VIRILISTES
L’anarchisme traditionnel valorise la virilité la plus conventionnelle : l’homme-combattant- rebelle-et courageux : milicien de la guerre d’Espagne, manifestant sur une barricade maniant un cocktail Molotov, redskin qui engage des combats de rue, vedette punk… Sans oublier tous les ancêtres barbus comme Bakounine et Kropotkine. Les anarchistes ont souvent des attitudes viriles lorsqu’il y a discussion au sujet de pratiques militantes avec lesquelles des femmes – mais pas seulement – peuvent ne pas être à l’aise. C’est dans ces situations que s’exprime la manarchy (expression anglaise composée du mot «homme» – man – et « anarchie » – anarchy). La manarchy désigne « un comportement agressif et compétitif au sein du mouvement anarchiste, qui rappelle de manière inquiétante […] les rôles genrés masculins traditionnels. Ce comportement inclut agir de façon virile et élitiste, de façon à se prétendre plus vertueux que les autres ». À ce problème s’ajoute le fait que les hommes sont majoritaires dans les milieux anarchistes. Ils peuvent s’encouragent dans ce type d’attitude viriliste.

PRIORITÉ STRATÉGIQUE
Plusieurs hommes anarchistes, sans être ouvertement antiféministes ou misogynes, considèrent que la lutte contre l’État et le capitalisme doit être prioritaire et que l’émancipation des femmes viendra après. Une variation sur le thème de la priorité stratégique peut consister à laisser entendre que la mobilisation féministe, surtout en nonmixité, représente non seulement une dissolution
des forces anarchistes mais une véritable exclusion. Les hommes anarchistes qui se trouveraient donc discriminés par ces Femmes qui ne respectent plus les principes
anarchistes universalistes d’égalité.

Des hommes anarchistes prétendent être «victimes » du système patriarcal (ce qui est vrai par ailleurs mais pas dans la même mesure et selon les mêmes modalités que les
femmes). En conséquence, à leurs yeux, les féministes ne devraient pas cibler les hommes, mais lutter à leur côté. Contre qui ? Voilà qui n’est pas très clair. Cette perspective laisse entendre que le système patriarcal se tiendrait comme un nuage au-dessus des hommes et des femmes. Les anarcha-féministes devraient se porter à l’attaque du patriarcat en tant que système existant à l’extérieur du milieu anarchiste, et non critiquer les camarades anarchistes qui sont leurs alliés et qui ne seraient pas responsables des quelques attitudes et comportements sexistes dont ils ont malheureusement hérité à travers leur socialisation, alors qu’ils essaient « vraiment» de s’améliorer.

PRIVILÈGES D'HOMMES
La théorie anarchiste elle-même permet d’expliquer que des hommes anarchistes adoptent parfois des comportements de domination à l’endroit des femmes dans leurs organisations politiques. Selon Kropotkine, l’être humain n’est ni bon ni mauvais, mais les deux à la fois. Il explique que « loin de vivre dans un monde de visions et d’imaginer les hommes meilleurs qu’ils ne sont, nous [les anarchistes] les voyons tels qu’ils sont, et c’est pourquoi nous affirmons que le meilleur des hommes est rendu essentiellement mauvais par l’exercice de l’autorité ». Une conception structuraliste des rapports sociaux considère donc que c’est la structure dans laquelle l’individu se trouve et la position
qu’il y occupe qui son comportement. Placé en position de domination face aux femmes de par son appartenance à la classe des hommes, l’homme anarchiste même bien intentionné aura tendance à dominer les femmes, car la structure inégalitaire entre les hommes et les femmes favorise chez lui instinct autoritaire et volonté de domination. Cela est vrai pour les hommes en général, qu’ils se disent proféministes ou non, qu’ils soient anarchistes ou non. Christine Delphy explique, au sujet d’un homme hypothétique – il pourrait être anarchiste – qui voudrait
entretenir une relation égalitaire avec une femme: « Il ne peut pas plus supprimer les désavantages institutionnels de la femme. » Ainsi, on retrouve parfois une division sexuelle des tâches dans les groupes anarchistes, les hommes aimant se réserver les rôles qu’ils jugent plus prestigieux, les femmes se retrouvant dans des rôles d’auxiliaire. Par exemple les camarades femmes peuvent être moins mises en avant lorsqu’il s’agit pour un groupe d’entrer en contact avec d’autres collectifs ou organisations. Dans notre société,
les hommes jouissent en général de nombreux avantages face aux femmes, même si ces hommes sont critiques de leurs privilèges et s’affichent proféministes et anarchistes.
Même les hommes homosexuels bénéficient de plusieurs des avantages masculins face aux Femmes. L’homme disposera en général de plus d’argent que les femmes, sa parole sera en général perçue comme plus crédible, il saura profiter du travail accompli pour lui et sans salaire par des femmes, aura moins de risque d’avoir été harcelé ou abusé sexuellement (et donc moins de probabilité d’avoir
des séquelles psychologiques)…

Les anarchistes admettent qu’il y a un patriarcat et donc un rapport de sexe inégalitaire entre les hommes et les femmes. Ils devraient tous admettre que les hommes,
même anarchistes, sont en position privilégiée
face aux femmes.

Si les anarchistes savent bien que les politiciens et les patrons n’abandonneront leurs privilèges et leur position de domination que s’ils sont contestés et combattus, ces mêmes anarchistes n’acceptent pas facilement que les femmes les contestent et les combattent, trouvant toutes sortes de stratégies pour esquiver les critiques, se trouver des alliés chez les autres hommes ou chez des femmes.
La contre-attaque est souvent la meilleure forme de défense. Les hommes anarchistes doivent donc admettre, s’ils veulent être réellement cohérents avec leurs beaux principes,
d’être pris pour cibles par les féministes.

Les anarchistes sont d’autant moins enclins à s’ouvrir aux critiques féministes à leur endroit qu’ils tirent en général un sens de supériorité morale à s’identifier comme des opprimés ou des alliés des opprimés ; les anarchistes sont donc particulièrement réfractaires à l’idée qu’ils seraient eux mêmes des privilégiés et des dominants.

QUE FAIRE ? PISTE DE RÉFLEXIONS
Les structures des collectifs et organisations libertaires sont peu adaptées et ne remettent pas fondamentalement en cause les phénomènes d’auto-exclusion des femmes. Ainsi, sans tours de parole systématiques, et encore moins de modération des échanges visant à favoriser la prise de parole des militantes, il est malaisé pour les femmes d’oser intervenir dans les débats dominés par les hommes. Les réunions non mixtes qui visent précisément à l’apprentissage de la parole sont systématiquement objets de critiques.

Les féministes doivent continuer à produire textes et analyses qui favorisent la prise de conscience des hommes et des femmes. Les hommes anarchistes devraient prendre
une part de la responsabilité pour changer leurs comportements et se pencher sur cette littérature féministe.

D’autre part, les théories anarchistes comptent des outils conceptuels qui devraient permettre d’identifier des solutions. Certes, les hommes anarchistes sont le produit d’une société patriarcale et les héritiers des traditions misogynes, en plus d’être souvent détournés du féminisme par une obsession pour la lutte contre l’État, ou le capitalisme, ou le racisme, ou la guerre, etc..
Mais la grille d’analyse structuraliste proposée par des anarchistes comme Charlotte Wilson et Pierre Kropotkine devrait leur permettre de comprendre qu’ils se comportent comme des hommes ordinaires parce qu’ils évoluent dans la société et au sein du mouvement militant dans des structures inégalitaires qui avantagent les hommes aux dépens des femmes. Cela encourage chez eux l’instinct
de domination face aux femmes. En conclusion, les hommes anarchistes respecteront les femmes quand elles auront établi un rapport de force qui modifiera les structures
inégalitaires.

Il est conséquent d’avancer que l’anarchisme ne fonctionnera pas si les hommes continuent à désirer exercer leur domination masculine. Il serait donc logique que les hommes anarchistes admettent qu’il est important qu’il y ait un mouvement et un activisme féministe forts, à la fois dans la société en général et dans leur milieu en particulier, pour que les structures de rapports de domination soient contestées et possiblement renversés ; ce qui implique, évidemment, que les hommes qui occupent dans ces structures des positions privilégiées et dominantes
soient contestés et confrontés.

M. J.

1. Francis Dupuis-Déri, « Hommes anarchistes face au féminisme : pistes de réflexions au sujet de la politique, de l’amour et de la sexualité », Réfractions n° 24 «Des féminismes, en veux-tu, en voilà», mai 2010, p. 107-121.
2. Maggie, Rayna, Michael, Matt, Stick It To the Manarchy [http://www.infoshop.org/rants/manarchy.html] produit par des anarchistes féministes et proféministes après les actions de contestation de la convention démocrate à Boston, à l’été 2004.
3. Pierre Kropotkine, L’Anarchie, Paris, 2006 [1896], p. 39.
4. Christine Delphy, «Nos amis et nous : Fondements cachés de quelques discours pseudo-féministes », L’Ennemi principal I : Économie politique du patriarcat, Paris, 1998, p. 186 et p. 188.
"Prolétaires du monde entier, descendez dans vos propres profondeurs, cherchez-y la vérité, créez-la vous-mêmes ! Vous ne la trouverez nulle part ailleurs." (N. Makhno)
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Re: Sexisme ?

Messagede bajotierra le Dim 16 Mar 2014 11:35

Une conception structuraliste des rapports sociaux considère donc que c’est la structure dans laquelle l’individu se trouve et la position
qu’il y occupe qui son comportement
.

grosse coquille
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Re: Sexisme ?

Messagede vroum le Dim 16 Mar 2014 11:42

je vais corriger
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Re: Sexisme ?

Messagede Protesta le Dim 16 Mar 2014 20:15

l’intérêt de classe masculin.


Depuis quand il existe une classe d'homme??? Donc je fais fais parti de la même classe masculine que les bourgeois hommes??? C'est pas clair, et ça pue l'interclassisme, et d'ailleurs je me pose des questions sur le féminisme en milieu Anarchiste .
à savoir, si c'est réellement un complément d'idées, une idéologie proche et allié ou alors une idéologie à part entière qui sème volontairement la confusion, et coupe l'herbe sous les pieds.

Je milite depuis des années dans le milieu Anarchosyndicaliste, j'y ai trouvé des femmes militante Anarchosyndicaliste, voire à une époque nous étions l'un des groupes d’extrême gauche de Toulouse qui avaient le plus de femmes militantes. Ce qui en reste aujourd'hui est que les femmes non-féministe sont resté, et croyez moi elles sont loin d'être des petits êtres fragiles que nous dépeigne sans cesse les féministes, puis les femmes féministe dans notre groupe sont toutes partie! Pourquoi?? Je pense que le féminisme est une idéologie à part entière et qui ne s'accorde pas forcément bien avec l'Anarchisme.

Une chose est sure les féministes en milieu Anars ya à boire et à manger, je suis pas prés d'oublier des hystéries douteuse du genre réunion NON-MIXTE et NON BLANC!!
"Salut Carmela, je suis chez FIAT! Je vais bien... Si,Si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye!"
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Re: Sexisme ?

Messagede Severino le Sam 22 Mar 2014 21:32

Protesta a écrit: Je pense que le féminisme est une idéologie à part entière et qui ne s'accorde pas forcément bien avec l'Anarchisme.

Une chose est sure les féministes en milieu Anars ya à boire et à manger, je suis pas prés d'oublier des hystéries douteuse du genre réunion NON-MIXTE et NON BLANC!!

Des hystéries douteuses :lol:

Moi je trouve douteux par contre que des supers anarco-syndicalistes emmerdent une nana parce qu'elle porte un string (une vieille histoire que j'ai entendu sur l'AIT Toulouse ... mais j'imagine qu'il doit en avoir d'autres dans le style, ou pire)

Et je trouve plus que douteux de cracher de cette façon sur la non-mixité lorsqu'on est un dominant comme toi ... bien sûr on peut parler d'agressions sexuelles, ou de violence conjugales devant des mecs qui peut-être font la même chose à la maison, ou bien qui vont profiter de ta "faiblesse" qu'ils interprètent à partir de ces discussions pour abuser de toi ou jouer les paternalistes ... on peut aussi parler de problèmes de distributions de la parole dans une réu où on arrive pas à en placer une (et là comment on fait du coup ? ) ... faut pas être un fin analyste pour voir que dans les milieux politiques les nanas c'est soit des meufs discrètes qui font office de bonniches et de potiches (et qui permettent à ces messieurs de se dire antisexistes, c'est vrai ils acceptent les meufs), soit des grandes gueules qui doivent se démener pour imposer le respect ...
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Severino
 
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Re: Sexisme ?

Messagede Protesta le Dim 23 Mar 2014 02:45

Di giovani à écrit:
Moi je trouve douteux par contre que des supers anarco-syndicalistes emmerdent une nana parce qu'elle porte un string (une vieille histoire que j'ai entendu sur l'AIT Toulouse ... mais j'imagine qu'il doit en avoir d'autres dans le style, ou pire)


Ho tu sais on en dit tellement sur nous... beaucoup de trucs qui relève de la légende urbaine d'ailleurs.


Et je trouve plus que douteux de cracher de cette façon sur la non-mixité lorsqu'on est un dominant comme toi ... bien sûr on peut parler d'agressions sexuelles, ou de violence conjugales devant des mecs qui peut-être font la même chose à la maison, ou bien qui vont profiter de ta "faiblesse" qu'ils interprètent à partir de ces discussions pour abuser de toi ou jouer les paternalistes ... on peut aussi parler de problèmes de distributions de la parole dans une réu où on arrive pas à en placer une (et là comment on fait du coup ? ) ... faut pas être un fin analyste pour voir que dans les milieux politiques les nanas c'est soit des meufs discrètes qui font office de bonniches et de potiches (et qui permettent à ces messieurs de se dire antisexistes, c'est vrai ils acceptent les meufs), soit des grandes gueules qui doivent se démener pour imposer le respect ...



Ouais c'est ça je suis forcément un dominant c'est une idée du même genre, comme un noir qui a forcément le rythme dans la peau, un juifs forcément radin, un breton alcoolique, un arabe fainéant, un Italien dragueur, un chinois travailleur, etc,etc...
Mais quand on réclame l'égalité des sexes en excluant les autres, même par leur couleur de peau, c'est du sexisme et du racisme rien de plus.
L'égalité ds sexes devrait se faire avec les hommes mêmes si ils sont hétérosexuel, mêmes si ils sont blancs.
Tu sais les Hommes-blancs-héterosexuel-cisgenre-turlututu, ne sont pas forcément des violeurs et des cogneurs, tu devrais pas en avoir peur.
Quand à la distribution des paroles ou les femmes (féministes) n'arrive pas en placer une il existe une méthode tres simple qui se nomme les tours de paroles, mais la nos supers féministes qui pourrait avoir l'occasion d'en placer une justement ne cause pas. Je crois que le problème est ailleurs, je dirais même en dehors de la problématique homme/femme.


bien sûr on peut parler d'agressions sexuelles, ou de violence conjugales devant des mecs qui peut-être font la même chose à la maison, ou bien qui vont profiter de ta "faiblesse" qu'ils interprètent à partir de ces discussions pour abuser de toi ou jouer les paternalistes ...


Là ça ressemble à de la trouille des mecs!
En tout cas au niveau paternalisme envers les femmes, les féministes du sexe féminin y arrivent tres bien toutes seules.

Maintenant je vais être clair, à titres personnel je ne suis pas féministe, et d'ailleurs ce n'est pas forcément compatible avec l'Anarchisme, le féminisme pour moi n'est pas un mouvement révolutionnaire, est souvent intégrationniste au sein de l'état bourgeois, la société capitaliste peux devenir une société féministe aussi, ce n'est pas incompatible bien au contraire, et je trouve con de faire un copier-coller de lutte des classes------luttes des sexes. Sachant que la lutte des classes à pour but à plus ou moins long terme l'abolition des classes sociales, pour la "luttes des sexes" on peux pas supprimer la moitié de l'humanité, fussent il des "mâles dominants blancs hétéro normé machin". il faudra et n'en déplaisent aux féministes radicales séparatiste, faire avec jusqu’à qu'il n'y ai plus d'humanité sur terre. à moins que nos chères féministes radicales trouvent un mécènes qui leur offre une ile déserte dans le pacifique, pour qu'elle puissent créer une société sans hommes (donc sans dominants forcément), je sens qu'on en rigolera. :)
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Re: Sexisme ?

Messagede Zorro le Jeu 4 Sep 2014 22:37

bédé a écrit:pourquoi 0 et 1 !
1 et 1
un et une
à égalité
et plus si affinité
en toute liberté

bd



...Waouh!chaud comme la braise, Bédé, on dirait...
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Re: Sexisme ?

Messagede Zorro le Jeu 4 Sep 2014 22:42

bédé a écrit:en fait en disant X et Y,je pensais aux genes : XY et XX, en simplifiant par X
quant aux langues je préfère quand elles s'entremellent que quand elles tranchent
posting.php?mode=reply&f=14&t=359#
:siffle:



Ah ouais, carrément! C'est très très "caliente" ici, dis donc...
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Re: Sexisme ?

Messagede l'étrangère le Ven 9 Jan 2015 20:04

Le sexisme est directement en rapport avec la peur qu'ont certains hommes, des femmes. Le sexisme a débuté quand les femmes ont pris conscience qu'elles ne dépendaient de personne.
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