L’article 17, I crée une peine complémentaire visant à sanctionner le recours à la prostitution.
Est créé un stage de sensibilisation aux conditions d’exercice de la prostitution,
sur le modèle des stages de sensibilisation à la sécurité routière ou aux dangers de
l’usage des produits stupéfiants. Ce stage pourra avoir lieu auprès d’associations
agréées, et aura pour objectif de faire connaître aux clients de la prostitution les conditions
de vie et d’exercice de la prostitution, ainsi que la réalité du phénomène de la traite
des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle et du proxénétisme.
Le II fait de cette nouvelle peine une mesure susceptible de constituer une alternative
aux poursuites et d’être prononcée dans le cadre d’une composition pénale.
la manifestation du 27 novembre 2013 à Toulouse
rastanar a écrit:ils peuvent dormir tranquillent sur leurs deux oreilles avec des gens comme ça,ne changeons rien,n'est-ce pas Pit ?.
La pratique de la cnt-ait toulousaine et de quelques membres de la FA a été de chasser et bâillonner une partie des occupant-es de cet espace forum, et celles et ceux-ci ont donc tout naturellement ré-ouvert l'espace ailleurs, le Forum Anarchiste, le revival. La responsabilité de cet état de chose incombe donc bien aux putchistes.
Le revival est à ton image. Un plagiat permanent et de mauvaise qualité. Sinon, je ne m'emmerde pas à perdre mon temps en allant sur les 2 clônes : le far et le far.pit's a écrit:...
Il y a bien un FAR, le Forum Anarchiste Révolutionnaire, mais le forum dont tu parles n'a pas cette étiquette même s'il se nomme Forum Anarchiste, le revival.
Je n'ai pas suivi le truc sur ce forum, mais il me semble important en arrivant ici de clarifier ce genre de chose.
Si, ce n'est pas difficile à démonter, pourquoi censurer ?pit's a écrit:... Je pense que sur ce type d'espace, et parce qu'il n'y a pas à craindre le type de censure qui sévi ici, il n'y avait pas forcément à censurer sauf sur l'agenda, si c'est le cas, car il n'est pas difficile de démonter politiquement ce que vous portez, à contre sens la plupart du temps de l'anarchisme révolutionnaire. C'est d'ailleurs plus facile là bas qu'ici. Le site IAATA est un espace d'infos, et ce n'est pas le site en lui même qui semble visé mais cette info en particulier. Il n'y a donc pas là matière à faire dans la basse manœuvre habituelle, il est clair que tout le monde peut comprendre.
Toujours le disque rayé. Il y a d'un côté ceux et celles qui refusent que les plus fragiles, Prostituées et clients, fassent les frais d'une répression supplémentaire et ceux qui sont partisans de la répression sous prétexte fallacieux de lutte contre le patriarcat.pit's a écrit:...
Il y a une divergences de fond sur la question prostitutionnelle, avec d'un côté des abolitionnistes et de l'autre des pro-prostitution. Dans ce cadre d'une opposition entre libertaires et libéraux, pro-féministes et antiféministes, et de la confrontation évidente, il semble que la défense du système prostitutionnel et patriarcal ne soit pas de mise sur ce forum anarchiste. Cela peut s'entendre. C'est ici qu'il se passe des choses qui dépassent l'entendement.
et bla bla bla …pit's a écrit:... Alors, en l'état, on peut imaginer qu'il y a des espaces forums différents parce qu'il y a des planètes différentes. Ici les pro-prostitution, ailleurs des abolitionnistes. Ici des anti-féministes, ailleurs des pro-féministes. Ici des individualistes et "anarcho-capitalistes", ailleurs des communistes libertaires. Ici des antisyndicalistes, ailleurs des anarcho syndicalistes, syndicalistes révolutionnaires, et autres pratiquant-es de la lutte des classes. etc...
Oui, oui, … bla bla bla … En attendant, ici, tu te servais de tes moutons afin de troller pour ton compte et de te poser en maître. Ce qui est censuré, ici, c'est les propos inutiles par leur manque de fond, le trollage et les insultes, qui n'est pas autre chose que de l'autoritarisme version infantile. C'est une façon d'imposer en pourrissant l'existant.pit's a écrit: Et évidemment pendant que j'y suis, dire qu'ici nombre de membres ont été évacués ou censurés par la clique qui s'est approprié cet espace. Cela explique d'ailleurs la création du dit forum "revival". …
... Evidemment il est possible de dénoncer sur ces espaces les dérives des autres, sachant qu'au début de ces histoires de scissions c'est bien ici que tout commence, et bien ici que la censure se fait la part la plus belle, de même d'ailleurs que le sport qui mène ceux qui restent, lutter d'avantage contre le voisin que contre le système capitaliste (et dans le contexte on pourrait aussi rajouter patriarcal).
Je n'irai même pas voir. C'est une perte de temps. Pour ce qui est de tenir la route, toi, tu ne tiens pas grand chose …pit's a écrit:... et je pense qu'il n'y a aucune raison de te bannir, d'autant que dans un cadre d'échanges possibles tu ne tiens pas la route, et qu'il n'y a aucune raison de redouter ta présence, et ce type de pratique des plus minables, en tout cas sur ce type de forum anarchiste.
pit's a écrit:...Est-ce que ce post peut survivre à la censure habituelle ici sur ce type de sujet ?
Très belle manif, entre 120 et 150 personnes
Paris (AFP)
- "Vous couchez avec nous, vous votez contre nous", crient des prostituées, "le corps d'une femme n'est pas une marchandise", rétorquent les autres: séparés de quelques centaines de mètres, partisans et opposants à la pénalisation des clients ont manifesté vendredi près de l'Assemblée.
Entamé à la mi-journée, le débat sur la proposition de loi visant à sanctionner les clients de prostituées a démarré dans un hémicycle rempli d'à peine une vingtaine de députés.
A l'extérieur, sur l'esplanade des Invalides, souvent cachées derrière des masques blancs ou rouges, des cagoules ou des écharpes, environ 150 prostituées ont dit leur opposition à un texte "anti-putes".
La proposition de loi prévoit entre autres de sanctionner l'achat d'un acte sexuel d'une amende de 1.500 euros, doublée en cas de récidive, ce qui selon ces prostituées revient à les pénaliser.
"Ils essaient de nous empêcher de travailler", déplore Thierry Schaffauser, militant du Syndicat du travail sexuel (Strass), qui appelait au rassemblement. "On fait un amalgame entre le travail forcé et l'exploitation consentie".
"Où, quand, comment, combien je prends, ce choix me revient, mon corps m'appartient", chantaient les travailleuses du sexe, soutenues par des membres des associations Aides, Act up, Médecins du Monde, ou Les Amis du bus des femmes.
Lunettes de soleil et chapeau fleuri, Priscilia, "professionnelle depuis plus de vingt ans", soutient qu'"on a besoin des clients et que les clients ont besoin de nous".
Si la loi est votée, "ça va être plus compliqué d'entrer en contact avec les prostituées", qui seront plus isolées et moins visibles, estime Bruno Spire, président de l'association Aides.
"Les putes seront plus vulnérables" vis-à-vis du client et du proxénète qui attendra les mêmes rentrées d'argent, confirme Morgane Merteuil, du Strass.
Changement de société
Les prostituées chinoises à qui vient en aide Tim Leicester, de Médecins du monde, "sont déjà plus nombreuses à avoir recours à des intermédiaires" depuis que la pénalisation des clients est évoquée.
Fréquentant des prostituées depuis 1967, Jean-Pierre, 69 ans, est l'un des rares clients présents à la manifestation: "Toutes les libertés risquent d'être menacées", considère cet homme aux cheveux gris. "On fait passer les clients pour des monstres", regrette le sexagénaire.
"Ni à vendre, ni à prendre, le corps des femmes n'est pas une marchandise": A quelques centaines de mètres, le ton est radicalement différent: une cinquantaine de personnes, pour la plupart issues de mouvements féministes (Femen, Osez le féminisme) ou d'aide aux prostituées (Mouvement du nid) sont venues soutenir la proposition de loi, derrière une banderole "Ensemble pour l'abolition du système prostitueur".
"La prostitution est le dernier bastion de la violence faite aux femmes, nous espérons que ce bastion va tomber", a déclaré la députée Maud Olivier, rapporteur du texte, chaleureusement applaudie par les participants.
"Un changement de société c'est toujours difficile", a reconnu Anne-Cécile Mailfert, porte-parole d'Osez le féminisme. Mais "c'est un changement bénéfique. Cette loi va dire aux clients: +vous êtes en train d'alimenter les réseaux de traite+".
Thomas Hannbique, du Collectif Zéromacho, évoque "un moment historique" pour "les milliers de femmes victimes d'un système machiste et marchand". Il estime que la prostitution libre et volontaire ne représente que 1 à 2% des prostituées: "Je ne veux pas au nom de ces 2% oublier les 98%" de victimes.
"Si un client avait le minimum de considération pour les femmes, il ne serait pas client", déclare Rosen Hicher, 57 ans, dont 22 de prostitution. "Ce que j'ai vécu je ne veux pas que d'autres générations le vivent", ajoute-t-elle, évoquant de "multiples agressions et viols".
Elle n'a aucune amertume vis-à-vis des prostituées "d'en face" qui défendent leur activité: "Elles n'ont pas encore pris conscience de la violence. Il leur faut du temps".
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