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L'antisionisme juif

MessagePosté: Mar 4 Mar 2014 20:49
de Protesta
Donc à force d'entendre venant de la part d'une partie de l’extrême gauche, que quand nous critiquons l'antisionisme, nous faisons le jeu de l’extrême droite sioniste, je vous poste ce petit truc, ou là c'est la véritable crème de la crème de l’extrême droite juive.

Histoire
Avant la création de l'État d'Israël
Antisionisme des ultra-orthodoxes juifs

À la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle, une majorité des juifs orthodoxes n'adhèrent pas au sionisme, voire lui est hostile6, ou encore comme « une critique du sionisme ». L'hostilité des orthodoxes était justifiée par une interprétation théologique selon laquelle « la venue du Messie » est une condition pour retourner vers la « Terre d’Israël » Cependant, le sionisme trouve son défenseur en la personne du rabbin orthodoxe Abraham Isaac Kook qui articule une synthèse entre sionisme et tradition.

Les nouvelles institutions juives essentiellement socialistes et laïques sont alors mal perçues par les Juifs orthodoxes de Palestine. Selon Maurice Kriegel 7, ils appelèrent « à rompre toute relation, au prix même de déchirement des liens familiaux, avec quiconque appartient à la collectivité juive régie par les nouvelles institutions sionistes ». Leur opposition au sionisme relève principalement de raisons religieuses qu'ils considèrent comme opposées au caractère laïc, socialiste et démocratique du sionisme moderne qu'ils accusent de « détourner les Juifs du judaïsme et de corrompre leur âme »8. Leurs contacts avec les Juifs de la première et la deuxième vague d'immigration sont quasi inexistants. L'Ancien Yishouv parle alors de « lutte contre le sionisme lorsque celui-ci grandit jusqu'à envahir la Terre sainte »9.

Les tentatives des représentants de l'immigration sioniste, dont Haïm Weizmann, de représenter l'ensemble des Juifs de Palestine amènent alors des tensions. Les autorités rabbiniques des Juifs palestiniens sont divisées sur les fonds apportés par l'Organisation sioniste mondiale aux yeshivot. En 1921, une assemblée crée une structure rabbinique destinée à unifier celles résultant de la présence ottomane, sous la forme de deux postes de grands rabbins, un ashkénaze et un séfarade. Mais les tensions renaissent alors avec la nomination du premier grand rabbin ashkénaze, le rabbin Abraham Isaac Kook favorable aux institutions sionistes. Le mouvement orthodoxe fondé en 1912, l'Agoudat Israel, refuse alors d'entretenir des rapports avec le Jewish National Council (en) créé par les représentants sionistes10. Selon l'Agoudat Israel, les Juifs pieux ne peuvent pas collaborer avec le Conseil qui aurait émis « une proclamation solennelle qui dépose Dieu et la Torah comme souverains de la nation juive »11.

En février 1924, le rabbin Sonnenfeld soumet un mémorandum au roi Hussein, pour avoir les garanties que les Juifs orthodoxes seront légitimement consultés sur l'avenir de la Palestine. Des garanties de coexistence pacifique sont alors apportées dans le texte : « Nous assurons Sa Majesté que la population juive se rapporte à ses voisins avec une harmonie fraternelle partout où elle existe, et en Terre sainte également nous allons nous conformer à cette tradition et collaborer dans le futur avec tous les habitants dans la construction et la prospérité de la terre pour une bénédiction et une paix pour tous les groupes ethniques »12.

Cependant, à partir des années 1930, les difficultés à trouver une terre d'accueil, pour les Juifs d'Europe persécutés et contraints à l'exil, les amènent à revoir leur position critique vis-à-vis du sionisme et du projet d'édification de l'État juif. Ils entament alors des pourparlers avec les partis sionistes pour organiser l'immigration. Ainsi Isaac Breuer, l'un des principaux dirigeants du parti religieux Agoudah, jusqu'alors adversaire du projet sioniste, crée le mouvement Poalei Agoudat Israël, dont la plupart des membres partent pour la Palestine. Mais des communautés ultra-orthodoxes refusent de partager le projet sioniste, politique, et créent un groupe à part, le Edah Aredit, littéralement les « Craignants Dieu » dont le centre est à Jérusalem13.

À partir des années 1930, conséquence des persécutions des juifs en Europe, les mouvements orthodoxes se rallient aux thèses sionistes, un grand nombre de Haredim y restent opposés14.


Parce-que les fous furieux des fous furieux de l’extrême droite Juive en Israel et dans le monde sont Antisionistes !!

Re: L'antisionisme juif

MessagePosté: Mar 4 Mar 2014 21:01
de totto
On dirait que tu découvres...

Par contre, réduire l'antisionisme juif aux ultra-orthodoxes, c'est soit de l'ignorance, soit de la grande mauvaise foi.
Et au passage, ce serait plutôt antisémite comme position, puisque ce serait accuser tous les autres juifs d'être des nationalistes et des colonialistes en puissance...

Re: L'antisionisme juif

MessagePosté: Mar 4 Mar 2014 21:08
de Protesta
Oui bien sur il existe un antisionisme juif d’extrême gauche, mais comme certaine personnes sur ce forum, nous considère comme les alliés objectif de l’extrême droite juive (donc forcément sioniste), voici les ultras de chez ultra de l’extrême droite juive. Ce qui veut dire qu'il faudrait éviter les amalgames foireux d'autoproclamé Anarchiste (mais authentiquement gauchiste et tout ce qui va avec), ce n'est pas parce-que nous critiquons l'antisionisme que nous sommes pro sioniste.

Re: L'antisionisme juif

MessagePosté: Mar 4 Mar 2014 21:35
de totto
Pas besoin d'être "d'extrême gauche" pour être antisioniste. Il y a un antisionisme juif de gauche tout court. Et bien-sûr les anarchistes juifs ne sont pas de reste dans l'histoire.