Contre les racialistes du PIR et cie

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Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Lun 12 Oct 2015 11:24

Un peu d’agitation contre les racialistes

Un premier communiqué, "mis en débat" (euphémisme pour censuré) par Indymedia Nantes et censuré sur Pourris-Luttes.infos, repris d’Attaque https://attaque.noblogs.org/post/2015/0 ... revolution et relayé sur aucun autre site à notre connaissance) :




Tags contre la racialisation.



Sont fêtés ce 8 mai 2015 les 10 ans d’un groupuscules d’universitaires racialistes, le « Parti des Indigènes de la République », à la Bourse du travail de St Denis. Heureusement sans assises militantes et politiques concrètes, ce groupe bénéficie pourtant d’une visibilité assez importante et en tout cas disproportionnée. Pire, il profite d’une complicité larvée dans certains milieux politiques, malgré ses positions racialistes, racistes, homophobes et antisémites Ils sont également partisans du religieux, et défendent l’islam politique.
Cette accointance avec des lambeaux de l’extrême gauche est sans doutes rendue possible du fait d’un certain vide politique, d’une culpabilisation importante à l’endroit de la banlieue et des immigrés ; tout cela prend place dans une période de confusion bien répandue. Au niveau international, générant encore d’autres effets de disproportion de visibilité, ils sont relayés par d’autres universitaires œuvrant dans les « post colonial » et « gender » studies.
En réaction aux positions politiques du PIR on peut voir différents tags sur la Bourse du travail de St Denis et alentours.

PIR dégage.

Ni religion, ni racialisation, vive le communisme.

Ni parti, ni indigène, ni république, vive la révolution.

Nique la race, vive la lutte des classes, red panthers.

Racialisteurs vous êtes des microfascistes

Bouteldja, Soral, Dieudonné, Degagez

Un autre, en attente sur Indymedia Nantes, que nous relayons, au cas ou… :


Ni dieux, ni races, ni maîtres



La nuit du jeudi 08 au vendredi 09 octobre, les murs de la bourse du travail de Saint-Denis (93) ont été redécorés par des messages de bienvenue pour le PIR et ses amis qui organisent dans ce lieu le meeting de préparation de la Marche de la dignité ce vendredi à 18h.

Les messages écrits à l’adresse du PIR et leurs petits camarades racialisateurs sont les suivants :

- Ni dieux, ni races, ni maîtres !

- PIR dégage !

- Ni parti, ni indigène, ni république, révolution !

- Bouteldja, Dieudo, Tariq Ramadan, Soral : même combat !

- PIR, misogynes, homophobes, antisémites

Pour rappel, sont signataires de la Marche de la dignité, qui aura lieu le 31 octobre, d’éminentes pourritures telles que : Tariq Ramadan (que l’on ne présente plus), le rappeur Médine (qui est venu voir son pote Kémi Seba à la Main d’or), Houria Bouteldja (porte-parole du PIR, et accessoirement raciste et homophobe de service), des membres de la Brigade Anti-négrophobie, et une longue liste de personnes dont le discours nauséabond sera de circonstance pour Halloween.



http://www.non-fides.fr/?Un-peu-d-agitation-contre-les
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Lun 12 Oct 2015 11:37

A l'appui de ces actions il faut absolument lire

" Tiens, ça glisse…

ou comment, à trop s’approcher de la race, on finit par tomber dedans (et son matérialisme avec)

par les Hiboux nyctalopes et le GLOCK (Grondement Libératoire de l’Offensive Communiste Kritik)

"
http://racialisateursgohome.noblogs.org/

et surtout ne pas louper le quizz très drôle mettant a mal toute la merde racialiste post moderne .

http://racialisateursgohome.noblogs.org ... eur-es-tu/
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Sam 17 Oct 2015 15:33

Lettre ouverte à ceux qui pensent que participer à la Marche-de-la-dignité-contre-le-racisme-avec-le-soutien-d’Angela-Davis n’est pas un problème

samedi 17 octobre 2015



Vous avez peut être prévu d’aller marcher avec dignité contre le racisme le 31 octobre prochain en répondant à l’appel porté par Amal Bentoussi. Vous n’avez peut être pas prêté particulièrement attention au fait que cette initiative a été lancée par le Parti des Indigènes de la République ou vous avez renoncé à prendre en compte ce que cela signifie. L’appel lui-même se donne d’ailleurs l’air assez normal et évite les formules choc dont le P.I.R. s’est pourtant fait une spécialité. On pourra tout de même y relever l’énumération significative des « Noirs, Arabes, Rroms et Blancs des quartiers » (fausses évidences et vraies assignations identitaires, dont la dernière est une nouvelle née des sept familles de la racialisation) et tant pis pour les prolétaires, « des quartiers » ou pas, qui ne rentrent pas dans ces catégories, les débordent ou tout simplement les refusent. L’appel du meeting de préparation à Saint Denis nous replace clairement sur les terres du P.I.R., qui ne laissent comme terrible horizon que la religion et la race, puisqu’on y dénonce les « discriminations systémiques », avec la mise en avant de 3 catégories prioritairement discriminées : les « musulmans », les « Noirs », les « Rroms ».




On ne marchera donc pas ce jour là pour la « dignité » de tout un chacun.

De l’habituel racisme au singulier contre lequel on propose de marcher dans le titre, on passe, à la fin du texte d’appel, aux racismes au pluriel, déclinés ainsi : « l’islamophobie, la négrophobie, la rromophobie galopantes », il ne manque que l’évocation du « philosémitisme d’état » pour retrouver à l’identique les déclarations plus que contestables de la porte parole du P.I.R., à Oslo par exemple. D’ailleurs, dans la présentation des signatures de l’appel on sépare et on hiérarchise les « femmes racisées », puis les stars et « personnalités », puis les « associations de racisées », enfin les « soutiens » qui sont les personnalités et groupes non racisés ou qui ne sont pas cités à ce titre.

On marchera donc ce jour-là pour la promotion d’un anti-racisme repeint aux couleurs de la race.

Effectivement, cette marche n’est pas une promenade de santé, c’est

une étape dans l’avancée d’un projet politique en cours.

• Il s’agit pour les initiateurs de se poser en médiateurs universels détenant le monopole des réalités des banlieues et des quartiers populaires, mais aussi de la question des migrants, pour polariser la conflictualité qui peut y prendre place à travers un filtre racial et judiciariste.

• Il s’agit aussi d’une tentative de récupération à la portée bien plus large que celle que SOS Racisme a opéré dans les années 80, et s’en inspirant sans doute : on s’approprie ici ouvertement la marche de 83 bien sûr, mais aussi les émeutes de 2005, et au-delà, l’ensemble de l’héritage des luttes immigrées, que ce soit sur les questions des papiers, du travail, du logement, ou sur d’autres terrains, qui court sur plusieurs décennies.

• Il s’agit donc de la construction d’enjeux politique autour de la question raciale avec l’approbation de la présence de personnalités plus qu’infréquentables, officiellement signataires de l’appel : par exemple Tariq Ramadan, ambassadeur des frères musulmans (dont le Hamas est une des branches), Médine, connu pour ses quenelles de soutien à Dieudonné et sa proximité avec le commercial raté antisémite du suprémacisme noir Kémi Séba, Ismahane Chouder de Participation et Spiritualité Musulmanes, groupe qui a appelé à la « Manif pour tous » et qui a partie liée avec l’assassinat de militants d’extrême gauche au Maroc dans les années 90, et bien sûr Saïd Bouamama, collaborateur régulier du pro-négationniste Michel Collon, et Houria Bouteldja, porte parole du P.I.R., coutumière des plateaux télé, de l’éloge de la famille, de l’ordre et de l’obéissance aux structures communautaires et à la religion, ainsi que des invectives antisémites, contre le métissage, homophobes et sexistes.

On ne marchera donc pas ce jour là seulement avec la dignité, mais aussi avec ses nouveaux amis. Dieudonnistes, panislamistes, protofascistes religieux : la dignité a de bien mauvaises fréquentations en ce moment, sans même parler de ceux qu’elle ne présente pas le premier soir.

Nous sommes de plus en plus nombreux aujourd’hui d’horizons relativement variés, révolutionnaires, anarchistes, communistes anti-autoritaires, militants, entre autres, des luttes de l’immigration, épris sans doute davantage d’émancipation que de dignité et de justice, à s’opposer à la récupération en cours et à refuser la proposition politique portée par cette initiative.

Le 31 octobre, même du pied gauche, ne marchons pas dans cette combine !

Octobre 2015,
A la croisée des chemins…
crossroads_AT_riseup.net


http://www.non-fides.fr/?Lettre-ouverte ... ui-pensent
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede vroum le Dim 18 Oct 2015 22:41

Nique la « race » !

Ou comment éclatent les frontières entre l’extrême-droite et l’extrême-gauche du pouvoir

dimanche 18 octobre 2015

Le 31 octobre à Paris, a lieu la « marche pour la dignité et contre le racisme », organisée et signée par un certain nombre de groupes et d’individus pour le moins ambigus sur leurs rapports avec l’extrême-droite ou l’Islamisme politique et la récupération (mutuelle) de leurs idées, elle marque l’avancée d’une mystification grossière et de plus en plus courante, qui ne peut fleurir que sur le vide et l’ignorance qui caractérisent cette époque décomposée. Parfois il n’y a pas d’ambiguïté, comme par exemple avec Tariq Ramadan (et ses Frères Musulmans), maître du double langage et partisan d’un « moratoire » sur la lapidation des femmes. On nous parle de « races » et d’anti-racisme dans les mêmes phrases, un boulevard ouvert au XIXe siècle par certains courants racialistes et colonialistes de gauche, et arpenté depuis quelques années par Dieudonné, Soral et leurs (ex-)amis des Indigènes de la République, avec l’appui de quelques « antifascistes » perdus, et d’investissements divers des actionnaires internationaux de la réaction. Vous allez marcher aux cotés d’un mouvement (le PIR) qui appelle, comme le parti nazi à une autre époque, à la « lutte des races », un concept remis à l’ordre du jour pas des universitaires qui font leurs carrières dans le sillon du philosophe des ayatollah, Michel Foucault, ou du darwiniste social Ludwig Gumplowicz (der Rassenkampf).

L’idée de « race », entendue comme classification des différents groupes ethniques de l’espèce humaine, a été abandonnée par les sciences autour du XIXe siècle, car la variabilité génétique entre individus d’un même groupe est plus importante que la variabilité génétique moyenne entre groupes géographiques éloignés. La race n’est donc pas un critère biologique valide ou crédible depuis déjà longtemps, du moins en ce qui concerne la description de l’espèce humaine. Le terme continue d’être employé pour les autres espèces animales, pour lesquels les « races » sont distinguées à des fins d’élevage et de sélection, une utilisation que nous ne trouvons pas beaucoup plus acceptable, mais ce n’est pas le sujet du jour.
L’utilisation des « races » appliquée aux humains, a malgré cela perduré encore quelques décennies dans l’usage courant (entendre, au café du commerce). C’est derrière ce concept que se sont organisées les rafles et l’extermination des juifs et des tziganes d’Europe par les nazis et leurs relais locaux, comme l’État français. Aux « races inférieures », les nazis opposaient la « race supérieure », celle des forts, des nordiques, les « aryens ». Rien de nouveau donc lorsque l’on analyse la nouvelle marotte des Indigènes de la République et leurs amis racialistes : Le dit « philo-sémitisme d’Etat », d’un État francais qui a donné le plus possible des juifs qu’il avait sous la main pour les parquer, les exploiter et les exterminer. On reste sur les plates bandes piégées d’Eric Zemmour, qui lui, nous explique de la même manière que Pétain a « sauvé des juifs » (sic !).

Or, le racisme doit être combattu sous toutes ses formes, celui des opprimés comme celui des dominants, celui des Zemmour et des Le Pen comme celui de l’homophobe Bouteldja (qui n’a rien d’une opprimée, mais tout d’une hipster issue de la bourgeoisie universitaire franco-algérienne) et des racistes Soral et Dieudonné (qui s’en mettent plein les poches au passage), mais également le racisme entre opprimés. La destruction des juifs d’Europe, Houria Bouteldja, patronne des indigènes, la décrit comme d’une « historicité douteuse ». Rendant ainsi hommage au père spirituel du négationnisme pro-nazi : Robert Faurisson et ses nouvelles mules : Soral et Dieudonné. De même, le discours qui consiste à associer les israéliens (et les juifs !) à l’État d’Israel ou les palestiniens (et les arabo-musulmans !) aux autorités palestiniennes, ou alors le sionisme et le judaïsme, les juifs SDF et les juifs banquiers, les fedayins du moyen-orient et les arabes et musulmans d’ici (qui peuvent aussi bien être patrons, militaires, juges ou flics), etc.. Fini la lutte des classes, et place à la lutte des « races », les « races sociales », même. Tout n’est que raccourci, parce que les raccourcis sont plus faciles à faire avaler à des ignorants que des pensées complexes, documentées et un tant soit peu sérieuses, sans parler même de révolutionnaires (un truc de blanc, la révolution ? nous dit-on parfois, sans aucun fondement historique réel…).

Le concept de « race » a aussi été utilisé pour justifier, par exemple, les zoos humains dans lesquels, en Europe, on exposait dans des cages les individus de « races inférieures » (des individus capturés comme du gibier dans les colonies) aux occidentaux, comme une curiosité exotique, à coté des femmes à barbes et des concours de lancers de nains. Le colonialisme lui même était basé sur le concept de « race » et sur la prétendue « supériorité » des unes sur les autres, ou selon les points de vue, des autres sur les unes. Ce sont les mêmes conceptions qui ont permis l’esclavage de populations entières par d’autres à travers les ages et à des échelles monstrueuses, comme lors des différentes traites des noirs ou le commerce triangulaire sur lequel les Etats occidentaux (mais aussi d’autres régions du monde, notamment celles où étaient capturés les esclaves) se sont enrichis pendant des siècles. L’utilisation du mot a perduré encore quelques décennies, dans un usage le plus souvent lié à l’ignorance et à l’habitude, jusqu’à ce qu’il ne soit plus utilisé que par des courants racistes (ou racialistes, mais nous laissons la distinction aux taxidermistes) d’extrême-droite, comme les suprémacistes blancs du Ku Klux Klan aux USA ou chez les Afrikaner de l’apartheid sud-africaine, mais aussi chez les suprémacistes noirs de Louis Farrakhan, etc. Dans tous les cas, il nous paraît important de rappeler que les « races » sont des constructions sociales sans aucun autre fondement que les idéologies et les traditions réactionnaires. Un concept qui n’a jamais servi à rien d’autre qu’à créer des hiérarchies entre les humains sur des critères sociobiologiques orientés, pour d’un coté, gommer les différences entre les classes (au service de la guerre au pauvre), et séparer les exploités dans de petites communautés fermées où seuls les « siens » comptent, et le reste du monde peut bien crever.

Aujourd’hui, le concept de « race » semble vouloir faire son retour, mais pas uniquement à droite. Cela fait des années que dans certaines mouvances d’extrême-gauche, des racialistes d’un genre nouveau sont en train de reprendre le pouvoir. Fondamentalement, le racialisme de gauche n’est pas nouveau, il a servi, en « prouvant » l’infériorité des colonisés, à justifier le colonialisme de gauche, entre autres méfaits. La différence avec celui de droite c’est souvent qu’il se veut bienveillant (éduquer les « sauvages », leur apporter « nos » Lumières et autres balivernes civilisatrices et paternalistes) lorsqu’à droite il se veut toujours malveillant, et parfois exterminateur. Suite à une longue dérive, ce néo-racialisme (qui n’a de nouveau que les protagonistes) marque la prise de parti racialiste de toute une gauche identitaire qui classe et trie les individus selon leurs origines ou le pantone de leur épiderme, comme la droite identitaire, et leur assigne de façon mécanique, comme les marxistes autrefois avec le prolétariat, une « tache historique ». La seule différence, répétons-le, c’est que le tri se fait pour la promotion à gauche et pour l’exclusion à droite.

Les nouvelles idéologies de gauche, souvent issues de l’université, comme les post-colonial studies (et les radical studies en général), l’intersectionnalité, certaines formes de féminismes ou d’« antiracisme » remettent le concept au goût du jour, l’air de rien. La proposition organisationnelle de la non-mixité, par exemple, en est l’un des meilleurs exemples. Cela principalement lorsque les critères de cette non-mixité sont basés sur des critères racialistes : noirs, blancs, etc. Mais à partir de quel degré ou pourcentage de mélanine peut-on être considéré comme noir ou blanc, ou ni l’un ni l’autre ? De la même manière, les tailles et les formes du clitoris et du pénis sont tellement variables que nous posons la même question sur le genre, comment enfermer un individu, avec toute sa complexité et son unicité, dans des cases aussi fantoches que « noirs », « blancs », « femmes », « hommes » mais aussi « homosexuels » ou « hétérosexuels », « juifs », « chrétiens » ou « musulmans ». Un individu homosexuel, est-il homosexuel à 100 % ou à 33 %, si il a déjà eu du désir pour un individu du sexe opposé, est il toujours à sa place en non-mixité homo ? A partir de quel pantone doit-on se considérer comme noir, blanc, jaune ou on ne sait quoi d’autre ? Plutôt U-78566 ou UE-988009 ? Qui décide de qui est « noir » ou « blanc », de qui est l’untermensh et de qui est l’« aryen » ?

Toutes les catégories qui réduisent les individus à des critères biologiques (ou sociobiologiques) ou à des identités fixes, sont des catégories du pouvoir qui n’ont jamais servi à rien d’autre qu’à séparer les humains entre eux, pas sur des critères de classe, ou sur des critères liés aux choix individuels des uns et des autres, mais sur des critères imaginaires, essentialistes et englobants. On est « noir » ou « blanc », on est « français », « espagnol », « israélien » ou « palestinien », comme on est « juif », « chrétien » ou « musulman », c’est à dire par choix, par assignation ou par intériorisation des catégories du pouvoir. Dans les trois cas, le résultat est le même : le repli identitaire, tribal et communautariste. Mais les identités sont des illusions et des fantômes sur lesquels se sont toujours recroquevillés les exploités en période de crise sociale, relayant les imaginaires de division du pouvoir pour perpétuer la « paix sociale », l’autre nom de la guerre aux pauvres. Si nous tenons à l’idée d’une rupture avec ce monde de fric et de flic, il nous faudra abandonner toutes ces catégories du pouvoir qui ne servent qu’à diviser pour mieux régner, et donc assurer la domination de l’économie et des États sur les populations.

Aujourd’hui, il n’est plus possible de nier que, par exemple, les Indigènes de la République ont rejoint les thèses racialistes de l’extrême-droite, ou bien pour le dire simplement : qu’ils ont rejoint l’extrême-droite pour y former une nouvelle tendance qui ne diverge d’avec les autres que sur un seul point : un vieux fond de commerce gauchiste et l’inversion des schémas racistes ordinaires, mais toujours les mêmes vieux schémas pourris de l’intérieur, c’est-à-dire la race, et le plus souvent, l’homophobie, le sexisme et la haine du « juif ». Pas étonnant alors que derrière eux, se meuvent des groupes religieux alliés historiques des totalitarismes divers comme les Frères Musulmans, en terme de financement comme en terme d’apports idéologiques et pratiques (au même titre que les Black Panthers, la Nation of Islam ou le Hamas).

Révolutionnaires, nous devons remettre la « race » dans les poubelles de l’histoire où nous l’avons trouvé, sous peine de rendre impossible toute transformation radicale de l’existant. A l’heure où les frontières entre extrême-droite et extrême-gauche n’avaient pas été aussi floues que depuis la Belle Époque et les thèses immondes de Gobineau sur l’inégalité (et l’existence !) des races, le simple fait que nous ressentions le besoin de ré-exprimer de telles banalités (que les races n’existent pas) à l’occasion d’une manifestation prétendument « anti-raciste », devrait être un signal d’alarme assez fort. L’heure est grave, et nous insistons :

Il n’y a pas de races, seulement des racistes !
Contre toute forme de racisme-racialisme-"racisation",
Anarchistes contre le racialisme
"Prolétaires du monde entier, descendez dans vos propres profondeurs, cherchez-y la vérité, créez-la vous-mêmes ! Vous ne la trouverez nulle part ailleurs." (N. Makhno)
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Jeu 29 Oct 2015 19:08

Les opprimés n’ont ni patrie ni race
http://www.non-fides.fr/?Les-opprimes-n ... -patrie-ni


NdNF : Nous reprenons ici un commentaire publié sur un site "open-publishing" théophile (dont souvent les contributions les plus intéressantes sont à trouver dans les parties censurées) : Indymedia Nantes. Celles et ceux qui ont le cœur bien accroché pourront lie la prose du groupe politique derrière ce site à travers les commentaires signés "modo" ici (par exemple). Le commentaire a été trouvé en dessous de l’article (lui, validé) au titre évocateur (Nadine Morano inversée) : "Pourquoi en tant que blanche, je participe à la Marche de la dignité", publié originellement sur le site du rouge-brun Alain Gresh, compagnon de route historique des Frères Musulmans (par ailleurs compagnons de route de leur kamarade Hitler) et auteur de livres co-écrits avec Tariq Ramadan. Ce qui n’a pas échaudé le groupe politique "Indymedia Nantes". De droite comme de gauche, luttons contre toute forme de racisme et contre toutes les religions. Il n’y a pas de "religion des opprimés", seulement des religions qui oppriment. Il n’y a pas de races, seulement des racialistes.



Il y a plusieurs choses dans ce texte "Pourquoi en tant que blanche, je participe à la Marche de la dignité" qui devraient, à juste titre, soulever des questionnements de fond et de sérieux problèmes pour des individus qui se pensent un tant soi peu révolutionnaires, anarchistes, communistes ou tout autre étiquette que l’on veut bien s’accoler.

On ne vas pas se lancer dans une critique de la Marche de la Dignité, on pourra se contenter de relire ce texte. On ne vas pas non plus se lancer dans une critique de plus de ce qu’est le PIR, ni de tous les signataires de l’appel à la marche, ce serait trop fastidieux et d’autres ont déjà entrepris ce travail. On se contentera ici de reprendre quelques passages du texte pour les critiquer ainsi que leurs logiques sous-jacentes.


1. "Ils vont marcher pour exiger l’égalité concrète et la justice"

D’emblée, le cadre de cette manifestation est posé, on ne vas pas marcher dans une perspective un tant soi peu subversive, de renversement de l’État, du capitalisme, etc., mais tout simplement dans une logique réformiste. Pas besoin d’avoir tout lu pour comprendre que l’auteur exige, ou plutôt demande, à savoir que toutes les personnes vivants en France soient traités de manière égale par l’État et que la justice soit enfin impartiale, ce qui revient à demander au système en place de changer et non à ce qu’il disparaisse ou soit détruit.

Si on n’avait pas bien compris, cela devient encore plus limpide un peu plus loin dans le texte : "On parle ici aussi d’emploi, de logement décent, d’accès à la prise de parole, au pouvoir médiatique, politique, économique." Le problème n’est donc pas l’État en soi mais bien un pan de celui-ci et tout le paragraphe "Parce que la parole des non-blanc(s)-hes est confisquée, étouffée […]" résume bien le positionnement de l’auteur. C’est dégueulasse, les noirs et les maghrébins ne peuvent pas devenir grand patrons du CAC40, profs, députés, etc. Ainsi, la parole qui leur est confisquée est celle qui s’exprime par le biais de l’État et pour sa défense, sa perpétuation donc. On ne veut pas que le système qui depuis des millénaires nous opprime soit détruit mais que celui-ci opère une transformation pour mieux intégrer d’autres composantes sociales, en clair le réformer et le renforcer dans sa légitimité.

Petit exemple un peu provoc’ : il est difficile pour un noir de devenir flic, c’est un fait, mais qu’est-ce qui nous intéresse ? Qu’il soit noir et qu’il ait enfin "réussi" là où tant d’autres ont échoué ou qu’il soit flic et doive donc être traité comme tel, un garant de la paix sociale et de la stabilité économique ?


2. "Les structures sociales nous dépassent mais pour les combattre, pour les mettre à terre, il faut les comprendre et analyser notre propre position dans les rapports de domination. En attendant, concrètement, nous sommes les blancs. Nous devons nous penser enfin comme tels et agir dans ce cadre."

"Devenons des traitres. Dénonçons. Refusons, par tous les moyens à notre disposition, de participer à la reproduction de ce système. Nous n’y parviendrons qu’en redonnant la parole et la place aux « racisé-es », en accordant foi et soutien à leurs témoignages, actions et expériences autonomes. Nous devons nous taire pour leur faire enfin place. Marcher derrière, pour une fois (la première d’une longue série) mais marcher avec. Proposer un soutien, pas noyauter un mouvement, pas prendre des décisions à leur place. Les mouvements autonomes « racisés » ne nous excluent pas, ils nous interpellent. Nous pouvons et nous devons y participer. A notre juste place."

Prenons les choses dans l’ordre : si je suis blanc, je doit donc devenir un traître à ce système inégalitaire, le dénoncer puis enfin me taire (comment ces deux choses contradictoires s’articulent n’est pas précisé, ni non plus comment on peut marcher derrière mais avec).

On fait donc l’injonction aux blancs d’admettre leur position dans la société française, qu’ils participent au mouvement en dénonçant leur position dominante, mais surtout qu’ils se taisent. Ce n’est donc pas un appel à lutter ensemble qu’il faut voir ici mais une obligation à un soutien passif, puisque si l’on écarte d’emblée la possibilité de parler ("Nous devons nous taire pour leur faire enfin place") et d’agir véritablement ensemble ("Proposer un soutien"). Tout individu blanc étant donc relégué à la simple place de soutien de la contestation. On n’est pas acteur mais simple spectateur. On n’agit pas, on se contente de dénoncer et d’apporter un soutien acritique.

En guise de conclusion partielle

Au final, vouloir se battre contre le racisme ne peut passer par l’affirmation de son identité et de sa couleur de peau (blanc de classe moyenne, noir des banlieues, etc.), classes sociales et distinctions qui sont les produits de ce système, et donc par la séparation et la classification de chaque individu sous une étiquette. Vouloir au final faire à tout prix cette distinction ne mène qu’à nier toute individualité et toute l’importance des choix que chacun fait dans sa vie, sans nier l’importance et l’influence des conditions extérieures. Que l’on soit blanc ou noir, ce qui est vraiment important est de quel côté de la barrière on se situe : avec ou contre l’État.

En suivant ce raisonnement, on en finit par ne plus considérer tout un chacun selon ce qu’il fait mais selon ce qu’il est à la naissance (noir, blanc, jaune, etc.). Ce que propose l’auteur de ce texte n’est donc pas d’attaquer ce monde en entier mais seulement un pan de celui-ci, le racisme. Si ce dernier disparaît, est détruit, nous vivrons alors dans le meilleur des monde - capitaliste - où tous auront la possibilité de consommer, d’opprimer, sans aucune discrimination basée sur la race. Peu révolutionnaire comme finalité…

Les opprimés n’ont ni patrie ni race.

[Sauvé des poubelles du site du groupe politique "Indymedia Nantes".]
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede frigouret le Ven 30 Oct 2015 11:10

Ni race ni patrie, cependant prenons un amérindien Iroquois par exemple, pendant la " conquête de l'Amérique". Cet iroquois revendique une terre, plutôt une matrie qu'une patrie dans son cas, et identifie la race blanche comme autre que la sienne. Cet homme est opprimé par spoliation et occupation d'une terre qu'il considère comme sienne.
8-)
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede Protesta le Sam 31 Oct 2015 15:12

et alors? Developpe un peu...
"Salut Carmela, je suis chez FIAT! Je vais bien... Si,Si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye!"
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Sam 31 Oct 2015 16:28

frigouret la question que tu soulèves n'est pas celle de la race ou de la patrie mais celle de la propriété , non ? Les concepts de race et de patrie aliénent la propriété du sol a la filiation , a l'héritage du sang .
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Sam 31 Oct 2015 16:54

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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede frigouret le Dim 1 Nov 2015 18:43

Bon alors quel pourrait être ce monde sans race ni patrie.

Pour la race il suffit de reprendre que tous les hommes naissent égaux en droit sans distinction .

Pour la patrie, ou plutôt contre, c'est la vision un monde ressemblant a un grand marché sans barrieres .

Mais dès que l'on intègre la question des biens communs on redivise le monde en bassins de ressources dont la formalisation se traduit par une structure politico administrative qui redivise le monde.

Alors faut il en finir avec l'idée des biens communs?
8-)
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede Protesta le Lun 2 Nov 2015 00:41

Pour la patrie, ou plutôt contre, c'est la vision un monde ressemblant a un grand marché sans barrieres


Pourquoi un monde sans patrie devrait être forcément un monde d'un grand marché ? Alors qu'il pourrait y avoir un monde sans frontiéres, ou le capitalisme sous toutes ses formes aurait disparus??
Ce que tu dis je l'entend souvent de la part des gens assez éloigné de l'Anarchisme voire pas politisé du tout.
Une autre question pourquoi au niveau de l'économie (et de tout en général) , l'être humain voit tout en mode binaire??? "Si c'est pas ça c'est forcément l'autre..."
Je suis assez partisan du "penser par sois même", mais pas du "penser par sois même" influencé par la société et surtout sa propagande qui explique à longueur d'années que "le monde est comme ça et qu'on ne peut rien y changer", et on retrouve ça même chez les Anars.
"Salut Carmela, je suis chez FIAT! Je vais bien... Si,Si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye!"
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede frigouret le Mar 3 Nov 2015 09:10

Si ce n'est pas compris c'est peut être que ce n'est pas clair.

Une troisième voie qui ne serait ni une économie de marché ni une étatisation ? On répond autogestion, mais l'autogestion suppose la propriété privée , individuelle ou collective de la chose gérée, capitalisme.
On répond aussi fédéralisme, qui est une théorie de l'État conduisant plutôt a un extrême morcellement territorial .
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede Lehning le Mar 3 Nov 2015 21:11

Bonsoir !

Il y a 2 sortes de fédéralisme: le fédéralisme + ou - étatique: à l'allemande, à l'américaine.

Et il y a le fédéralisme libertaire (concept développé à la base par Proudhon), qui n'a rien d'étatiste.
En gros, c'est l'association libre de producteurs(trices), consommateurs(trices), etc.

Salutations Anarchistes !
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede frigouret le Mer 4 Nov 2015 06:37

J'ai bien vu fédération libre de communes libres , ce qui donne potentiellement 36000 micros États sur l'actuel territoire de la raie publique française .
Le fédéralisme économique tel que développé par Besnard n'est qu'une forme de planisme économique et là on trouve a mon sens une impasse , une erreur stratégique, une faute .
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Mer 4 Nov 2015 13:43

"Le fédéralisme économique tel que développé par Besnard n'est qu'une forme de planisme économique "

exact , mais on sort un peu du sujet, il me semble ..
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede baboeuf le Jeu 12 Nov 2015 05:53

Image

petit récapitulatif anti confusion...............
marine explique à jean louis et Cohen que tout leurs problèmes viennent de cissé et mouloud.
soral et dieudonné expliquent à jean louis, cissé et mouloud que tout leurs problémes viennent de cohen.
les indigènes de la république expliquent à mouloud et cissé que leurs problèmes sont dus à jean louis, aux "blancs" et un peu à cohen aussi.
les islamistes expliquent à cissé et mouloud que leurs problèmes viennent de l'occident mécréant "islamophobe" et de cohen.
tous vantent un modèle autoritaire et patriarcal ou la femme reste à sa place de génitrice.
tous sont contre les nouveaux droits accordés aux homosexuels.
tous sont contre ce qu'ils appellent la "féminisation" de la société.
tous divisent la société en races/ethnies/communautés pour nier la lutte des classes et faire disparaitre le travailleur.
c'est la première fonction de l'extreme droite: faire disparaitre les intérêts de classe du prolo pour de pseudos problématiques ehtnico religieuses.
pour eux, l'individu n'existe pas. il est noyé dans la communauté à laquelle il est assigné et se doit de se conformer à ses normes.
tous sont donc nos ennemis.

(ce texte a été censuré sur indymedia et d'autres medias dits de gauche. il semblerait qu'il ne faut pas critiquer les racialistes indigenes de de la republique).
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede frigouret le Jeu 12 Nov 2015 09:30

On peut aussi soutenir que la lutte des classes version Marx est un puissant facteur étatogêne , que la coutume est un droit sans État, que la transcendance de l'individu par son appartenance ethnique, religieuse, de classe sont équivalentes.
La " culture de classe" a aussi ses codes, ses rituels, son langage, ses mythes, ses héros.
On apprend beaucoup en imitant .
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede bajotierra le Jeu 12 Nov 2015 11:15

salut ,

Oui cela est équivalent dans la mesure où toute idéologie qui nie la Liberté de l'individu au profit d'une abstraction (religion , nationalisme, peuple, dictature du prolétariat ) contient en soi les germes d'un pouvoir totalitaire , par contre la lutte de classes , pas plus que par exemple le réchauffement climatique , n'est pas une abstraction c'est un constat

Quand Rousseau écrit "l'Homme est né libre partout et partout il est dans les fers "c'est un aussi un constat mais quand il en tire le concept de "volonté générale" c'est une calamité .


Dés lors , et pour en revenir a la question de la censure soulevée par Baboeuf il n'est pas étonnant que les médias gauchistes la pratique , il suivent là une exécrable coutume , puisque il en était de même lorsqu'il s'agissait de dénoncer le totalitarisme issu du marxisme
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede frigouret le Dim 15 Nov 2015 12:31

Faudra que je pense a ouvrir ( si c'est pas déjà fait) un fil " lutte des classes"pour approfondir ton affirmation sans polluer ce fil.
8-)
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Re: Contre les racialistes du PIR et cie

Messagede Candide le Dim 15 Nov 2015 14:10

LE RACIALISME EST LE SOCIALISME DES IMBECILES

Pour reprendre, en la transformant un peu, une expression célèbre (même si c’est celle d’un social-démocrate), on peut affirmer aujourd’hui que « Le racialisme est le socialisme des imbéciles ».

« Socialisme » quand le racialisme se veut ou se prétend « de gauche », « des imbéciles » car il se trompe d’ennemi.

Évidemment, il n’y a pas que des imbéciles parmi les racialistes de gauche*1, il y a les pseudo-intellectuels payés pour dévier la colère populaire vers une guéguerre (ou une guerre véritable) entre groupes supposés ethniques et laisser ainsi les véritables responsables de l’exploitation vivre paisiblement leur vie en rigolant bien.

frigouret a écrit:Faudra que je pense a ouvrir ( si c'est pas déjà fait) un fil " lutte des classes"pour approfondir ton affirmation sans polluer ce fil.


Frigouret, non seulement le rappel de l'importance de la lutte des classes ne pollue pas ce fil, mais il fournit l'éclairage essentiel pour voir la situation telle qu'elle est : l'exploitation, l'oppression sont le fait de capitalistes et de potentats politiques qui ont toutes les couleurs de peau possibles et imaginables (voir par exemple les photos des sommets de chefs d'Etat). A cette lumière, l'imbécilité racialiste est facile à déconstruire. Elle s'effondre d'ailleurs d'elle-même pour peu qu'on dispose de plus de deux neurones.

Vouloir ouvrir un fil pour bien séparer les deux approches (reconnaissance de la réalité de la lutte des classe versus affirmation du fantasme racialiste) constituerait, volontairement ou pas, une manœuvre de diversion, vouée, je l’espère, à l’échec.

Bisous à tous.

*1 Rappelons que si le racialisme apparaît maintenant à gauche (et à l’extrême-gauche) le racisme (et le racialisme n’est qu’une nouvelle façon de dire racisme) est un des bons vieux piliers de l’extrême-droite.
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