Notre-Dame-des-Landes. Un dispositif policier à plus d'1M€
5 décembre 2012 http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/n-d-des-landes-un-dispositif-policier-a-1meur-05-12-2012-1930835.php
Les forces de l'ordre peuvent-elles venir à bout des squatteurs de Notre-Dame- des-Landes(44) ? Gendarmes et policiers nous affirment que c'est quasiment... impossible. La mission coûte, en tout cas, très cher: selon nos informations, déjà plus d'1M€ pour les frais des seuls policiers.
Construction-démolition, évacuation-réoccupation... Les forces de l'ordre peuvent-elles reprendre le contrôle de Notre-Dame-des-Landes? Premier obstacle: la taille du site. Le terrain de construction du projet d'aéroport du Grand Ouest est aussi vaste que... l'île d'Ouessant. Son coeur, la «Zone d'aménagement différé», rebaptisée «Zone à défendre» par les opposants, représente l'équivalent de 1.147 terrains de football ou quatre îles de Bréhat, ou encore six principautés de Monaco! Cette zone boisée et boueuse est squattée en permanence par une centaine d'opposants très organisés. «Évacuer, c'est techniquement toujours possible, même sur une zone aussi importante et difficile. Il suffit juste d'y mettre les moyens», explique un officier supérieur de la gendarmerie, spécialiste du maintien de l'ordre.
Plus de 1.000 gendarmes et CRS
Question moyens, l'État fait les choses en grand. Actuellement, selon nos informations, quatre compagnies républicaines de sécurité (CRS), soit 320 hommes, sont déployées dans la seule région nantaise (Nantes ville et aéroport Nantes-Atlantique). «Plus de dix escadrons» de gendarmerie mobile, soit plus de 730 militaires, ontété engagés à et dans les environs de Notre-Dame-des-Landes. Mais pour les opérations coup de poing, comme lors des premières expulsions, en octobre dernier, le double de ces effectifs, soit au moins 2.200 hommes, sont déployés, affirme le principal syndicat de police, Unité SGP, majoritaire aussi chez les CRS. Selon ce syndicat, quatorze escadrons de gendarmes mobiles et quinze compagnies républicaines de sécurité ont été mobilisés à cette période-là sur la région nantaise. Le ministère de l'Intérieur, de son côté, reconnaît que «plus de 500 gendarmes mobiles et CRSont pu participer simultanément aux opérations».
Hébergés à Vannes à Rennes et à Angers
Le gouvernement peut-il consentir un tel effort dans la durée? «La logistique a du mal à suivre, rapporte ThierryBoutier, délégué zonal Ouest du syndicat Unité SGP pour les CRS. Parfois mobilisées pour une ou deux journées, des compagnies ont dû être hébergées à Angers, à Vannes et à Rennes, faute de logement disponible dans la région nantaise. Cela fait des temps de déplacement supplémentaires et de la fatigue en plus. «Les relèves posent problème, surtout quand les renforts viennent de toute la France (Nice, Orléans, Pau et LaRochelle actuellement)».
«On n'en voit pas la fin»
Le syndicat déplore aussi «l'absence de visibilité et d'anticipation». «Nous sommes habitués à intervenir en urgence, mais ici, on n'est plus dans l'urgence. Cela fait déjà un mois et demi que ça dure et on n'en voit pas la fin. Et nous avons d'autres missions», explique le policier syndicaliste, évoquant, notamment, la mise en place des zones de sécurité prioritaire. «Il ne faudrait pas qu'il y ait d'autres gros événements de ce type en France ou des manifestations dans tout le pays, prévient un autre policier. Il n'est pas possible de tenir dans la durée et de fixer autant d'effectifs sur un seul site». C'est bien là le gros problème des forces de l'ordre. «Déloger, on peut faire. Mais tenir, c'est impossible. On ne peut pas empêcher les gens de revenir le lendemain ou la nuit», reconnaît un spécialiste du maintien de l'ordre. Le dispositif risque en tout cas de coûter une petite fortune à l'État et donc au contribuable. À titre indicatif, il y a trois ans, le députéUMP Éric Ciotti estimait le coût de mobilisation d'un CRS (salaires, primes et heures supplémentaires) à 13.200€ par jour. Selon nos informations, depuis le 9octobre dernier, «plus d'un million d'euros» a été versé pour régler les seuls frais (hébergement, restauration, transport, indemnités de déplacement et heures supplémentaires) des CRS affectés à la mission «Notre-Dame-des-Landes». Cette somme n'intègre pas les salaires de ces fonctionnaires et ne prend pas en compte les frais des gendarmes mobiles, qui représentent au moins la moitié des effectifs mobilisés.
Lettre ouverte à M. Ayrault
in Le Monde libertaire # 1690 du 6 au 12 décembre 2012 http://www.monde-libertaire.fr/ecologie/16049-lettre-ouverte-a-m-ayrault
Avec le subtil dosage de narcissisme et de paranoïa qui caractérise l’ensemble de la classe politique, vous déclarez, dans la presse de caniveau, en l’occurrence Paris-Match : « Nous avons choisi de relever le défi du développement économique et de l’attractivité. » Quand on sait que, dans les années 1960, il s’agissait d’édifier au même endroit un « Rotterdam aérien », ces propos indiquent avec clarté – mais on s’en doutait – que vous avez parfaitement intégré la complicité criminelle entre le capitalisme industriel et l’État technocratique qui, au nom de l’aménagement du territoire, a transformé la planète en chantier perpétuel, perfidement enjolivé par une phraséologie imbécile : exigence de compétitivité, pôles d’excellence, haute qualité environnementale, développement durable… Que vous assumez l’héritage – en le faisant fructifier – d’une perversion des politiques publiques impulsées par les grands corps de l’État (mines, ponts et chaussées, génie rural, eaux et forêts), détenteurs du monopole de l’expertise. Que vous inscrivez votre action dans un projet d’essence totalitaire qui, se nourrissant d’une confiance aveugle dans le progrès scientifique, l’innovation technologique, l’idéologie de la concentration… et la vertu autorégulatrice du marché, multiplie les grands projets inutiles et coûteux, assure la privatisation de l’espace public, la dépossession et le déracinement des populations, la captation et le contrôle du vivant, c’est-à-dire entraîne la société dans une dramatique fuite en avant. Ce massacre ayant pour seuls objectifs la volonté de puissance, le rayonnement international, la loi du profit, et surtout la survie d’un système à qui la croissance est indispensable.
C’est sans états d’âme que vous édifiez votre carrière politique au service des entreprises du BTP (Vinci, Bouygues ou Eiffage) qui construisent leur business sur la résignation des « citoyens ». C’est sans aucun complexe que vous confortez un urbanisme délirant dont la finalité, derrière l’alibi-langue de bois de l’« optimisation de la gestion de l’espace urbain », n’est autre que la normalisation-sécurisation des quartiers (c’est-à-dire le contrôle et l’expulsion des populations précaires ou immigrées), leur quadrillage par des dispositifs de surveillance de haute technologie, la transformation d’espaces libres en lieux d’enfermement payants, avec les moyens que l’on sait (semblants de concertation, simulacres de démocratie, spéculation immobilière, opacité des tractations financières, etc.) et les conséquences désormais connues au niveau humain, social, écologique (solitude, dépression, mal-être, destruction du patrimoine paysager, perturbation des écosystèmes, épuisement des ressources, etc.).
Galvanisé par un mépris sans bornes, vous assénez : « Nous sommes dans un État de droit. Quand les décisions sont prises, la loi doit être respectée. » Il semble que votre conception de l’« ordre républicain » soit à géométrie variable. Vous justifiez le futur aéroport par le fait qu’il ait été reconnu d’utilité publique, et pourtant vous combattiez en 1997 le projet de centrale nucléaire du Carnet alors que l’État l’avait déjà déclarée d’utilité publique ! Il semble aussi que vous omettiez votre régulière propension à vous asseoir sur ladite loi. Cette interprétation tous azimuts vous permet de cumuler de multiples mandats : Premier ministre, maire de Nantes (depuis vingt ans, ce qui vous a laissé le temps de mettre en place un verrouillage efficace), président de Nantes Métropole, député, président d’un groupe à l’Assemblée nationale. Vous paraissez aussi oublier votre condamnation à six mois de prison avec sursis en 1997 pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public (même si une réhabilitation est intervenue depuis). Un moment d’égarement, sans doute, dans un contexte de grande probité. Et, lorsqu’en 2008 vous demandiez à vos sbires de lister quartier par quartier les « opposants notoires », il s’agissait probablement de leur venir en aide. Il n’échappe en effet à personne qu’en matière de cuisine électorale c’est à leurs casseroles qu’on reconnaît les grands chefs.
Avec l’aplomb qui sied aux hommes providentiels, vous déclarez, pour justifier le nouveau, que « l’actuel aéroport posera des problèmes de sécurité et d’environnement ». Comme si vous manifestiez le moindre soupçon d’intérêt pour la question écologique, malgré la mise en place d’un prétendu grand débat sur la transition énergétique. Rassurez-nous, ce n’est pas pour se protéger du réchauffement climatique que la tête de l’État s’est munie d’un sombre Ayrault, et le fait que Nantes vienne d’être élue « capitale verte de l’Europe » pour 2013 est bien un gag ! Alors que, tous les dix ans, en France, c’est l’équivalent d’un département qui disparaît en terres agricoles, la construction de l’aéroport et des dessertes routières sur 1 650 hectares doit être perçue pour ce qu’elle est, une aberration supplémentaire. Faut-il aussi vous rappeler que les réglementations française et européenne interdisent de porter atteinte aux zones humides, éléments caractéristiques du bocage concerné, et indispensables à la régulation des rivières, à la reconstitution des nappes phréatiques et à la dépollution ? Mais l’essentiel est ailleurs : non seulement cet aéroport, qui déplacerait un problème sans le résoudre, serait incompatible avec le projet de réduction des gaz à effet de serre, mais il deviendrait « opérationnel » en 2017, c’est-à-dire à une période où le renchérissement du prix du pétrole aura déjà mis à mal l’aviation civile. Par ailleurs, les capacités d’optimisation de l’aéroport actuel ont été nettement sous-évaluées et la crise a sérieusement affecté le rythme de croissance du transport aérien. C’est pourquoi afficher un objectif de neuf millions de passagers en 2050 est non seulement irresponsable, mais absurde. En outre, il serait temps de reconnaître que l’avion ne contribue en rien à l’émancipation de l’homme. Si l’aviation dans son ensemble est un scandale social par son accès inégalitaire, le tourisme de masse n’en est pas moins un instrument de destruction des cultures. Enfin, les échecs des travaux pharaoniques ne manquent pas : Angers dispose d’un aéroport neuf, qui a coûté beaucoup d’argent… et qui est fermé la moitié de l’année !
En dépit d’une détermination de plus en plus forte des résidents de la ZAD qui « ne lâcheront rien » et d’une remarquable mobilisation solidaire (manifestation du 17 novembre et soutien quotidien), en dépit aussi de mises en garde y compris provenant de votre propre camp, vous vous acharnez à multiplier les assauts policiers et le saccage des lieux, à raison de 500 000 euros par semaine (à ajouter aux 650 millions du projet lui-même). L’austérité, c’est pour la plèbe ! Découvrant le vrai visage de la « gauche », vous persévérez à maintenir une logique répressive qui n’a effectivement rien à envier à celle de vos prédécesseurs. Et le risque est réel que les affrontements débouchent sur des incidents graves. Vous devriez vous méfier des dommages « collatayrault » ! De concert avec le spécialiste de la contredanse, M. Valls… à trois temps (identifier-harceler-expulser), vous vous vautrez dans l’illégalité – que vous dénoncez par ailleurs –, ne serait-ce que par la destruction de cabanes érigées sur des terrains non expulsables avant mars 2013. Mais le capital n’attend pas !
Cette tentative de passage en force, cette politique de la terre brûlée ne constituent pas seulement une erreur sur le plan stratégique, une ineptie au plan intellectuel, mais une faute morale. En contribuant à entretenir la spirale infernale du bétonnage et des expulsions préalables, vous arrachez à la terre des histoires de vie, vous imposez la souffrance à des gens ordinaires qui ne demandent qu’à prendre en main leur avenir, à tisser des liens, à construire des jardins partagés, des chantiers collectifs… Bref, à exister. Mais en promoteur zélé de la modernité, la ruralité ne vous intéresse sans doute que figée dans un musée.
Je vous invite à méditer ces propos d’une habitante de la ZAD : « Quand tu plonges tes mains dans une terre, tu ne les retires pas comme ça. » Mais je ne suis pas sûr que le peu d’humanité qu’il vous reste vous permette d’en mesurer la portée parce que, s’il faut détruire l’homme pour en faire un militaire, il faut déjà sévèrement l’avilir pour en faire un politicien. Obstiné à défendre les intérêts financiers des groupes privés au détriment de celui des plus vulnérables, occupé à stigmatiser les « activistes ultra-minoritaires », vous ne percevez pas que ce combat participe d’une lutte plus globale – certains l’ont comparé à Plogoff ou au Larzac, d’autres ont évoqué une guerre de tranchées – que le mode de production et de consommation que vous soutenez est déjà obsolète, que le système que vous voulez sauvegarder est sous perfusion pour avoir nié à la fois les valeurs humaines essentielles et les contraintes écologiques incontournables.
Incapable de tirer les leçons de l’histoire, vous vous êtes engagé dans une impasse : de nouveaux collectifs de soutien se constituent ; les assauts violents et répétés des abrutis en uniforme ne peuvent que renforcer la solidarité et l’émergence de diverses formes de désobéissance civile au sein d’une population qui perçoit de plus en plus clairement les véritables enjeux ; des recours juridiques ont été déposés auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Monsieur Ayrault, quels que soient le niveau d’indifférence d’une partie de la population et le degré de lâcheté des élus écologistes, vous avez d’ores et déjà perdu. Que votre volonté soit inébranlable ou qu’elle faiblisse, jamais l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne verra le jour !
Jean-Pierre Tertrais
Contre l’aéroport et son monde, s’ils attaquent on riposte
Le 17 novembre dernier, nous étions près de 40 000 personnes et 400 tracteurs à fouler les départementales de la ZAD pour reconstruire un village d’organisation de la lutte après plus d’un mois d’opération policière et de destructions de maisons. Cette démonstration de force est pour nous le signe avant-coureur d’une possible victoire face aux porteurs du projet. Elle marque en tout cas une détermination qui n’a cessé de grandir depuis plusieurs semaines ainsi qu’une extention de la lutte sur tout le territoire français. Des commandants de gendarmerie abondent même dans le sens des déclarations que nous ne cessons de leur adresser et reconnaissent publiquement l’échec dans lequel ils s’engouffrent à chaque nouvelle intervention.
Pour autant, le pouvoir s’entête, réaffirme que le projet se fera. Le jour où Ayrault annonçait la création d’une pseudo "commission de dialogue", la police blessait une centaine de personnes dans le bois de Rohanne. Trois jours plus tard un opposant se faisait arrêter derrière une barricade par des policiers déguisés en manifestants. Il est à ce jour encore en prison. Depuis, la présence policière est permanente sur la zad : contrôles, fouilles, saisie de matériaux destinés à la reconstruction, arrétés préfectoraux. Trève ? Dialogue ? Nous voyons dans ces opérations du gouvernement la tentative de gagner du temps, d’endormir la dynamique qui est née sur la zad et qui devient incontrôlable.
Aujourd’hui, la ZAD ne se limite plus à la ceinture de Nantes, elle s’incarne dans plus de 100 comités créés un peu partout en france et qui se retrouveront le 15 et 16 décembre pour penser ensemble la suite du mouvement.
L’enjeu pour le pouvoir, n’est plus seulement de détruire quelques maisons ou cabanes, mais il est aussi d’anéantir le "kyste" qu’il a provoqué. C’est pourquoi nous redoublons de vigilance et appelons dès maintenant, en plus des appels existants à réaction immédiate, à la tenue d’une énorme manifestation, à Nantes, quelques semaines après une grosse opération de destruction sur la ZAD.
Nous leur ferons regretter toute nouvelle attaque contre la lutte. La vie sans aéroport a déjà commencé.
zad.nadir.org
Les deux lycéennes en fugue liées à la mouvance anarchiste selon le procureur
Disparition. Le parquet du Puy-en-Velay privilégie la piste de Notre-Dame-des-Landes, même si les parents des deux adolescentes réfutent cette hypothèse.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/12/29/selon-le-procureur-genevieve-et-camille-sont-liees-a-une-mouvance-anarchiste
Alors que, la veille, la mère de l’une des deux adolescentes portées disparues depuis trois semaines avait indiqué que la piste d’une fugue pour Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) n’était « plus d’actualité », le procureur de la république du Puy-en-Velay a estimé, hier, que cet axe de recherche n’était pas écarté par les enquêteurs.
« La piste de la fugue pour rejoindre la région nantaise et ainsi participer au mouvement contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est toujours privilégiée », a estimé le parquet du Puy-en-Velay dans un communiqué.
Le procureur Jacques Louvier a dit à l’AFP savoir que Geneviève (16 ans) et Camille (17 ans) « sont liées à cette mouvance anarchiste ».
Toujours selon la même source, « il est très difficile, dans le climat actuel, de poser des barrages routiers ou de mener des contrôles d’identité » dans ce secteur, ce qui explique les difficultés de l’enquête.
De son côté, le commissariat de police, qui s’est dessaisi de l’enquête au profit du SRPJ de Clermont-Ferrand, a encore reçu, hier, des dizaines d’appels de témoins croyant avoir aperçu les adolescentes.
Rémi Barbe
La 2nde fugueuse ne veut pas rentrer
La seconde lycéenne de Haute-Loire en fugue depuis le 4 décembre a téléphoné à sa mère à la mi-journée lui indiquant qu'elle ne "souhaitait pas rentrer", a indiqué le parquet du Puy-en-Velay.
Geneviève, 16 ans, a appelé sa mère et a eu "une conversation de plusieurs minutes avec elle", a précisé le procureur de la République Jacques Louvier. Selon ce dernier, elle a indiqué "être bien" et vouloir continuer son action.
Sa camarade Camille a été retrouvée hier soir par sa famille sur la zone de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Le magistrat a expliqué sur BFMTV que les deux jeunes filles n'avaient pas été séquestrées et qu'elles s'étaient rendues sur la zone de leur plein gré.
baboeuf a écrit:ce serait ma fille, je serais allé la chercher par la peau du cul.
elle risque de tomber amoureuse d'un blaireau qui va lui parler de la révolution qui arrive et dans six mois elle se retrouvera dans un squat pourri.
Sévère mais juste !
31 décembre 2012 par florealanar http://florealanar.wordpress.com/2012/12/31/severe-mais-juste/
L’affaire des deux jeunes filles mineures et fugueuses retrouvées à Notre-Dame-des-Landes entraîne un certain nombre de commentaires, çà et là, de la part de ces « braves gens qui n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux ».
Parmi toutes ces réactions, celle-ci, postée sur Orange Actu, me semble mériter le prix Manuel-Valls des commentaires en ligne :
« Il faudrait pour limiter l’action de ces groupes anarchistes les punir individuellement autrement que par le tribunal dont ils se moquent. Leur supprimer toutes aides et allocations pour un temps relativement long. Les priver du droit de vote pour des années également, ce qui libérerait certaines bonnes consciences politiques qui les soutiennent car ils comptent sur leurs voix. Et cela pour commencer… »
Supprimer le droit de vote aux anarchistes, voilà une idée grandiose, « pour commencer » ! Et pour continuer, on pourrait leur interdire l’accès à certaines fonctions : général de brigade, archevêque de Paris, miss France…
baboeuf a écrit:....
elle risque de tomber amoureuse d'un blaireau qui va lui parler de la révolution qui arrive et dans six mois elle se retrouvera dans un squat pourri.
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