de Specifix le Dim 3 Nov 2013 02:00
Là, ça devient complètement dément. J'en reste sans voix.
Les réponses à la question "pourquoi avez-vous accepté de déloger vos collègues à la demande du patron ?"
"On n'a pas compris pourquoi, mais on nous demande … alors, nous, on le fait. "
"Quand on a pas de travail, on va chercher un travail. On perd pas son temps à faire des manifestations "
"Nous, aussi, on a des enfants ... "
Atomisation ? ... Lobotomie ? … Infantilisme ? …
Ils espèrent, peut-être, que le patron leur sera éternellement reconnaissant.
En attendant, avec ce chacun pour soi, les patrons peuvent dormir tranquille.
Et, à la lecture du délégué FO, ce n'est guère mieux.
Il s'étonne qu'un patron puisse utiliser des salariés contre d'autres salariés.
Lui, il n'en veux pas à ceux qui ont délogé leurs collègues, il en veut seulement à ceux qui le leur ont demandé.
Quelle tolérance ! Quelle dignité ! ...
Les syndicats avaient ouvert la voie …
Après les syndicats contre les salariés, les sans-papiers, etc … maintenant, c'est les salariés contre les salariés.
Sans être solidaires, ils auraient pu s'abstenir de faire le sale boulot.
Mais, là, on a franchi une étape. Un salarié qui a du boulot devient l'homme de main du patron.
C'est pas nouveau, des traîtres, il y en a, toujours, eu. Mais, là, ça semble être tous comme un seul homme.
Et, en plus, c'est médiatisé.
Le résultat de la confusion ... des comportements et des discours aberrants.