Re: Liberté d'expression libertaire/libérale
Posté: Dim 6 Sep 2009 15:00
RR : j'ai relevé au maximum les propos inaccpetables, d'où qu'ils viennent (et pas que d'Alayn, tu le sais bien). Concernant Alayn, si tu me comptes dans les tenants de ce que tu appelles la "pédagogie", c'est une erreur de ta part, j'ai en effet été l'un des premiers à réagir fermement aux propos d'Alayn sur les "phoques", comme sur d'autres, en public si possible et aussi en privé. J'ai d'ailleurs toujours été l'un des seuls capables, de par cette vision, de le calmer durablement, Alayn ne repartant dans l'inacceptable que lorsqu'il était menacé de sanctions ou insulté, ce qui me conforte bien dans mon analyse de comment régler un conflit.
Quant au mélange des sujets, je ne l'ai pas introduit, ne faisant que répondre, à la suite d'un débat sur la censure, à des questions portant sur des violences physiques.
Enfin, j'ai dit (dans le même topic où je fais le reproche à Alayn sur ses propos) que les réactions violentes à la violence sont tout à fait compréhensibles. Mais pas légitimes, c'est toute la nuance de mon propos. Du reste, je n'ignore pas la nécessaire analyse de savoir qui a "commencé". Pour donner un exemple plus général, si un-e anarchiste pense que tuer un bourreau est nécessaire, le fait et, est ensuite confronté à la justice punitive de l'Etat, je serai à ses côtés pour le défendre, même si je ne partage pas sa vision. Si j'avais été au procès d'Emile Armand, de Berckman, je les aurais défendus pour leurs actions violentes, sans pour autant en partager les analyses. D'ailleurs Berckman est revenu sur la légitimité de la contre-violence à la fin de sa vie, lui qui la prônait.
De même, lorsque Wilckens tue le bourreau qui assassina des milliers de gens, lui qui était un pacifiste convaincu, je le comprends de tout mon coeur et l'aurais défendu de même. Cela ne donne pourtant pas la légitimité à son acte, à mon avis.
Nico et RR, sur ma position de prof, j'admets tout à fait votre remarque, elle est pertinente, à la nuance que j'annonce dès le départ qu'il n'y aura pas de sanction, mais règlement du conflit ensemble par la parole. Il n'y a donc pas la peur de la sanction (qui n'existe déjà pas, d'ailleurs, chez la plupart des élèves ayant des comportements violents). J'ai néanmoins pris d'autres exemples, comme le Rwanda. On pourrait en citer un grand nombre d'autres. Si vous vous intéressez à la littérature abolitionniste notamment, vous trouverez un argumentaire très conséquent sur le fait que seul le désamorçage de la violence par l'intervention de la parole collective permet de régler une offense à long terme.
Quant au mélange des sujets, je ne l'ai pas introduit, ne faisant que répondre, à la suite d'un débat sur la censure, à des questions portant sur des violences physiques.
Enfin, j'ai dit (dans le même topic où je fais le reproche à Alayn sur ses propos) que les réactions violentes à la violence sont tout à fait compréhensibles. Mais pas légitimes, c'est toute la nuance de mon propos. Du reste, je n'ignore pas la nécessaire analyse de savoir qui a "commencé". Pour donner un exemple plus général, si un-e anarchiste pense que tuer un bourreau est nécessaire, le fait et, est ensuite confronté à la justice punitive de l'Etat, je serai à ses côtés pour le défendre, même si je ne partage pas sa vision. Si j'avais été au procès d'Emile Armand, de Berckman, je les aurais défendus pour leurs actions violentes, sans pour autant en partager les analyses. D'ailleurs Berckman est revenu sur la légitimité de la contre-violence à la fin de sa vie, lui qui la prônait.
De même, lorsque Wilckens tue le bourreau qui assassina des milliers de gens, lui qui était un pacifiste convaincu, je le comprends de tout mon coeur et l'aurais défendu de même. Cela ne donne pourtant pas la légitimité à son acte, à mon avis.
Nico et RR, sur ma position de prof, j'admets tout à fait votre remarque, elle est pertinente, à la nuance que j'annonce dès le départ qu'il n'y aura pas de sanction, mais règlement du conflit ensemble par la parole. Il n'y a donc pas la peur de la sanction (qui n'existe déjà pas, d'ailleurs, chez la plupart des élèves ayant des comportements violents). J'ai néanmoins pris d'autres exemples, comme le Rwanda. On pourrait en citer un grand nombre d'autres. Si vous vous intéressez à la littérature abolitionniste notamment, vous trouverez un argumentaire très conséquent sur le fait que seul le désamorçage de la violence par l'intervention de la parole collective permet de régler une offense à long terme.