Pourquoi je déteste Mélenchon (Fabrice Nicolino -Janvier 2011)
http://fa-cantal.blogspot.fr/2012/04/pourquoi-je-deteste-melenchon-fabrice.html
Mélenchon. Je ne vais pas reprendre toute la litanie, non. Petit ponte de l’immonde organisation appelée OCI à Besançon dans le début des années 70, il a été membre du parti socialiste 31 ans, sous-ministre de Jospin jusqu’en 2002, non sans s’être emparé en 1991, avec son compère Julien Dray - ce grand amoureux des montres - de l’association humanitaire Frères des Hommes, pour les besoins de son courant politique.
J’ai pointé ici les inepties prononcées par lui au sujet du Tibet. Et son formidable soutien à une bureaucratie chinoise qui envoie sur les routes 200 millions de mingong, ce qu’on appelait chez nous, il y a 150 ans, des chemineaux. Des vagabonds. Voilà qu’il récidive au sujet de Cuba, où les frères Castro virent de la fonction publique 500 000 personnes, sur une population de 11 millions 500 000 personnes. En attendant de tripler ce chiffre fou, et au-delà. Mélenchon vient de déclarer que Cuba n’était pas une dictature, et que les Cubains « choisissent librement leurs affaires ». Texto.
Seule l’injure me vient à l’esprit, et de la pire espèce, croyez-moi. Mais je ne m’abaisserai pas devant pareil personnage. Seulement, je veux clamer ce que je ne glisse ici, en règle générale, que par allusions. L’ignoble histoire dont se gargarise ce pauvre monsieur s’appelle le stalinisme, sous toutes les formes possibles. Staline serait-il vivant que Mélenchon nous vanterait probablement les avantages des kolkhozes et des sovkhozes. Mais je vous dis qu’il est un autre fil de l’histoire, qui ne se confond pas avec la barbarie stalinienne.
Moi, quand je pense au siècle des massacres qu’a été le vingtième, je n’oublie jamais mes frères. Ce sont les révoltés de Kronstadt de mars 1921, levés contre la dictature du parti bolchevique, réclamant la liberté pour le peuple, et qui finirent étranglés, fusillés, déportés. Ce sont les braves de l’armée de Makhno, cette makhnovchtchina créée en octobre 1918, et qui combattit pendant quatre ans l’Armée rouge et les armées blanches tsaristes. Ce sont ceux du groupe Los Solidarios, formé à Barcelone vers 1922 par les anarchistes Francisco Ascaso, Buenaventura Durruti, García Oliver, Gregorio Jover, Antonio Ortiz, Ricardo Sanz, décidés à rendre coup pour coup à la violence sociale. Ce sont ceux de la colonne Durruti, bataillant par force, en 1936, contre la soldatesque fasciste de Franco et les sbires de la police politique stalinienne espagnole, encadrée par des tueurs venus de Moscou.
Je me fous que cela paraisse grandiloquent. Je m’en fous. Entre un Mélenchon, qui n’aura jamais rien fait que diriger, et d’autres, dont je fais partie, il y a, il y a toujours eu, il y aura toujours des fleuves de sang. Bureaucrates soviétiques, bureaucrates chinois, bureaucrates cubains ne forment qu’une seule et même canaille. Mais tout le monde n’aime pas la servitude. Mais tout le monde n’est pas prêt à applaudir Mélenchon ou se laisser impressionner, si peu que ce soit, par ses moulinets et ses poses robespierristes.
¡ Y que se vaya, él ! Que se vaya al diablo. Que se vaya a la mierda.
Fabrice Nicolino
Cheïtanov a écrit:Critiquer Mélanchon avec les arguments des fafs quoi voient des Staline et des Pol Pot partout, vlà le niveau...
Bien d'accord avec fu, d'ailleurs les groupes marxistes-léninistes de fRance z'ont pas appelé à voter Mélanchon.
Quel avenir pour Jean-Luc Mélenchon ?
Comment rebondir après cette présidentielle ? Et surtout comment continuer à exister, avec un score (11,11 %) qui, s'il constitue une réelle performance pour la gauche radicale, ne permet pas de peser outre mesure sur François Hollande ? C'est la question qui se pose à Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche.
Avec l'approche des élections législatives, c'est désormais au Parti communiste et à son secrétaire national Pierre Laurent d'être en première ligne. Et ce dernier, qui a parfois pu passer au second plan pendant la présidentielle, compte bien en profiter. Interrogé, mercredi 25 avril en marge d'un conseil national du PCF, sur l'avenir du Front de gauche et la place de M. Mélenchon, le numéro un des communistes a évoqué l'idée d'"un porte-parolat collectif". "Jean-Luc Mélenchon aura forcément un rôle particulier", a-t-il précisé tout en soulignant que pour autant il n'entendait pas "présidentialiser le Front de gauche".
" Dix ou vingt députés du Front de gauche en plus "
Dans l'accord national conclu entre les différentes formations du Front de gauche, le Parti de gauche avait obtenu que le candidat à la présidentielle soit issu de leurs rangs, le PCF obtenant en échange l'essentiel des circonscriptions aux législatives. Sur les 539 circonscriptions métropolitaines, les communistes en ont raflé 77 %, les autres partis du Front de gauche, dont le Parti de gauche (PG), se partageant les 23 % restant. Dans l'Assemblée sortante, 12 députés étaient PCF, 4 apparentés PCF et 3 PG (élus sous d'autres couleurs politiques). "Un ou deux députés PS en plus, ça ne changera pas grand-chose alors que dix ou vingt députés du Front de gauche en plus, ça changera tout", veut croire M. Laurent.
Parmi ces députés, trouvera-t-on Jean-Luc Mélenchon ? Ses partenaires du Front de gauche ont quasiment tous exprimé "à titre personnel" leur souhait de le voir se présenter aux législatives. L'ancien sénateur a pour l'instant toujours refusé de répondre à la question, même si ces dernières semaines, ses dénégations se sont faites moins virulentes.
" Bruxelles, c'est un peu le cimetière des éléphants "
Mais après la dynamique rencontrée par M. Mélenchon pendant cette présidentielle, son mandat de député européen, décroché en 2009, pourrait lui apparaître limité. Lui-même a expliqué à plusieurs reprises qu'il s'ennuyait à Strasbourg, où se trouve le parlement européen. Signe de son moindre intérêt ? Une fréquentation en dents de scie des bancs de l'hémicycle européen. Comme de nombreux autres eurodéputés français, il a reçu pour son assiduité un carton rouge du site VoteWatch.eu qui l'a classé en 739e position sur 754, juste devant Marine Le Pen.
"Ce n'est pas Strasbourg qui permet d'avoir d'une tribune. C'est un peu le cimetière des éléphants. Il n'y a que Cohn-Bendit qui ait réussi à exister, estime Vincent Tiberj, chercheur à Sciences Po. Quand on n'est pas président de la République ou membre du gouvernement, les structures d'opportunités médiatiques, c'est à l'Assemblée qu'on les a."
Mélenchon, candidat à Paris ?
On annonce régulièrement M. Mélenchon dans la 3e circonscription du Val-de-Marne où Joseph Rossignol, candidat du Front de gauche issu du PG, ne verrait sans doute pas d'objection à laisser sa place au patron de son parti. Mais le député européen a affirmé lui-même qu'il irait pas dans le Val-de-Marne mais "peut-être à Paris". La 6e circonscription (qui chevauche le 11e et le 20e arrondissement), où se présente la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, soutenue par le PS, a également souvent été évoquée. Si cela fait des années que l'ancien sénateur socialiste lorgne cette circonscription, la bataille s'y annoncerait corsée malgré son très bon score à la présidentielle dans cette circonscription (19,34 % des exprimés pour M. Mélenchon contre 5,66 % pour Mme Joly).
Interrogé sur la question, mercredi, Pierre Laurent, qui a affirmé que le sujet avait été évoqué "plusieurs fois", a répondu : "On a tous vocation à être parlementaire." Selon le numéro un des communistes, le PG peut l'emporter dans des circonscriptions comme dans "le Val-de-Marne ou en Ardèche". Mais "si Jean-Luc veut y aller, on créera les conditions" pour qu'il gagne, a-t-il conclu. Dans un entretien lundi à Reuters, M. Mélenchon a fait un nouveau pas dans cette direction. "Je vois bien que la bataille, elle a lieu là" à l'Assemblée nationale, a-t-il reconnu avant d'ajouter : "Toute ma hantise, c'est de ne pas me laisser enfermer dans un coin."
etxerufio a écrit:Le PCOF si.
etxerufio a écrit:Jaurès et consorts étaient-il moins patriotes
Nico37 a écrit:Courtois est un petit bourgeois de droite, pas plus pas moins. Il est loin du GRECE ou du club de l'horloge...
Cheïtanov a écrit:Nico37 a écrit:Courtois est un petit bourgeois de droite, pas plus pas moins. Il est loin du GRECE ou du club de l'horloge...
Outre son anti-communisme viscéral, il partage un nombre impressionnant d'analyses et de positions publiques identiques à celles de l'extrême droite.
Cheïtanov a écrit:Oui... il a également accordé un entretien au choc du mois...
Vous voyez je n'invente pas
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