de BlackJoker le Lun 6 Sep 2010 22:14
Cette incroyable cette propension que tu as Pierrot à juger de façon ad-hominem quiconque tient ici un discours qui ne te satisfait pas, en faisant des raccourcis plus que bas sur leurs supposés "engagements" dans la vrai vie, plutôt que de répondre aux arguments qui te sont avancés ( peut être que ça t'arrange donc bien, sur le fond). J'espère que tu t'y prends autrement lorsque tu discutes dans la vraie vie avec des gens qui ne sont pas d'accord, car sinon le débat doit pas faire long feu. ( pis c'est pas comme ça que tu feras "du nombre")
Poser des questions, tu aimes, comme le prof qui veut voir si l'élève mérite la bonne note ou le rang de vrai anar révolutionnaire. Mais ces questions, on ne te voit jamais y répondre toi même.
Voilà maintenant que tu sous entends des choses graves, en parlant de "pathologie". Ça va très loin! ( C'est quoi la prochaine étape? tu vas lui dire de se faire interner? lamentable! ) Et je pense qu'un type comme toi se permet certaines choses sur le net, à cracher sur la (pré)supposée vie des gens que tu attaques. Des choses que tu ne te permettrais surement pas de visu!
Tu parles tout l'temps de posture, de "rebelle", mais prends un peu de recul et regarde chacun de tes posts!!! Ce ne sont que des attaques gratuites sur des gens n'ayant pas ta vision de l'anarchisme. C'est pathétique, sectaire, c'est une attitude de juge, de curé.
Non Pierro, on peut être actif dans pas mal de domaines, et sur le terrain, et rejeter les choix ou pratiques ( manif unitaires avec la goche machin tout ça ) qui sont les tiennes! Faudrait te le rentrer dans l'crâne et surtout accepter les différences!
Finalement tu devrais rentrer à l'AIT, dont tu dis souvent qu'elle ne fait que cracher sur tous les anars, ce qui est finalement ton sport ici, à la lecture de tes posts. Tu vas sans douter me verser tes traditionnels non-arguments ( genre je suis un indiv anti orgas, posture rebelle blabla ) mais je pense que ce ras le bol que j'exprime là doit être ressenti par bien d'autres ici! ( du moins je l'espère sinon c'est grave). Et je fais pas la victime ou crie au monstre, je fais un simple constat, de ce qu'il en est de tes posts.
Et pour le coup, je trouve que cette attitude débectante de petit autoritaire inquisiteur et blessante n'a rien d'un comportement ou d'une éthique anarchiste. Donc je me demande, ce que toi aussi, tu fous ici?
Alors pour revenir au sujet, je pense que Filochard a raison dans une bonne partie de ses critiques, sur l'ouvriérisme, le culte du prolo comme sujet révolutionnaire fini et défini. On en finit par ne voir plus qu'un concept, une coquille vide, parfois sanctifiée, et que l'on ne peut égratigner sous prétexte d'être aussitôt accusé d' hérésie et de sentiments réactionnaires. En revanche, je pense que l'attitude opposée peut aussi tomber dans la caricature. Il existe une déterminisme évident, et beaucoup d'ouvriers n'ont pas accès à l'information, à la culture, etc.
Le travail a été érigé en valeurs, y compris chez ceux se réclamant de l'anti-capitalisme ou la lutte des classes. Et détruire cette croyance et supposée valeur, c'est important.
Moi j'aime beaucoup, même si je n'aime pas vraiment calquer ma pensée sur quelqu'un en particulier, la démarche qui est celle ( du moins c'est ainsi que je l'entends) d'un type comme Libertad, chez qui sa transpire dans bien des écrits.
C'est à dire une double lecture, à la fois une lecture selon la place de chacun au sein des rapports de production ( classe dominée/ classe dominante), mais à la fois en parallèle la façon dont se placent les individus par rapport à l'ordre établi, au sein de la société. ( ceux qui veulent détruire cette ordre social ou ceux qui veulent le préserver). Et c'est là que le bas blesse! On ne peut éternellement accabler ceux qui nous dominent, sans se poser la question du pourquoi de cette domination, et ses causes. Or une bonne partie des ouvriers ( ou plus généralement du prolétariat) a sa part de responsabilité ( consentement, le fait d'être son propre bourreau et donner les armes pour se faire battre, d'adopter et faire sienne la morale bourgeoise...), dans ce qu'il se passe aujourd'hui, dans le fait d'être réduit à cette condition. Et en disant cela je ne nie aucunement les déterminisme économique et sociaux, bref plus généralement tout ce qui pèse sur les opprimés. Donc je pense qu'il ne faut pas se tromper de camp, mais ne pas tomber dans l'absence de critique et responsabilisation du prolétariat, tout en rejetant l'ouvriérisme idéologique et ses prétendues valeurs.