qierrot a écrit:c'est quand même important d'en discuter, d'autant qu'il vient de la jouer en meeting, c'est passé à la TV, sur "nous sommes tous des socialistes, des communistes, des écologistes, et même des libertaires à notre manière", fortiche...du Besancenot en costard-cravate.
C'est quand même important parce que çà fait partie de l'actualité politique qui se discute, et qu'il est important que l'on puisse en discuter, et partager impressions et analyses, on ne vit pas dans une bulle... que l'on puisse expliquer que si les libertaires, puisqu'il en parle, se réclament bien eux aussi du socialisme, du communismes et de l'écologie, c'est avec des contenus et des pratiques différentes...et que les berceurs d'illusions et de voie de garage on est en capacité de les contredire !
Et les arguments, les analyses des uns-es et des autres, les échanges, c'est quelquefois plus enrichissant que des pages de communiqués de presse, mon camarade ! .
Ma réponse est simple si on m'en parle : classe contre classe, tu vois eux c'est la bourgeoisie, nous c'est le prolétariat. On est ennemis... ça va pas plus loin vu l'inanité du sujet. Pour d'autres, Tarnac par ex., ça demanderait des développements beaucoup plus importants (et lisibles
) et bien plus travaillés...
Au moins les communiqués de presse et les articles de la presse bourgeoise donnent des éléments concrêts qu'ils aient un caractère objectif ou soit un tissu de pur mensonge. C'est plus efficace de savoir contre quoi et pour quoi on lutte que de parler des manoeuvres de la (petite ?) bourgeoisie ou d'aligner des mètres de commentaires souvent inintéressants et parfaitement inutiles (
ce que tout le monde peut faire, moi le premier)
Sans parler je le répète que ça n'ira pas loin, si on attendait que telle ou telle initiative politique "marche" avant de pondre 2 pages de messages dessus, on économiserait de l'énergie et ça montrerait qu'il n'y a pas que chez les libertaires qu'il y a des projets avortés
Au point où nous en sommes, pourquoi ne pas commenter le virage de Hue
Robert Hue lance une association, "le nouvel espace progressiste"
PARIS (AFP) - L'ex-numéro un du PCF Robert Hue a annoncé mardi le lancement d'une association politique, "le nouvel espace progressiste" (NEP), qu'il veut "fédératrice à gauche", et a espéré qu'elle devienne le fondement d'une nouvelle "force politique progressiste".
"Le nouvel espace progressiste est ouvert à toutes celles et à tous ceux qui sont attachés aux valeurs progressistes d'émancipation humaine, de justice sociale, de laïcité et de solidarité internationale", a affirmé le sénateur du Val-d'Oise, lors d'une conférence de presse au Sénat.
M. Hue, 62 ans, qui avait annoncé il y a deux semaines sa démission du Conseil national (parlement) du PCF, précise que son initiative s'adresse à "la base", y compris aux militants des partis de gauche, qui "cherchent un engagement ouvert et fédérateur à gauche". "C'est un espace nouveau pour ceux qui veulent faire de la politique autrement", a-t-il dit.
L'ancien leader communiste souhaite que sa démarche aboutisse à l'émergence à gauche d'une nouvelle organisation. "Que cette initiative débouche sur une nouvelle force progressiste, c'est une possibilité, je le souhaite", mais cela "dépendra de l'adhésion suffisante, dans les mois qui viennent, des Françaises et des Français", souligne-t-il.
"Cette force ne peut être créée par décret ni résulter d'un accord de sommet" avec d'autres organisations, précise-t-il, en rejetant des démarches comme celle de l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon qui vient de lancer le Parti de gauche. "On ne décrète pas un nouveau parti politique", il faut "repenser, refonder", dit-il.
L'ancien numéro un du PCF est très sévère vis-à-vis de son parti, "un outil vieillissant" qui "n'est plus réformable". "Un parti qui recule et qui se fige", dit-il dans une critique adressée à la direction de Marie-George Buffet.
Il souligne toutefois qu'il reste "pour le moment membre du Parti communiste". Mais il entend "prendre ses distances" avec le Parti et ne participera pas à son 34e Congrès, à la fin de cette semaine. "Je serai communiste autrement", affirme-t-il.