Luttes directes pour le logement

Toutes les infos sur les luttes en cours

Luttes directes pour le logement

Messagede bajotierra le Ven 9 Nov 2012 11:08

Comme le montre le texte ci dessous nous assistons a la montée de luttes directes pour le logement ...


Lettre ouverte : expulsion des habitants du 23 chemin des Sept Deniers (Toulouse )

Ne parvenant pas à obtenir de logements sociaux, nous avons été contraints de réquisitionner nous-même une maison vide depuis 5 ans au 23 chemin des Sept Deniers et d'en faire notre résidence principale.
Nous y sommes entrés le jeudi 18 octobre au soir alors que la porte se trouvait ouverte, il nous a suffit de la pousser légèrement. Aucune dégradation n’a donc été commise de notre part.
L’état de la maison montre que des occupants l'ont squatté de manière irrespectueuse. Nous avons décidé d'entreprendre des travaux afin de la rendre habitable.
Le contact avec les voisins s’est fait rapidement et de façon cordiale. Nous les avons même conviés à venir partager un goûter avec nous le dimanche 21 : ce que certains, notamment ceux qui ont des enfants, ont trouvé convivial.
Samedi 20 octobre, un des trois propriétaires est venu nous rendre visite en compagnie de sa femme, ce qui nous a permis de lui expliquer les raisons de notre présence et d'échanger avec lui. Il a donc décidé de laisser le portillon ouvert.
Lundi 22, les forces de l’ordre accompagnées d’un des propriétaires se sont rendues à notre domicile nous menaçant d’expulsion dès le lendemain matin et refusant pour cela de considérer les éléments juridiques qui les en empêchent, notamment les différents éléments prouvant que nous habitons la maison depuis plus de 48 heures. Ils ont également profité de l'occasion pour couper sauvagement l'arrivée d'eau.
Le lendemain, le mardi 23, aux alentours de midi, les forces de l’ordre se présentent à notre domicile avec l’intention de nous en expulser, nous amenons les preuves de notre présence légale sur les lieux.
Après concertation de l'officier de police et du propriétaire, ils reviennent à la charge cette fois pour une interpellation afin de nous expulser alors que nous essayons de mettre en avant nos droits ainsi que l’illégalité de leur action.
Sous la pression du propriétaire, la police coupe la chaîne qui ferme le portillon afin de rentrer et passer les menottes à 2 des 4 personnes interpellés.
Après un contrôle d’identité, ils décident de nous placer sous surveillance. Nous sommes auditionnés sur le chef d'inculpation : intention de dégradation ?! Nous sommes relâchés après 5h de franche rigolade avec les bleus.
L'arrestation injustifiée est une fois de plus le prétexte à une expulsion tout aussi illégale. Demandons nous comment un propriétaire outre passe la loi.
Encore une fois, afin de nous maintenir dans la peur et la soumission à cet État policier, la seule réponse des services publics face à nos revendications populaires reste la répression.
Nous sommes en droit de porter plainte et dénoncer la puissance de certains propriétaires.
Nous condamnons l’indifférence des pouvoirs publics se prétendant socialistes qui bafouent impunément le droit fondamental au logement, pourtant garant de notre dignité.
L'État ne propose aucune solution face à l'ampleur du problème du logement, il laisse les grands propriétaires spéculateurs créer et maintenir le manque. En effet, à Toulouse, il y a entre 16 000 et 22 000 logements vides, ce qui permet de maintenir les citoyens dans des situations instables et précaires et donc dans la soumission et l’inaction politique populaire.
Le droit à la propriété privée n’est pas toujours légitime, car le droit au logement est lui inconditionnel.
La lutte continue !
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Mar 13 Nov 2012 19:35

uite à l’expulsion du Centre Social Autogéré du 22 rue Demouilles le
lundi 8 octobre, la centaine d’habitant-e-s et la Campagne pour la
Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion se sont de nouveau retrouvés à
la rue. Cet immense bâtiment, laissé vide depuis 6 ans, est donc
retourné au silence après un mois de vie, d’expériences, d’activités
diverses et de rencontres. C’est un hélicoptère du GIPN et 200 flics qui
sont venus nous expulser et nous en arracher. A Notre-Dame-des-Landes,
depuis plusieurs semaines, sur les terres ciblées pour le projet
d’aéroport de Vinci à Nantes, c’est plus de 1000 keufs et trois hélicos
qui tentent de virer et raser tous les lieux occupés, et ça, pour la
modique somme d’un million (1 000 000!!) d’euros.

Ailleurs en France, différents collectifs se mobilisent, s’organisent
et agissent sur les questions de logement. A Paris, un nouveau bâtiment
vide depuis un an a été ouvert par le Collectif des mal-logés acharnés
et certain-e-s du 260 rue des Pyrénées (38 rue des bois – 19ème), c’est
une trentaine d’habitant-e-s qui en ont été sauvagement expulsé-e-s dans
la soirée du 22 octobre. A Nantes, le collectif Précarité 44 a
réquisitionné un bâtiment public samedi 14 octobre, qui a été expulsé
depuis. A Grenoble, le collectif du 22 rue des Alpes a aussi ré-ouvert à
deux reprises, le second bâtiment tient, il vit et devient un espace
d’habitation collective pour des demandeurs d’asile.

Dans le cadre du week-end d’action nationale du 13 au 15 octobre, on
est allé faire mousser une fontaine du centre-ville, histoire d’apporter
notre contribution à l’opération « Toulouse ville propre ». Le principal
objectif de cette nouvelle politique locale ? Aseptiser nos rues,
notamment en virant les habitants dits « indésirables » des quartiers
populaires à travers, entre autres, les Grands Projets de Ville (GPV).
L’un d’eux s’attaque justement au quartier Bonnefoy : la ligne grande
vitesse (LGV) doit y passer, la gare sera aménagée pour accueillir des
TGV hors de prix, et le quartier réhabilité pour y attirer bobos, cadres
et autres friqués. Et les gens du quartier ? Pour eux commencent déjà
les expropriations, bientôt ce sera les expulsions, sans parler des
coups de pressions quotidiens. Ce grand projet industriel et urbain est
décidé et mené par une poignée d’individu-e-s au pouvoir, pour leurs
seuls profits, et avec le plus grand mépris pour les gens qui vivent là.
A certains endroits, comme face au TAV (train à grande vitesse italien)
dans le Val di Susa ou l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de
Nantes, de nombreuses personnes s’insurgent et se rencontrent pour
organiser la lutte.

Contre Vinci et son monde, ce dimanche des membres de la CREA et du
collectif 31 de soutien à la ZAD ont offert le péage autoroutier aux
usagers en le bloquant à l’arrivée de Bordeaux et Paris!

Si l’État prétend manquer de fric pour assurer un logement à
chacun-e-s, il en trouve facilement lorsqu’il s’agit de foutre des gens
dehors et de policer les villes. Que ce soit au travers de vastes
opérations quasi-militaires, dans la violence quotidienne des expulsions
ou la présence de keufs à chaque coin de rue. La guerre aux pauvres et à
tous ceux qui s’organisent est déclarée, l’État expulse à tour de bras
et le plus rapidement possible.

Pour une expulsion, six ouvertures !

Aujourd’hui la CREA c’est donc neuf bâtiments, dont six nouveaux
ouverts et libérés en un mois principalement dans le quartier de
Bonnefoy. Parmi ces bâtiments, certains appartiennent à des particuliers
(propriétaires de bâtiments vides, qu’ils n’habitent pas). L’État et le
capitalisme fabriquent et gèrent la misère, ils expulsent sans cesse,
nous n’avons pas le choix de crever à la rue. Lorsque ce mouvement
populaire réquisitionne des bâtiments, il les rend en fait libres et
ouverts pour toutes et tous. En revanche c’est bien la mairie qui
préempte les bâtiments de Bonnefoy (qu’elle rachète à prix cassés) et
qui a commencé à expulser les habitants des quartiers qu’elle veut
nettoyer (Ramier, Bagatelle, Reynerie, Mirail…) pour faire de Toulouse
une “capitale européenne”. C’est encore l’État qui nous a expulsé – une
centaine de personnes et d’enfants – du bâtiment de l’URSSAF, 22 rue
Demouilles, pour laisser ces 5400 m2 vides. Prenons-nous en aux
responsables de la misère, pas à celles et ceux qui la subissent.

Et l’État ne lésine pas non plus sur les moyens pour rendre ces lieux à
des propriétaires qui les laissent vides et morts. Plusieurs de ces
bâtiments sont déjà expulsables. La trêve hivernale nous sera-t-elle
appliquée ou la Préfecture va-t-elle encore nous refoutre à la rue en
plein hiver? Unissons-nous et organisons-nous pour empêcher ces rapaces
de détruire nos vies et nos territoires.

Venez prendre la ville avec nous lors de la grande manifestation contre
toutes les expulsions
à Toulouse, le samedi 17 Novembre (départ à 14h, St Cyprien République)
suivie d’une assemblée populaire (9 rue du faubourg Bonnefoy)

SOLIDARITE AVEC LES COLLECTIFS DE PARIS, NANTES,
GRENOBLE, CAEN, LA ROCHELLE, MONTPELLIER, TOURS,
LA ZAD ET LES NO-TAV !!

TOUT POUR TOU-TE-S !
POUVOIR AU PEUPLE !

La Campagne pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion (CREA)
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede bajotierra le Mar 4 Déc 2012 17:42

un article du journal local , bien crapuleux et diffamatoire pour criminaliser les gens qui luttent pour leurs droits

Les activistes de l'ultra-gauche ont, depuis quelques mois, réinvesti le terrain toulousain et multiplié les coups d'éclats comme autant de petits cailloux dans leur planning communication.

Dernière révolte en date, le combat contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes devenu, dans la boue et les lacrymogènes, la tête de pont nationale de l'insurrection alternative. Un tag vengeur tracé ce week-end sur la façade «Garonne» de l'Hôtel-Dieu, un bâtiment classé, est le dernier fait d'armes de ces libertaires qui s'en sont pris d'abord et à plusieurs reprises au siège départemental du Parti socialiste. Contre le pouvoir politique, donc, mais aussi contre les intérêts du groupe Vinci censé réaliser le fameux aéroport. Quitte à se tromper de cible.

Au mois de décembre 2010, un mystérieux commando avait attaqué les locaux de la société Vinci Consulting, à Ramonville en laissant quelques inscriptions sur Notre-Dame-des-Landes et surtout en incendiant les bureaux. Sauf que ce Vinci-là n'avait rien à voir avec le grand groupe en question…. un dommage collatéral

L'enquête n'a guère avancé même si les acteurs de cette mouvance engagée sont bien connus comme on dit des services de police. Derrière le tout nouveau collectif «Zone à défendre»» ou «Zone autonome de développement» (Zad) qui essaime à Toulouse, se retrouve, ici, une nébuleuse nourrie à la cause des sans-abri. Le collectif pour la réquisition, l'entraide et l'autogestion (CREA), lancé il y a tout juste un an, fédère les énergies autour de squats militants régulièrement expulsés par la préfecture. Leur mot d'ordre ? «Le pouvoir au peuple».

«C'est le noyau impulseur, note-t-on, au commissariat central, auquel s'agrègent d'autres groupuscules, geeks d'Anonymous et militants d'extrême-gauche. Ils ne sont pas très nombreux, 120 au maximum. Nous connaissons les meneurs, leurs visages, leurs noms parfois, pour les avoir interpellés. Soit un bon tiers, le reste c'est le ventre mou».
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Jeu 27 Déc 2012 18:34

http://creatoulouse.squat.net/un-promot ... -a-la-rue/

Aujourd’hui, mardi 25 décembre 2012, les habitant-e-s du 159, chemin Lapujade, en plus d’être menacées d’expulsion illégale, sont menacées physiquement. Ces habitants n’ont aujourd’hui pas d’autre choix pour se mettre à l’abri que d’occuper des maisons laissées vides par les propriétaires ou institutions publiques préférant ainsi spéculer sur que ce qui n’est pour eux qu’un bien immobilier de plus. Nous réaffirmons comme nous le faisons depuis vingt mois dans la campagne 0 personne à la rue qu’il n’y a pas d’autre possibilité aujourd’hui que de s’auto-organiser contre ces pratiques laissant adultes et enfants à la rue.



Depuis plus de 5 ans, la maison du 159, chemin de Lapujade éait inhabitée et a été rachetée par un promoteur immobilier (la SCI LAPUJADE gérée par M. Jérôme DUCROS possédant aussi la société JD PROMOTION) d’une manière douteuse dixit les anciens propriétaires, associations de quartier et voisins. Dans le quartier, des voisins soutiennent la démarche et le petit-fils de l’ancien propriétaire est passé nous voir pour nous dire qu’il était ravi de revoir de la vie dans cette maison anciennement menacée de destruction par son propriétaire.



Depuis quelques semaines, alors que la vie reprend ses droits, les menaces se font de plus en plus présentes et mettent vraiment en danger les habitants dont un couple avec deux jeunes enfants et un couple avec une femme enceinte de sept mois. Jeudi dernier, trois hommes sont entrés par la force dans la maison et ont menacé une mère qui était seule avec ses deux enfants.

Les habitant-e-s sont toujours encore l’objet de menaces (envoi de cocktails molotov sur la maison, menaces de viols envers des femmes, menaces de violenter hommes, femmes et enfants qui se trouvent encore dans la maison, menace de séquestration…)

La violence de la rue ne suffit-elle pas ? Faut-il en plus rajouter à cela violence de pratiques mafieuses faisant appel à des hommes de mains ?

Nous détenons les preuves de ces pratiques insupportables (photos, enregistrements, bout de papier laissé sur les lieux après l’agression mentionnant qu’ils sont les “neveux du propriétaire et leur numéro de téléphone”, témoignages des voisin-e-s du quartier,…).

Si vous n’êtes pas d’accord avec les pratiques de M. Ducros, nous vous invitons à lui écrire au siège social de ses sociétés (SCI LAPUJADE & JD PROMOTION, 20, rue André Vasseur, 31 200 TOULOUSE) ou à son siège commercial (44, place bachelier – 31 000 Toulouse) de téléphoner au siège social de ses sociétés (05 61 630 200/ 05 61 62 15 00) ou lui envoyer des mails (metropoles [dot] medias [at] wanadoo [dot] fr).

Ces habitant-e-s ne comptent pas céder à ces pressions et continuent de vivre sur le lieu qui est un espace libre et ouvert sur le quartier où vous pouvez venir vous investir, apporter ce que vous n’avez plus besoin ou encore discuter, échanger sur la campagne et les nouvelles formes de vie collective que nous essayons de mettre en place sur la base de l’entraide et de l’autogestion.

Les habitants du 159, chemin Lapujade et des membres de la campagne 0 personne à la rue
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Jeu 27 Déc 2012 18:40

A quoi ressemble une lutte pour le logement aux PCF.... la révolution citoyenne, c'est transformé en l'expulsions citoyenne , on voit bien que les élection sont terminés,

http://fr.squat.net/2012/12/23/paris-expulsion-pcf/
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede bajotierra le Ven 4 Jan 2013 10:43

quelques expression murales a toulouse sur cette lutte directe , ici au faubourg bonnefoy en voie d'être détruit pour faire passer le TGV

Image

Image
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ça continue.....

Messagede calamar le Lun 7 Jan 2013 13:19

Depuis le 1er novembre, la trêve hivernale est commencée.
Pendant cette période particulièrement dure compte tenu des conditions
météorologiques, en théorie la préfecture expulse avec moins de
facilité/avec plus de parcimonie. Ces derniers temps, elle nous a montré
le contraire. Les camps de l’île du ramier et de la poudrerie, le 40 rue
Béteille et le 35 rue du professeur Jammes ont été expulsés entre
novembre et janvier. Ceci ayant pour conséquence de remettre à la rue
plus d'une centaine de personnes, avec pour seule consolation de
l’hébergement en hôtel sous des conditions strictes. Les personnes de
nationalité roumaine ou bulgare, ayant reçu une obligation de quitter le
territoire ou qui n'ont pas d'enfants sont exclues des dispositifs
d'aides sociales et ne peuvent bénéficier d'un accès aux centres
d'hébergement d'urgence.
Après des tentatives de rendez-vous avec la préfecture, qui avec son
mépris habituel n'a pas donné suite à nos demandes, nous nous sommes
pointéEs au conseil municipal. Le but était d’être reçuEs et de poser un
rapport de force. L'adjointe au logement, Mme Touchefeu, a donc quitté
le conseil pour nous recevoir. Encore une fois elle nous a baladé. Elle
nous a dit que les expulsions ne sont pas de son fait, mais que, après
tout, si on squattait un bat appartenant à la mairie, elle serait plus
en mesure de retarder l'expulsion.
Alors on l'a écouté, et depuis le 28 décembre 2012 un bâtiment
appartenant à Habitat Toulouse, filiale de la mairie de Toulouse, a été
réquisitionné. Le 115 étant toujours autant saturé, il n'a pas les
moyens de répondre aux demandes importantes de places au chaud. Ce
bâtiment va devenir un centre d'hébergement d'urgence géré par
l'association ESPOIR. Un dialogue est entamé. Nous sommes, la CREA et
l'association ESPOIR, devant la même situation d'inertie de la part des
pouvoirs publics. Nous avons simplement décidé d'utiliser des moyens
différents face au manque de logements sur Toulouse. Nous mettons donc
la mairie devant ses responsabilités une fois de plus. Nous expulser de
ce lieu serait du foutage de gueule. Y rester, pour nous, serait se
mettre à dos une association avec qui nous avons envie d'avancer et de
trouver des terrains de luttes communs. Dilemme.
Pendant ce temps, d'autres bâtiments réquisitionnés par la CREA sont
menacés d'expulsion. La plupart de ces bâtiments sont destinés à la
destruction, d'autres à la vente. Il n'y a donc pas d'urgence pour les
propriétaires à récupérer leurs « biens ». En attendant ces lieux ont
repris vie, accueillent des activités, des rencontres ou simplement des
gens qui apprennent à mieux se connaître et à vivre ensemble. Nous ne
lâcherons rien. Hiver comme été, il y a pas moyen de se laisser expulser
tranquillement. Nous avons besoin de votre soutien, de la manière qui
vous semblera la plus adéquate. Pour faire trembler l’État qui nous
enferme dans nos situations de pauvres. Pour augmenter le rapport de
force. Pour se rencontrer et construire ensemble tous nos rêves.
Un expulsion, 10 occupations comme disait le slogan ? Eh ben on l'a
fait ! Et on le refera.
À bientôt !

Creatoulouse.squat.net
creatoulouse@squat.net
Assemblées Générales les lundis et jeudi à 18h
_______________________________________________
Crea-discussion mailing list
Crea-discussion@lists.squat.net
https://lists.squat.net/mailman/listinf ... discussion
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede bajotierra le Mer 9 Jan 2013 12:26

Le 115 envoie les sans-abris se loger dans les squats


SOCIETE. C’est une constante du “115”. Chaque jour, le numéro d’appel d’hébergement d’urgence est débordé. En moyenne une centaine de demandes resteraient sans réponse faute de places dans les centres toulousains.

De son côté, le Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion (Crea) réquisitionne depuis deux ans des bâtiments vides pour y loger des sans-abris. Les expulsions ordonnées par la Préfecture ne découragent pas pour autant les squatteurs. A chaque fois que la police débarque, ils ont déjà repéré un autre endroit où s’installer.

Résultat: plus de deux cents personnes, étudiants, travailleurs pauvres, familles, sans-papiers seraient hébergés dans les quatorze "centre sociaux autogérés" du Crea. Le dernier en date est une maison «ouverte» dans le quartier de la Gare Matabiau.:

Le portail d’entrée est cadenassé. Depuis quatre jours, cette maison de deux étages située au 7, impasse Bestouloubres héberge une vingtaine de personnes, parmi lesquelles une famille d’origine bulgare. Un pin gigantesque trône au milieu du jardin. A l’intérieur du bâtiment, une dizaine de chambres, des salles de bains et deux cuisines en parfait état.
Cette maison, propriété de la Ville de Toulouse, servait encore il y a peu de structure d’hébergement pour une quinzaine de personnes atteintes de maladies chroniques diverses. Suite à leur départ pour un lieu mieux adapté, elle devait être transformée en centre d’hébergement d’urgence géré par une association.

Cette situation découverte «après coup» met le Crea en porte-à-faux. «Nous ne voulons pas nous mettre à dos des gens qui sont sur les mêmes problèmes que nous, affirme Thomas, l’un des occupants. Nous avons simplement décidé d’utiliser des moyens différents face au manque de logements sur Toulouse».

«Pour le reste nous nous organisons nous-mêmes», ajoute Sarah, 24 ans, chômeuse. Les règles de vie quotidienne sont fixées en assemblée générale. «Evidemment, il y a parfois des enguelades dans les AG. Ce n’est pas le pays des Bisounours. C’est long de trouver une organisation collective qui convienne à tout le monde. Mais c’est faisable».

La cuisine commune fonctionne avec la "récup". Sauf que le glanage alimentaire est une activité devenue de plus en plus difficile. En effet, après les supermarchés qui déversent de la javel dans leurs containers d’invendus, c’est au tour des services de nettoyage de la Mairie de Toulouse de faire la chasse aux glaneurs de fruits et légumes sur le marché Cristal le long du boulevard de Strasbourg. «Depuis deux mois, les cantonniers des services municipaux distribuent des sacs poubelles aux marchands pour qu’ils jettent tout en vrac dés la fin du marché», raconte Thomas. Cette information nous sera confirmée le lendemain par les vendeurs de primeurs du marché Cristal. «Les glaneurs ne viennent plus. Avant les gens avaient faim. Maintenant ils crèvent de faim», nous dit Philippe, l'un des commerçants.

Retour dans la maison de l’impasse Bestouloubres. Les occupants ont demandé un rendez-vous à la mairie et avec la Préfecture pour trouver une solution de relogement. Migleana 25 ans, maman bulgare et ses enfants Simona, 7 ans et Alex, 4 ans, tout deux scolarisés dans une école du quartier Saint-Cyprien ont déjà été expulsés d’un autre squat du Crea. «Nous allons essayer de faire avancer leur demande à la Préfecture. Mais si tu es Roumain ou si tu as une obligation de quitter le territoire français (OQTF), tu n’as aucune chance de trouver une place dans un centre d’hébergement», assure Thomas.

Selon le constat dressé par le Crea, la situation de l’hébergement d’urgence à Toulouse serait catastrophique. «Les travailleurs sociaux, le 115, les flics, le Secours Catholique nous envoient régulièrement des gens à la rue dans notre permanence d’urgence ouverte le jeudi de 16h à 18h dans une maison du 9 Faubourg Bonnefoy».

J-M.E




http://www.libetoulouse.fr/2007/2013/01 ... ne-ce.html
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Lun 14 Jan 2013 14:32

ce week-end, une débat autour de la Campagne de Réquisition d'Entraide et d'Autogestion c'est déroulé.
Avec des jeunes et des moins jeunes, des militants du microcosme libertaires Toulousain, et quelque gauchiste style FDG, Dal, assez varié.
Des discuscions intéressantes et d'autre moins, mais chez des jeunes j'ai vu cette volonté de vouloir participé a la campagne, en train de réfléchir a ce qu'il pouvait apport, l'envie la néccésité le besoin d'agir
Chez vu ceux qui sont très engagé dans la campagne, en train de discuter et de réfléchir avec tous comment avancer, comment s'organiser ensemble, comment s'améliorer ,parlez les problème et trouvez des solutions,des débats de fond, de forme, qui sont très encourageants.

J'ai vu aussi un FDG, vouloir que des gens tracte avec lui, car prochainement il font une réunion sur la réquisition et affirme que les élus du FDG, GA, PG, la gauche de la gauche, se batte aux quotidien pour les gens vive dans meilleure condition, mascarade ce sont le copains du PC qui expulse le 21 décembre

http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 423947.php.

Et tous ces partis, ces syndicats qui cautionnent avec eux sont a mettre aux oubliettes , tandis qu'aux personnage en question lui aussi se pose des question, lui aussi réfléchis, il faudra du temps, mais tous es possible tous est réalisable le jeu de la vie.

C'était une aprés-midi agréable, pour parler de la Campagne, comment elle va continuez, comment elle va avancez,et la seule que j'ai,ous cela dépendra de chacun de nous et de notre façon d'y participer...

connaissez -vous l'histoire du colibri?


Une fois , dans une belle et luxuriante forêt quelquepart dans l’hemisphère Sud, un incendie se déclare.

Tous les animaux sont complètement décontenançés devant ce terrifiant spectacle, et observe
la scène les ailes ballantes. Les flammes affamées dévorent tout sur leur passage.

Ils aperçoivent un petit oiseau qui, avec son bec long et fin, déverse inlassablement de minuscule gouttes d’eau sur le feu.

Le tatou, ainsi que les autres observateurs de la scène, interpellés par les va-et-vient incessants du petit oiseau, lui disent : « mais qu’est-ce que tu fais colibri ? tu ne vois pas que tu ne pourras jamais éteindre le feu comme ça ? » . Le colibri répond:

« Je sais , mais je fais ma part «
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Dim 20 Jan 2013 13:42

article sur le logement parut en décembre , c'est ce qui se passe aujourd'hui , pas de trêve hivernale pour la CREA a Toulouse, le PS continu a expulser et pendant ce temps là que dit l'extrême gauche, et mais elle fait pareil , le PC a expulsé le 21 décembre a paris...ça vous indigne alors solidarité avec la CREA, qui subit la pression et la répression aux quotidien tous ça par ce que des gens aux lieux d'être à la rue sont à l’abri cet hiver... Pendant que tous ces élus sont bien au chaud et ne font rien. Cela leur ferais du bien un petit séjour aux froid avec un carton pour s'abriter.........
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article557
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Dim 20 Jan 2013 14:05

Les familles et personnes expulsés par la Préfecture ces dernières
semaines se relogent et ouvre le nouveau centre social autogéré de
Toulouse.

Assemblée générale à 19H et venez nombreuses les jours qui viennent et
dès demain matin au 2 rue du Faubourg Bonnefoy.


*Les expulsions ne nous arrêtent pas !*


*En plein hiver, des bâtiments vides réquisitionnés par des familles, desfemmes seules, des travailleurs pauvres, des chômeuses et des étudiantes précarisées sont expulsés par la Préfecture de Haute-Garonne.*


Pour prévenir l'expulsion de l'immeuble du 35 rue du Professeur James
(immeuble effectivement expulsé le 3 janvier), le 28 décembre, ses
habitants, à travers la campagne de la réquisition, ont occupé un
bâtiment appartenant à Habitat Toulouse (dirigé par la Mairie) pour s'y loger et
créer des espaces d'activités pour les adultes et les enfants (cantine
populaire, salle de jeux, cours de français..). Or, cet immeuble a été
loué à l'Association Espoir qui assure une mission d'hébergement pour des
familles. Loin de s'opposer à ce projet, les habitantes ont rencontré cette
association pour trouver ensemble une solution digne pour eux-mêmes et
pourles familles qui attendent un hébergement en centre ville.


La campagne de réquisition a proposé une rencontre avec la veille sociale,
la Directrice de l'association « Espoir » et la Direction Départementale de
la Cohésion Sociale. Comme à son habitude, cette dernière a refusé
cette proposition sur ordre direct du préfet qui en a profité pour lancer un
ultimatum aux habitantes : quitter les lieux pour le 16 janvier en
échange de l’engagement d'héberger trois familles avec enfants, laissant sur le
carreau les autres habitants ! La Préfecture a aussi refusé toute rencontre
pour obtenir un moratoire sur les expulsions de squats ouverts à travers
cette campagne et enchaîne les expulsions.* *

*Depuis le début de la trêve hivernale, trois bâtiments ont été
expulsés
remettant à la rue plus de 60 personnes ! 50 autres personnes risquent
aussi d'être expulsées dès demain matin ! *


La Préfecture de Haute-Garonne et la Mairie de Toulouse préfèrent
dépenser
l'argent public pour :

-

nous remettre à la rue,
-

payer des chambres d'hôtels (souvent insalubres) appartenant à des
propriétaires privés,
-

payer des vigiles pour garder des bâtiments vides (ancien Sloli,
URSSAF...),
-

n'occuper qu'une partie des bâtiments expulsés (l'ancien CREA dont
quatre étages sont inutilisés),
-

murer des bâtiments (Hauts-Murats, rue des jardins....).


Voilà à quoi servent les impôts que nous payons toutes et tous chaque
jour !


*Depuis quelques jours, nous habitons le 2, rue du Faubourg Bonnefoy.*
Cet
immeuble qui appartient à la Mairie de Toulouse et qui accueillaient
des
familles avait été expulsé l'été dernier. Depuis, il est vide et son
propriétaire a dépensé l'argent public pour payer des vigiles et faire
murer le bâtiment, au bas mot 60 000 euros.


*Grâce à cette nouvelle réquisition, t**outes les personnes remises à
la
rue ces dernières semaines se sont relogées sans rien attendre de
l'Etat .*Elles
* *vont y *créer de nouvelles formes de vie basées sur l'entraide et
l'autogestion*, et *mettre en place avec les habitantes du quartier des
activités libres et gratuites* : cours de langues, fripe, atelier de
dessin, d'écriture, de théâtre, de danse, cantine populaire, salle de
jeux,
boxe, autodéfense juridique, espaces de rencontre, d'apprentissage et
d'échange des savoirs...


Nous n'avons pas le choix, nous continuerons de réquisitionner des
immeubles tant que des personnes seront à la rue et que la seule
réponse apportée par les institutions sera la répression des acteurs de ce
mouvement social et l'expulsion des habitantes des bâtiments de la
campagne !


Avant de nous parler de réquisitions, *que l’État et la Mairie de
Toulouse s'engagent à stopper immédiatement les expulsions* des personnes qui ont
trouvé par elles-mêmes les moyens de se loger sans que ça ne coûte rien
à personne !


*VIENS NOUS RENCONTRER ORGANISONS NOUS *

Pour la Campagne de Réquisition d'Entraide et d'Autogestion.
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Dim 27 Jan 2013 17:06

Campagne de réquisition, d'entraide et d'autogestion Assemblée

Depuis bientôt 2 ans, des familles avec enfants, des femmes en galères, des travailleurs pauvres, des étudiants et des chômeuses précarisées réquisitionnent, avec l'aide de travailleurs sociaux, militants, travailleurs de tous bords, individus issus d'associations, des bâtiments laissés vide par les propriétaires et les institutions pour s'y loger, créer d'autres formes de vie collective basées sur l'entraide et l'autogestion, prendre du temps pour réfléchir à une autre société que celle basée sur l'hiérarchie et les oppressions de formes diverses (classe, race, sexe, langue, culture...), s'échanger des savoirs, s'éduquer ensemble et s'émanciper pour être plus dignes, heureux, libérées.

Tous les lundis et les jeudis ont lieu les assemblées de ce mouvement social où nous parlons de la situation des bâtiments réquisitionnés, des réquisitions à venir, des besoins de chacun et chacune, des compétences, savoirs, matériels que tout le monde peut apporter.

Suite aux expulsions de la Préfecture qui a remis, en l'espace de 20 jours, plus d'une centaine de personnes à la rue, il est plus que nécessaire que nous nous organisions ensemble pour résister à cette énième répression...

Rendez-vous tous les lundi et jeudi à 18H au nouveau centre social autogéré de la campagne de réquisition, d'entraide et d'autogestion

2, rue du Faubourg Bonnefoy

31 200 TOULOUSE

pour nous contacter : creatoulouse@squat.net
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Mer 6 Fév 2013 18:52

http://www.ariegenews.com/ariege/commun ... a-rue.html

allez et un exemple de plus, quand les gens veulent s'organiser par eux même sans rien demandé a ce gouvernement socialiste, comment répond t-il, par la force... et dire que certain ont appelé a voté pour lui, à non cette contre sarko...

Sarko, hollande c'est pareil... le peuple est muselé , la liberté s'arrête à consommer. Merci a la gauche et a tous les gauchiste et les syndicaliste et l'extrême gauche et toute la clique...

Et dans 5 ans quel sera leur discours?
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Dim 2 Juin 2013 15:09

Encore un tour de force de Vinci
Et nous appréhendons maintenant celui de la justice.



Nous, occupants depuis le 17 mai d'une maison d'un Comité d'Entreprise de Vinci précédemment laissée à l'abandon et ouverte à tous vents, avons été assignés ce vendredi 24 mai 2013 en référé d'heure à heure pour nous voir solennellement mettre à la rue.
Nous avons donc l'audace de demander pourquoi. Pourquoi des centaines de gens doivent-ils rester dehors puisque la mairie elle-même reconnait que 2000 logements sont réquisitionnables – en tout 15 à 20 000 logements sont indéfiniment vides à Toulouse.
Pourquoi sinon pour entretenir dans le reste de la population la peur du déclassement et de la précarité, et augmenter toujours la soumission des populations ? Que cela fait-il donc de nous tous ?
Et si tant de logements restent vides, alors pourquoi en construire toujours d'avantage ? Et quels logements, quels quartiers et quelle ville sont en train de nous construire les promoteurs tels que Vinci ? Des villes sans vie, toutes identiques, ayant perdues leurs âmes, avec bureaux, centre commercial, parking et logements dont nous sommes expropriés exclusivement au bénéfice de notre odieuse jet-set ?
D'autres choses ne changent par contre pas, comme les centaines de sans-abris dans nos rues, avec enfants. Leur « progrès » n’empêche pas un tas d'arriérations et de décadence. Trouver un logement et un boulot devient de plus en plus martyrisant et illusoire.
La propriété est un dispositif jugeable à ses résultats – et quels sont-ils ? Quelques uns possèdent des dizaines voire des centaines de milliers de logements, pendant que 600 000 autres vivent dans la rue. N'est-il pas temps d'y faire quelque chose ? Et que faire sinon, s'organiser nous-mêmes, et porter la chose devant les tribunaux : le droit au logement doit être appliqué, et pas seulement le « droit restrictif d'user et d'abuser de la richesse socialement produite ».
Une étude a décrit le comportement des entreprises comme psycopathique selon les critères de la psychologie humaine. Là non plus, Vinci n'est pas en reste. Le 1er bétonneur mondial (des centaines de milliers de km² par an), accumule les scandales, de la Russie à la Grande-Bretagne, en passant par Notre-Dame-des-Landes, où la préfecture a fait des centaines de blessés cet hiver. La solidarité est plus que jamais nécessaire car la loi laisse s'installer le désastre économique, écologique, humain, et réprime expéditivement toute initiative autonome. L'époque est au conformisme et à la médicalisation, à la performativité, époque ignoble faite de responsabilité limitée et de partenariat public-privé (PPP) pour l'aménagement urbain, la rénovation de nos quartiers, tous ces rond points, zones commerciales, autoroutes, aéroports, parkings et vidéo-surveillance : « diriger un moratorium est une affaire rentable ».
Le jeu est truqué !
Le plaignant, Vinci, via l'ASF, est donc propriétaire de nos autoroutes du sud de la France. Les autoroutes construites avec l'argent publique sont, depuis 2005, privatisées. Mais qu'est-ce ça veut bien dire ? Ça veut dire, dans le cas de Vinci, que 50 % des bénéfices sont détournés par les actionnaires. La poule aux œufs d'or a été concédé à tarif très avantageux rassurons-nous en. Tellement avantageux d'ailleurs que nous apprenons en lisant notre dossier de référé, qu'en effet, le ministère de l'écologie et de l'aménagement du territoire, a GRACIEUSEMENT CÉDÉ, c'est-à-dire pour rien, gratuitement, notre maison à la dite société, afin qu'elle puisse la revendre à son profit. Cette entreprise n'est pourtant pas d'utilité publique, surtout dans le contexte écologique et humain, loin s'en faut ! C'est pourquoi nous estimons que Madame le juge pourrait aussi bien soutenir et encourager notre action, qui elle se réclame bien de salubrité publique, et pas l'obligation d'augmentation des marges de profit pour nos privilégiés actionnaires.
Notre Action la voici : en plus d'être notre lieu de vie c'est l'endroit idéal, jugeons-nous, pour la création d'un Centre de Recherche et d'Information sur la Politique Urbaine et les Nouvelles Perspectives Émancipatrices. Un lieu pour se questionner sur les agissements et l'influence tentaculaire qu'obtiennent certaines multinationales. Nous nous proposons d'y organiser nos recherches sur l'agencement d'une vie faste et souveraine, et les partager dans des débats, des projections, une bibliothèque, un lieu de réflexion et d'organisation d'un vrai débat populaire sans que les puissants nous imposent leur vision.


Le monde est notre jardin, et non pas un camp, un zoo ou une jungle.
…..... suite de l'aventure au procès le 31 mai !
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede bajotierra le Sam 22 Juin 2013 11:54

résistance contre les délogements des habitants du quartier de la Reynerie au Mirail,


Image

2 rendez-vous sont pris :




1°) Le lundi 24 juin à 17h30, a lieu un rassemblement en bas de l'immeuble Glück (74 appartements vides) qui est menacé de destruction, avec une invitation à venir se rencontrer aux gens mal logés ou pas logés du tout (qui sont malheureusement nombreux à Toulouse). Pourquoi raser des appartement confortables alors que des gens, des familles, dorment dans des voitures, dans des foyers ou entassés dans des appartements insalubres ? Il est demandé un moratoire sur le GPV tant qu'il y a des gens dans cette situation sur Toulouse Métropole.




2°) Mercredi 26 juin à 17h, Place du Capitole pour rencontrer le Maire et lui remettre la Lettre Ouverte.
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede Cheïtanov le Sam 22 Juin 2013 14:03

Merci pour les nouvelles de cette lutte très importante et surtout qui donne espoir

Bon courage !
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Sam 29 Juin 2013 11:47

mecredi, nous étions une centaine de personne, des familles avec leur enfants qui se loge par eux même et qui s'organise autour d'un collectif (CREA) , des habitants de la Reynerie qui ne souhaite pas partir de leur logements, des sans logés, ou des logés dans des camps de fortune.Leur rendez-vous avec la mairie c'est terminé, par un autre rendez-vous dans une date qui n'a pas été définit...la suite aux prochain numéro.

Une banderole était accroché sur le murs du capitole pour dire " non aux expulsions",en dessous un autre slogan que je suis malheureusement impossible de traduire, une autre " la mairie expulse expulsons la mairie".
Les enfants ont fait un spectacle de rue avec quelque adultes, dans le thème comment nous sommes expulser....les adultes jouer les méchants policiers qui les délogent ......

La police municipale nous surveiller, vers 17H30 l'un d'entre eux est venue nous dire qu'il était interdit de tracter a cette heure là, tiens donc....un copain a de suite demandé de lui amené l'arrêté municipal. Nous l'attendons toujours...

Ce qui est drole c'est que en avril la mairie disait ceci....http://documents.toulouse.fr/AToulouse/atoulouse_avril2013/appli.htm..Comment dire propagande socialiste pour les prochaine élection municipales...
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Re: Luttes directes pour le logement

Messagede calamar le Jeu 29 Aoû 2013 17:02

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