L'anarchie contre l'idéologie

L'anarchie contre l'idéologie

Messagede Faubert le Lun 17 Juil 2017 07:33

" Notre cerveau a non seulement la capacité, en fonction des expériences que
nous vivons, de modifier, de reconfigurer durant toute notre existence, les réseaux
de connexions entre les cellules nerveuses qui sous-tendent notre mémoire et nos
activités mentales, il a aussi la capacité de renouveler une partie au moins des cellules
nerveuses qui le composent. "

Jean-Claude Ameisen ( né en 1951 ) " Sur les épaules de Darwin , les
battements du temps " Ed : Babel

Quand les hommes
Seront festifs et non plus sportifs
Quand tout soi sera moi
Quand tout autre sera soi
Et pourtant si différents
Dans les câlins, enfin savants !
Les seins des femmes
Toutes les rondeurs
Toutes les saveurs
Petits, moyens, gros
C'est si doux sur la peau
Je suis un obsédé sexuel
Toutes les femmes sont belles
Certes, très peu nous correspondent
Dans les fantasmes qui nous inondent
J'aime les parfums de cocotte
A mon cerveau reptilien, cela botte !
Mais à tout, je suis hors contexte
Si tout est lié, pourtant, c'est le texte
Le capital, c'est une thésaurisation des déchets
Cela s'affiche partout, tout le monde le sait
Au moins un million de tonnes de déchets toxiques
Sous la mer, les océans, les armes chimiques
Une bombe à retardement
C'était un secret
Même pas, pour les niais
Comme les peurs alimentaires
Qui sont elles, réactionnelles, et pas réactionnaires
Comme les couleurs qui ont une histoire
Selon les époques, une sacrée foire
Et le drapeau noir
Et le drapeau rouge
Et le drapeau blanc
Une sensation rétinienne
Que la politique fait sienne
Tout est une convention
Selon les cultures, selon les affections
Les couleurs sont des signalisations
Qui sont socialement une signification
Les paysans et le visage bronzé
Les aristocrates et le visage enfariné
Jadis, du moins
De nos jours, tout est mélangé
C'est beaucoup plus dilué
Pour s'y retrouver, il faut être malin !
Comme tous les prétentieux
Des rois de la picole
Des rois de la bricole
Les rois de ceci, de cela, pauvres fous
Ceux et celles qui savent tout sur tout
Les moi que voilà, les gros bras
Nous en connaissons tous et toutes ,ils et elles sont partout !
Toujours forts et fortes avec les faibles
Et souvent à s'écraser devant la richesse ou la hiérarchie
La base du fascisme, du populisme, le sida de la vie
Ce sont des grandes gueules
Sur tout ce qui est beau, cela dégueule
Et cela vote pour la répression
Cela participe à toutes les oppressions
Certes, erreur est toute généralisation
Le fascisme est dans nos têtes
Partout, tout lui fait fête
Fascisme subtil ou fascisme bête
Tout y participe
Tout l'émancipe
Nos relations secrètement hiérarchisées
Selon nos salaires, nos propriétés
Et surtout selon nos idées
De supériorité et donc d'infériorité
Moi, toi, eux, ils, elles
Personne n'échappe à cette ribambelle
Et après
Que nous importe
Les 715 exoplanètes
D'un seul coup, découvertes
Dont 4 seraient en zone habitable
Cela ne rend pas notre monde plus supportable
Et qui rendra la vie
A tous les millions d'oiseaux
Oui, c'est pas beau
Qui s'écrasent contre les baies vitrées, les fenêtres
Et c'est fini
Il y a déjà les chats
Vraiment pas besoin de cela !
C'est sur notre planète Terre
Que cela se passe, rien à faire
Par ailleurs, nous faire rêver, nous faire taire
Et une femme sur 22 environ
Du cancer du sein, mourra
C'est notre monde d'inhumanité, voilà !
75 pour cent des enfants
25 pour cent des adultes, des parents
Les pourcentages des maladies rares
Par ailleurs, la réalité n'est jamais avare
Nous avons beaucoup de livres
Mais nous ne savons pas vivre
La pensée séparée
S'affiche ABSOLUE, dans toutes les activités !
Je ne suis pas lu
Je ne suis pas cru
Forcément, la réflexion
Depuis longtemps est en prison
Le fric, le fric, le fric
Le flic, le flic, le flic
Les patrons, les médias, les multinationales
Et tout le personnel politique, qui propage le mal
Et qui est le représentant de commerce du capital !
Pour protéger la domination
Pour entretenir la crétinisation
Et les transports en commun
La foire des bestiaux, la foire des humains
Quand de ce monde totalement merdique
Riches ou pauvres, même misère psychologique
Des bras de fer, et c'est permanent
Des rapports de force, et pour tous les gens
Tirons la chasse de ce mal
Et vive la casse du capital
Quand les femmes
Auront les cuisses ouvertes
Quand les femmes
Auront les vulves offertes
Non plus à la richesse, à la violence
Mais à la gentillesse
Mais à la révolution du silence
Non plus à la sécurité
Et son corps, au plus sécurisant, prostituer
Mais au partage, à la globalité
Non pour avoir des enfants
Non pour devenir des parents
Mais pour la communion sexuelle
Sans possession, fugitif ou éternel
Le ciment de la pensée idéelle
Pour cela, plus de pensée séparée
Pour cela, toutes nos idées sont à jeter !
C'est cela la vraie création
Qui n'a plus besoin de représentation
Le plus beau tableau
A la réalité est toujours un faux
Le plus beau poème
A la vie n'est pas bohème
Quand les hommes ne seront plus sportifs ou artistes
Des ceci ou des cela, et même des anarchistes
Mais simplement des hommes
Sans aucun premier tome
Sans aucune comparaison
Sans aucune compétition
Et peu importe
Que le micron soit un gros
Face au nanomètre qui fait le beau
Que la chimie prébiotique
Des archéobactéries à nos mimiques
Du zircon, anode graphite lithium
De nos batteries de téléphone, le summum
Du besoin de 17 muscles pour pouvoir rire
De l'action de 43 muscles pour froncer les sourcils
Moi, toi, eux, elles, ils
De la tectonique et du métamorphisme
Il faut congédier tous les dogmatismes
Donc, toutes nos idées, toujours reçues, nos formalismes
Toujours la vie, jamais la mort, de la sorte
L'anarchie est pour cela, la seule porte !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
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