3 tour social

Débats politiques, confrontation avec d'autres idéologies politiques...

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Messagede indigné révolté le Ven 20 Avr 2012 23:32

3 tour social
http://l-indigne.skyrock.com/3084874411 ... ocial.html

face au chaos capitaliste organisons nous pour l'anarchie 1/5


Pensons Globale, agissons locales comme dirait Coline Serreaux dans son film. Je dirais même, fédérons nous. Arrêtons de lutter sur des points locaux (logements, gaz de schismes, pétroles, nucléaire, ....) Mais fédérons nous, convergeons. Un peu de théorie pour passer a la pratique.

Dans les années qui ont précédé la Première Guerre mondiale, l'Europe s'est transformée en gigantesque champ de bataille diplomatique. Les lobbies industriels derrière le gaz de schisme ? Le risque d'oligopole/ Oligarchies a été dénoncé dans le courrier international ÉCONOMIE • Ces 147 sociétés qui dominent le monde ; Livres :Globalia de Jean Christophe Ruffin

suicide 19.04.2012 | The New York Times

En s'obstinant à imposer toujours plus d'austérité à des pays en difficulté comme l'Espagne, les dirigeants européens mènent le continent à sa perte, affirme le Prix Nobel d'économie Paul Krugman.
Le 14 avril, The New York Times s'est fait l'écho d'un phénomène qui se développe en Europe : le suicide lié à la crise économique, les gens se donnant la mort par désespoir, après avoir perdu leur emploi ou vu leur entreprise faire faillite. L'article était bouleversant. Mais je suis sûr que je n'ai pas été le seul lecteur, notamment parmi les économistes, à me dire que le problème n'était peut-être pas tant les individus que l'apparente détermination des dirigeants européens à pousser l'ensemble du continent au suicide.
à lire également

• Un suicide par jour chez les chômeurs – La Repubblica• La crise tue les petits patrons – Linkiesta• Traumatisme : un suicide en forme d'ultimatum politique – To Ethnos




Problème lié a l'asymétrie d'information : On appel Asymétrie d'information, une situation telle que l'emprunteur (ou état) se trouve disposer d'information qu'il ne peut ou ne veut pas transmettre aux préteurs (ou aux peuples). (Quel Intérêt de montrer la vraie réalité des choses ? Il existe une différence entre cacher par omission et cacher délibérément). Ce sont donc deux parties (préteur et emprunteur)

Les circuits financiers, les placements financiers et les conséquences sociales, économique, environnementale....De la doctrine capitaliste puis néolibérale ( une de ses formes courants apparu et développer après les années 1945, le développement des zones de libres échanges et de la financiarisions de l'économie)
Le risque de taux d'intérêts : – Le risque de signature .... C'est cher payer : Le fabuleux destin des 489 milliards d'euros prêtés à du 1%, ( source : Thème de cet article : Faut-il sauver l'Euro à tout prix ? Les investisseurs (créanciers de la dette, se payent sur les malheurs des peuples, pas sur que cela tiennent longtemps), - Le risque de liquidité : . Le risque d'inflation (pouvoir d'achat) :

Le terme de guidance : Le principe de l'Onde de Choc : (...) : Le terme de l'asymétrie d'information et Le terme de guidance qui est un anglicisme assez utilisé dans le jargon financier. De quoi s'agit-il ? Tout simplement des prévisions ou encore des perspectives émises par les sociétés lors de leurs traditionnelles réunions d'analystes ou de leurs présentations de résultats, par exemple Le gaz de schisme II

face au chaos capitaliste organisons nous pour l'anarchie 1/5 : Conclusion, Nous en voyons les conséquences tout les jours en Grèce, Espagne.... Avec la crise de la dette » souveraine », de la spéculation sur le bien commun : La Stratégie du Choc – YouTube , Naomie Klein – La Stratégie du choc – YouTube , La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre ... , « La Stratégie du choc » : comment se fâcher avec Naomi Klein Illustre ce procédé révélateurs Destruction créatrice' et inondation de liquidités, bulles et crises , privatisation des bénéfices et socialisation..Seulement un mauvais rêve ?: voir Le néolibéralisme : et la prochaine une bulle ( et crise) d'anthologie, L'Histoire des Choses

AL d'avril est en vente (mais pas en kiosque) Fronts anticapitalistes : Rompre avec le capitalisme plutôt que de lui résister http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle4759




Si l’engouement pour la campagne politique menée par le Front de gauche dans le cadre de l’élection présidentielle est réel, ses enjeux ne peuvent se limiter au seul rééquilibrage des forces de la gauche institutionnelle, entre le Parti socialiste et ce même Front de gauche, puisque celui-ci entend incarner avant tout l’aiguillon pour une majorité parlementaire dominée par le PS.
Le contexte de la campagne présidentielle reste fortement marqué par la crise du capitalisme et nous ne pouvons nous satisfaire d’un projet, celui du Front de gauche, certes en bien des points progressiste mais dont l’horizon reste avant tout la résistance. C’est tout le problème de l’anti-libéralisme, qui combat les politiques d’austérité mais sans se battre pour l’annulation de la dette, qui veut taxer davantage le capital et contenir son emprise, mais laisse son pouvoir intact en n’envisageant pas son expropriation et enfin semble effrayé à l’idée de conjuguer révolution (ou transition, c’est selon) énergétique et sortie du nucléaire.

Si la scénographie de la manifestation du 18 mars à la Bastille était particulièrement réussie, il était difficile de ne pas y voir une sorte de retour vers le futur, c’est-à-dire une renaissance de cette gauche qui a pensé en 1981 pouvoir domestiquer le capital en menant une politique réformiste dont les audaces ont fait long feu face à un capitalisme qu’elle a préféré gérer plutôt que détruire.

Les révolutionnaires, les libertaires et plus largement les anticapitalistes n’ont pas à rougir de leur stratégie de rupture avec un système qu’il est illusoire de désarmer si on ne lui arrache pas le pouvoir que lui confère la propriété des moyens de production et avec un État qui en est le meilleur chien de garde.

Convergence de l’anticapitalisme
En revanche, ils et elles feraient bien de réfléchir sur ce qui constitue un élément essentiel du succès actuel des antilibéraux dont le Front de gauche constitue l’étendard : leur unité.

L’éclatement actuel des forces anticapitalistes, outre qu’il constitue un signe d’affaiblissement, leur interdit de peser politiquement dans les luttes et d’avoir une audience significative chez celles et ceux qui cherchent une issue à la crise du capitalisme. Une aggravation de cette même crise ne se traduira pas en effet mécaniquement par un renforcement du poids politique des opposants au capitalisme. On le voit en Grèce, un des pays où les forces anticapitalistes comptent proportionnellement le plus d’activistes en Europe mais dont l’impuissance est à la hauteur des divisions et se conjugue avec une incapacité à développer l’auto-organisation à une échelle de masse, tant dans les entreprises, que dans les quartiers ou parmi la jeunesse scolarisée.

C’est la raison pour laquelle, il nous semble essentiel de travailler activement et concrètement à une convergence des anticapitalistes.

Lors de la coordination fédérale d’AL qui s’est tenue fin janvier 2012 nous avons décidé de nous adresser aux forces qui se réclament de l’anticapitalisme : en premier lieu des organisations libertaires comme la Fédération anarchiste, la Coordination des groupes anarchistes, Scalp Reflex, mais aussi les Alternatifs, le NPA, la Gauche anticapitaliste, le Mouvement des objecteurs de croissance, le Parti pour la décroissance ou encore la Fédération pour une alternative sociale et écologique.

Construire un front anticapitaliste
Dans un courrier que nous leur avons adressé en février dernier, nous proposons de les rencontrer afin d’envisager le lancement d’un appel à la constitution d’un front anticapitaliste à l’échelle nationale qui se fonderait sur des regroupements locaux. Un tel regroupement aurait pour première utilité de faire converger des forces en faveur du non-paiement et de l’annulation de la dette, mais aussi concrètement d’impulser des actions les plus larges possible contre les expulsions, les coupures de gaz et d’électricité, les fermetures d’hôpitaux, pour la réquisition de nourriture ou de logements vides.

Nous proposons que ce front constitue une force extraparlementaire car nous sommes convaincus que la lutte anticapitaliste se mène pour l’essentiel hors de l’institution même si les processus électoraux constituent un obstacle difficile à contourner. Nous voulons également qu’un tel regroupement soit ouvert partout à celles et ceux qui ne sont pas organisé-e-s politiquement et pas seulement aux organisations. Depuis, seuls le NPA et les Alternatifs ont répondu à notre courrier et nous devons les rencontrer prochainement. L’unité étant un long chemin, nous ne désespérons pas de pouvoir débattre de nos propositions avec d’autres forces.

Plusieurs éléments et notamment des expériences de travail en commun nous laissent penser que cela est possible et souhaitable.

Ainsi, plusieurs initiatives regroupent ou ont regroupé ces derniers mois à chaque fois au moins une partie de ces forces. Nous pensons aux rencontres Reprendre la ville qui ont rassemblé plus de 300 personnes à Paris en novembre 2011, au Forum social antifasciste du 7 avril prochain dans lequel plusieurs organisations anticapitalistes jouent un rôle clef, l’enjeu étant de contribuer à relayer, relancer et élargir les mobilisations antifascistes. Enfin, la Foire à l’auto- gestion nous semble également un type de rassemblement qui démontre la capacité des anticapitalistes à faire de la politique de la meilleure façon qui soit, c’est-à-dire hors du champ très balisé des institutions bourgeoises et en portant un projet alternatif propre.

Agir dans l’unité
Qu’est-ce qu’un front anticapitaliste sinon un outil permettant de systématiser de telles démarches dans le respect du pluralisme et de l’identité de chacun, là où la proposition d’une organisation avec une stratégie faisant abstraction du caractère propre et de l’apport de chaque courant a bien peu de chance d’aboutir ? C’est donc une façon de faire vivre le pluralisme en même temps que se donner les moyens d’agir. Avoir raison dans son coin ou viser une dérisoire hégémonie nous semblent des réponses bien en-deçà des problèmes qui nous font face.

Il est légitime que les organisations libertaires, révolutionnaires, anticapitalistes continuent d’exister en tant que telles et fassent le nécessaire pour se maintenir et se développer, mais il est essentiel que cette démarche ne soit pas exclusive, qu’elle ne constitue pas une fin en soi, une position de repli idéologique et dogmatique. En faisant une telle proposition, nous ne prétendons pas faire preuve d’une folle imagination.

En Amérique latine, de tels regroupements se sont fait par le passé. Enfin il ne s’agit pas de se substituer au front social et aux luttes des mouvements sociaux plus globalement. Il s’agit d’occuper un espace politique qui ne l’est ni par les anti-libéraux, ni par les mouvements sociaux qui pour nous ne sont pas dénués de capacité politique mais dont la faiblesse actuelle ne s’explique pas uniquement par la peur, la crise et la répression. Leur faiblesse doit aussi beaucoup au fait qu’une partie de leurs troupes n’envisage pas les luttes comme un aboutissement politique en soi, pour leur rechercher un « débouché politique », alors que la victoire des luttes constitue bien le premier débouché politique du mouvement social.

Alors rupture anticapitaliste ou retour vers le futur réformiste ?

Si les anticapitalistes veulent devenir audibles, ils et elles doivent s’en donner les moyens et faire bouger les lignes qui leur interdisent actuellement d’acquérir le poids politique qui leur fait tant défaut.

Laurent Esquerre (AL Paris Nord-Est)

Publié le 3 avril 2012 par Commission Journal (mensuel)
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