nouveau "Parti de Gauche"

Débats politiques, confrontation avec d'autres idéologies politiques...

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Mer 18 Mai 2011 23:30

« Cette réaction est un épiphénomène »
Le Parti de gauche répond aux déclarations des trois élus communistes du Conseil municipal de Libourne.

Les déclarations des trois élus communistes du Conseil municipal de Libourne, Jean-Louis Arcaraz, Daniel Beaufils et Jacqueline Rieu, n'ont pas laissé longtemps insensible le Parti de gauche (« Sud Ouest » du 14 mai). Notamment Claudine Chapron qui siège à leurs côtés et qui pensait que dans ce registre de défense du service elle serait plutôt soutenue par ses collègues du PC que vilipendée.

Son « non » ferme et définitif à la délibération accordant à la société Avenance un prolongement d'un an du contrat de délégation de service public pour la gestion de la restauration scolaire à Libourne est « celui d'une élue responsable ».

« Je n'ai pas attendu le dernier moment pour alerter mes collègues de la majorité, comme je l'avais fait auparavant sur la question de la gestion de l'eau. Moi, je suis à l'écoute de la population et en phase avec les parents d'élèves au sujet de la cantine scolaire. La réaction des trois élus communistes est à l'opposé de la politique que le Parti communiste défend sur le terrain, notamment sur les salaires. »

Stratégie d'union
Dominique Bernède et Brigitte Duraffourg, récemment élues par les membres du comité du PG de la 10e circonscription, s'étonnent d'ailleurs que la majorité municipale ne se soit pas penchée plus tôt sur la question, sachant depuis sept ans que le contrat avec Avenance prenait fin en août 2011.

« Le Parti de gauche a une autre conception de la politique. La résistance a une politique inique, cela se construit. Nous sommes résolument contre la privatisation des services publics. Oser, c'est résister et résister c'est créer. »

Brigitte Duraffourg rappelle d'ailleurs que si Gilbert Mitterrand a pris Claudine Chapron dans son équipe en 2008 c'est justement pour le travail qu'elle a réalisé dans le passé sur le dossier de la restauration à Libourne.

Par ailleurs, Jean-Louis Arcaraz affirmait durant cette conférence de presse que le PC de Libourne soutiendrait une candidature communiste aux présidentielles de 2012. Déclaration qui ressemble à un coup de canif dans le contrat de mariage du Front de gauche, entre le PG et le PC.

Pour Brigitte Duraffourg, cette prise de position ne reflète en rien la position des autres militants communistes. « La réaction libournaise est un épiphénomène. Nous travaillons en bonne entente avec les communistes de la circonscription. » Il revient au PC libournais et à Patrick Aubisse, son chef de file, de clarifier la situation.

Enfin, le Parti de gauche a l'intention de demander un rendez-vous avec le groupe PC du Conseil municipal pour « jeter les bases d'un Front de gauche au Conseil », déclare la porte-parole du PG.

En attendant, le Front de gauche (PG, PC, Gauche Unitaire) tient sa première réunion citoyenne ce mercredi à la salle des Charruauds à 20 h 30. Il y sera évoqué la stratégie d'union.
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Jeu 19 Mai 2011 19:45

Mélenchon : "Si DSK est coupable..."
Le leader du Parti de gauche assure que la mise hors-jeu du patron du FMI, longtemps cible de ses critiques, ne l'avantage pas plus que ça.

France-Soir Comment vivez-vous le « séisme DSK », vous qui, en plus, l'aviez combattu ?
Jean-Luc Mélenchon (Longue hésitation)... Depuis dimanche matin, je vis, comme tout le monde, un état de sidération. Comment quelqu'un passe-t-il ainsi du sommet au néant, et en quelques heures ? Les premiers commentaires m'ont consterné : personne ne se souciait de la femme de chambre. Une certaine forme d'esprit de caste s'est exprimée au travers de ce drame quasi caricatural : cette modeste femme de chambre face à un tout-puissant seigneur de la finance mondiale. On a tous été mis au pied du mur d'une société du spectacle devenue radicale. Sans échappatoire.

F.-S. Vous n'allez plus trouver en 2012 Dominique Strauss-Kahn sur votre chemin...
J.-L. M. Je vous arrête. Je suis un opposant notoire à DSK, c'est vrai. Mais je l'ai toujours combattu politiquement et seulement politiquement. Pour le reste et sans préjuger des suites de l'enquête, je dis que la violence faite aux femmes est un fait majeur de notre société. Et un fait qui n'est pas assez admis, reconnu, combattu.

F.-S. Vous avez toujours dénoncé le mélange vie publique-vie privée...
J.-L. M. Si DSK est innocent, cet énorme déballage est scandaleux. Mais s'il est coupable, alors l'onde de choc est gigantesque. Car on va penser que les hommes politiques ont une espèce de vie cachée, protégée par leur caste. D'ailleurs, l'onde de choc n'est pas que politique : elle est aussi affective et psychologique. Des milliers de gens avaient commencé à s'identifier à DSK comme le porte-parole de la gauche. Ça ne me faisait pas plaisir, mais c'était comme ça. Et ces gens, dans un premier temps, ont eu une attitude de déni. Ils ont maintenant tendance à dire : « Ah bon, les journalistes savaient, et on ne nous disait rien... » Bref, je me dis que ça va être quelque chose de terrible, car il va y avoir, pour tous les hommes publics, une exigence d'exposition de leur vie privée. Sur un mode quasiment puritain, comme aux Etats-Unis. Et j'ai peur que ceux qui ont vu qu'on se débarrassait d'un adversaire plus sûrement par le fait divers que par des millions de débats ne prennent goût à cette méthode. Jusqu'ici, la vie politique française avait une certaine tenue. Et demain ?

F.-S. Vous voulez dire que le niveau du débat politique va encore baisser...
J.-L. M. Cela tourne à une compétition sur la bobine. On ne parle plus de rien, on ne discute plus de rien. Tout le monde devient une espèce de pronostiqueur politique, comme au PMU. La décadence, c'est de ne juger les gens que sur les apparences. On y va tout droit.

F.-S. On dit pourtant que les deux vainqueurs de la « crise DSK » sont Marine Le Pen et vous-même. Les deux « hors système »...
J.-L. M. Ce serait justice, non ? Vous ne croyez pas ? Mon paradoxe à moi, c'est que je suis un homme venu du « système » et qui en est sorti. Sur un acte d'insurrection politique et moral. Eh bien, je le dis : ce système, je veux y mettre fin. Je veux une Constituante pour passer à la VIe République. Il faut un partage radicalement différent des richesses et une planification écologique. Pour le reste, dans ma vie personnelle, pardonnez-moi, je suis d'une banalité totale. Quant à DSK, je ne veux pas m'abandonner à la hargne : j'ai juste, depuis longtemps, le sentiment d'un hors-sol des oligarques. Ils ont perdu tout sens de la réalité.

F.-S. Considérez-vous, depuis l'arrestation de DSK, que vos ex-amis du PS soient à la hauteur?
J.-L. M. Les malheureux ! Ils sont sidérés. Ils n'ont rien vu venir. Ils sont perdus... Pour autant, je n'ai pas aimé quand Marine Le Pen a dit : « Tout le monde savait. » Moi, personnellement, je ne savais rien. Que Straus-Kahn ait été séducteur, oui. Mais « addicted », non. Et violeur, encore moins. A la fin, quelle piteuse image tout cela donne des hommes, et des politiques en particulier !

F.-S. Qu'est-ce qui pose le plus problème dans notre « système » ?
J.-L. M. C'est l'extraordinaire personnalisation – grotesque, outrancière – de la vie politique. Aujourd'hui, une personne est abattue et on a l'impression que toute la gauche est orpheline.

F.-S. Mais la personnalisation, désormais, vous n'y échappez pas vous-même !
J.-L. M. La « société du spectacle », j'ai appris à évoluer dedans. C'est une preuve d'habileté. Je me dois d'être un bon chef de guerre. Sauf que cette personnalisation, elle ne me fait pas du tout plaisir. C'est plutôt une contrainte extraordinaire. Car je suis un personnage qui déclenche des passions : les uns m'adulent, les autres me haïssent. J'insiste : cette personnalisation est asphyxiante.

F.-S. Finalement, votre objectif pour 2012, c'est quoi ? Battre Marine Le Pen ou faire gagner la gauche ?
J.-L. M. J'aspire – et je pèse mes mots – à une révolution citoyenne. Je veux une rupture du type 1789. Avec un changement politique, et aussi un changement de la propriété. Je veux ramener dans la propriété collective –sociale ou nationale – des domaines tels que l'école, la santé, la finance, l'énergie. J'appelle aussi à un retournement des valeurs. Je suis contre le libre-échange, pour la solidarité et la coopération. Mais je ne veux pas, moi, sortir de l'euro : je veux juste que ce ne soit plus huit banquiers qui décident à notre place. On vous a assez vu, M. Trichet (président sortant de la Banque centrale européenne, NDLR) ! Après la bienfaisante médecine du Dr Strauss-Kahn – puisqu'il se comparait lui-même à un « bon » médecin –, les Grecs, qui empruntaient à 15 %, empruntent maintenant à 23 % ! Ils avaient 120 % de dettes par rapport à leur PIB : ils en sont à 150 %. Les voilà obligés de tout vendre : leurs ports, leurs aéroports, et même les paris sur les chevaux. Donc, oui, changer tout ça, cela s'appelle une révolution. Et une vraie révolution : un PDG ne pourra pas gagner plus de vingt fois ce que touche le plus petit salarié de son entreprise. Et personne ne pourra gagner, tous revenus confondus, plus de 360.000 € par an ; le reste, on le prendra.

F.-S. Vous rendez-vous compte que vous êtes très anxiogène ?
J.-L. M. Anxiogène ? Ça dépend pour qui. Je répands une énergie d'enfer sur les gens, et un optimisme complet. Quand je dis : « Il y a 875.000 précaires en France dans les trois fonctions publiques ; si vous m'élisez, il n'y en aura plus un le lendemain matin », il y a un ou deux technocrates qui, au fond de la salle, s'évanouissent. Mais tous les autres ont la banane ...

F.-S. Comment vous y prenez-vous ?
J.-L. M. Très facile. Ça coûte 3 milliards. Or le fait d'avoir baissé la TVA dans la restauration, ça a coûté autant. Ce pays est riche comme il ne l'a jamais été. La clé, c'est le partage.

F.-S. Comment, sur de telles bases, imaginer une entente entre les socialistes et vous ?
J.-L. M. Il va falloir qu'ils progressent. Qu'ils acceptent l'idée qu'il y a, à gauche, un monde en dehors d'eux. Ils racontent partout que nous négocions avec eux des circonscriptions pour les législatives ? Nous ne négocions rien du tout. Ils salissent tout ce qu'ils touchent. Et pour le deuxième tour de la présidentielle, je ne considère pas que l'histoire soit écrite d'avance.

F.-S. Il n'y aura pas de désistement automatique pour le candidat de gauche le mieux placé ?
J.-L. M. Le peuple n'est pas un troupeau qu'on rassemble sur un coup de sifflet. De toute façon, je refuse de discuter du deuxième tour : c'est la manière, pour les socialistes, de tout ramener à eux, avec le concept du « vote utile ». Tout ça, en réalité, me fait rigoler. Il y a une semaine, DSK était le futur président de la République. Sic transit gloria mundi : ainsi passe la gloire du monde...

F.-S. Soyez franc : vous venez de perdre votre meilleur ennemi...
J.-L. M. Pardonnez-moi, je n'avais pas pris conscience du « confort » que ça m'apportait (sourire). J'ai été traîné dans la boue en une de Libération : « L'homme qui veut faire perdre Strauss-Kahn ». Je n'ai pas cessé d'entendre cela. Donc on verra le suivant. Mais il ne me fera pas plus peur que le précédent...

F.-S. Etes-vous satisfait du personnage dont on vous renvoie l'image ?
J.-L. M. Je porte un projet auquel je m'identifie. Mais je mets sans doute trop d'affect dans trop de choses. Jusqu'à commettre des erreurs d'attitude. Afficher un personnage rebelle qui ne baisse pas les yeux, cela a pas mal d'inconvénients aux yeux de la bonne société qui préfère les personnages lisses. Je me console en relisant Jaurès et mes amis révolutionnaires d'Amérique latine !

Par Propos recueillis par Tugdual Denis, et Dominique de Montvalon
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Mer 25 Mai 2011 00:11

Le Parti de Gauche se relance à Calais mardi 24.05.2011, 06:00

Le mouvement prépare les prochaines échéances électorales
Implanté à Calais depuis plus de deux ans, le Parti de Gauche repointe le bout du nez à l'approche des prochains scrutins électoraux.

Au plan national, le Parti de Gauche rassemble environ 9 000 militants Sur le littoral, le Parti de Gauche dispose de plusieurs cercles. Celui de Boulogne-sur-Mer, dont vient Anne-Sophie Lecointe, est actif et organise régulièrement des actions, comme en avril dernier sur l'accident nucléaire au Japon. « Les actions locales sont décidées au sein de chaque cercle », précise Anne-Sophie Lecointe.

Le cercle calaisien a près de deux ans d'existence. C'est Patrick Roland qui en est le responsable. Parti du PS en même temps que Charles François, il a retrouvé au sein du Parti de Gauche un cadre qui lui correspond : « Je me trouvais un peu orphelin en politique, reconnaît-il. Le milieu associatif n'offre pas autant de moyens d'action qu'un parti politique. Et je me retrouve pleinement dans le Parti de Gauche ».

Au fil du temps, le PG engrange les adhésions, mais son influence va au-delà des simples cartés. « Nous avons aussi des sympathisants très actifs, insiste Roland Delattre, membre du bureau national. Ils nous accompagnent dans nos actions. Et il existe aussi une association qui regroupe des camarades qui nous soutiennent. Beaucoup d'entre eux sont issus du monde syndical. Nous sommes un jeune parti, il faut le temps que la mayonnaise prenne ».

Les trois responsables des cercles du littoral reconnaissent que la lutte contre la réforme des retraites a permis au PG de faire connaître ses idées : « On a pu faire entendre notre voix et notre différence ».



« Ramener les gens

sur le chemin des urnes »

Le Parti de Gauche ne cache pas plus ses liens avec le Parti Communiste et la Gauche Unitaire au sein du Front de Gauche. « Nous avons des relations de travail, nous échangeons régulièrement nos idées, assure Roland Delattre. Il y a d'ailleurs eu une forte avancée du Front de Gauche lors des derniers rendez-vous électoraux ». « Nous voulons une rupture forte avec la politique gouvernementale, marque Anne-Sophie Lecointe. Nous nous battons contre le social-libéralisme. Un de nos objectifs, c'est de ramener de nouveaux les électeurs sur le chemin des urnes ».

Pour y parvenir, le Parti de Gauche est conscient qu'il faut changer de méthode : « On doit avoir de nouvelles façons d'agir, martèle Anne-Sophie Lecointe. Faire preuve de proximité, être sur le terrain. On est particulièrement alarmé par la progression du Front National dans des quartiers où la population votait plutôt à gauche auparavant ». Il assume aussi pleinement le vert qui complète le rouge de son logo : « Nous sommes socialistes et écologistes, les deux sont indissociablement liés. Il faut trouver des solutions politiques et économiques durables ».

Les militants du PG assurent que des candidats issus de leurs rangs se présenteront à tous les scrutins, avec les autres formations qui composent le Front de Gauche : « On est dans un système politique bloqué. Nous sommes pour la révolution citoyenne, une implication populaire. Quand les députés sont élus, on n'a plus qu'à se taire pendant 5 ans. Ça n'est plus possible aujourd'hui ».

J.-F.D.
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Ven 27 Mai 2011 00:35

NOS CANDIDATS SERONT LES PORTE-VOIX DU PROGRAMME PARTAGÉ » 24-05-2011

Luc Léandri et ses camarades affichent « la volonté de conscientiser, d’informer au plus près, contre le rouleau compresseur qui nous fait face. »

Luc Léandri (Parti de Gauche) évoque les prochaines échéances de sa formation et du Front de Gauche.
« Nous sommes plutôt satisfaits d’avoir obtenu un score à deux chiffres au niveau national. C’est un point d’appui pour une démarche politique qui est toute jeune », commente Luc Léandri, responsable du Parti de Gauche dans le Var, au sujet des résultats du Front de Gauche lors du dernier scrutin en date : les cantonales de mars dernier.

Satisfaction, donc, néanmoins teintée « d’humilité », selon le terme du jeune homme : « Nous sommes [le Front de Gauche qui réunit Parti communiste, Parti de Gauche et Gauche unitaire, ndlr] la deuxième force politique à gauche, nous ne sommes pas la première. » Le devenir demeure « notre objectif », précise-t-il. Et la campagne présidentielle qui s’annonce en sera une étape.
Pour l’heure, les militants du Parti de Gauche se placent ainsi dans « la perspective de faire valoir le programme partagé, une option programmatique particulièrement riche et à populariser. » Si, comme l’indique Luc Léandri, « des débats intéressants réunissant militants, citoyens, syndicalistes, etc. ont déjà eu lieu », il importe à présent « de passer à une autre phase. »

« Dynamique Front de Gauche ».

Sur le calendrier à court terme du PG figure également la désignation du candidat à l’élection présidentielle et celle des candidats aux législatives qui suivront. « Il s’agira d’investir 600 candidats [sur le plan national, ndlr] qui seront autant de porte-voix du programme partagé », commente-t-il. Pour ce qui est de celui qui briguera les plus hautes fonctions de l’Etat, Jean-Luc Mélenchon semble bénéficier d’une « unanimité » dans les rangs des adhérents du PG. « Mais beaucoup de camarades nous disent aussi que si c’est André Chassaigne [député PCF, candidat à la candidature, ndlr] qui est choisi, ils feront campagne de la même manière. Beaucoup de gens nous rejoignent parce que c’est la dynamique Front de Gauche qui les a séduits », tient à préciser Luc Léandri.
L’attribution des circonscriptions interviendra au niveau des instances nationales, il reviendra ensuite aux militants locaux de choisir leurs candidats.
En attendant, les militants entendent être « de toutes les luttes. » « Nous sommes notamment très présents sur les questions liées à l’écologie : contre l’exploitation des gaz de schiste, le nucléaire par exemple. Nous menons aussi la bataille sur le "Pacte pour l’euro plus". Nous avons un gros travail de sensibilisation à réaliser. Nous avons la volonté de conscientiser, d’informer au plus près, contre le rouleau compresseur qui nous fait face », déclare le responsable politique.
Dans le Var, le Parti de Gauche compte à ce jour une centaine d’adhérents, répartis dans l’ensemble ou presque du département. « Un saut quantitatif qui nous permet une vraie couverture territoriale », affirme Luc Léandri.

AGNES MASSEI
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Sam 28 Mai 2011 00:21

Le Parti de gauche juge que ses négociations avec le PCF régressent Publié le 27/05/2011 à 11:29 - Modifié le 27/05/2011 à 13:29
Les deux formations cherchent un accord en vue des prochaines législatives.

Le Parti de gauche a estimé vendredi que les négociations sur les législatives avaient "régressé" lors d'une réunion qui s'est tenue jeudi avec le PCF, au lendemain d'une mise en garde du numéro un communiste Pierre Laurent au coprésident du PG, Jean-Luc Mélenchon. "Ça régresse de la part du PCF", a dit à Éric Coquerel, secrétaire national du PG, après une nouvelle réunion du Front de gauche (FG) sur 2012. Mercredi, Pierre Laurent avait mis en garde Jean-Luc Mélenchon, réaffirmant que ce dernier ne serait accepté par les militants communistes comme candidat pour 2012 que si un accord favorable au PCF sur les législatives était conclu. "Il y a une obligation de résultat dans l'intérêt mutuel sur cette question", avait-il ajouté, souhaitant que les négociations "aboutissent avant" la conférence nationale du PCF (3-5 juin), où les délégués communistes doivent se prononcer sur un accord global pour 2012 (programme, législatives, candidat commun).

Selon Éric Coquerel, "on a accepté beaucoup de leurs demandes", mais on n'arrive qu'à "13 %" de circonscriptions pour le Parti de gauche et Gauche unitaire, alors que le PG réclamait au départ pour lui seul 30 % de candidats à l'Assemblée. Jeudi, "le PCF a même retiré des propositions acceptées précédemment : une douzaine de circonscriptions que nous souhaitons ont été retirées, comme en Seine-Saint-Denis ou dans les Alpes-Maritimes", a-t-il affirmé, "ça nous surprend".

Pourtant, "on ne demande pas la lune" avec "plus de trois quarts des circonscriptions demandées" là où le PCF était en dessous de 5 % en 2007, a-t-il dit. Et sur leurs trois députés PG sortants, deux seulement sont sécurisés. "N'importe qui comprendra que malgré toute notre bonne volonté, on ne peut pas, au prétexte de déboucher sur un accord, accepter un visage du Front de gauche aux législatives avec un PCF qui n'aurait que des satellites autour de lui", a fait valoir M. Coquerel, satisfait toutefois que les négociations sur le programme soient presque terminées. Une nouvelle réunion est prévue mardi prochain.
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Dim 29 Mai 2011 20:11

Suite à mon post du 8 mai :

[url=http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=22194&title=Quand%20le%20Parti%20de%20Gauche%20s'emmêle%20dans%20ses%20démentis]Quand le Parti de Gauche s'emmêle dans ses démentis[/url]

Document du 24/05/11 22:37 de notre correspondant Fabien LECUYER

VANNES/GWENED — L'article "la Face cachée de Jean-Luc Mélenchon" paru récemment sur l'ABP aura suscité un nombre incroyable de réactions et de reprises sur des sites, blogs et autres journaux de la gauche française. Parmi ces commentaires, l'un émanant d'un militant du PG précise que "M. Lecuyer invente carrément une histoire comme quoi elle (Raquel Garrido, dirigeante du PG) et son mari, Alexis Corbière, conseiller de Paris et également secrétaire national du PG, seraient propriétaires d'un label musical. Les intéressés sont formels : cette information est une invention pure et simple."
Nous n'avons pu joindre M. et Mme Corbière-Garrido pour savoir si cette dénégation était véridique, aussi nous prenons la liberté de rafraîchir la mémoire des intéressés en précisant que le registre du commerce a bien enregistré le label "Misty Productions, SARL au numéro de siret 48283386000018 domicilié 68 Boulevard Soult 75012 PARIS et que celui-ci est bien dirigé par Mme GARRIDO CORBIERE Raquel née GARRIDO (23.04.1974)."
En espérant avoir aidé la famille Corbière a se rappeler du déroulé de leurs affaires, nous donnons rendez-vous à nos lecteurs pour la suite prochaine du feuilleton "Parti de Gauche"sur l'ABP.

Le rédacteur en chef Fabien Lécuyer ■
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Mar 31 Mai 2011 21:59

À Brest et Plouzané, les élus BNC rejoignent le Parti de gauche mardi 31 mai 2011

Pour une « meilleure assise politique qu’un parti local » et pour avoir « pignon sur rue », cinq élus du mouvement local l’Autre gauche - Brest nouvelle citoyenneté ont adhéré en mai au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Il s’agit pour Brest d’Allain Jouis, Patrick Appéré, Laurence Kerlidou-Landry et Paulette Dubois. À Plouzané, Jean Quer a également pris son adhésion. Si bien que dans les conseils municipaux concernés et dans l’assemblée de Brest métropole océane, ces élus seront désormais sous l’étiquette Parti de gauche. Seulement cinq autres adhérents de BNC ont fait de même. Il reste une trentaine d’adhérents de cette formation, souvent d’anciens dissidents du PC et réticents à adhérer à un parti national. Selon Allain Jouis, l’Autre gauche-BNC, créé il y a 20 ans, « reste un cercle de réflexion et d’échange d’idées ».

Un premier meeting du Parti de gauche aura lieu à Brest, mardi 7 juin à 18 h 30, Maison des syndicats, sur le thème « Face au libéralisme que faire ? ».
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Jeu 2 Juin 2011 15:05

Vivien Gosset implante le Parti de gauche à Honfleur Politique jeudi 02 juin 2011
Vivien Gosset, conseiller municipal d’opposition à Honfleur, et ses sympathisants créent un cercle du Parti de gauche à Honfleur. « La création de ce cercle répond à la nécessité de redonner des perspectives et des valeurs de gauche aux Honfleurais, explique l’élu. Il s’agira d’apporter des idées et des réponses aux futurs projets. Nos combats seront axés sur l’écologie, le développement de la ville, la jeunesse, le social, etc. » Dans ce contexte, Vivien Gosset et ses amis se présentent comme « la vraie alternative à gauche dans l’optique des présidentielles de 2012 et des municipales de 2014 ».

Contacts : pghonfleur@laposte.net ou sur Facebook, taper, « parti gauche cercle Honfleur ».


ECLAIR : le non du Parti de gauche dimanche 29.05.2011, 05:25 - La Voix du Nord

Dans un communiqué qu'il nous a fait parvenir, le Parti de gauche appelle « à soutenir les mouvements d'opposition à la généralisation du dispositif ECLAIR, comme celui engagé au collège J.-Macé de Bruay depuis le 16 mai ».

Outre le collège de Chasse-Royale à Valenciennes, à Raismes et Denain « d'autres établissements primaires et secondaires seront aussi labellisés ECLAIR à la rentrée 2011 ». Le Parti de gauche exprime « sa plus vive inquiétude quant à ce dispositif qui met en place un recrutement des enseignants sur profil, des contrats d'objectifs pour l'établissement, la pluridisciplinarité pour les professeurs, la mutualisation des enseignants entre le primaire et le secondaire, une plus grande latitude laissée dans l'aménagement du temps scolaire et même les enseignements ! » Pour Georges Maréchal, co-secrétaire de la section valenciennoise : « L'extension, sans aucune forme de concertation, du programme ECLAIR à plus de 2 000 établissements du primaire et du secondaire (...) n'est que le prélude à la disparition de l'éducation prioritaire pour 2012. Le Parti de gauche dénonce une étape supplémentaire dans la mise en place de l'autonomie des établissements scolaires, une nouvelle attaque contre les statuts des enseignants par la casse du cadre national du système éducatif, garant de l'égal accès au droit à l'éducation. Il affirme que l'école ne peut être considérée comme une entreprise transformant les chefs d'établissement en managers. Le Parti de gauche s'oppose frontalement à cette disposition qui n'est pas à la hauteur des enjeux : la lutte contre l'échec scolaire, les inégalités sociales ou la violence ne doivent pas être les prétextes à un démantèlement du système éducatif. Ce dernier conduira à l'instauration d'une école à deux vitesses sur le modèle anglo-saxon qui a notoirement échoué.

Enfin, le Parti de gauche réaffirme que le concours anonyme est le seul moyen de recrutement pour les enseignants titulaires. »


PC/Parti de Gauche : Le bras de fer continue Posté le 01/06/2011 à 15:52 | lu 417 fois | 0 réaction|

"En réclamant la 14e circonscription du Rhône, Jean-Luc Mélenchon préfère faire la chasse au député communiste que je suis et laisser l’UMP, la droite et l’extrême-droite dormir tranquilles dans le département du Rhône". Voilà ce que dénonce sur son blog le député communiste de la 14e circonscription du Rhône, André Gerin.
"Ce n'est pas ce que le Parti de Gauche promettait jusqu'à maintenant", s'indigne Marie-Christine Burricand, Conseillère générale PC. Elle continue : "il semblerait que le Parti de Gauche souhaite la fin du Parti Communiste vu qu'ils vont se présenter dans la 14e alors que c'est la seule circonscription du département détenue par un communiste. On demande à la direction du parti de prendre ses responsabilités".
La guerre entre communistes et Parti de Gauche n'est pas nouvelle. André Gérin, député communiste du Rhône, refuse que son parti investisse Jean-Luc Mélenchon pour la Présidentielle de 2012.
LC
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Ven 3 Juin 2011 21:05

Mélenchon, "un Mitterrand au petit pied" AFP 03/06/2011 | Mise à jour : 11:04

La porte-parole de Lutte ouvrière (LO) Nathalie Arthaud a estimé aujourd'hui qu'en choisissant le président du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon (ex-PS) comme candidat à la présidentielle, les communistes se ralliaient à "un Mitterrand au petit pied".

"Il y a trente ans, le Parti communiste a imposé Mitterrand à ses militants et aux travailleurs, ça l'a mené où?", a déclaré Mme Arthaud sur LCI rappelant le ralliement du PCF à la candidature de François Mitterrand en 1974 dans le cadre du "Programme commun de la gauche".

"Aujourd'hui, finalement, qu'est-ce qu'ils font ? Eh bien ils recommencent, mais ils recommencent cette fois-ci avec un Mitterrand au petit pied. Nous, jamais, nous ne nous effacerons derrière Jean-Luc Mélenchon, jamais!", a-t-elle lancé. "Nous, nous sommes communistes révolutionnaires (...). Jean-Luc Mélenchon ne l'est pas. On ne peut pas être la cinquième roue du carrosse dans un gouvernement socialiste, parce que c'est un gouvernement qui va tourner le dos aux intérêts des travailleurs", a-t-elle expliqué.

"Aujourd'hui déjà, les socialistes ne s'engagent à rien vis-à-vis des travailleurs, ni à augmenter les salaires, ni à combattre le chômage", a fait valoir Mme Arthaud. Elle a jugé "très révélateur" de voir la première secrétaire du PS Martine Aubry "soutenir la candidate de Sarkozy", Christine Lagarde, pour diriger le FMI, "de la même façon que Sarkozy avait mis DSK à la tête" de cette institution. "Ca montre que, sur le fond, ils sont tous d'accord".

Interrogée sur le mouvement des "indignés" en Espagne, elle a estimé que c'est "d'abord et avant tout le signe qu'il y a une partie de la jeunesse qui n'a pas envie de se résigner". "J'espère que ce ne sont que les prémisses et que ça va se développer". Selon Mme Arthaud, c'est "la classe ouvrière qui est au centre du système productif et qui peut peser sur les capitalistes".
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Dim 5 Juin 2011 20:45

L'offre du Bureau national du Parti de Gauche à ses partenaires du Front de Gauche LUNDI, 30 MAI 2011

Le Front de Gauche est aujourd’hui une réalité politique incontournable. Il a progressé à chaque élection et est devenu, à l’issue du scrutin des Cantonales, la deuxième force à gauche. Il a été présent dans toutes les mobilisations sociales et citoyennes et en a lui-même initié. Dans un contexte de crise du système capitaliste, de révolutions et de résistances citoyennes mais aussi de montée en Europe de mouvements d’extrême droite, il est toujours plus indispensable qu’il poursuive sa démarche lors des échéances électorales de 2012 dont nous savons qu’elles peuvent se révéler décisives pour le pays.

Les forces qui composent actuellement le Front de Gauche, - la Gauche unitaire, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche – ont donc pour responsabilité historique de concrétiser cet immense espoir. Chacune d’entre elle prendra, sous des formes de consultation différentes, des décisions sur cette question au mois de juin. C’est dans ce cadre et dans un esprit constructif que le Bureau national du Parti de Gauche a souhaité faire une offre à ses partenaires. Ces dix propositions, dont la plupart sont des rappels de textes et de principes déjà actés par les partenaires du Front de Gauche, ont pour seul objectif de lever les dernières difficultés et de permettre l’entrée du Front de Gauche, d’un Front de Gauche élargi, en campagne dans les meilleures conditions possibles.


LES 10 PROPOSITIONS DU PG POUR FINALISER UN ACCORD DU FRONT DE GAUCHE
1 – Le texte « stratégie » déjà adopté par les trois composantes du Front de Gauche le 31 mars 2011 et publié.
2 – Le « programme partagé », qui aujourd’hui ne comporte plus de points de désaccord, et est actuellement en cours de finalisation.
3 – Sur ces bases, la proposition immédiate d’élargir le Front de Gauche aux forces qui se disent disponibles, dont récemment la FASE et Convergence & Alternative. A cette fin, nous proposons d’entamer immédiatement avec elles les discussions programmatiques qu’elles mettent en débat. Toujours sur ses bases stratégiques et programmatiques, le Front de Gauche continuera jusqu’au bout à proposer au NPA une alliance pour les présidentielles et législatives.
4 – Le Front de Gauche appelle immédiatement à un élargissement à toutes les personnalités qui souhaitent œuvrer à son succès. Nous rappelons notre accord commun pour la mise en place d’un collectif national où elles seront associées. Plus largement, le Front de Gauche appelle à s’ouvrir à toutes les citoyennes et les citoyens qui le souhaitent à travers des Front de Gauche thématiques et des assemblées citoyennes partout en France.
5 –Le BN du Parti de Gauche rappelle l’approbation, le 22 janvier dernier lors du vote des délégué-e-s au CN, de la proposition de candidature de Jean-Luc Mélenchon pour porter les couleurs du Front de Gauche l’élection à la Présidentielle.
6 – Sur la question des législatives, le Bureau national du Parti de Gauche décide de gestes importants pour permettre le règlement rapide des négociations en cours. Nous proposons donc que, tout en garantissant une représentation respectueuse de toutes les composantes possibles du Front de Gauche, une très large majorité de circonscriptions soit attribuée au PCF. Le PG propose une nouvelle répartition sur le plan national avec 70 % des circonscriptions France Métropolitaine pour les candidatures proposées par le PCF, 10 % pour celles proposées par Gauche unitaire et les forces qui pourraient rejoindre le Front de Gauche, et environ 20 % pour les candidatures proposées par le Parti de Gauche, chacune des forces étant responsable de la parité dans le choix de ses candidatures. Nous souhaitons également que le choix des suppléances participe également le plus possible à la diversité politique de notre alliance.
En tenant compte des discussions en cours, des demandes de candidatures incontournables déjà faites par ses partenaires, le Bureau National du Parti de Gauche s’est attaché à établir une liste de candidatures en partie modifiée. Elle devrait permettre d’acter très rapidement cet accord dès lors que chacun y met du sien. Elle est basée sur ses implantations réelles et sur l’apport qu’elles représentent pour le Front de Gauche en termes de dynamique locale. Elle sera envoyée à ses partenaires et publiée le lundi 30 mai.
7 – Les partenaires du Front de Gauche doivent avoir pour volonté partagée de permettre à minima la réélection des actuels parlementaires du Front de Gauche, ou de leurs successeurs, à l’assemblée nationale et au Sénat. C’est pourquoi nous devons avoir pour principe de « réserver » les circonscriptions de nos sortants dès lors qu’ils se revendiqueront clairement de l’étiquette commune du Front de Gauche. En conséquence, le Parti de Gauche demande que soient impérativement validés, les candidat-e-s qu’il désignera dans les trois circonscriptions de ses sortants. Cette logique doit se décliner pour le Sénat où l’existence d’un groupe Front de Gauche sera déterminante à condition qu’il représente le plus possible notre diversité politique. C’est pourquoi la condition d’un accord aux sénatoriales implique de présenter partout en France, dans les configurations d’alliance qui seront choisies localement, des candidatures Front de Gauche en adoptant le même principe que les législatives soit la reconduction de nos sortant-e-s lorsqu’ils ou elles se présentent ce qui est notre cas en Essonne.
8 – Sur les questions du financement des partis politiques qui dépend du résultat aux législatives, le Parti de Gauche propose à toutes les forces actuelles et à venir du Front de Gauche de mettre en place une association de financement commune technique qui pourrait permettre de déconnecter les questions financières des questions de répartition de circonscription. Nous sommes y compris prêts à mettre en place cette solution avec les seules forces qui le souhaiteraient.
9 – Pour prétendre représenter le Front de Gauche, l’ensemble des candidatures intégrées dans l’accord national du Front de Gauche devront obligatoirement se déclarer sous l’étiquette politique commune « Front de Gauche soutenu (ou proposé) par le PCF, PG, GU (plus les autres forces qui pourraient nous rejoindre) » comme cela a été acté dans les négociations en cours.
10 – Nous voulons mener campagne en donnant déjà à voir notre conception de la république et de la démocratie. C’est pourquoi le Bureau national du Parti de Gauche rappelle son attachement à une campagne présidentielle et législative collective et unitaire. A cette fin nous appelons à la mise en place de collectifs de circonscription ouverts à toutes celles et à tous ceux qui souhaiteront mener, dans le même élan, la campagne présidentielle et législative. Sur le même principe que le collectif national de campagne tel que validé dans notre texte stratégie, ces collectifs de circonscription devront être présidés par une personnalité du Front de Gauche qui ne soit pas la ou le candidat(e) à la législative ni de son parti.

Adopté à l’unanimité du Bureau National du Parti de Gauche le 28 mai.
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Mer 8 Juin 2011 19:08

Le Parti de gauche (presque) en campagne mercredi 08 juin 2011

Les membres brestois du Parti de gauche, en compagnie d'Éric Coquerel (au second plan, deuxième à droite).

Un membre de la direction nationale est venu présenter les priorités de la formation. Qui aura un candidat à la législative de Brest rural.

Ils le sentent, les membres du Parti de gauche : il existe une dynamique qui va en leur sens. « Nous sommes là pour donner du sens au mouvement social qui s'exprime un peu partout, sous différentes formes », résume Patrick Appéré, figure de la gauche brestoise et nouveau membre du parti de Jean-Luc Mélenchon. Hier, avec les autres responsables de cette formation, il accueillait Éric Coquerel, membre du secrétariat national du PG.
Celui-ci est venu présenter aux sympathisants les cinq priorités du PG, et son positionnement politique : le partage des richesses, le passage à une VIe République ; la planification écologique ; la sortie du Traité de Lisbonne, qui règle le fonctionnement actuel de l'Union européenne ; la constitution de nouveaux rapports internationaux. Tout cela dans la perspective de construire un mouvement « à vocation anti-libérale et majoritaire ».

Avant de repartir à Paris, Éric Coquerel s'est imprégné de grands dossiers qui préoccupent ses troupes brestoises : le non à la centrale au gaz qui pourrait être créée entre Guipavas et Saint-Divy, ou ailleurs ; et le sort des entreprises locales travaillant dans l'électronique, avec les pertes de compétences industrielles et de recherche qu'induirait leur disparition.

Éric Coquerel a profité de son passage à Brest pour annoncer que l'accord interne au Front de gauche (1) est conclu pour les prochaines législatives. La circonscription de Brest rural sera réservée à un membre du Parti de gauche. À l'inverse, celle de Brest centre devrait être confiée à un candidat communiste.

(1) Cette alliance est composée du Parti de gauche, du Parti communiste français et de la Gauche unitaire (une ex frange du Nouveau parti anticapitaliste).
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Jeu 9 Juin 2011 20:31

[url=http://www.humanite.fr/06_06_2011-extraire-la-politique-universitaire-de-la-cupidité-du-marché-473754]Comment lutter contre l’université à deux vitesses voulue par le gouvernement ?[/url]
Extraire la politique universitaire de la cupidité du marché
Par patrice Perdereau, Membre du bureau national du Parti de Gauche en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Les semaines passent et, d’ici à la rentrée universitaire de l’automne prochain, les résultats de la « course à l’excellence » seront presque tous connus. Labex, Équipex, Idex, issus du grand emprunt surgi du rapport Juppé-Rocard, tombent et pleuvent concentrés sur un nombre très limité de sites universitaires. Faisant suite à la loi LRU, la séquence du grand emprunt va donner un coup d’accélérateur à la stratégie d’émergence de « grandes marques universitaires » sur le marché de la connaissance souhaité par la stratégie de Lisbonne (2000). S’impose à l’université et à la recherche françaises une mue néolibérale, utilitariste et productiviste qui a trouvé dans « l’épouvantail utile de Shanghai » un alibi de circonstance.

Depuis le début, la sémantique utilisée annonçait les résultats. L’« excellence » ressassée n’a jamais été un horizon, mais un point de départ, fabriqué par des agences d’évaluation, une ligne de démarcation dessinant une nouvelle carte de la recherche académique. Facteur discriminant, elle a permis de distinguer quelques élus et d’exclure le plus grand nombre d’universités et de laboratoires. La géographie de la première vague révèle ainsi une France universitaire coupée en deux, une nouvelle diagonale renforçant les déséquilibres entre les jeunes universités régionales ou banlieusardes et les autres, plus anciennes et métropolitaines.

Si, comme proclamé par la ministre, l’« excellence » est « présente partout », si l’objectif réel est de « structurer le paysage universitaire, d’irriguer nos territoires et d’y doper l’activité économique », alors la répartition des investissements pose un gros problème d’aménagement et d’égalité des territoires. C’est une géographie universitaire à deux vitesses qui apparaît, avec son lot d’oubliés, établissements de seconde zone voués à une disparition programmée. Les disciplines connaissent la même logique. Les mathématiques ou les sciences humaines et sociales ne sont pas retenues ou obtiennent la portion congrue.

Les méthodes utilisées marquent tout autant une rupture. Les organisations syndicales ont parlé d’un « chantage permanent », « d’absence de concertation », d’un « pilotage » entre les mains de cabinets de consultants privés… Un recul démocratique sans précédent, mais parfaitement inscrit dans la loi LRU, a été imposé à la communauté universitaire mise en situation de concurrence. Car la mise en place d’un marché du travail des enseignants-chercheurs et d’un marché des formations est un des objectifs du grand emprunt.

Avec les « investissements d’avenir », l’université et la recherche françaises viennent donc d’entrer dans une période de grands chambardements voulus par les forces du marché et placés sous leur égide. Déjà contraintes depuis des années à la logique des appels à projet, elles sont plongées par le grand emprunt dans une course aux parts de marché d’une ampleur sans précédent, et jetées dans une logique d’hyperconcurrence et d’exclusion pour obtenir des financements en trompe-l’œil.

Car les sommes annoncées viennent en réalité pour partie d’une baisse des financements récurrents (– 12% en moyenne, soit 125 millions d’euros en 2010). On ne prête donc vraiment qu’aux riches en prenant aux petits ! Les milliards promis sont néanmoins virtuels car seuls les intérêts générés seront versés et un faible pourcentage seulement sera consomptible. Enfin, les Idex ne seront labellisés qu’après une période probatoire de quatre ans, soit en 2015. Les financements sont donc pour partie de la poudre de perlimpinpin distillée par un joueur de bonneteau. Du Sarkozy pur jus.

Mais, comme le diable se niche dans les détails, le plus grave est donc ailleurs. Dans son intention de rapprocher le monde académique du monde économique, Sarkozy entend offrir en pâture l’université au monde de l’entreprise et aux forces du marché puis permettre à l’État de s'en désengager financièrement. Le modèle a été testé avec les pôles de compétitivité. Ces derniers ont mis les laboratoires universitaires au service de grandes entreprises pour faciliter le transfert de technologies de la recherche publique vers le privé.

Le grand emprunt va amplifier et généraliser le processus en cours. Et déjà, des laboratoires privés anticipent et licencient des chercheurs (Pfizer en Angleterre), pour leur préférer la « collaboration » avec la recherche académique publique. Outre le fait de livrer en pâture les labos publics au secteur privé et capitalistique, c’est une vision marchande, utilitariste et productiviste de la recherche scientifique et de la formation qui triomphe.

Comme des marques, les universités vont être appelées à se vendre et par là même assimiler connaissances et marchandises. Elles vont être soumises à la nécessité de privilégier la recherche appliquée, rapidement transférable sur le marché, plutôt que la recherche fondamentale, et de préférer les formations à forte intégration professionnelle. Enfin, sous la houlette des forces du marché, elles vont rompre les amarres avec les valeurs humanistes et républicaines qui nous engagent aujourd’hui comme hier à envisager l’avenir de l’humanité et de la planète sous un autre angle que celui de la rentabilité économique et financière.

Comme Marx a remis « la dialectique hégélienne sur ses pieds », le Front de gauche devra remettre à plat la politique universitaire, en la libérant tout d’abord de la cupidité du marché et en lui redonnant des moyens financiers publics, car les savoirs nouveaux sont des biens communs. Une véritable alternative universitaire s’imposera, qui passera par l’abandon de la démarche concurrentielle du grand emprunt, tout en confirmant les financements au travers d’une loi de programmation, et par la réélaboration démocratique d’une politique universitaire et de la recherche confiante vis-à-vis des enseignants et des chercheurs.

Patrice Perdereau
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Ven 10 Juin 2011 20:49

Le Parti de gauche entend occuper le terrain en luttant contre la précarité vendredi 10.06.2011, 05:03 - La Voix du Nord

Les militants du comité arrageois du Parti de gauche vont occuper le terrain derrière Jean-Luc Mélenchon d'ici à la présidentielle.


Le Parti de gauche, présidé par le trublion Jean-Luc Mélenchon, a renouvelé le secrétariat de son comité local arrageois ... et compte occuper le terrain dans les prochains mois. En ligne de mire, la présidentielle de 2012 où son leader, en rupture avec le Parti socialiste depuis le « non » exprimé au Traité constitutionnel prônant une « Europe néolibérale des peuples », entend représenter un Front de gauche réunissant le Parti de gauche, le Parti communiste, la Gauche unitaire, des syndicalistes et associations, tels le mouvement altermondialiste ATTAC.

Parité oblige, le comité local a élu deux co-secrétaires : Frédéric Durand, enseignant arrageois, qui se définit comme « socialiste conservateur », « issu d'une famille ouvrière » et tenant à « défendre les valeurs des prolétaires » et Joëlle Moncel, « Arrageoise depuis sept ans », « mère de famille retraitée après avoir toujours travaillé ». Membre d'ATTAC et d'Au Retour 62, association militant pour un retour en régie publique de la gestion de l'eau, cette « féministe » assumée dénonce les « ravages des politiques néolibérales en Europe et en France avec le gouvernement Sarkozy. Nous serons sur le terrain pour proposer une véritable alternance. » Le but : « Rallier les abstentionnistes qui ne se reconnaissent plus dans les programmes de la droite ou de la sociale démocratie. » Les militants du Parti de gauche veulent « rencontrer les classes populaires, des quartiers, les populations pauvres ». Ils tiendront dans ce but un stand ce dimanche à la braderie de Saint-Nicolas. Le rendez-vous suivant sera une réunion publique organisée le mardi 14 juin, à 19 h, à la Maison du temps libre de Saint-Laurent-Blangy, sur le thème de la précarité, avec la participation de Leïla Chaïbi, membre du bureau national du Parti de gauche et présidente de l'association La Pelle et la pioche, et de Laurence Sauvage, élue du Parti de gauche au conseil régional.

« Indépendants » au sein du Front de gauche

« Notre engagement se veut très concret, souligne Frédéric Durand. On veut améliorer la vie des gens, tenir une permanence d'aide pour les démarches administratives et juridiques face au surendettement, remplir le rôle d'écrivain public... Se placer sur le terrain du social, c'est une réponse concrète au FN, dont on ne parle localement qu'à travers les soucis judiciaires de son représentant. » Serge Pacheka, secrétaire départemental, précise le positionnement du Parti de gauche : « Le PS est devenu un parti d'accompagnement de la crise, nous sommes un parti de rupture. » Un parti créé il y a deux ans et qui s'inscrit plus largement dans le Front de gauche « un OPNI, objet politique non identifié », reconnaît-il, au sein duquel « chacun reste indépendant ». Un passage obligé pour offrir à la présidentielle une autre voie à gauche, à côté des socialistes, des écologistes et de l'extrême gauche.

•LAURENT BOUCHER

Contact : Frédéric Durand, Tél : 06 03 67 61 93 e-mail : frederic. durand9@gmail.com
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Lun 13 Juin 2011 10:57

Automobile : c'est aux actionnaires pillards de dégager, pas aux salariés ! JEUDI, 09 JUIN 2011 16:25 JEAN-LUC MÉLENCHON

Le projet de fermeture de deux usines françaises de PSA révélé par la CGT serait un coup de force contre l'industrie et l'emploi dans notre pays. Il est inacceptable que quelques actionnaires puissent ainsi jouer en secret avec la vie de 6 200 salariés alors que PSA vient d'engranger 1,1 milliards de bénéfices.

L'impunité des actionnaires doit cesser. Avec le Front de Gauche, je propose l'interdiction des licenciements boursiers et la relocalisation des productions pour en finir avec le dumping écologique et social.

Ce n'est pas à ces 6 200 salariés qui font la richesse de PSA de payer. C'est aux actionnaires pillards de dégager.
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede fu hsang le Lun 13 Juin 2011 14:24

Nico37 a écrit:
Le Parti de gauche entend occuper le terrain en luttant contre la précarité vendredi 10.06.2011, 05:03 - La Voix du Nord

Les militants du comité arrageois du Parti de gauche vont occuper le terrain derrière Jean-Luc Mélenchon d'ici à la présidentielle.


Le Parti de gauche, présidé par le trublion Jean-Luc Mélenchon, a renouvelé le secrétariat de son comité local arrageois ... et compte occuper le terrain dans les prochains mois. En ligne de mire, la présidentielle de 2012 où son leader, en rupture avec le Parti socialiste depuis le « non » exprimé au Traité constitutionnel prônant une « Europe néolibérale des peuples », entend représenter un Front de gauche réunissant le Parti de gauche, le Parti communiste, la Gauche unitaire, des syndicalistes et associations, tels le mouvement altermondialiste ATTAC.

Parité oblige, le comité local a élu deux co-secrétaires : Frédéric Durand, enseignant arrageois, qui se définit comme « socialiste conservateur », « issu d'une famille ouvrière » et tenant à « défendre les valeurs des prolétaires » et Joëlle Moncel, « Arrageoise depuis sept ans », « mère de famille retraitée après avoir toujours travaillé ». Membre d'ATTAC et d'Au Retour 62, association militant pour un retour en régie publique de la gestion de l'eau, cette « féministe » assumée dénonce les « ravages des politiques néolibérales en Europe et en France avec le gouvernement Sarkozy. Nous serons sur le terrain pour proposer une véritable alternance. » Le but : « Rallier les abstentionnistes qui ne se reconnaissent plus dans les programmes de la droite ou de la sociale démocratie. » Les militants du Parti de gauche veulent « rencontrer les classes populaires, des quartiers, les populations pauvres ». Ils tiendront dans ce but un stand ce dimanche à la braderie de Saint-Nicolas. Le rendez-vous suivant sera une réunion publique organisée le mardi 14 juin, à 19 h, à la Maison du temps libre de Saint-Laurent-Blangy, sur le thème de la précarité, avec la participation de Leïla Chaïbi, membre du bureau national du Parti de gauche et présidente de l'association La Pelle et la pioche, et de Laurence Sauvage, élue du Parti de gauche au conseil régional.

« Indépendants » au sein du Front de gauche

« Notre engagement se veut très concret, souligne Frédéric Durand. On veut améliorer la vie des gens, tenir une permanence d'aide pour les démarches administratives et juridiques face au surendettement, remplir le rôle d'écrivain public... Se placer sur le terrain du social, c'est une réponse concrète au FN, dont on ne parle localement qu'à travers les soucis judiciaires de son représentant. » Serge Pacheka, secrétaire départemental, précise le positionnement du Parti de gauche : « Le PS est devenu un parti d'accompagnement de la crise, nous sommes un parti de rupture. » Un parti créé il y a deux ans et qui s'inscrit plus largement dans le Front de gauche « un OPNI, objet politique non identifié », reconnaît-il, au sein duquel « chacun reste indépendant ». Un passage obligé pour offrir à la présidentielle une autre voie à gauche, à côté des socialistes, des écologistes et de l'extrême gauche.

•LAURENT BOUCHER

Contact : Frédéric Durand, Tél : 06 03 67 61 93 e-mail : frederic. durand9@gmail.com



deux personnes que je connais de vue , tres proche de l intersyndicale pendant le mouvement des retraites !!!.... ils essayent encore de nous la faire a l envers !!!!
fu hsang
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Sam 18 Juin 2011 14:45

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/06/15/avec-mikis-theodorakis/
(...)

« Financer l’avenir sans creuser la dette ». C’est le titre d’une note de la « Fondation pour la nature et l’homme », la fondation de Nicolas Hulot. Je viens de la lire après que Corinne Morel Darleux, la secrétaire nationale du Parti de Gauche pour les luttes écologistes ait attiré mon attention dessus. Je sors de cette lecture confirmédans mon intuition sur la convergence qui ira s’accentuant entre partis écologistes. Nous qui venons de la tradition sociale et républicaine du combat progressiste, nous avons fait notre métamorphose écologiste. Non par effet de mode mais en approfondissant le contenu de nos projets et analyses du présent. L’interpellation écologiste nous a bien évidemment guidés dans notre démarche. Elle est venue des rangs de nos fondateurs, comme vous le savez. Pour finir, l’élection comme co-présidente du Parti de Gauche de Martine Billard, députée écologiste de Paris est la marque d’un engagement désormais identitaire. Mais du côté d’autres portes d’entrées écologistes, par exemple celle de Hulot, on voit comment la réflexion conduit jusqu’aux solutions hier réservées à des courants comme le notre. Par exemple, dans cette note de « veille et propositions », la Fondation de Hulot propose de revenir sur l’interdiction d’emprunter directement auprès de la banque centrale française. C’est là briser le cœur du système actuel. Comme nous, ses rédacteurs pointent la responsabilité de l’endettement privé dans la crise. Comme nous ils pensent que les dépenses de long terme ne peuvent être confiées au secteur privé. Ils se prononcent donc pour une banque d’investissement financée directement par des emprunts à la banque de France. En ligne, ils argumentent pour une planification de ces investissements. Le cœur de cette note est dans l’objectif suivant : « la politique monétaire au service de l’avenir ». Ces mots pourraient être les nôtres comme le sait qui a lu les documents de notre forum de juin dernier « gouverner face aux banques ». De cela je tire qu’en dépit des apparences et de la confusion tout à fait évidente, pour l’instant, chez les Verts Europe Ecologie, il faut suivre attentivement et sans sectarisme ce qui se dit et s’écrit dans cette mouvance. A l’horizon de moyen terme, l’écologie politique passera entièrement sur la ligne de la radicalité concrète. Là sera l’axe de recomposition de la gauche capable d’unir l’intuition communiste et l’horizon républicain du socialisme.
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Dim 19 Juin 2011 15:06

2012 : Mélenchon, officiellement désigné candidat du Front de Gauche

Au terme d'une vraie-fausse primaire sans grand suspens, les militants communistes ont définitivement entériné la candidature de Jean-Luc Mélenchon.

Fort du soutien de la direction du Parti communiste français et désigné par les délégués du parti, sans surprise, Jean-Luc Mélenchon a été définitivement investi candidat du Front de Gauche par les militants et peut désormais se concentrer sur sa campagne électorale.
Sans attendre l'annonce de Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF qui devait officiellement proclamer les résultats de la consultation ce 19 juin au siège parisien, place du Colonel Fabien, sa prédécesseure Marie-George Buffet lui brûlant quelque peu la politesse a annoncé la veille, la victoire de Mélenchon sur ses deux concurrents, eux, issus du parti.
Il a recueilli "près de 60%" des voix des quelque 130.000 adhérents revendiqués par le PCF, a indiqué l'ex-ministre des Sports dans son communiqué, ajoutant que la participation avait été importante. De quoi définitivement légitimer la candidature unitaire du patron du Parti de Gauche.
Dans la matinée, Pierre Laurent a précisé les chiffres : près de 50.000 personnes ont voté, soit près de 70% des adhérents et ont désigné à un peu plus de 59% Jean-Luc Mélenchon.
Pour la première fois depuis François Mitterrand en 1974, le PCF s'alignera donc dès le premier tour de la présidentielle derrière un candidat qui ne sort pas de ses rangs. A ce choix, une explication pragmatique : le leader du Parti de Gauche est incontestablement une figure médiatique et surtout les sondages le créditent de 4 à 7% des intentions de vote. Un chiffre mirifique comparé au 1,93% de voix recueillies en 2007 par Marie-George Buffet et aux 3,37% pour Robert Hue la fois d'avant.
En outre, l'accord entre les deux partis prévoit qu'aux prochaines législatives, 80% des circonscriptions reviennent à des candidats communistes.
Jean-Luc Mélenchon était en compétition avec le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne favorable à la stratégie d'union et à Emmmanuel Dang Tran, le responsable d'une section parisienne du PCF, lui représentant d'une tendance très minoritaire opposée au Front de Gauche.
Dans le détail, Jean-Luc Mélenchon l'a largement emporté à Paris (60,8% contre 29,6% pour Chassaigne), dans les Hauts-de-Seine (65%), dans l'Aube(63%) et dans les Pyrénées-Atlantiques (62%). La consultation des militants communistes a eu des airs de plébiscite dans le Tarn-et-Garonne (74%) et en Seine-Seine-Denis (78%), où il était clairement soutenu par la députée du cru, Marie-Georges Buffet.
A contrario, il n'a pas remporté la majorité absolue en Loire-Atlantique, talonné par André Chassaigne (49% contre 48%) et a même été battu en Seine-Maritime (48% contre 49%).
"On ne peut que se féliciter de ce résultat, c'est historique" a commenté Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de Gauche. "Le Front de gauche va pouvoir se présenter à la présidentielle et aux législatives et donner un espoir pour le peuple" a-t-il déclaré à l'AFP, ajoutant que c'était le moyen d'"effacer l'échec" de la candidature unitaire de la gauche radicale à la dernière présidentielle.
De son côté, André Chassaigne, candidat battu, a indiqué qu'il soutiendrait bien entendu le vainqueur de la consultation interne, et surtout à travers lui, le Front de Gauche.
Désormais en ordre de marche, contrairement au PS estime-t-il où la primaire qu'il qualifie de "sorte de PMU politique" risque d'être fratricide, Jean-Luc Mélenchon sera ce dimanche soir l'invité du JT de Claire Chazal sur TF1. Puis, ce lundi 20 juin, il effectuera son premier déplacement en tant que candidat officiel, à la rencontre des "salariés en lutte de Fralib" qui veulent sauver la marque Thé Elephant.


Jean-Luc Mélenchon représentera bien le PCF en 2012 Publié le 19-06-11 à 07:56 Modifié à 12:22

Sans surprise, le candidat du Front de gauche a été élu par 60% des militants communistes. Il fait son premier déplacement de candidat ce dimanche.

Jean-Luc Melenchon (Parti de gauche) a, sans surprise, été élu candidat du Front de gauche pour 2012 par les militants communistes, devenant ainsi le premier non communiste à représenter le PCF à une présidentielle depuis François Mitterrand en 1974.

C'est Marie-George Buffet, l'ex-numéro un du PCF, qui a annoncé dans un communiqué les résultats du vote, grillant la politesse à son successeur à la tête du parti, Pierre Laurent, qui devait les proclamer dimanche matin au siège, place du Colonel Fabien à Paris.

Avec "près de 60%" des voix des quelque 130.000 adhérents communistes revendiqués et une forte participation, selon l'ex-ministre des Sports, l'eurodéputé et coprésident du Parti de gauche est donc largement élu par les communistes, mettant ainsi fin à son parcours du combattant.

Pierre Laurent a salué dimanche le "choix clair, net et massif" des militants communistes.

Préférence de Pierre Laurent

Faisant suite à la "préférence" affichée début avril par M. Laurent après des mois de faux suspense, les 670 délégués communistes avaient déjà approuvé, le 5 juin dernier, à 63,6% des voix, le choix de l'ex-sénateur et ex-ministre socialiste pour représenter le Front de gauche (FG) en 2012.

Dans une primaire qui ne disait pas son nom, Jean-Luc Mélenchon était opposé à deux candidats: André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme favorable au Front de gauche (FG) (36,82% des voix) et l'"identitaire" Emmanuel Dang Tran, responsable d'une section PCF parisienne, opposé au Front de gauche (très minoritaire) (4,06% des voix).

Pas de candidat PC

"On ne peut que se féliciter de ce résultat, c'est historique", a réagi auprès de l'AFP, Eric Coquerel, secrétaire national du PG. "Le Front de gauche va pouvoir se présenter à la présidentielle et aux législatives et donner un espoir pour le peuple", a-t-il ajouté, voyant là le moyen d'"effacer l'échec" de la candidature unitaire de la gauche radicale en 2007.

"Ca nous fait renouer avec l'espérance que peut porter ensemble toute la gauche qui est en rupture avec le système", a-t-il fait valoir.

Il faut remonter à 1974, avec le soutien des communistes dès le premier tour à François Mitterrand et au "programme commun", pour trouver une présidentielle sans candidat PCF.

Des communistes en perte de vitesse

Depuis 1981 et Georges Marchais (15,3%), le score du PCF a lourdement chuté: 6,7% pour André Lajoinie en 1988, 8,6% puis 3,37% pour Robert Hue en 1995 et 2002, avant le calamiteux 1,93% de Marie-George Buffet en 2007.

Dans les sondages, M. Mélenchon recueille entre 4 et 7% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, une des raisons pour lesquelles les militants communistes se sont prononcés pour lui, encore traumatisés par le score de Mme Buffet.

"Les socialistes : sorte de PMU politique"

Le PCF avait également accepté sa candidature car elle est associée à un accord sur les législatives réservant près de 80% des circonscriptions à des candidats communistes.

Après le 20h dimanche sur TF1 avec Claire Chazal, M. Mélenchon fera dès lundi son premier déplacement de candidat officiel pour "rencontrer les salariés en lutte de Fralib" (Thé Eléphant, Lipton).

Pour lui, il était primordial d'être en ordre de marche avant les socialistes qui, pense-t-il, vont se déchirer durant leur primaire, "sorte de PMU politique", à l'automne.

Le Nouvel Observateur - AFP
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Ven 24 Juin 2011 20:35

Communiqué du Parti de Gauche

Le Parti de gauche se réjouit du vote clair des adhérents communistes en faveur de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Le choix définitif formulé ainsi par le PCF après celui de la Gauche Unitaire, de la FASE et, naturellement, du Parti de Gauche, donne du sens à la dynamique politique du Front de Gauche engagée depuis les dernières élections européennes. Cela confirme bien qu'il existe à gauche une alternative unitaire et conquérante face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Un autre vote à gauche est possible, celui pour une révolution citoyenne pacifique et démocratique qui mettent fin au règne de l'oligarchie en France.

Le Front de Gauche peut désormais se lancer dans la campagne présidentielle et législative fort de tous ses atouts. Il incarne l'unité, comme va le confirmer dans les jours à venir son élargissement à plusieurs mouvements politiques. Il est le seul à appeler à une implication populaire forte à travers des assemblées citoyennes. Il est le seul, enfin, à porter l'ambition de regrouper une majorité pour gouverner la France sur un programme de radicalité concrète, sociale, écologique et républicaine.

Le Parti de Gauche est heureux aujourd'hui car il s'est créé dans cet espoir et n'a jamais eu de cesse d'en faciliter l'avènement. Ses militants sont fiers que le candidat à la présidentielle du Front de Gauche vienne de ses rangs.

Mais ils savent désormais que Jean-Luc Mélenchon ne sera plus leur porte-parole mais celui du Front de Gauche tout entier. Pour eux et avec eux, il parlera à tous les citoyens pour qu'ils fassent naitre la nouvelle République du partage et de la planification écologique.


Eric Coquerel, Secrétaire national aux relations unitaires
Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Sam 25 Juin 2011 14:32

Communique Parti de Gauche : manifestation samedi 26 juin 2011

Le Parti de Gauche appelle à manifester ce samedi 26 juin, dès 14 heures, dans le cadre de la marche des fiertés. Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, co-présidents du Parti de Gauche, expliquent le sens de cet engagement de l'ensemble des militants.
« Il est inacceptable que dans la République perdurent les discriminations dans la loi contre des personnes, à cause de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Intolérable aussi de voir stigmatiser des malades souffrant d’infections sexuellement transmissibles. Cela doit changer !
La République est fondée sur le principe d’égalité, c’est pourquoi en 2012, le processus, entamé en 1981 de reconnaissance des droits des Lesbiennes, Gays, Bisexuel-le-s et Transgenres doit aboutir à l’égalité en droit. Ce combat pour l’émancipation est indissociable des luttes que le Parti de Gauche mène avec le Front de Gauche pour une Révolution citoyenne, par les urnes;
Nos combats pour les droits des LGBT rejoignent nos combats laïques et féministes dans une période où la crise économique exacerbe la haine de l’autre... Les élections présidentielle et législatives de 2012 sont l’occasion demener combat sur le terrain des idées politiques comme du droit social : luttes pour le respect du droit du travail contre les discriminations professionnelles, accorder des moyens pour l’école publique et l’accès à la santé quelle que soit sa sexualité. C’est aussi abroger les lois xénophobes anti-républicaines du gouvernement UMP (loi Besson) que subissent doublement les couples LGBT binationaux, les demandeurs d’asile LGBT et les étrangers malades du VIH qui viennent se faire soigner en France».
Le rendez-vous est fixé à 14 heures à Paris, boulevard des Invalides, métro Duroc.
Nico37
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 le Lun 27 Juin 2011 19:51

La fête des Coteaux de Fleury-sur-Orne, le 26 juin Par Catherine BERRA (France 3 Basse-Normandie)

Fleury-sur-Orne, dans le Calvados, avait des airs de mini-fête de L'Huma ce week-end.
La fête des Coteaux, c'est la fête communiste de Fleury-sur-Orne. Tout comme sa grande soeur, la fête de L'Humanité, elle invite des artistes, multiplie les stands, anime des débats, présente un village associatif, des expositions et fait griller des saucisses.

Et Pierre Laurent, le nouveau secrétaire national du PCF, est intervenu à la tribune. C'était sa première sortie publique depuis la désigation de Jean-Luc Mélenchon comme candidat commun du PCF et du Parti de gauche à la présidentielle de 2012.

Elu candidat du Front de gauche pour 2012 par les militants communistes, Jean-Luc Mélenchon est devenu le premier non communiste à représenter le PCF à une présidentielle depuis François Mitterrand en 1974.

Avec près de 60% des voix des quelque 130 000 adhérents communistes revendiqués et une forte participation, l'eurodéputé et coprésident du Parti de gauche a été largement adoubé par les communistes.

Selon Gérard Ichmoukametoff, directeur de la fête des Coteaux de Fleury-sur-Orne, les communistes veulent maintenant rassember "les victimes de la politique de la droite" et définir un programme clair pour changer les choses en 2012.

De belles intentions, mais sur le terrain, la désignation de l'ex-socialiste, ex-ministre de Lionel Jospin, ne fait pas l'unanimité. Le candidat, élu avec un score quasi stalinien, devra faire ses preuves et jouer collectif.
Nico37
 

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