trotsky1920 a écrit:J'ai remarqué que plusieurs personnes ici m'ont balancé du NPA en voyant mon pseudo. Il faut toujours regarder le contenant et pas le contenu. La LCR n'a rien à voir avec le trotskisme. Toutes les organisations lui collent cette étiquette (à l'exception de la LCR elle même, pour qui le trotskisme est à reléger aux placards).
Je vous livre quelques faits :
la lcr a appelé à voter chirac
la lcr a siégé au parlement européen, en a accepté le financement, a voté pour une majorité de directives
la lcr a obtenu ses parainages aux présidentielles grace à sarkozy
la lcr a appelé à voter pour royal
rien qu'avec cela, vous pouvez être sur que la lcr n'est pas plus trotskiste que le pape laïc. Elle n'est pas plus à gauche que le PCF.
A bonne entendeur.
trotsky1920 a écrit:J'ai remarqué que plusieurs personnes ici m'ont balancé du NPA en voyant mon pseudo. Il faut toujours regarder le contenant et pas le contenu. La LCR n'a rien à voir avec le trotskisme. Toutes les organisations lui collent cette étiquette (à l'exception de la LCR elle même, pour qui le trotskisme est à reléger aux placards).
Je vous livre quelques faits :
la lcr a appelé à voter chirac
la lcr a siégé au parlement européen, en a accepté le financement, a voté pour une majorité de directives
la lcr a obtenu ses parainages aux présidentielles grace à sarkozy
la lcr a appelé à voter pour royal
rien qu'avec cela, vous pouvez être sur que la lcr n'est pas plus trotskiste que le pape laïc. Elle n'est pas plus à gauche que le PCF.
A bonne entendeur.
"A noter tout de même que ce rejet du trotskisme se fait... au nom du trotskisme.
Un peu quand le PS retouche les photos pour faire porter à Jaures, non un drapeau rouge, mais un drapeau européen."
pas lambertiste, ils ne parlent plus comme çà publiquement
trotsky1920 a écrit: CCI du POI.
trotsky1920 a écrit:Intéressant!
trotsky1920 a écrit: CCI du POI.
trotsky1920 a écrit:Oula, je connais les oeuvres de Landais, et de tous les ex qui sont passés de l'autre côté : les Lequenne, les Frankel, les Broué, les Présumey, les Méluch, les Kosta etc etc etc.
Le plus anti lambertiste de la lcr dans les années 70, c'était un certain Seldjouk. Et alors? Ca veut dire quelque chose?
La seule chose qui compte, c'est la discussion libre, la confrontation des points de vue. Les procès en sorcellerie des mecs qui découvrent au bout de dix ans qu'on est pis que pendre, ca m'impressionne pas. Mais si tu as un nouveau scoop vas-y. Le temps que j'y réponde, on en aura inventé 20 autres dans le même registre.
Le Secrétariat unifié et le vote des crédits de guerre
Note sur le dernier numéro d’Inprecor (septembre-octobre 2006)
Le « vote des crédits de guerre » à son propre impérialisme n’a pas n’importe quelle signification dans le mouvement ouvrier. On se souvient comment Karl Liebknecht, l’héroïque député social-démocrate allemand, refusa seul contre tout son groupe parlementaire, de voter les crédits de guerre en août 1914. Les lecteurs de la Lettre de la IV° Internationale ont pris connaissance cet été du vote des sénateurs de Sinistra critica (le courant interne du Parti Rifondazione Comunista d’Italie qui est liée au Secrétariat unifié). Vote pour la confiance au gouvernement Prodi dont Prodi lui même a expliqué qu’il mettait un « vote de confiance » en jeu au Parlement pour faire valiser par sa majorité l’envoi de troupes italiennes et de matériel dans le cadre de l’occupation-dislocation de l’Afghanistan (sous l’égide de l’OTAN et de l’impérialisme US).
Inprecor (septembre-octobre 2006) consacre un dossier important à l’Italie sous le titre « Dossier : le gouvernement Prodi II, la gauche radicale et pacifiste et la guerre ». Dossier signé par un membre « du Bureau exécutif international » du SU ce qui signifie donc qu’il ne s’agit plus là de l’organisation italienne du SU, mais de la position du SU lui même sur le vote que nous venons d’évoquer.
Malewski explique d’emblée que le gouvernement Prodi « n’avait nullement l’intention de retirer l’Italie de la « guerre contre le terrorisme » mené par l’impérialisme états-unien (…) Contraint par la législation italienne de soumettre au vote le financement des « missions » militaires à l’étranger, le gouvernement Prodi a réalisé un décret qui, tout en mettant fin à la présence militaire en Irak, augmentait le budget de l’armée italienne engagée dans la guerre en Afghanistan ». Ils le disent eux mêmes : il fallait, dans ce vote, aller encore plus loin dans la servilité vis à vis de Washington pour écraser le peuple afghan.
Il poursuit : « La présence de sénateurs de la gauche radicale à cette assemblée (il s’agit d’une « assemblée pacifiste » à Rome le 15 juillet – NDR) annonçait le possible échec du vote au Sénat, où le centre-gauche (le gouvernement Prodi – NDR) ne dispose que de deux voix de majorité… ». En effet, la « majorité » Prodi n’a que deux voix de majorité au Sénat… les deux sénateurs de Sinistra critica. Le vote au Sénat « pour » ou « contre » les crédits de guerre allait donc dépendre du vote de ces deux sénateurs.
Le représentant du SU déclare : « le gouvernement Prodi décida de faire du vote au Sénat sur ce décret un vote de confiance, c’est à dire de démissionner en cas de majorité défavorable. La gauche radicale et pacifiste – qui paradoxalement dispose de plus de poids au Sénat qu’à la Chambre – fut soumise à une forte pression : faire tomber un gouvernement constitué depuis deux mois seulement, qui jouit encore d’une grande légitimité et qui n’a pas vraiment commencé à gouverner, risquer de provoquer ainsi de nouvelles élections ou la constitution d’un gouvernement de droite, cela risquerait de marginaliser ceux qui l’auraient fait et, surtout, de freiner la remontée de la mobilisation du mouvement anti-guerre. Mais voter les crédits de guerre… Il fut donc décidé de voter, de prendre au mot les représentants du gouvernement – qui, paniqués par l’éventualité d’une chute, annonçaient un « changement de perspective des missions » - et de laisser à Prodi 6 mois encore, car le financement des « missions » devra être soumis au Parlement en décembre » (souligné par nous - NDR). « Voter les crédits de guerre… Il fut donc décidé de voter » : est-il besoin de commenter ?
Et il ose ajouter : « Mais le vote de confiance a été accompagné de critiques virulentes des choix faits jusque là par le gouvernement Prodi, critiques largement diffusées par les médias ». Quelques critiques ont été faites, et les médias en ont parlé : voilà qui va rassurer les paysans afghans bombardés, occupés militairement, ramenés à l’époque de la « tribalisation » !
Franco Turigliatto, sénateur de Sinistra Critica, dans son discours reproduit par Inprecor déclare ainsi : « Le gouvernement a posé la question de confiance sur ce décret. (…) Je voterai en faveur de la confiance pour une seule raison : par loyauté et par identification avec un électorat qui a battu la droite et qui a permis la naissance de ce gouvernement (…) La décision du gouvernement de poser la question de confiance sur cette mesure nous force à sacrifier notre conviction fondamentale pour ne pas mettre en danger la vie du gouvernement. » (souligné par nous - NDR). Il ne faut pas « mettre en danger la vie du gouvernement » Prodi, mais peu importe que la vie des ouvriers, des paysans et des masses pauvres d’Afghanistan soit, elle écrasée en permanence sous les bottes de l’armée US – et de leurs supplétifs italiens, allemands, français et autres ?
Le 26 juillet, dans Il Giornale, le journaliste Luca Telese interviewe Gigi Malabarba, deuxième sénateur pabliste qui a lui aussi, voté la confiance au gouvernement Prodi.
« Luca Telese : Il (le ministre Chiti – NDR) vous courtise pour l’heure car cela sert le vote, mais pensez-vous qu’ils vont continuer ?
Gigi Malabarba : Ils sont passés des menaces aux flatteries, c’est un premier fait positif indéniable.
Luca Telese : Voyons le second.
Gigi Malabarba : Notre opposition a déjoué le risque d’un accord secret et sans principes.
Luca Telese : N’êtes vous pas trop optimiste ?
Gigi Malabarba : « Non, c’est une donnée factuelle : le gouvernement avait une possibilité de choix et il a préféré nous répondre plutôt que d’accepter le recours au centre-droit qui était disposé à un soutien…intéressé.
Luca Telese : Pas de votes centristes, d’accord. Mais les Navires partent quand même et Enduring Freedom continue (Enduring Freedom : nom de l’opération militaire sous l’égide de l’OTAN en Afghanistan, à laquelle participent les troupes italiennes – NDR).
Gigi Malabarba : Voilà, c’est vraiment l’essentiel. Chiti nous a assuré qu’il y a un changement de perspective dans la politique du gouvernement en ce qui concerne les missions militaires. Dans six mois, nous, les pacifistes, nous aurons le moyen de vérifier si la promesse aura été tenue » (souligné par nous, NDR)
En effet, « l’essentiel est là », ils ont voté ce qu’Inprecor lui même appelle « les crédits de guerre », et les bateaux chargés de troupes et de munitions partent écraser le peuple afghan…
Peut-on appeler cela autrement que la soumission à Prodi, et derrière Prodi, à Washington ?
Car il ne s’agit pas seulement de l’Afghanistan. A propos de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU (11 août 2006), Inprecor écrit qu’elle « doit être vigoureusement dénoncée et rejetée par toute personne attachée à l’esprit de la Charte des Nations Unies » (souligné par nous). Mais les Nations Unies sont elles autres chose que le « repaire de brigands » que Lénine dénonçait dans son ancêtre, la SDN ?
Inprecor poursuit : « Il ne s’agit pas de rejeter la présence même de la FINUL le long de la frontière libano-israélienne. La FINUL est en place depuis 1978 et acceptée par l’ensemble des forces politiques libanaises. (…) Ce dont il s’agit c’est (…) de rejeter l’altération profonde et dangereuse du mandat de la FINUL que constitue la résolution 1701».
La présence de troupes militaires d’occupation dit Inprecor, est donc justifiée, en Afghanistan, au Liban… et en Palestine. En effet, Franco Turigliatto, sénateur de Sinistra Critica, revendique dans le même discours au Sénat où il justifie le vote de confiance à Prodi (et déclarant au passage « Israël a droit à la stabilité ») que l’Italie doit s’engager « pour la constitution d’un véritable Etat palestinien et, dans ce cadre, elle pourra proposer une mission d’interposition de l’ONU non seulement entre le Liban et Israël, mais aussi entre Israël et la bande de Gaza et sur les frontières de 1967 entre Israël et la Cisjordanie » (souligné par nous – NDR).
Répétons-le, peut-on appeler cela autrement que la soumission à Washington ?
En parlant de financement, le PT touche par ailleurs des subsides à chaque fois qu'il se présente. Le jésuitisme qui consiste à dire qu'elles sont reversées à EIT
Et le soutien de l'ISA à Shroeder
Et sa participation au SPD ?
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