Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT
Posté: Lun 11 Mai 2009 16:57
Sans faire trop long et en sachant qu'il y a dans le mouvement libertaire des appréciations différentes de l'intérêt du syndicalisme, je pense qu'il faut se pencher sur les évolutions du syndicalisme. Au moins pour celles et ceux qui pensent que pour faire la révolution sociale il faut à minima que les travailleurs s'organisent pour reprendre en charge la production, et qu'en attendant que d'autres formes de regroupements que les syndicats soient investis en masse par les travailleuses et travailleurs, il faut prendre en compte les formes de regroupements qui existent dans le salariat.
Sans développer outre mesure on sait que partout en Europe, avec des rythmes différents il y a une volonté d'intégration complète du syndicalime (Allemagne il y a longtemps, Italie espagne plus récemment...etc...). En France, cette tendance n'est pas totalement aboutie quoi qu'on en dise. Je ne parle d'anarcho-syndicalime, c'est encore un autre sujet.
Même si le vers était dans le fruit à l'origine (histoire du syndicalisme chrétien), il a fallu 25 ans (1978 - 2003) pour que la CFDT bascule totalement dans le camps du syndicalisme d'accompagnement assumé et que tout les soubressauts internes liés à cette mutation soient digérés. Tout n'a pas pu être digéré et ça a laisser de la place à une nouvelle organisation syndicale ; Solidaires qui regroupe aujourd'hui 90000 adhérants.
Depuis les années 90, c'est au tour de la CGT d'être rentrée dans cette mutation. Je ne developpe pas ici les raisons de cette mutation et ça ne veut pas dire qu'il n'y avaient pas de critiques à faire sur la CGT avant, mais là ce qui se joue, c'est la fin du syndicalisme contre outil de contestation sociale.
Si la mutation de la CGT va à son terme, c'est une catastrophe à la fois pour le syndicalisme de lutte, mais aussi pour tout courant révolutionnaire dans la mesure où cela imprimera des comportements sur les salariés qui rendront les choses bien plus difficile (voir situation de l'Espagne où rien ne se passe au niveau national et interpro, même pas les journées sans lendemain qu'on connait ici, alors qu'il y a 17% de chomage au lieu de 9% ici). Il n'y aurait comme moyen d'intervenir que des choses qui resteraient aux portes d'entrées des boites.
Or il y a 3 options. Mutation réussit sans difficultés internes. Difficultés internes qui empêchent ou ralentissent les mutations, ou départs de secteurs de la CGT et éventuellement recomposition syndicale. Toutes ces options dans une situation où le pouvoir à décider de modifier les règles de représentativité syndicale pour bousculer le paysage syndical en essayant de créer deux gros pole d'accompagnement pour remplacer les "8 orga syndicales" de l'intersyndicale actuelle.
Donc l'objet de ce topic est de lister les choses qui montrent des signes de résistances à la mutatuon de la CGT ou des conséquences des tiraillements stratégiques internes.
Par exemple autour de la date du 19 mars, il y a eu pas mal de motions syndicales (syndicats, UL, UD) qui réclamaient à la Conf une position plus offensive que de proposer le 1er mai unitaire. Et ce coup-ci ce n'était pas seulement les syndicats "tenus" par le POI (dont on connait la pratique de motion).
Autre exemple, dans le Nord, le syndicat CGT de je sais plus quelle boite de l'automobile à décidé de manifester avec Solidaires le 19 mars. Enfin, dans le secteur des télécomunications, il y a eu marginalement quelques passages de la CGT(fapt) à Sud-ptt (à un sous traitant de SFR et à Médiapost par exemple).
Sans développer outre mesure on sait que partout en Europe, avec des rythmes différents il y a une volonté d'intégration complète du syndicalime (Allemagne il y a longtemps, Italie espagne plus récemment...etc...). En France, cette tendance n'est pas totalement aboutie quoi qu'on en dise. Je ne parle d'anarcho-syndicalime, c'est encore un autre sujet.
Même si le vers était dans le fruit à l'origine (histoire du syndicalisme chrétien), il a fallu 25 ans (1978 - 2003) pour que la CFDT bascule totalement dans le camps du syndicalisme d'accompagnement assumé et que tout les soubressauts internes liés à cette mutation soient digérés. Tout n'a pas pu être digéré et ça a laisser de la place à une nouvelle organisation syndicale ; Solidaires qui regroupe aujourd'hui 90000 adhérants.
Depuis les années 90, c'est au tour de la CGT d'être rentrée dans cette mutation. Je ne developpe pas ici les raisons de cette mutation et ça ne veut pas dire qu'il n'y avaient pas de critiques à faire sur la CGT avant, mais là ce qui se joue, c'est la fin du syndicalisme contre outil de contestation sociale.
Si la mutation de la CGT va à son terme, c'est une catastrophe à la fois pour le syndicalisme de lutte, mais aussi pour tout courant révolutionnaire dans la mesure où cela imprimera des comportements sur les salariés qui rendront les choses bien plus difficile (voir situation de l'Espagne où rien ne se passe au niveau national et interpro, même pas les journées sans lendemain qu'on connait ici, alors qu'il y a 17% de chomage au lieu de 9% ici). Il n'y aurait comme moyen d'intervenir que des choses qui resteraient aux portes d'entrées des boites.
Or il y a 3 options. Mutation réussit sans difficultés internes. Difficultés internes qui empêchent ou ralentissent les mutations, ou départs de secteurs de la CGT et éventuellement recomposition syndicale. Toutes ces options dans une situation où le pouvoir à décider de modifier les règles de représentativité syndicale pour bousculer le paysage syndical en essayant de créer deux gros pole d'accompagnement pour remplacer les "8 orga syndicales" de l'intersyndicale actuelle.
Donc l'objet de ce topic est de lister les choses qui montrent des signes de résistances à la mutatuon de la CGT ou des conséquences des tiraillements stratégiques internes.
Par exemple autour de la date du 19 mars, il y a eu pas mal de motions syndicales (syndicats, UL, UD) qui réclamaient à la Conf une position plus offensive que de proposer le 1er mai unitaire. Et ce coup-ci ce n'était pas seulement les syndicats "tenus" par le POI (dont on connait la pratique de motion).
Autre exemple, dans le Nord, le syndicat CGT de je sais plus quelle boite de l'automobile à décidé de manifester avec Solidaires le 19 mars. Enfin, dans le secteur des télécomunications, il y a eu marginalement quelques passages de la CGT(fapt) à Sud-ptt (à un sous traitant de SFR et à Médiapost par exemple).