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Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Mer 10 Nov 2010 02:19
de hocus
Aujourd’hui mardi 9 novembre 2010 à Grenoble, pendant la manifestation contre la loi de réforme des retraites, une personne a été gravement blessée (bassin et vertèbre fracturée) en chutant d’un pont en tentant d’échapper à la police. Une seconde personne a été frappée par plusieurs policiers puis arrêtée.



Ils veulent stopper la mobilisation par la violence. Amplifions la lutte. Bloquons tout.



Rassemblement de solidarité ce soir à 18h place Charles de Gaule (devant la Bastille côté Jaurès). Soyons nombreuXses.


Indymedia Grenoble, 9 novembre.


http://juralibertaire.over-blog.com/


Ce mardi 9 novembre, à la suite du blocage de plusieurs lycées grenoblois à l’appel de l’Inter-lycées, une manifestation a réuni des étudiants et des lycéens cours Jean-Jaurès. Le cortège d’environ 200 personnes, s’est dirigé vers la Porte de France. Nous avons organisé un barrage filtrant pour discuter avec les automobilistes dans le calme et sans provocations. Depuis le début cette action était sous forte surveillance policière.



La pression est montée d’un cran lorsqu’un automobiliste énervé a écrasé le pied d’un lycéen. À cet instant, un passant d’une quarantaine d’année et extérieur au cortège a eu une réaction violente contre l’automobiliste. Nous nous demandons si les intentions réelles de cette personne n’étaient pas de permettre la répression par les forces de police. En effet, immédiatement les forces de l’ordre ont tenté d’interpeller violement des jeunes manifestants, avec tout leur arsenal répressif (matraquage, tir de flash-ball et lacrymogènes).



Nous avons alors tenté de fuir par le pont vers la place Hubert Dubedout et nous sommes retrouvés pris en étau sur le pont.



Pour tenter d’échapper au matraquage, pris de panique et acculé contre la barrière, un jeune manifestant est tombé depuis le pont sur la voie sur berge. D’après les secouristes, cette chute de plus de 6 mètres a provoqué de graves fractures au bassin et aux jambes. Pour masquer l’accident à la vue des passants et des médias très présents, la police a alors procédé au déplacement du blessé sous le pont, dans le déni de toutes les règles élémentaires de sécurité. Pendant ce temps, les arrestations et le matraquage continuaient sur le pont. Le cortège a ainsi été maintenu parqué sans possibilité d’évacuer les lieux.



À l’heure où nous écrivons ce communiqué, nous ne connaissons pas l’état de santé de nos camarades blessés, arrêtés et victimes de répressions policières. Nous condamnons l’escalade de la violence policière, en particulier contre les jeunes, pour casser un mouvement social contre une réforme injuste.



Nous nous rassemblerons mercredi 10 novembre à 12h30 devant l’Hôpital Michallon en solidarité avec notre camarade blessé.



Signé : les étudiants et lycéens mobilisés ; Inter-lycées de l’Isère, UNL, UNEF, CNT-SR, FSE, JC-UEC, MJS.

Indymedia Grenoble, 9 novembre 2010.


http://juralibertaire.over-blog.com/

Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Lun 15 Nov 2010 22:01
de Denis
Image

Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Sam 5 Mar 2011 17:35
de BlackJoker

Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Mer 28 Sep 2016 10:51
de Pierre-Joseph
Pour les derniers cassos qui croient encore que la violence dans les manifs vient des "black blocks"


Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Mer 28 Sep 2016 18:47
de Protesta
ce terme "racisé" commence à me fatiguer...

Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Jeu 29 Sep 2016 16:04
de Pierre-Joseph
Une étude assez intéressante de la police qui met en avant son caractère nécessairement violent, qui met aussi en avant que les personnes "racisées" sont souvent moins naïves sur ce qu'est réellement la police que les autres, à cause du comportement de la police dans les banlieues, des contrôles au faciès, etc.
Avec les images, on peut traduire "racisé" par noir ou arabe et "non racisé" par bourgeois blanc catho. Ce concept me paraît effectivement très foireux car un noir ou un arabe bourgeois, genre El Kohmri ou Vallaud-Belkacem au hasard, rentre mieux dans la deuxième catégorie que la première et qu'un blanc chômeur banlieusard (qui n'a pas du tout la même dégaine qu'un blanc bourgeois catho et peut aussi être victime de contrôles au faciès violents) rentre mieux dans la première. Et que, du coup, ce concept de racisation n'a aucun intérêt, autant dire: les riches et les pauvres. C'est plus clair pour tout le monde.

Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Jeu 29 Sep 2016 23:11
de Protesta
autant dire: les riches et les pauvres. C'est plus clair pour tout le monde.


cqfd

Re: Chroniques de la violence policière

MessagePosté: Sam 1 Oct 2016 16:51
de rastanar
Raçisés,encore ce truc...je m'y ferai jamais,le PIR est passé par là,sans faire de mauvais jeu de mot...prochain coup dans une manif ou
dans une AG,virés-les...(le PIR)...va falloir corriger le tir.J'ai toujours cette notion d'exploiteurs et exploités...riches versus pauvres,aussi ...