Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Débats politiques, confrontation avec d'autres idéologies politiques...

Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede le blob le Lun 28 Déc 2009 02:21

ce que j'aime bien c'est quand on prend des poses de matamore sur la démocratie(avec des "ici on est pas démocrates" et rire gras et satisfait qui vont avec), mais que l'on est a quatre pattes devant les bienfaits du debats democratique, une baudruche que même les réformistes radicales type la clique du monde diplomatique ont dégonfler depuis longtemps !
sinon j'aimerais bien "discuter" aussi avec des scientologues, cela pourrait etre enrichissant, je pense !
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede Alayn le Lun 28 Déc 2009 02:53

Bonsoir ! Tiens, c'est comme si j'avais ouvert un nouveau topic (on me mâche le boulot vraiment -arf !) MERCI ! (ourf !)

Ce forum ne s'est jamais aussi bien porté depuis le départ volontaire de quelques FAR-ineux. Ca, c'est le premier point indéniable.(et le FAR patauge ; quoique c'est logique pour un phare de patauger dans la m...)

Les sempiternelles trollages de Pierot le Fou (arf !): pouf...pouf...on connaît la chanson. tOUT LE MONDE SOUS SA COUPE MARXISANTE et clairement autoritariste, luttes de crasses, ALiénisé ? OU SINON? APRèS LUI, LE DéLUGE... re-pouf...pouf (plouf même ! arf !)

A part traiter et catégorier Niel de faf, ils n'ont bien entendu toujours rien prouvé et juste polémiquer sur des a-prioris. Ils prennent juste ce prétexte fallacieux pour dénigrer et essayer de descendre ce forum.
Tant ils s'emmerdent sur leur FAR, ils continuent à venir faire chier ici. 2010 me donnera raison ! (arf !) Je viens d'appeler Elisabeth Teyssier, elle me l'a certifiée ! (ourf !)
Salutations Anarchistes !
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede Askia le Lun 28 Déc 2009 12:03

Il faut convaincre les convaincus du pouvoir.
Tous ceux qui ont un minimum de pouvoir, social, economique ou autre.
Nous devons communiquer avec tout le monde afin de leur montrer la realité de l'anarchie ou alors de prouver leur mauvaise foi.
La mauvaise foi est un critere de choix pour decridibiliser quelqu'un... et notemment les theories qui ménent au chaos social...

L'anarchie est universelle donc concerne tout le monde.

Rejetter la discution avec certains c'est laisser propagerdes idées fausses sur nous.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede abel chemoul le Lun 28 Déc 2009 13:19

Alayn a écrit:Les sempiternelles trollages de Pierot le Fou

Pierot le fou c'est le surnom d'un tueur-violeur en série qui a pris perpet'. Encore une insulte minable de ta part.
Tu as 3 secondes, tu m'entends?! 3 secondes pour jeter ce putain de drapeau noir à la con, ou je te fais gicler les yeux des orbites, et je t'empaffe le crâne!
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede willio le Lun 28 Déc 2009 16:48

Pierrot, même si tu ne réponds pas à mes arguments sur l'exception fasciste je vais répondre à ton post.

pierot a écrit:En fait la question ici c'est de savoir si c'est un forum de révolutionnaires, ou un forum d'échange libéral.

Pourquoi un forum d'échange ("libéral" comme tu dis) serait contre-révolutionnaire ? Comment comptes-tu faire une révolution en ne causant qu'à des révolutionnaires ? Tu ne donnes tes tracts qu'à des révolutionnaires ? Bref...

A entendre conan et willio par exemple la révolution sociale ne peut représenter qu'une contrainte sur la minorité capitaliste qui exploite le plus grand nombre, et donc la révolution quelque part c'est pour eux autoritaire.
[...]
Ils sont éducationistes et pensent qu'il faut convaincre 100% de la population. C'est une vision complètement naïve du monde, avec la négation de la lutte des classes qui va avec et qu'ils professent.


Ce qui est autoritaire c'est ta façon de présenter les choses et d'envisager la révolution. Tu es incapable d'envisager une transformation sociale hors de la question de la gestion, c'est bien là le problème, c'est la source de ta vision globalisante et démocratique et c'est pour ça aussi que tu en viens à déformer mes propos. Tu penses la révolution comme l'imposition d'un nouveau modèle. Comment gère-t-on ceci, comment gère-t-on ce problème, comment gère-t-on ces gens, etc. ? Mais il n'y a rien à gérer, surtout pas globalement. Il faut opposer l'autonomie à la gestion.
Donc je rectifie les propos que tu me prêtes : je ne pense pas qu'il faille convaincre (100% de la population), parce que je ne me place ni en gestionnaire de la révolution, ni en gestionnaire de la société future. Je pense que l'anarchie ne se juge pas en tant que système, elle existe localement ou non, à l'échelle individuelle d'abord, elle n'est pas un système qu'on décrète. Toi tu vois ça d'un bloc, soit on est en anarchie, soit on est en système capitaliste (ou autres). C'est une vision que je trouve par essence autoritaire. Il se peut que quand 50% de la population sera convaincue de la pertinence de l'anarchie, un réseau parallèle suffisamment puissant se mette en place. L'anarchie pourrait être partielle et il ne faut donc pas attendre le grand soir mais "anarchiser" sa vie, en parler avec les autres, etc.

La seule révolution que je puisse envisager n'est pas une contrainte sur la minorité capitaliste comme tu dis puisqu'il ne s'agit pas de les tuer mais de leur retirer leur pouvoir. Cela peut se faire par la force bien sûr : je ne prône pas le fait d'attendre sagement qu'un capitaliste accepte de partager ses biens/moyens de production pour en profiter comme tu essayes de le faire croire. Là où nul n'obéit, personne ne commande.
Vous avez cru jusqu’à ce jour qu’il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n’y a que des esclaves : là où nul n’obéit, personne ne commande.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede Geoffrey le Lun 28 Déc 2009 17:37

Je lutte contre toutes politiques. L'anarchie est anti-politique et anti-religieuse. Certains essayent d'en faire une politique: RI-DI-CU-LE.

Comme disait Léo Ferré, avec le suffixe -isme, c'est déjà foutu.

L'anarchie, c'est l'absence de commandement. Voilà, ce que c'est l'anarchie. L'ordre sans le pouvoir pour être précis.

Aucune appartenance à un camp ou à un clan. De l'extrème-gauche à l'extrême-doite, ils peuvent se la mettre profond. Ni pouvoir, ni dieu, ni maître, ni politique. Qu'ils aillent tous se faire niquer.

Toute association, tout groupement, ou autre rassemblement de personnes n'est plus dans l'idée de l'anarchie. Ca devient de la politique. Je parle dans l'idée même de l'anarchie. Pas celle de l'idée purement révolutionnaire ou déjà contestataire, face à un oppresseur direct. Là, l'union doit faire une force.

L'anarchie, c'est un sentiment, une philosophie. L'idée de rendre à chaque individu sa liberté la plus totale, psychologiquement et physiquement, en respectant la liberté et la paix de son voisin, en se solidarisant totalement même. Ca commence dans sa tronche et chez soi.

L'idée contradictoire d'en faire une politique affaiblit son mouvement et sa beauté. Ca la transgresse même, la décrédibilise et l'empêche de séduire un plus grand nombre. On doit faire connaître l'existence de l'idée de l'anarchie et ses valeurs, autres que par la politique. Car c'est ce contre quoi elle lutte avant tout.

Voilà, c'est mon idée et je la partage bien.

Bisous aux filles et sincères poignées de mains aux garçons. :A:

Ca c'est un extrait d'Anne Archet, que j'avais trouvé et que je trouve simple et bon:

"Exiger des anars un modèle de société clé en main, un monde Ikea avec mode d’emploi détaillé en douze étapes illustrées et faciles à comprendre, c’est réduire l’anarchie au rang d’idéologie, à un modèle politique utopique repoussé à la fin des temps ou pire encore, à une méthode pour assurer le bon gouvernement des choses et des hommes – autrement dit, une façon de mener le troupeau, ne serait-ce qu’en lui demandant de se mener lui-même. L’anarchie n’est pas un système politico-économique mais une potentialité, un réel possible inclus dans le réel : celui d'un monde libéré non seulement de l’État, mais de toutes les autres formes institutionnalisées de domination hiérarchique..."
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede willio le Lun 28 Déc 2009 17:48

Tu serais pas un peu philo-vaporeux du clan des buveurs de thé toi ? :mrgreen: :wink:
Ceci dit comme j'en fait parti, 'chui plutôt bien d'accord avec toi. :)
Je t'aurais bien fait un bisou, pas grave.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede hocus le Lun 28 Déc 2009 18:02

*
Dernière édition par hocus le Mar 1 Fév 2011 09:22, édité 1 fois.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede willio le Lun 28 Déc 2009 18:23

hocus a écrit:
Geoffrey a écrit:L'idée de rendre à chaque individu sa liberté la plus totale, psychologiquement et physiquement, en respectant la liberté et la paix de son voisin, en se solidarisant totalement même. Ca commence dans sa tronche et chez soi.


C'est bien beau ça, l'Idée. Mais c'est censé restée une idée ou quoi ? Parce que "rendre à chaque individu sa liberté la plus totale", si ça ne reste qu'une idée, je vois pas l'intérêt.
Si par contre on fait quelque chose de concret pour effectivement en arriver là, je vois pas en quoi on peut dire que ce n'est pas "politique". Si c'est pas politique, c'est quoi ?
[A mon avis, ce serait même la véritable politique. Le reste de ce qui se fait appelé "politique" étant du spectacle ou quelque chose du genre]


Ca devient une réalité quand chacun-e l'applique, cette idée. Ce que Geoffrey veut dire (je suppose, il corrigera au besoin), c'est qu'on ne peut pas en faire un programme politique, parce que ce n'est pas quelque chose qu'on impose, c'est quelque chose qui se passe d'abord dans sa tête. Ca n'empêche pas d'agir et d'essayer de convaincre de la pertinence de cette idée, mais il y a agir et agir. L'anarchie n'est pas un programme politique, c'est un état (de fait, de pensée). L'anarchisme c'est déjà plus ambigu, puisque selon les personnes c'est simplement "prôner l'anarchie" ou c'est un programme politique d'organisation sociale.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede hocus le Lun 28 Déc 2009 18:44

Un "programme". Evidemment, ça sonne comme de la politique électorale. Et je ne pense pas que l'anarchisme puisse jamais reposer sur un "programme" en ce sens là.

Mais même "prôner l'anarchie", en un sens, c'est aussi un "programme" (certes pas électorale), c'est à dire, prôner un certain état, agir pour faire advenir un certain état de fait. Mais je ne pense pas que l'anarchie soit un état de "pensée".
C'est, je pense, un état social. Pour qu'il n'y ait pas de relation de domination, pour qu'il y ait anarchie et que cela ait un sens, il faut au moins 2 personnes, il faut au moins une relation quoi. Si il y a relation de domination entre elles, même si elles pensent "anarchie !" dans leur tête, il n'y a pas anarchie.

Ainsi, si "prôner l'anarchie" a un sens, c'est bel et bien le même (sans tenir compte des connotations électorales) que "programme politique d'organisation sociale".
(Je vois bien le problème quand je dis ça, mais c'est que le mot "programme" a trop de connotations électorales.)


willio a écrit:Ca devient une réalité quand chacun-e l'applique, cette idée.


Appliquer cette idée, ça peut vouloir dire quoi ?

[C'est possible qu'on soit hors sujet là]
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede BLACKPANTHER le Lun 28 Déc 2009 19:51

:fume:
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede willio le Lun 28 Déc 2009 20:27

hocus a écrit:Un "programme". Evidemment, ça sonne comme de la politique électorale. Et je ne pense pas que l'anarchisme puisse jamais reposer sur un "programme" en ce sens là.

A entendre certain-e-s on se demande.

Mais même "prôner l'anarchie", en un sens, c'est aussi un "programme" (certes pas électorale), c'est à dire, prôner un certain état, agir pour faire advenir un certain état de fait.

Non, c'est pas un programme puisque qu'on ne fixe pas de cadre global.


C'est, je pense, un état social. Pour qu'il n'y ait pas de relation de domination, pour qu'il y ait anarchie et que cela ait un sens, il faut au moins 2 personnes, il faut au moins une relation quoi. Si il y a relation de domination entre elles, même si elles pensent "anarchie !" dans leur tête, il n'y a pas anarchie.

Ca ne s'oppose pas à ce que je dis. L'anarchie s'exprime/se constate collectivement mais prend ses racines individuellement. Ce sont des individus libres qui s'associent et non pas une association qui serait anarchique par le haut.

Ainsi, si "prôner l'anarchie" a un sens, c'est bel et bien le même (sans tenir compte des connotations électorales) que "programme politique d'organisation sociale".
(Je vois bien le problème quand je dis ça, mais c'est que le mot "programme" a trop de connotations électorales.)

Je vois ce que tu veux dire à propos du mot programme et je veux bien faire la distinction avec un programme électoral. Mais cela dit, pour moi ce n'est pas la même chose (prôner l'anarchie et le programme). Pour certain-e-s il s'agit de livrer en kit l'organisation sociale de demain, tandis que prôner l'anarchie pour moi c'est juste développer les idées anti-autoritaires, l'autonomie, la libre association mais ne rien présager de la société dans son organisation concrète, puisque cela doit appartenir aux individus librement associés. Bien sûr on peut donner des exemples de ce que pourrait être un fonctionnement local, ou ce que nous souhaiterions, ce que nous défendrions si on pouvait s'organiser, etc. Mais ça doit rester des illustrations et non un modèle social figé.

willio a écrit:Ca devient une réalité quand chacun-e l'applique, cette idée.

Appliquer cette idée, ça peut vouloir dire quoi ?

Ben vivre l'anarchie quoi. Ne plus devoir obéir aux flics, réorganiser le réseau de distribution de manière libertaire, et tout et tout... :D
Et ça ne se fera pas quand une orga anar le proclamera, mais quand les gens le feront concrètement.


[C'est possible qu'on soit hors sujet là]

Mouais bon ce sujet part un peu dans tous les sens, il a été plus ou moins fait pour ça donc on peut se permettre. :lol:
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede hocus le Lun 28 Déc 2009 21:50

willio a écrit:ne rien présager de la société dans son organisation concrète, puisque cela doit appartenir aux individus librement associés. Bien sûr on peut donner des exemples de ce que pourrait être un fonctionnement local, ou ce que nous souhaiterions, ce que nous défendrions si on pouvait s'organiser, etc. Mais ça doit rester des illustrations et non un modèle social figé.


Donner des exemples, d'accord, mais les mettre en pratique aussi quoi. Pour ça, il faut bien que les individus librement associés se mettent d'accord sur un plan d'action (un programme ?)

Donc, en fait, quand tu dis "ne rien présager de la société dans son organisation concrète", je me dis qu'il y a un problème, puisqu'il faut bien se mettre d'accord sur des plans d'actions et des buts pour agir collectivement. Ou peut être le problème vient-il de ce qu'on entend pas la même chose par "société".
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede le blob le Mar 29 Déc 2009 01:51

ne rien présager de la société dans son organisation concrète, puisque cela doit appartenir aux individus librement associés. Bien sûr on peut donner des exemples de ce que pourrait être un fonctionnement local, ou ce que nous souhaiterions, ce que nous défendrions si on pouvait s'organiser, etc. Mais ça doit rester des illustrations et non un modèle social figé.

oui tout a fait, sur des base affinitaire commune par exemple !
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede pit le Mar 29 Déc 2009 03:16

Ce n'est plus que fumeux ce que sort willio, c'est de la fumisterie. L'anarchisme n'est certainement pas une philosophie abstraite, qui ne se rapporterait qu'à l'individu, un truc qu'on fait d'abord dans sa tète, une attitude...L'anarchisme est apparu comme un courant du socialisme qui s'est développé au 19e siècle, et qui s'est développé au sein du mouvement ouvrier. Ce courant socialiste-libertaire, antiautoritaire, c'est affirmé peu à peu face à d'autres courants, et présente l'intérêt d'avoir pû porter la critique dans tout un tas de domaines, là ou d'autres courants ne le faisaient pas autant parce qu'il plaçait aussi l'individu libre au coeur du projet de société socialiste. Alors oui il y a bien une vision globale et globalisante, mais celà ne veut pas dire uniformisante !

Le fédéralisme est une conception qui dote ce projet global d'un outil qui s'oppose à une construction par le haut et qui permet de préserver le pouvoir par en bas et qui permet aussi un cadre organisationnel dans un système non uniformisant. Et on pourrait dire simplement parce qu'il peut y avoir des formes de mise en oeuvre du communisme-libertaire différentes de part le monde, et de part des différences d'ordre culturelles on va dire par exemple. La libre association, à part chez Stirner et d'autres individualistes qui ne se réclamaient pas vraiment de l'anarchisme d'ailleurs, de cet anarchisme social et révolutionnaire en tout cas, n'est pas une libre association qui se tisserait d'individus à individus à l'échelle mondiale, c'est complètement farfelu. Comment imaginer un monde débarassé du capitalisme, et un monde basé sur une autre forme d'organisation sociale en partant de là ? On voit bien d'ailleurs qu'à chaque fois que ces questions se posent ici, ces mêmes personnes patinent un max ou bottent en touche en disant qu'avoir un projet de société c'est autoritaire, mot employé ici à toute les sauces dès que se présente toute question d'ordre d'organisation collective et de fonctionnement collectif. Pour les anarchistes, communistes pour la plupart après la première internationale, il ne s'agissait pas d'écrire la recette de cuisine mais d'élaborer justement une vision globale et des jalons pour battir un projet de société. C'est bien parce qu'il y avait un projet de société qu'il y a eu des luttes révolutionnaires, sans projet de société les révoltes se calment vite. Et c'est bien un enjeu actuel pour le mouvement anarchiste et communiste-libertaire, comme pour les mouvements sociaux. Il faut qu'un maximum de personnes s'approprient le politique comme question de choix de société et de projet de société, non seulement pour se doter d'un objectif, mais aussi pour ne pas laisser le champ à ceux qui ne visent qu'à décider à la place, à diriger, etc (la politique) . L'anarchisme depuis le début est profondémment social, porte du collectif, autant en terme de lutte qu'en terme de projet de société et d'organisation collective, formes d'organisations collectives reposant sur la démocratie directe que l'on met en oeuvre pour s'organiser spécifiquement, collectivement, et que l'on porte aussi au sein des luttes et des mouvements sociaux. Ici, dans ce système, ou comme demain dans une société communiste libertaire, personne n'empêche les individualistes, qui apparaissent plutôt ici comme des associaux, d'aller s'associer au fin fond de la campagne ou sur une ile. Mais quel intérêt alors de porter des idées révolutionnaires et justement globales ? Quel intérêt de se réclamer d'un anarchisme dont on ne retient que l'intérêt porté avec raison à l'individu, sans le reste ? Et c'est là qu'il y a cette rupture historique entre le courant individualiste et le courant de l'anarchisme historique, social, révolutionnaire et organisateur.

Alors, et parce que tout celà peut éclairer pour en revenir au sujet, l'anarchisme c'est pas une philosophie individuelle, c'est un projet de société et c'est une lutte, une lutte globale contre un système mondialisé, mais une lutte globale contre l'exploitation et contre l'oppression qui se renforce de toutes les luttes contre les oppressions (féminisme, antisexisme, antirascisme, etc...), et dans ce cadre il n'est pas imaginable d'accepter ici des fachos, des capitalistes, ni de discuter avec un gars qui développe les thèses de Soral. Celà n'empêche pas qui veut de discuter avec qui il veut, dans le bar du coin, à la cafette de la fac, au salon de thé, mais pas dans un forum qui se veut être à la fois un espace d'échanges pour celles et ceux qui veulent vraiment changer ce monde, et un outil de lutte(s). Un forum anarchiste çà peut être ouvert, comme il l'a toujours été ici, à des non anarchistes, mais ouvert seulement à des personnes qui se situent dans ce cadre de transformation/révolution sociale, sinon il faut l'appeller autrement.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede Alayn le Mar 29 Déc 2009 07:09

Ho là là, qui as remis 100 balles dans le juke-box et tapé le même dixe rayé ? (arf !)
Ta vision petitesque de l'anarchisme et étriquée est dépassée mon vieux ! Révise tes fiches !
On te cause de libre association, de prises de décisions au consensus, etc... tu nous bassines encore avec ton vieil anarchisme marxisant plateformiste lutte de crasses !

De +, tu n'est pas le dépositaire de l'anarchisme historique, ce sur quoi tu tente de t'appuyer. Tu n'est que le sous-produit marxisantien sectaire et borné d'une vision manichéenne qui voudrait conformer l'anarchisme à ta vision étriquée et autoritaire de fait.

Tes petits schémas ont explosé depuis longtemps ! L'anarchisme est tout autant un projet individuel que collectif si les individus, qui par association forment un ou des collectifs, souhaitent se fédérer, chose que tu nie puisque pour toi, le collectif plateformisé doit être au-dessus des individu-e-s que tu conchies (ou plus explicitement et justement le courant individualiste)

Hé bien, c'est en train et salutairement de marcher tout à fait à l'inverse de tes oukases ! (et c'est tant mieux et réjouissant)

Ton anarchisme, fonctionnant "démocratiquement" (quelle panade et quel déni et quelle compromission !) ; à coups de votes (comme les bourges) et à coups de bans n'est en réalité qu'une caricature stalinisante, communisante et marxisante autoritaire !
Michel Bakounine, lui-même, t'aurait foutu un coup de pied au cul ! (arf !)
Sale troll, sale guru de mes 2 !
Va FARiner tes moutons ! Avec ton anarchisme autoritaire désuet et dépassé ! Va bêler avec tes potes de l'EG, de Suuud et du NPA, pôvre gôchiste marxisant !

T'as rien compris et t'es un has-been !
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede id73160 le Mar 29 Déc 2009 10:33

Le premier pouvoir à abattre ça va être celui de l'anarchisme "historique", parcequ'il a le pouvoir de faire dire au gens ce qu'ils veulent et de s'entredéchirer sur des concepts vieux de plus d'un siècle.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede willio le Mar 29 Déc 2009 12:02

pierot a écrit:Ce n'est plus que fumeux ce que sort willio, c'est de la fumisterie. L'anarchisme n'est certainement pas une philosophie abstraite, qui ne se rapporterait qu'à l'individu, un truc qu'on fait d'abord dans sa tète, une attitude...L'anarchisme est apparu comme un courant du socialisme qui s'est développé au 19e siècle, et qui s'est développé au sein du mouvement ouvrier. Ce courant socialiste-libertaire, antiautoritaire, c'est affirmé peu à peu face à d'autres courants, et présente l'intérêt d'avoir pû porter la critique dans tout un tas de domaines, là ou d'autres courants ne le faisaient pas autant parce qu'il plaçait aussi l'individu libre au coeur du projet de société socialiste. Alors oui il y a bien une vision globale et globalisante, mais celà ne veut pas dire uniformisante !

Une vision globale en prônant la démocratie, en rêvant au grand soir, en établissant les plans de la Société libertaire, mais pas uniformisante ? J'ai du mal à croire à la liberté individuelle dans ce contexte.


Ici, dans ce système, ou comme demain dans une société communiste libertaire, personne n'empêche les individualistes, qui apparaissent plutôt ici comme des associaux, d'aller s'associer au fin fond de la campagne ou sur une ile. Mais quel intérêt alors de porter des idées révolutionnaires et justement globales ? Quel intérêt de se réclamer d'un anarchisme dont on ne retient que l'intérêt porté avec raison à l'individu, sans le reste ?

Déjà ce n'est pas "sans le reste", le reste j'en parle mais je ne le verrouille pas par la démocratie. Ensuite quel intérêt de porter des idées révolutionnaires ? Tout simplement parce que la liberté des autres conditionne la sienne et ce n'est pas parce qu'on pense que la révolution doit se faire d'abord intérieurement chez l'individu qu'on ne s'intéresse qu'à l'individu en oubliant les problématiques de vie sociale. C'est un raccourci bien faux que tu tentes de me prêter là.

Et c'est là qu'il y a cette rupture historique entre le courant individualiste et le courant de l'anarchisme historique, social, révolutionnaire et organisateur.

On voit ce qu'il a organisé oui. On attend toujours la révolution qui doit venir des communistes libertaires des villes via les seules manifs et quelques blocages.

Un forum anarchiste çà peut être ouvert, comme il l'a toujours été ici, à des non anarchistes, mais ouvert seulement à des personnes qui se situent dans ce cadre de transformation/révolution sociale, sinon il faut l'appeller autrement.

T'as un paquet de bans à demander parce que tout le monde ne partage pas ton cadre de transformation/révolution sociale, même parmi les anars ici.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede pit le Mar 29 Déc 2009 12:32

id73160, je pense qu'il est important de remettre les choses en place parce qu'ici l'anarchisme on fini par ne plus savoir ce que c'est justement. Il est important de connaître ses fondements et son histoire, d'avoir des repères, où alors on parle d'autre chose...
A part çà il est évident qu'un anarchisme figé dans des écrits anciens serait un anarchisme de musée qui ne pourrait pas vraiment être mouvement. Les expériences révolutionnaires par exemple permettent d'avoir des éléments confrontés au concret qui sont important pour élaborer un projet de société, mais il est évident qu'un projet de société libertaire pour demain ne serait pas tout à fait le même qu'il y a un siècle. C'est bien pourquoi il est important que ces débats, un travail d'élaboration réactualisé, sur un projet de société libertaire pour aujourd'hui puisse se faire. Et comme je l'ai dit aussi, il est tout aussi important que cette réflexion se mène le plus largement possible, car une révolution libertaire ne peut être menée par une toute petite minorité, c'est pourquoi il faut faire partager cette appropriation du politique dans les luttes.

J'aurais sans doute dû attendre ce matin pour poster et éviter le troll de la nuit, en même temps c'est une réalité sur ce forum, ce gus pratique celà depuis des mois, et c'est aussi particulièrement édifiant quant à ce que devient ce forum. Quant à willio, il persiste mais qui celà étonnerait-il désormais. L'individu au dessus de tout et démocratie c'est caca, c'est le crédo qu'il tourne en boucle ici avec conan. En tout cas les éléments de réponse sont développé déjà dans le post précédent.
Ce forum ne s'appuie plus sur aucun repère collectif, ni aucun fonctionnement collectif, est dirigé par une petite bande qui entretient du confusionisme, confusionsime que l'on retrouve jusqu'au titre du forum désormais, au regard de ce qu'il devient et rassemble.
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Re: Avec qui accepte-t-on de discuter ?

Messagede id73160 le Mar 29 Déc 2009 13:37

pierot a écrit:id73160, je pense qu'il est important de remettre les choses en place parce qu'ici l'anarchisme on fini par ne plus savoir ce que c'est justement. Il est important de connaître ses fondements et son histoire, d'avoir des repères, où alors on parle d'autre chose...
A part çà il est évident qu'un anarchisme figé dans des écrits anciens serait un anarchisme de musée qui ne pourrait pas vraiment être mouvement. Les expériences révolutionnaires par exemple permettent d'avoir des éléments confrontés au concret qui sont important pour élaborer un projet de société, mais il est évident qu'un projet de société libertaire pour demain ne serait pas tout à fait le même qu'il y a un siècle. C'est bien pourquoi il est important que ces débats, un travail d'élaboration réactualisé, sur un projet de société libertaire pour aujourd'hui puisse se faire. Et comme je l'ai dit aussi, il est tout aussi important que cette réflexion se mène le plus largement possible, car une révolution libertaire ne peut être menée par une toute petite minorité, c'est pourquoi il faut faire partager cette appropriation du politique dans les luttes.

Je suis d'accord avec ton discours ci dessus, malheureusement ce n'est pas ce que je comprends de tes autres références à "l'anarchisme historique" (et des références d'autres membres aussi d'ailleurs), les écrits on leur fait dire ce qu'on veut (cf. le cercle Proudhon), de même pour les analyses à tirer de telle ou telle expérience. Oui un certains nombre de pensées et réflexions sont importantes à connaître et prendre en compte mais les références aux "historiques" (statut qu'ils récuseraient probablement d'ailleurs), ne valent que par ce que l'on en a compris et c'est assez personnel à mon avis.
Bref se servir de l'histoire pour essayer d'établir des parallèles avec le présent pourquoi pas, pour revendiquer une histoire cco lib, indiv, insurectionnaliste, explosive, ou je ne sais quoi,... Je n'en vois pas l'intérêt, on s'en fout.

Je vais essayer de revenir au sujet du topic, en passant par la guerre d'espagne, je ne sais plus qui avance comme argument pour refuser la discussion avec des types comme niel: "Vous croyez que les Cénétistes auraient discuté avec les franquistes en 36" (ou quelques choses du genre). Si j'ai bien compris avant de se lancer dans la révolution les anars espagnols ont fait beaucoup d'éducation (envers les ouvriers/paysans) et dans cette phase ils ont peut être récupérés des paumés prêts à adhérer à d'autres thèses, de mon point de vue (de Ma lecture de l'histoire), on peut donc discuter avec tout le monde. Pour les ultra convaincus des antithèses anarchistes, à moment donner il n'y aura que l'affrontement (et j'aimerai qu'on soit au moins plus nombreux à ce moment là :mrgreen: ).
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