Réflexion sur l'"anarcho"-capitalisme & l'"anarcho"-étatisme
Posté: Dim 31 Juil 2016 23:45
« La propriété est la plus grande force révolutionnaire qui existe et qui se puisse opposer au pouvoir [...] Où trouver une puissance capable de contre-balancer cette puissance formidable de l’État ? Il n’y en a pas d’autre que la propriété » (Proudhon, Théorie de la propriété, 1862)
« Interrogé sur les chances de réaliser une société anarchiste, Chomsky répond en utilisant un slogan des travailleurs agricoles brésiliens : "Ils disent qu’ils doivent agrandir leur cage jusqu’à ce qu’ils puissent en briser les barreaux". Chomsky estime que, dans la situation actuelle aux États-Unis, il faut défendre la cage contre des prédateurs extérieurs ; défendre le pouvoir -certes illégitime- de l’État contre la tyrannie privée. » (Claude Guillon, L’effet Chomsky ou l’anarchisme d’État, Extrait de la revue Oiseau-tempête n°9, été 2002)
En fait, je réalise que Chomsky fait du Proudhon à l'envers.
Et si on arrêtait de faire de l'"anarcho"-capitalisme et de l'"anarcho"-étatisme pour faire simplement de l'anarchisme ? De l'anarchisme anticapitaliste et antiétatique puisqu'il faut visiblement préciser
Le capitalisme c'est de l'étatisme privé ; l'étatisme c'est du capitalisme public.
Ni État ni Capital.
Et je refuse de croire que l'un serait meilleur que l'autre et pourrait servir d'allié objectif pour le vaincre.
Comme disait Bakounine :
« La liberté sans le socialisme c'est le privilège et l'injustice et le socialisme sans la liberté c'est l'esclavage et la brutalité. »
La liberté sans le socialisme, c'est le capitalisme libéral... mais aussi l'"anarcho"-capitalisme (au moins en tendance).
Le socialisme sans la liberté, c'est le socialisme étatique... mais aussi l'"anarcho"-étatisme (au moins en tendance).
Vive l'anarcho-anarchisme
« Interrogé sur les chances de réaliser une société anarchiste, Chomsky répond en utilisant un slogan des travailleurs agricoles brésiliens : "Ils disent qu’ils doivent agrandir leur cage jusqu’à ce qu’ils puissent en briser les barreaux". Chomsky estime que, dans la situation actuelle aux États-Unis, il faut défendre la cage contre des prédateurs extérieurs ; défendre le pouvoir -certes illégitime- de l’État contre la tyrannie privée. » (Claude Guillon, L’effet Chomsky ou l’anarchisme d’État, Extrait de la revue Oiseau-tempête n°9, été 2002)
En fait, je réalise que Chomsky fait du Proudhon à l'envers.
Et si on arrêtait de faire de l'"anarcho"-capitalisme et de l'"anarcho"-étatisme pour faire simplement de l'anarchisme ? De l'anarchisme anticapitaliste et antiétatique puisqu'il faut visiblement préciser
Le capitalisme c'est de l'étatisme privé ; l'étatisme c'est du capitalisme public.
Ni État ni Capital.
Et je refuse de croire que l'un serait meilleur que l'autre et pourrait servir d'allié objectif pour le vaincre.
Comme disait Bakounine :
« La liberté sans le socialisme c'est le privilège et l'injustice et le socialisme sans la liberté c'est l'esclavage et la brutalité. »
La liberté sans le socialisme, c'est le capitalisme libéral... mais aussi l'"anarcho"-capitalisme (au moins en tendance).
Le socialisme sans la liberté, c'est le socialisme étatique... mais aussi l'"anarcho"-étatisme (au moins en tendance).
Vive l'anarcho-anarchisme