Nous (militants-es AL Tours) avons déjà lancé deux appels en mai 2008 et de cette année, sans encore assez de succès mais celà conforte la piste dont je parle plus haut.
Sans vouloir t'offenser, tout cela manque un peu de "matière" pour être cmpréhensible.
Peux-tu en dire un peu plus, sans avoir pour autant l'impression de répondre à un interrogatoire de police ?
"assez de succès" se mesure comment ?
"cela conforte"s'illustre de quelle manière ?
Si tu penses qu'il n'y a que la CNT qui peut être caractérisée comme syndicat de lutte,
Pour pouvoir le faire il faudrait que nous nous entendions au préalable sur le sens des mots.
La CNT-f est une confédération syndicalet révolutionnaire de lutte de classe. Sans être parvenu pour l'instant, et bien évidemment, a être d'une exemplarité efficiente en ce domaine. C'est marqué dans ses statuts, elle refuse de siéger aux prud'hommes qui sont des structures de collaboration de classe - défenseur pas juge, elles ne syndique pas les forces réprésives de l'Etat.
La CNT-f n'a pas toujours les moyens de ses slogans - "Un syndicat de combat" - mais si le terme "syndicat de lutte" doit lui être comparé, et sans dévaluer l'investissement des camarades qui dans la lutte sociale s'oppose à la bourgeoisie, je réitère ma demande: Comment défini-tu un syndicat de lutte ?
il n'y a plus qu'à rejoindre l'espace mythifié et le développer
De quel espace mythifié parles-tu ? et qui le mythifie ?
Pour ce qui me concerne je suis dans une organisation syndicale, humaine, trop humaine et si la référence au mythe concerne la glorieuse CNT Espagnole je n'ai toujours partagé qu'une analyse fort critique de ce "bref été de l'anarchisme".
Je suis à la CNT-f car c'est le seul endroit aujourd'hui où il reste possible de pratiquer, au niveau local comme au niveau confédéral, le syndicalisme d'industrie dans ma branche. Il a été détruit à la CGT, par les efforts convergents des réformistes et staliniens,et ce ne sont pas les efforts du CSR pour le faire renaître qui le sauveront; et cette pratique n'existe pas dans des syndicats plus récents comme Solidaires.
et suis dans ce cadre pour l'auto-organisation
Un débat nécessite de prime abord qu'on s'entendent sur les termes.
Le syndicat est un cadre d'auto-organisation, qui se construit chaque jour par la fomation continue de ses militants et leur permet de faire vivre un espace de démocratie directe, une forme primaire de communisme en quelque sorte. Est-ce de cette auto-organisation dont nous parlons ici ?
ne me sorts pas le discours caricatural type CCI
Je ne suis pas au CCI, ne les connais pas plus que ne les fréquente, ne m'interresse pas à leurs discours idéologiques ou leurs arguments tactiques. Ce n'est pas avec ce type d'échange que nous approfondissons le débat.
le mot population on peut aussi le charger de sens.
Très bien, lequel ?
Cher camarade,
cet échange, s'il doit avoir un intérêt pour toi, pour moi, où pour ceux qui le lisent et pourraient avoir envie d'y participer, demande à mon sens de le nourrir d'un peu de "matière"; hors je constate que tu évites toutes mes questions.
Je comprendrais parfaitement que tu puisses juger cet échange, si peu constructif que tu t'en désintéresses mais épargne moi cette vision si carricaturale des adhérents de la CNT-f. Je n'ai pas de fétichisme d'organisation, la CNT-f reste pour moi un outil que j'abandonnerai sans regret si un jour, auquel mon syndicat travaille,un regroupement plus large - très large - de syndicalistes pouvait se réaliser dans une optique révolutionnaire.
Ce regroupement donnerait certainement lieu à la création d'une nouvelle organisation.
le syndicalisme a malheureusement été pollué par des idéologies extérieures et gangréné par la collaboration de classe. Rares sont alors les syndicalistes actuellement encartés, et quelque soit leur obédience révolutionnaire ou leur organisation syndicale d'attachement, qui prennent le temps d'analyser et nourrir cette seule et véritable organisation de classe.
Fraternelles Salutations Syndicalistes.