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Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Ven 14 Nov 2014 12:22
de bajotierra
TOULOUSE : 1200 personnes en assemblée générale au Mirail contre la répression !




""Nous, assemblée générale des étudiant-e-s du Mirail, sommes réuni-e-s aujourd’hui jeudi 13 novembre contre l’austérité universitaire, contre le barrage de Sivens, contre les violences policières et la répression des manifestations, ainsi qu’en soutien aux inculpé-e-s et condamné-e-s des 1er et 8 novembre.

Nous appelons, à la suite de l’appel de l’AG de Clermont, et avec les personnels de l’université, à une journée de grève nationale de l’enseignement : étudiant-e-s, lycéen-nes, enseignant-e-s, personnels, le jeudi 20 novembre avec manifestations.

Nous appelons à construire une mobilisation la plus large possible pour s’opposer au tournant autoritaire actuel, à la militarisation de l’espace public, aux violences policières et à tous les grands projets qui ne sont utiles qu’aux capitalistes.

Il y a de l’argent pour les guerres et la répression, alors qu’il en faut pour les facs et les lycées, sinon c’est la sélection qui nous attend !

Nous appelons à participer à la manifestation du 15 novembre et à mobiliser pour la journée de mobilisation nationale du 22 novembre contre les violences policières et en soutien aux condamné-e-s et inculpé-e-s des 1er et 8 novembre qui doivent être amnistié-e-s et relaxé-e-s.

Les responsables de la mort de Rémi Fraisse doivent être punis, jusqu’au plus haut sommet de l’État : Cazeneuve, démission !

Plus jamais l’État ne doit remettre en cause le droit de circuler, et de s’exprimer et de manifester.

Le gouvernement militarise l’espace public, détruit les services publics et privatise les universités.

Du fric pour les facs, les lycées et la biodiversité, pas pour les flics ni pour l’armée !"

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Ven 14 Nov 2014 18:05
de bajotierra
Le ton monte… Invités à se réunir en assemblée générale pour dénoncer, tout à la fois, les violences policières et leurs conditions d'études, ce sont près de 1200 étudiants de l'université Jean-Jaurès, qui se sont rassemblés, hier, en fin de matinée dans l'amphi 8 du campus du Mirail. Avec le retour dans l'actualité des questions sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse sur le site du barrage contesté de Sivens, dans le Tarn, c'est la répression des manifestations qui a principalement fait débat. «L'assemblée a voté une motion pour demander la relaxe des jeunes arrêtés et condamnés à la prison lors des rassemblements des 1er et 8 novembre à Toulouse, ainsi que l'arrêt des poursuites en cours, explique Gaétan, du syndicat Solidaires, membre du comité de mobilisation mis sur pied la semaine dernière à la fac. «Nous rapprochons aussi le manque de moyen de notre université avec le financement de projets inutiles comme Sivens. Il faut plus d'argent pour la fac, moins pour la police», poursuit-il. Une autre motion a d'ailleurs été adoptée à ce sujet, avec à la clef un appel à la grève national de toutes les universités et un blocage programmé le jeudi 20 novembre. En attendant, les étudiants du Mirail ont décidé de se joindre au cortège toulousain de samedi prochain contre l'austérité. «Et nous serons à nouveau dans la rue le 22 novembre contre les violences policières», prévient Gaétan, heureux que les personnels administratifs et enseignants, également réunis en AG, hier, soient venus exprimer leur «totale solidarité» aux élèves. Des personnels qui ont interpellé la présidence de l'université pour lui demander de prendre position sur les violences policières et le sort, notamment, d'un étudiant en histoire de l'art, interpellé lors de la manif interdite de samedi dernier, qui doit être jugé le 4 décembre par le tribunal correctionnel de Toulouse. Le jeune homme s'est exprimé, hier, à la tribune de l'assemblée générale pour raconter son expérience. De quoi emporter facilement la conviction des étudiants, qui ont voté dans la foulée une ultime motion demandant la démission du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Bref, la contestation enfle au Mirail, à l'unisson d'autres universités françaises comme Rennes. Pour l'heure, Jean-Michel Minovés, le président de la faculté Jean-Jaurès, que nous avons sollicité, n'a pas fait de commentaires.

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Mar 18 Nov 2014 13:01
de bajotierra
Appel à manifestation pour jeudi 20/11 à Saint-Denis contre toutes les violences policières et l’occupation policière de la ville des derniers jours.


Dans nos quartiers, les flics sont les seuls étrangers !

في أحيائنا، الغرباء الوحيدون هم الشرطة

In our neighbourhoods cops are the only strangers !





STOP à l’occupation policière de Saint-Denis

Depuis une semaine, Saint-Denis ressemble à une zone de guerre, un terrain occupé.
On assiste à la mise en place d’un dispositif policier massif. L’occupation policière de la ville fait suite aux blocages lycéens. Des dizaines de camions de CRS sont postés devant les lycées, dans les rues commerçantes et aux abords du marché. Lundi dernier, 200 policiers étaient présents pour empêcher les lycéens de manifester. Mercredi dernier ces mêmes CRS ainsi que des gendarmes montés (à cheval) ont chargés des jeunes qui bloquaient leur lycée (L’ENNA), plusieurs d’entre elles et eux ont été blessé-e-s et 14 lycéen-ne-s ont été interpellé-e-s. Depuis plusieurs jours des flics en civil et la BAC contrôlent des lycéen-ne-s qui sortent de cours, des groupes de jeunes et tout individu qu’ils jugent "suspect".

La police blesse et mutile des dizaines de personnes en réprimant des révoltes, des actions syndicales et des mouvements sociaux. Chaque année, elle tue une quinzaine de personnes en moyenne.
La violence de la police dans les quartiers populaires est quotidienne. Elle s’exprime par le bouclage des quartiers, les contrôles au faciès, les expulsions et les rafles de sans-papiers.
Elle est concentrée sur les pauvres et les personnes issues de l’immigration et souvent, ce sont elles et eux que la police assassine. L’État trouve toujours des prétextes pour camoufler les logiques racistes qui guident l’action de la police dans les quartiers populaires.

Cette fois, c’est dans une manifestation qu’un homme a été tué. En général, l’État essaie d’y agir de façon plus discrète que dans les quartiers populaires, en arrêtant et en mutilant, mais sans donner la mort, de crainte de se mettre à dos « l’opinion publique ». Rémi Fraisse, 21 ans, a été abattu alors qu’il protestait contre la construction du barrage de Sivens.

Depuis un mois, des foyers de contestations se répandent un peu partout en France : mobilisation lycéenne, étudiante et de toutes celles et ceux qui s’insurgent contre la police et ses crimes. Un blocage de lycée, une réquisition de logement vide, une manifestation sont autant d’actes de révoltes légitimes.

Contre cet État policier : organisons-nous ! Solidarité de classe !

Parce que la police viole, mutile, expulse, assassine et emprisonne impunément.
Nous exigeons :

- La fin immédiate de l’occupation policière de Saint-Denis
- Le désarmement de la police
- L’arrêt du projet de barrage du Testet
- L’arrêt des contrôle au faciès
- L’arrêt des expulsions de sans-papiers.
- Vérité et Justice sur tous les crimes policiers
- La relaxe de toutes les personnes interpellées en cours de manifestation

Rendez-vous jeudi 20 novembre à 12h sur le parvis de l’université Paris 8 (Saint-Denis Université)

http://paris-luttes.info/saint-denis-ma ... tre-l-2075

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Mer 19 Nov 2014 10:18
de bajotierra
la grève et le blocage annoncés pour jeudi du campus du Mirail par le comité de mobilisation de l'université Jean-Jaurès n'est pas du goût de Laurence Arribagé. La députée, adjointe au maire de Toulouse, s'est fendue d'une missive adressée à Jean-Michel Minovez, le président de la fac, pour lui demander de «mettre en place toutes les dispositions qui s'imposent pour permettre aux étudiants de suivre leur scolarité de manière normale». Une démarche inhabituelle, qui a un peu surpris voire agacé, dans sa tonalité, l'universitaire. «Il est de votre devoir, de ne pas céder à la pression que voudraient vous faire subir ces quelques militants», a ainsi écrit l'élue de la République. «Nous sommes autonomes et responsables d'une grosse machine. Nous prenons chaque jour nos responsabilités que nous assumons pleinement», rétorque Jean-Michel Minovez, que nous avons rencontré, hier. Pour lui, et il l'a répété aux étudiants reçus par le conseil d'administration de l'établissement dans la matinée, si leurs inquiétudes et celles des personnels enseignants sont légitimes, le blocage n'est pas la solution la mieux appropriée et sera même «contre-productif» pour faire avancer leurs idées. «D'autant que leurs revendications dépassent largement le seul cadre de notre établissement», souligne le président, en pointant «le décalage entre les ambitions affichées par l'État pour la formation et la recherche et les investissements réels». Au passage, Jean-Michel Minovez dément «les rumeurs» sur des processus de sélection ou de tirage au sort pour l'accès futur à l'université Jean-Jaurès. «Ce serait illégal et contradictoire avec les valeurs que l'on porte», assure-t-il. Quant aux autres motions votées par les assemblées étudiantes sur les violences policières après les événements de Sivens, Jean-Michel Minovez invoque la séparation des pouvoirs, le respect des institutions et de la justice. «Au-delà de la compassion pour la famille de Rémi Fraisse, à laquelle j'ai écrit, je n'ai pas de position à avoir en tant que président de l'université, précise-t-il. En revanche, un membre de notre communauté, étudiant en troisième année est poursuivi par la justice. C'est une préoccupation pour moi. Ce jeune homme n'a jamais posé le moindre problème sur le campus. Je peux porter témoignage de sa moralité et je ne vois aucune objection à le faire savoir, s'il le souhaite». À la veille d'une journée qui s'annonce agitée, avec une manifestation programmée, en plus du blocage, par le comité de mobilisation, le président Minovez travaille à déminer et expliquer. «Sans inquiétude particulière».


http://www.ladepeche.fr/article/2014/11 ... armes.html

Nouvelles actions jeudi et samedi

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Mer 19 Nov 2014 10:27
de bajotierra
Après trois semaines, les manifestations interdites ou autorisées continuent, les liens entre violences envers les manifestants et violences quotidiennes dans les banlieues percent un peu plus chaque jour.

L’assemblée générale convoquée à Nanterre ce jeudi 20 novembre s’inscrit dans cette volonté de lier ces réalités artificiellement séparées par la propagande d’État, de désarmer la police qui tue, mutile, assassine sans être inquiétée depuis des décennies, et de plus en plus grâce à la magie des "armes non létales" qui fait du corps étranger à la société qu’est la police un corps de plus en plus dangereux et incontrôlable, même par ses supposés représentants


http://paris-luttes.info/desarmons-la-p ... mblee-2087

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Mer 26 Nov 2014 10:39
de bajotierra
Lu dans leur presse


Toulouse

De quoi est-il question au juste dans l'occupation de l'université Jean-Jaurès ? Pour le deuxième blocus organisé, hier, à l'appel du comité de mobilisation des étudiants et validé par une assemblée générale, la confusion était palpable sur le campus du Mirail. Entre radicaux et organisations syndicales un rien débordées, les étudiants les mieux disposés ont du mal à retrouver leur latin.

De la dénonciation de leurs conditions d'études aux slogans crypto-anarchistes de la zone d'intervention citoyenne (ZIC), installée à la manière d'une zone à défendre (ZAD) à l'entrée du campus, il n'est pas toujours évident de percevoir la cohérence des différents mots d'ordre. Même l'Unef, l'un des principaux syndicats, pourtant aguerrie à ce genre de lutte, a du mal à suivre. Après avoir condamné les dégradations, l'organisation s'est finalement fendue d'un communiqué «appelant à poursuivre la mobilisation». Sur place, alors que la polémique enfle sur le noyautage du mouvement par des groupuscules extérieurs à l'université, comme jeudi dernier, une grosse partie de la faculté a été paralysée. Hormis les bâtiments «mutualisés» comme la Maison de la recherche, la bibliothèque universitaire, la Fabrique et certaines Unités de formation et de recherche (UFR), dont celui des langues et la psychologie qui ont fonctionné à peu près normalement. L'opération avait été soigneusement préparée dans la nuit, malgré la présence d'équipes de surveillance et de sécurité dépêchées par Jean-Michel Minovez, le président de la fac pour le moins circonspect quant à la tournure des événements. (lire ci-contre). Dans la longue histoire des mouvements contestataires sur le campus du Mirail, il avoue volontiers «n'avoir jamais vu ça» et cherche en vain des interlocuteurs. De quoi regretter, côté organisation, la tradition quasi militaire des trotskistes, qui ne sont visiblement plus à l'ordre du jour. Le paradoxe c'est que les étudiants comme leur président font le même constat sur les impasses d'une politique universitaire qui remplit les facs avec de moins en moins d'argent. «Sur le campus 70 % des gens sont d'accord, souffle-t-il, mais pas sur les méthodes»…


:D

Le journal de la grève

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Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Mer 26 Nov 2014 15:14
de AnonymousCitizen
Le problème c'est que a cause des média qui montre des images de casseurs vandale pour faire de l'audimat, et qui montre que les grève empeche monsieur XXX bon père de famille d'aller au boulot, toute forme de protestation (grève et manifestation ) sont très mal vue par l'opinion public... :/
D'ou les phrases du genre " Putain il font encore grève cela? Pourquoi je paye mon abonnement au resau de transport ? Tous des feignants ! "

Très souvent ( pas toujours) les manifestations ont un réelle impact uniquement losqu'elle obtienne le soutien des médias. Et le pacifisme d'une manifestation est essentiel pour ne pas perde en credibilité, le problème c'est que dernièrement certains flics s'habillent en manifetant et jette le feux au poudres. (Ma sources n'est pas verifier mais j'ai lu plussieur acrticles sur le net qui appuie ces affirations)
.

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Mer 26 Nov 2014 19:18
de loupi
Les "casseurs" aussi sont parfois des militants tout simplement. Car il faut voir ce qui est cassé aussi: des vitrines de banques... Donc un symbole du capital. Après est ce que c'est bien ou pas, c'est pas à moi de juger, quand la colère parle des fois c'est dur de se contrôler^^
Il y a aussi des flics qui viennent provoquer ou casser en effet (quand ça leur semble trop calme et qu'ils sont déçus peut être^^).

Mais au niveau de la grève en effet les médias arrivent bien à faire culpabiliser les grévistes, ou en tout cas à nous les faire détester. Ce qui est étonnant, c'est que pas mal de gens ont oublié que c'était une bonne arme quand même... (et qui a été durement conquise).

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Ven 28 Nov 2014 12:37
de bajotierra
loupi a écrit:Les "casseurs" aussi sont parfois des militants tout simplement. Car il faut voir ce qui est cassé aussi: des vitrines de banques... Donc un symbole du capital. Après est ce que c'est bien ou pas, c'est pas à moi de juger, quand la colère parle des fois c'est dur de se contrôler^^
Il y a aussi des flics qui viennent provoquer ou casser en effet (quand ça leur semble trop calme et qu'ils sont déçus peut être^^).

Mais au niveau de la grève en effet les médias arrivent bien à faire culpabiliser les grévistes, ou en tout cas à nous les faire détester. Ce qui est étonnant, c'est que pas mal de gens ont oublié que c'était une bonne arme quand même... (et qui a été durement conquise).


Salut ,

De ce que je vois le niveau de violence, le terrain sur lequel elle se déroule , et son exploitation médiatique est largement déterminé par l'Etat ..
Tant que celui ci sera dans cette position stratégique dominante nous serons condamnés a épiloguer , ou non, sur de aspects qui sont secondaires a cette maitrise du Pouvoir

Sur la question de cette maitrise de l'espace , voici une très intéréssante réflexion qui pointe là où la ZAD met l''Etat en difficulté ,

On ne peut en revanche passer sous silence une transformation notable, qui est le renversement du rapport à la durée. Des entretiens que j’ai pu mener avec les policiers en charge du maintien de l’ordre ressort toujours l’idée que, au fond, l’avantage décisif de la police est de pouvoir tenir une position sur une durée illimitée. Ce que Pierre Favre et moi caractérisions comme une « réserve quasi-inépuisable de forces de la police » [4] est avant tout une réserve de ressources humaines. Quasiment 30 000 agents sont exclusivement dédiés au maintien de l’ordre en France, ce qui est considérable. Ils sont donc à même de se succéder sur des positions ou des lignes, et d’épuiser ainsi les forces de l’adversaire ; ce d’autant plus qu’un investissement considérable a été fait, ces trente dernières années, sur l’équipement défensif des agents. Mais, à Sivens ou à Notre-Dame-des-Landes, la contestation est portée par des acteurs qui ont une relation totale au politique : ils ne pratiquent pas la protestation après leur journée de travail, une fois les enfants couchés ; ils font de la protestation leur relation même à la société. Une « zone à défendre » est une zone de vie. D’un point de vue tactique, les protestataires privent la force publique du monopole de la durée. C’est sans doute cela qui explique la stratégie d’escalade apparemment déployée par le préfet du Tarn à Sivens dès le début du mois de septembre. À mes yeux, c’est donc moins un saut qualitatif dans l’usage de la violence protestataire qui explique la débauche de force par les pouvoirs publics, que le rapport des protestataires au politique et leur appropriation de la durée.


http://www.laviedesidees.fr/Mort-de-Rem ... t-a-l.html

Toulouse , patte d'oie ,17h 00 , 22/11/2014

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Toulouse, avenue Grande Bretagne , 18 h30, 22/11/2014

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Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Sam 29 Nov 2014 21:34
de bajotierra
Un record ..

200 manifestants face à 800 policiers ce samedi à Toulouse
http://www.voixdumidi.fr/en-images-200- ... 49407.html

Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Jeu 4 Déc 2014 10:45
de bajotierra
Manifestation Toulouse 29/11/14 - Dispositif policier démesuré



Re: Grève nationale contre la répréssion le 20 Novembre

MessagePosté: Sam 6 Déc 2014 14:00
de bajotierra
Motion du syndicat CGT PSA Mulhouse contre la répression à Toulouse



Alors que le grand défilé des comparutions en justice suite aux manifestations du mois de novembre vont se succéder à Toulouse à partir de demain, des exemples de solidarité émergent ici et là comme en témoigne cette motion de soutien de la CGT de PSA à Mulhouse. Pour sur la répression patronale et étatique ça rapproche !

Motion contre la répression de la jeunesse révolté et demain contre tout le mouvement ouvrier

La répression subie par les jeunes qui ont pris part aux manifestations qui ont suivi la mort de Rémi Fraisse, tué par la police le 25 octobre, nous concerne tous. Elle est la même que celle que subissent les travailleurs de l’automobile et des autres secteurs quand ils luttent pour leurs emplois et pour leurs droits.

Nous refusons l’escalade des violences policières, la militarisation de l’espace public, et la remise en cause des droits fondamentaux que sont ceux de s’exprimer et de manifester. C’est pourquoi la CGT PSA Mulhouse exprime sa solidarité avec toutes et tous les inculpés pour avoir manifesté à Toulouse et ailleurs. Aucune charge ne doit être retenue contre eux lors du procès du 4 décembre, et de ceux qui suivront. Ceux qui ont déjà été condamnés doivent être amnistiés !