Exuvie psychologique

Exuvie psychologique

Messagede Faubert le Jeu 28 Sep 2017 07:01

Les médicaments peuvent rendre folles et fous
Hier comme aujourd'hui, le même coût
Comme dans le film avec feu ( 1909-1984 ) James Mason, grand acteur
De la cortisone au REQUIP, même malheur
Et des comportements transformés
Le jeu, le sexe, la mégalomanie
La dopamine qui atomise l'apathie
Le médicament qui peut rendre dément
Dr Jekyll et Mr Hyde, pas marrant !
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Est un médicament aux effets indésirables
Car il faut supporter l'intolérable
Et c'est pourtant la même table !
Tout être humain est une usine chimique
Le Ropinirole aux effets psychologiques
Comme le discours logique
Cette drogue de la politique !
Comme le médicament mortifère de feu ( 1915-2006 ) Pinochet
Via les USA pour imposer le fascisme libéral
Exit feu ( 1908-1973 ) Allende, seul le peuple le voulait
Le laboratoire du fascisme libéral commençait
Dans la terreur, puis par conditionnement, au moindre mal
Et les prisons du capital
Qui à tous les humains sont fatales
Sont une horreur, elles sont là pour faire peur
Parmi les pires, c'est la France, pas d'erreur
" 'L'envolée " journal contre toutes les prisons
L'enfer carcéral cela n'est pas rien
Tant de copains à moi ont fait de la prison
Comme par mètre carré dans le sol, 300.000 acariens
Et des peines de prison, en France, du moins
De plus en plus longues, par dizaines d'années
Le prisonnier n'est pas un chêne qui peut vivre 2000 années
Tous les fascismes sont à exterminer !
Il y a les ennemis déclarés
D'une révolution intégrale et globale
Et les pires, les ennemis cachés
Militantisme, gauchisme, l'arme fatale
Comme l'ancien gauchiste, par les militaires, torturé
Et qui une fois au pouvoir, la même politique, va appliquer
Comme au Brésil, et tout peut recommencer !
Les fascistes, l'on sait à qui l'on à affaire
Arrivistes éduqués ou brutes débiles pour frapper
Les gauchistes sont de faux révolutionnaires
Leurs actions sont toujours immobiles
Contester pour faussement contester, c'est futile
Ils sont aussi crétins
Sinon plus, que les staliniens !
Ils veulent militer toujours plus
Pour une révolution dévalorisée, minus
L'ennemi du gauchiste, ami du faux
N'est pas le fasciste, son jumeau
Mais le vrai anarchiste, qui crache toutes les autorités !
Gauchistes, libéraux, staliniens, nazis, fascistes, démocrates
Du capital, de la contre-révolution, toutes les cartes !
Ainsi elle aime les alliances
S'embrasser, se faire des confidences
La révolution globale et intégrale
Et sans hypocrisie, le massacre serait général
Bref, la révolution du mental
N'aime pas le fascisme, le nazisme
N'aime pas le gauchisme, le stalinisme
Le libéralisme, le démocratisme
Toutes les religions qui font les soumissions
Toutes les idéologies qui font les séparations
Tous les visages du capitalisme !
Finalement, l'écriture est plus utile
Qu'agir n'importe comment
Et renforcer le système, seul ou à mille
Et si tout ou presque renforce ce système invalidant
C'est ne plus rien faire du tout
Ou le moins possible et c'est vraiment fou
Qui serait le plus réellement révolutionnaire
Et mieux vaut ne rien faire que brasser de l'air !
Les animaux aussi pâtissent de l'inhumanité
Car il n'y a que de l'inhumanité et pas d'humanité
Comme en 1914/1918, et 11 millions de chevaux
Qui furent tués, dont 1,800 millions en France
Pourtant, 450 grammes de viande pour chaque soldat
Paradoxe de la pitance
Et ce tous les jours, pas du rat
Les guerres n'aiment pas les animaux
Pigeons, et autres chiens du sanitaire, du réconfort
Chiens sentinelles et chiens messagers
Dont certains furent décorés
Pour tout ce qui vit, les guerres sont des charniers !
Certes, je ne suis pas cornucopien
Moi, si proche du rien
Et déplaisant à tout un chacun
Sachant, par exemple, que 75 pour cent
Des molécules de l'industrie pharmaceutique
Sont mangés par ce que nous mangeons
Les vaches, poulets, veaux, cochons
Le capital est un antibiotique !
Tout est dans le vertical
Comme dans les mégapoles
Comme au Brésil ou ailleurs, la hiérarchie n'est pas horizontale
Et de nombreux buildings à Sào Paulo, piscines, jardins
Hélicoptères et tout ce qui fait bien
12 millions de gens, riches en hauteur
Pauvres en favelas et tous leurs pleurs
Le tout vertical comme dans le social
Et la surpopulation qui fait mal !
Et avec la distance de non-agression
Un ou deux bras tendus, chez les humains
Dans quelques cultures, un peu moins
Cela se constate dans les métros des villes
Grattage de nez, détournement des regards, chaussures fixées
Comme chez les mammifères et oiseaux
Tous les gestes de dérivation
Par l'agression de la surpopulation
Il faut une aile chez les hirondelles
Il y a toujours une distance de non-agression
Sinon, c'est le conflit, la guerre, c'est la surpopulation
Vive l'avortement, la stérilisation, la contraception
Et tout ce que nous reprochons aux autres
Tout ce que les autres nous reprochent
Nous pourrions nous le reprocher
Car je c'est nous, ce sont les autres
Tout est étroitement imbriqué et c'est la mêlée
Nous ne sommes un peu différents
Que par nos divers conditionnements !
Nous sommes à la fois, idiots et géniaux
Peureux et courageux, en réalité, le même sang, la même peau
La libellule fait son exuvie physique
L'espèce humaine doit faire son exuvie psychologique
Et même si sous notre Terre, de l'eau en grande quantité
Peut-être comme nos mers et océans, en quantité
La roche et son prisonnier, le rapport humain, lui, reste à élaborer !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
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