C'est légitime ? N'est ce pas que vous ressentez ça :)
Posté: Sam 24 Oct 2020 18:36Ressentir ça c'est au moins savoir qu'on nous vole notre vie.
Je suis toute nouvelle ici, et je m'exprime maintenant parce que s'il est bien une chose que le capitalisme n'a pas totalement aliéné ce sont les relations humaines, pas totalement, pas encore. Alors comme je suis très triste et accablée, je vais au contact d'autres êtres humains... Parce que malheureusement, je réalise que mon doudou, mon lit, ma série, mon chocolat, et toutes les choses de ce monde qui pourrait me réconforter quand j'ai froid au cœur, ne sont que le fruit cruel de l'exploitation, ça n'est pas supportable. (je couperai les membres au profit)
Que ce soit dans nos études, le travail, que reste-il si où que nous soyons, on ne peut échapper au capitalisme ? Il m'a volé mon enfance, aliéné ma personne, et je ne peux que me sentir coupable de n'être pas productive... quand j'essaye de vivre. Pouvons-nous vivre ? Je veux dire, j'aimerais m'allonger dans la rue et regarder le ciel des heures durant, j'aimerais parler aux plantes et les regarder de partout être libres, dans leur environnement, j'aimerais courir dans tous les sens, apprendre tout et toute chose, de tout et tout les autres êtres vivants. Oh dear, je veux faire tant de choses et oublier le temps, le tic tac incessant qui me fait compter les minutes, diviser mon existence. Le capitalisme à fait de moi le dictateur de ma vie, et c'est là où il est fort. je ne dois rien laisser au hasard, je dois répondre aux dictats et être productive. C'est ça qu'il fait, il nous fait rentrer dans son jeu à l'instant où nous pouvons mener au profit, c'est-à-dire dès nos première bouffées d'air.
Mais, je ne veux pas être le dictateur de ma vie, je veux la voir passer, je veux bouger mon corps dans tous les sens, sans autres limites que celles extérieures à la nature. Je veux donner à mon esprit une liberté d'existence qui en est inconcevable tant elle est désormais anéantie par le système fasciste.
Je ne veux PAS me SPECIALISER
PAS TRAVAILLER
PAS PRODUIRE
PAS MOURIR
C'est cruel, de devoir croitre dans un cube de béton, guider par un besoin d'argent, et tuée par la soif de vie. Je suis seule, aliénée, piétinée, et quoi que je fasse, je ne pourrai pas m'épanouir sous capitalisme. Je me sens coincée dans une boîte en métal recouverte d'écrans qui me divertissent de la douleur qui m'écrase. Spoiler : il ne peuvent la faire disparaître
Je veux de la chaleur humaine et de la richesse, celle du monde, pas de l'argent. Je brûlerai chaque billet, chaque horloge, chaque frontière, chaque entreprise et CHAQUE capitaliste.
J'en ai si marre, et je sais que ce n'est pas de la vie dont j'ai marre, parce que la vie je ne l'ai jamais connu. Par ailleurs, violence nécessaire bien que non souhaitable.
A tous l'amour que j'ai pour vous, chers humains, courage et révolte, courage et amour. Essayez de trouver de la vie dans les choses que le capitalisme n'a pas encore monétisé.
Je suis toute nouvelle ici, et je m'exprime maintenant parce que s'il est bien une chose que le capitalisme n'a pas totalement aliéné ce sont les relations humaines, pas totalement, pas encore. Alors comme je suis très triste et accablée, je vais au contact d'autres êtres humains... Parce que malheureusement, je réalise que mon doudou, mon lit, ma série, mon chocolat, et toutes les choses de ce monde qui pourrait me réconforter quand j'ai froid au cœur, ne sont que le fruit cruel de l'exploitation, ça n'est pas supportable. (je couperai les membres au profit)
Que ce soit dans nos études, le travail, que reste-il si où que nous soyons, on ne peut échapper au capitalisme ? Il m'a volé mon enfance, aliéné ma personne, et je ne peux que me sentir coupable de n'être pas productive... quand j'essaye de vivre. Pouvons-nous vivre ? Je veux dire, j'aimerais m'allonger dans la rue et regarder le ciel des heures durant, j'aimerais parler aux plantes et les regarder de partout être libres, dans leur environnement, j'aimerais courir dans tous les sens, apprendre tout et toute chose, de tout et tout les autres êtres vivants. Oh dear, je veux faire tant de choses et oublier le temps, le tic tac incessant qui me fait compter les minutes, diviser mon existence. Le capitalisme à fait de moi le dictateur de ma vie, et c'est là où il est fort. je ne dois rien laisser au hasard, je dois répondre aux dictats et être productive. C'est ça qu'il fait, il nous fait rentrer dans son jeu à l'instant où nous pouvons mener au profit, c'est-à-dire dès nos première bouffées d'air.
Mais, je ne veux pas être le dictateur de ma vie, je veux la voir passer, je veux bouger mon corps dans tous les sens, sans autres limites que celles extérieures à la nature. Je veux donner à mon esprit une liberté d'existence qui en est inconcevable tant elle est désormais anéantie par le système fasciste.
Je ne veux PAS me SPECIALISER
PAS TRAVAILLER
PAS PRODUIRE
PAS MOURIR
C'est cruel, de devoir croitre dans un cube de béton, guider par un besoin d'argent, et tuée par la soif de vie. Je suis seule, aliénée, piétinée, et quoi que je fasse, je ne pourrai pas m'épanouir sous capitalisme. Je me sens coincée dans une boîte en métal recouverte d'écrans qui me divertissent de la douleur qui m'écrase. Spoiler : il ne peuvent la faire disparaître
Je veux de la chaleur humaine et de la richesse, celle du monde, pas de l'argent. Je brûlerai chaque billet, chaque horloge, chaque frontière, chaque entreprise et CHAQUE capitaliste.
J'en ai si marre, et je sais que ce n'est pas de la vie dont j'ai marre, parce que la vie je ne l'ai jamais connu. Par ailleurs, violence nécessaire bien que non souhaitable.
A tous l'amour que j'ai pour vous, chers humains, courage et révolte, courage et amour. Essayez de trouver de la vie dans les choses que le capitalisme n'a pas encore monétisé.
Tu vois, Frigouret, tu es démasqué, tu ne trompes plus personne...