La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

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La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Mer 6 Oct 2010 13:14

La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

http://beton-arme.blogspot.com/2010/10/la-lutte-pour-lacces-livg-nest-pas.html

L’avortement : un droit attaqué par les lobbys de l’ordre moral

Voilà maintenant 20 ans qu’est organisée la « Marche pour la vie » à l’initiative de Renaissance Catholique. Cette structure est la vitrine civile de l’intégrisme catholique et s’associe à l’occasion aux représentants de l’extrême droite politique (FN, Action Française, Renouveau Français et même, fut un temps, Identitaires) pour organiser une procession qui remet en cause le droit à l’avortement et à la contraception. Dans le cadre de la recomposition de l’extrême droite, ce courant politico religieux mobilise régulièrement ses troupes à travers le territoire en s’appuyant sur des réseaux bien établis (écoles propageant une idéologie raciste comme à Bordeaux, scoutisme, œuvres caritatives, groupuscules paramilitaires, …). Ce regain d‘activité s’alimente des prises de position de l’église catholique réaffirmées par Benoît XVI sur l’avortement. Ces fous de dieu condamnent pèle mêle la contraception, l’éducation sexuelle dans les écoles, ou l’homosexualité et prêchent l’abandon de la capote dans des pays du tiers-monde où le Sida fait des ravages… Les agressions ou perturbations des initiatives pour les droits des femmes ou des minorités sexuelles notamment les « Kiss in » ou les gay pride se sont multipliés ces derniers mois.

L’avortement : un droit menacé par le Profit

Parallèlement, les pouvoirs publics mènent une casse méthodique des services publics. Aucun secteur n’est épargné. La marchandisation de la santé est actuellement à l’œuvre. Pour le gouvernement et l’administration hospitalière, il s’agit de rentabiliser l’hôpital en opérant des regroupements de structures qui se traduisent par des restrictions budgétaires, des économies de moyens et de personnel (3500 emplois en moins d’ici 2012 !), au détriment de notre santé. Par ricochet, cette gestion libérale touche de plein fouet les centres de planning et d’IVG, considérés comme non rentables ! A Paris trois centres IVG ont fermé en 2009, un quatrième est menacé. Le délai d’attente est de 3 semaines pour que les femmes puissent faire pratiquer un avortement. La fermeture des centres d’IVG est une mesure lourde de conséquences. C’est un déni de la loi de 1979 qui impose un Centre dans chaque hôpital public. C’est le renoncement au rôle des hôpitaux publics d’offrir des services de proximité. C’est une atteinte grave au droit des femmes de choisir d’avoir un enfant ou non. Chaque année, environ 5000 femmes dépassent le délai légal et doivent être opérées à l'étranger. Le 6 novembre une manifestation nationale contre la fermeture des CIVG est organisée, cette initiative antifasciste & féministe s’inscrit dans cette dynamique de lutte contre la casse des services publics.

CONTRE LE DÉMANTÈLEMENT DES CIVG & LES PARADES DES INTÉGRISTES DE TOUTES OBÉDIENCES MOBILISONS-NOUS !

Contraception, avortement, libres, gratuits et accessibles !

Premiers signataires : ACT UP PARIS, AFA, AL, CNT, FA, RLF-MLV, SCALP, les TumulTueuses…



SAMEDI 16 OCTOBRE
13h30 : DÉBAT "L'IVG en danger ?"
à la bourse du travail de Paris - Métro République

18h : RASSEMBLEMENT SUR LE PARVIS DE NOTRE DAME
Métro Cité
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Re: Manif sam.16 : La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Lun 11 Oct 2010 11:29

REPORT

Voici un message de la part des différents collectifs et organisations ayant souhaité
organiser une initiative commune le 16 octobre

En raison d'une nouvelle manifestation pour la défense des retraites le même jour,
il a été décidé de reporter notre initiative débat/rassemblement du 16 octobre.
Pensant que le principe d'une telle journée reste pertinent, nous vous proposerons
dès que possible des dates pour la prochaine réunion de préparation.
Nous restons d'autre part en contact les un-e-s avec les autres pour préparer
la journée du 6 novembre.
Merci de votre intérêt pour cette action commune. À bientôt.

Amicalement,

Act Up Paris, AFA, AL, CNT, FA, RLF-MLV, SCALP, Les TumulTueuses
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Re: Manif sam.16 : La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede Nico37 le Sam 22 Jan 2011 14:02

RASSEMBLEMENT CONTRE LA MANIFESTATION PRO-VIE DIMANCHE 23 JANVIER 2011 14H30 MÉTRO OBERKAMPF

Qui sont les « pro-vie » ?

Les pro-vie sont nés de l'opposition à la loi Veil légalisant l'avortement en 1975. Catholiques intégristes, d’extrême droite ou bien réactionnaires de tous bords, ils réclament l’abolition du droit à l’avortement et se posent en défenseur des embryons et des fœtus.
Dans les cliniques et les centres IVG, ils culpabilisent les femmes qui viennent chercher de l’aide pour avorter voire essayent d’empêcher des avortements. Ils sont influents dans les milieux politiques de la droite au pouvoir actuellement : l’accès à l’avortement est constamment fragilisé par la diminution des financements et la fermeture de centres IVG.


Pourquoi nous devons lutter aujourd’hui ?


Parce que toutes les femmes ont droit à disposer de leur corps et de leur vie, sans qu'aucune autorité extérieur n'intervienne.
Parce que l’avortement dans de bonnes conditions ne doit pas devenir un privilège réservé à celles qui ont les moyens de se payer une clinique privée.
Parce que nous pensons que notre vie est ailleurs que dans la procréation et la maternité.

A ceux qui pensent qu’avec les moyens de contraception nous ne devrions plus avoir besoin de recourir à l’avortement nous proposons que les hommes se chargent aussi du poids financier et de la contrainte physique que représente la contraception.

Aujourd’hui, nous avons le droit d’avorter, cependant le soutien moral est faible par rapport aux pressions qu’exercent la famille et la société qui tentent de nous imposer la maternité comme un passage obligé pour être « une femme accomplie ». De plus, il ne s’agit pas seulement d’élever un enfant mais surtout de s’accoupler avec un homme, d’être enceinte et d’accoucher : inutile de préciser qu’un couple de lesbiennes qui aurait le droit d’adopter ne serait pas considérées comme des « femmes accomplies » parce qu’elles auraient un enfant.

Ce mélange de catholiques intégristes et de réactionnaires ne manifestent pas seulement pour défendre des embryons, ils perpétuent ainsi la défense du modèle familial blanc, hétérosexuel, patriarcal, celui qui a toute sa place dans le système capitaliste, vecteur d’oppression pour toutes celles qui tentent de s’en libérer ou qui en sont exclues.
Nico37
 

Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Jeu 26 Sep 2013 10:49

Un choix, un droit et des luttes !

in Le Monde libertairen°1716 (26 septembre-2 oct. 2013)
http://www.monde-libertaire.fr/antisexi ... s%E2%80%88

C’est à la fin de l’été 2009 que l’association Droits des femmes du 20e arrondissement de Paris apprend, par hasard, la fermeture du centre IVG de l’hôpital Tenon : pas de fermeture « officielle », pas de communication de la part de l’AP-HP, même les syndicats de l’hôpital n’en sont pas informés. Sur place, un papier scotché sur la porte, griffonné à la main à la va-vite, renvoie les femmes sur le centre de Saint-Antoine (11e)… lui-même voué à la fermeture ! Dans la foulée, un collectif unitaire se crée et milite pour la réouverture du centre IVG de l’hôpital Tenon.

Première étape : la lutte pour la réouverture
En octobre, un rassemblement sur le marché rue des Pyrénées avec des prises de parole pour alerter la population sur l’arrêt du fonctionnement du centre de planification familiale et du centre IVG de l’hôpital Tenon et l’envahissement du hall de la maternité permettent une rencontre du collectif avec des responsables qui tentent de lui vendre la restructuration des services au sein de l’AP-HP comme une avancée apportant des services plus performants ! Le collectif n’est pas dupe : pour les femmes, loin d’être une modernisation, c’est une régression et l’occasion de contourner la loi de 1979 pour laquelle les femmes se sont battues.
Pendant des mois, la mobilisation se poursuit : distribution de tracts, signatures de pétitions, débats sur l’histoire de l’IVG et l’expérience du Mlac, projections de films (Laissez-les avorter tranquille ! d’Alima Arouali et de François Bernard ou Y’a qu’à pas baiser de Carole Roussopoulos). Les différentes actions menées ont fait apparaître la situation très préoccupante dans les arrondissements de l’Est parisien, avec, en particulier, la suppression du centre IVG de Saint-Antoine.
Enfin, après dix-huit mois de lutte, en février 2011, la direction de l’hôpital informe le collectif des modalités de réouverture du centre IVG : un accueil avec un secrétariat dédié, des consultations et proposition des différentes méthodes d’IVG (médicamenteuse ou par aspiration avec anesthésie générale ou locale).
Le collectif exprime sa satisfaction d’avoir enfin été entendu, mais il soulève des points sur lesquels il restera vigilant :
– L’organisation matérielle dans les locaux n’est pas satisfaisante, car elle est dispersée sur plusieurs lieux dans l’hôpital.
– Le recrutement par l’AP-HP de médecins vacataires et non de praticiens hospitaliers montre qu’elle ne considère toujours pas l’activité dans les centres d’IVG comme une activité médicale à part entière.
– La date de réouverture n’est pas encore connue : elle aura lieu en avril 2011.

Deuxième étape : la lutte contre les anti-IVG
Dès l’automne 2011 arrive une raison supplémentaire de se mobiliser : en effet, des petits groupes d’intégristes catholiques, connus pour mener des actions contre les centres d’interruption de grossesse, vont venir chaque mois devant l’hôpital Tenon pour des « prières de réparation », pour culpabiliser les femmes et faire pression sur le personnel hospitalier et la population du quartier. La réouverture du centre IVG de l’hôpital, obtenue après deux ans de lutte, est pour eux le symbole intolérable du droit des femmes à disposer de leur corps.
Deux poids, deux mesures, selon les religions : ces intégristes liberticides ont pu en toute impunité venir égrener leur chapelet et chanter leurs cantiques à la porte de l’hôpital.
Deux poids, deux mesures, selon les manifestants : pourquoi la préfecture accorde-t-elle plus souvent aux intégristes qu’au collectif le droit de manifester ?
Afin de faire connaître les liens entre intégrisme catholique et extrême droite, en avril 2013, le collectif organise un débat : Qui sont SOS Tout-Petits, Civitas, Alliance Vita… ? Comment fonctionnent-ils ? Leurs réseaux ? Leurs moyens ? Le FN qualifie le planning familial de centre d’incitation à l’avortement et préconise le déremboursement de l’IVG (« de confort »), bafouant par là la notion d’égalité : les riches pourront avorter, pour les autres « l’adoption prénatale est une des solutions ».
Refusant de se laisser intimider, ce samedi 14 septembre, le collectif a décidé d’occuper l’espace généralement occupé par SOS Tout-Petits, à l’angle de la rue de la Chine et de l’avenue Gambetta en appelant les militants à venir plus tôt qu’eux !
Nous apprenons alors que la manifestation des intégristes n’a pas été autorisée par la préfecture. Un esprit moqueur aurait entendu qu’il y avait 50 manifestants selon le collectif, 150 selon la police ! (En comptant les effectifs policiers bien sûr !)
Ces derniers vont nous montrer leur obéissance aux ordres en nous imposant par la force l’obligation de nous déplacer à un autre coin de rue, vont nous menacer d’interpellations et exhiber leur force virile en nous plaquant méchamment contre les vitrines des magasins.
Mais ni la pluie, ni les technocrates libéraux, ni les intégristes, ni la répression policière ne nous empêcheront de défendre nos revendications :
– Application de la loi Neiertz et donc interdiction des manifestations des intégristes devant l’entrée de l’hôpital.
– Respect du droit des femmes de choisir si elles veulent et quand avoir un enfant.
– Un centre IVG dans chaque hôpital public, avec le choix de la méthode d’avortement.
– Abrogation de la loi Bachelot Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) de 2009.
– Des moyens pour répondre aux besoins de toutes les femmes.

Élisabeth Claude

Pour contacter le collectif :
Blog http://collectifivgtenon.wordpress.com/
assodroitsdesfemmes20 (arobase) laposte.net
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Jeu 14 Nov 2013 14:24

manifs le 16 novembre Antis-IVG en campagne, contre manifestations

L'avortement, un droit, un choix, une liberté menacée -
Rassemblement samedi 16 novembre 14h Place Royale à Nantes


http://loire-atlantique.demosphere.eu/rv/761

L'avortement, un droit, un choix, une liberté menacée - Rassemblement samedi 16 novembre 14h Place Royale à Nantes

On n'imagine pas que le droit à l'avortement, inscrit dans la loi depuis 1975, soit remis en question. Pourtant, le diagnostic de terrain montre que les obstacles sur le parcours d'avortement sont de plus en plus nombreux. Ce droit est menacé à Saint-Nazaire ! Remplacé par un autre service lors du déménagement de l'hôpital, le CPEF CIVG de Saint-Nazaire n'est plus intégré à l'hôpital, alors qu'il était prévu dans les plans initiaux du déménagement! Le CPEF CIVG a été placé en fait dans le pôle gériatrie, psychiatrie dans le parc d'Heinlex, non desservi par le bus, sans indication depuis l'hôpital ni le centre ville. Sur quelle intention a reposé la décision d'installer le CPEF et du CIVG en dehors de la Cité sanitaire, dans quel projet s'inscrit le CPEF et dans quel pôle est-il identifié ? S'agit-il de diminuer les dépenses à tout prix et de travailler plus et moins bien avec moins de personnel ? Les médecins partis en retraite n'ont pas été remplacés. Aujourd'hui, le CPEF CIVG de l'hôpital assure 10 heures de consultation hebdomadaire au lieu de 30h avant le déménagement. Nous voulons des preuves que l'hôpital ne fermera pas son CPEF CIVG. En effet, malgré les discours de la direction de l'hôpital, rien n'a été fait pour le maintien de la pratique de qualité de cette activité.

Pendant ce temps, la Loi Hôpital, Patients, Santé, Territoire - loi dite « Bachelot », conduite dans une logique de rentabilisation, frappe de plein fouet l'offre de soin et particulièrement l'activité des centres d'interruption volontaire de grossesse (CIVG) : démantèlement des centres autonomes et des unités fonctionnelles, suppression de locaux et de personnels, fermeture d'hôpitaux de proximité, de maternités, de centres d'IVG, délais d'attente trop importants, non respect des tarifs réglementaires, refus de prise en charge des mineures, des étrangères sans papiers, politique de quotas : le recul est considérable pour les droits des femmes à disposer de leur corps, pour l'égalité de toutes à l'exercice de leur liberté !

En plus de cette menace institutionnelle, les promoteurs de morales réactionnaires (extrême droite et église catholique en tête) ne cessent de vouloir entraver nos droit et nos libertés à maitriser nos corps par leurs déclarations et manifestations tapageuses. C'est à un véritablement déchaînement de réactionnaires, homophobes etc. auquel on assiste depuis le printemps et la loi sur le mariage pour tou.te.s, les intégristes n'hésitant même parfois pas à utiliser la violence physique ! Ils veulent transformer nos droits et nos libertés en crime, toujours aussi promptes à vouloir faire peser toute la culpabilité du monde sur les femmes, à remplacer le désir et le plaisir par la souffrance et la repentance.

Aujourd'hui c'est représentés par « SOS tout-petits » qu'ils viennent nous asséner une fois de plus leur prière de rue. Tant à eux, qu'au pape qui nous propose la miséricorde, nous leur répondons : gardez vos prières loin de nos ovaires, nous sommes heureuses et fières de pouvoir jouir de nos corps comme nous l'entendons.

Manifestons ! Pour ce droit que nous avons gagné, qui est fondamental et pour que celles et ceux qui s'y opposent, qui l'entravent ne nous l'enlèvent pas ! Le corps d'une femme n'appartient qu'à elle ; elle seule peut décider si elle peut / souhaite poursuivre ou non une grossesse.

Manifestons ! Pour le recrutement de nouveaux médecins et d'un personnel suffisant, dédié, pour une prise en charge globale. Il s'agit de prendre en compte la parole des femmes, des couples, et leur vécu de la sexualité. Il s'agit de respecter leur cheminement et leurs ambivalences pour les accompagner dans leur choix. Un accueil dédié fait par des personnes formées aux problématiques contraception et IVG (secrétaire, conseillères conjugales et familiales, infirmières, sage femmes, médecins): nous ne pouvons ni imaginer ni accepter un « turn over » de personnes en stage et non formées, sans direction médicale et sans médecins de référence.

- Pour que toute femme qui demande une IVG en France puisse trouver une réponse en France.
- Pour comprendre et connaître le droit à l'avortement et les moyens de l'exercer,
- Pour manifester notre volonté qu'il reste un droit fondamental imprescriptible
- Pour refuser les idées réactionnaires et l'ordre moral qui le menacent.

Rassemblement samedi 16 novembre 14h Place Royale

Premiers signataires : Confédération nationale du travail, Espace Simone de Beauvoir, Fédération anarchiste, Gauche anticapitaliste, Les Alternatifs, Ligue des droits de l'Homme, Planning familial 44, Solidarité femmes



Samedi 16 novembre, à Nancy
12h30, place d’Alliance à Nancy : RASSEMBLEMENT et pique-nique, avant l’arrivée de "SOS tout petits" pour leur prière à 14h00
BAF - Bloc AntiFasciste Nancy
http://www.fsl-nancy.fr/article10104


Samedi 16 novembre à Angers
Nous vous invitons à un contre-rassemblement à la prière de Sos tout petit samedi prochain à 15h place Leclerc !
Si nous refusons que les propos racistes, homophobes et sexistes prennent place, refusons que les intégristes puissent prier contre un droit fondamental des femmes qui est le droit à l'ivg. Ne les laissons pas occuper librement la place pour leur messe anti-ivg.
Ramenez de quoi faire du bruit, faites passer le message !
Collectif Emancipation
Tract pdf : http://nantes.indymedia.org/system/file ... s_2013.pdf


Samedi 16 novembre à Poitiers
Nous nous rassemblerons à 11 heures devant l'église Notre-Dame, à Poitiers, pour réaffirmer notre volonté de choisir et de disposer librement de nos corps et de nos vies.
Puis, à 14 heures, nous accueillerons comme il se doit les intégristes de SOS tout-petits et leurs sympathisant.e.s, toujours devant l'église Notre-Dame. Rejoignez-nous !
Un groupe d'autodéfense antisexiste
http://nantes.indymedia.org/events/28497

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Bordeaux Rassemblement contre la prière publique des cathos fachos

http://www.atheneelibertaire.net/index. ... hos-fachos

Cette année encore SOS tout-petits appelle à un rosaire de réparation le
samedi 16 novembre sur le parvis de la cathédrale St André place Pey
Berland. Cette manifestation est une prière publique contre le droit à
l'avortement et plus largement contre le libre choix de nos sexualités.
Après les actions menées contre le planning familial et contre l'IUFM
c'est une nouvelle tentative d'occupation de l'espace public par les
intégristes

Nous appelons donc à un contre rassemblement : rendez vous place Pey
Berland à 14h le 16 novembre.

Pour le libre choix de nos sexualités
Pour l'accès libre et gratuit à la contraception masculine et féminine et
à l'IVG
Pour l'abolition du genre
Contre les violences faites aux femmes
Luttons contre le patriarcat !

Intégristes hors de nos vies, hors de nos villes !

Groupe Anarchiste Bordelais


En bonus, un petit extrait de leurs motivations : " Nous avons célébré
cette année le 26éme anniversaire de la création de notre mouvement le 24
novembre 2012.
C'est pour nous l'occasion d' organiser le même jour dans plusieurs villes
des rosaires publics pour demander publiquement réparation pour toutes ces
vies innocentes qui n'ont pas vu le jour.
Peu avant notre anniversaire s’étaient multipliées les manifestations
contre le mariage homosexuel, mariage qui veut, vagues après vagues,
faire entrer en nous toujours davantage la culture de mort. Le « Non à
un papa et une maman » submergeant un « Non à l’enfant ». L’infamie
après le crime de l’avortement.
Le projet est à l’évidence diabolique et, n’en doutons pas,
maçonnique. Le véritable objet des loges étant de rendre un
culte à Satan.
Prions pour la conversion des francs-maçons et de ceux qui les
suivent et leur obéissent." Xavier Dor
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Dim 17 Nov 2013 11:20

[Poitiers] Les anti-IVG ne sont pas passés
Posted on 17/11/2013 by Pavillon Noir http://fa86.noblogs.org/?p=10196

Hier 16 novembre à 14h, devant le contre-rassemblement féministe, antisexiste et antifasciste de dizaines de personnes, quant à elles bien présentes et attendant les intégristes et fachos de pied ferme, l’association anti-IVG “SOS Tout-petits” a semble-t-il préféré annuler sa misérable “prière” de rue contre les droits des femmes. On n’a juste vu personne. Et tant mieux !

Dès 11h, un groupe d’autodéfense antisexiste avait en effet déployé des banderoles près de la place du marché, pour le droit à l’avortement et à la contraception libres et gratuit.e.s, en distribuant des tracts appelant à un contre-rassemblement à 14h, face aux remises en cause actuelles du droit à l’avortement et à la violence des discours sexistes dans l’espace public.

A 14h, étant présent.e.s au contre-rassemblement, nous n’avons vu pour notre part qu’un nationaliste isolé, grenouillant aux abords de la place et se tenant prudemment à l’écart.

Il y a quelque temps lors d’un contre-rassemblement antisexiste et antifasciste à Poitiers, les flics s’étaient illustrés en véritable service d’ordre des veilleurs homophobes, qui étaient accompagnés de fachos. Sous les applaudissements des intégristes et des nervis d’extrême-droite, les gardiens de l’ordre patriarcal et bourgeois n’avaient pas hésité à procéder à l’arrestation de neuf personnes, blessant une camarade et proférant des insultes contre un autre. Cette fois-ci, devant le nombre, les flics ont préféré la prudence, renonçant à des arrestations sous le prétexte grossier de “manifestation illégale”. Ils ont sagement fini par vider les lieux eux aussi.

Une fois de plus, nous avons été présent-e-s pour montrer aux intégristes, aux fachos et à tous les fidèles serviteurs des dominants, que leurs fantasmes autoritaires et sexistes ne passeront pas. La lutte contre toutes les dominations passe par la lutte contre les attaques portées aux femmes, et par l’affirmation inébranlable que nos corps nous appartiennent.

Intégristes, fachos, flics : hors de nos villes, hors de nos vies !

Pavillon Noir, 17 novembre 2013
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Ven 3 Jan 2014 12:12

Compte rendu du rassemblement contre la loi espagnole anti-avortement

http://regard-noir.toile-libre.org/compte-rendu-du-rassemblement-contre-la-loi-espagnole-anti-avortement/

Image

2013-12-27 13.45.04Nous étions plus d’une centaine à nous être rassemblé-e-s ce 27 décembre 2013 pour protester contre le projet de loi espagnol visant à interdire le droit à l’avortement. Cela ne représente pas grand monde en comparaison de la gravité de cette mesure pour les espagnoles. Le rassemblement était de plus majoritairement composé de sociaux-démocrates, le PS se permettant même une apparition sous la forme d’Osez le féminisme. Nous nous sommes donc regroupé-e-s avec des camarades d’Act Up, des gens du STRASS et du collectif 8 mars pour touTES. Ce rassemblement n’est que le prélude à d’autres actions, mais si plus de camarades anarchistes ne se décident pas descendre dans la rue, nous doutons que quoi que ce soit d’intéressant sorte du cadre « unitaire » organisé par nos ennemis de classe.
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede bajotierra le Ven 3 Jan 2014 13:30

Le rassemblement était de plus majoritairement composé de sociaux-démocrates, le PS se permettant même une apparition sous la forme d’Osez le féminisme. Nous nous sommes donc regroupé-e-s avec des camarades d’Act Up, des gens du STRASS et du collectif 8 mars pour touTES.


les choses se clarifient ..
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Ven 10 Jan 2014 21:02

Le national-catholicisme est de retour

http://www.monde-libertaire.fr/atheisme/16824-le-national-catholicisme-est-de-retour

« C’est maintenant votre tour, femmes espagnoles. Rompez vos chaînes. C’est à vous d’élever votre dignité et votre personnalité, d’exiger fermement vos droits de femme, comme des individualités libres, comme des membres de la société à part entière, comme des compagnes en lutte contre le fascisme et pour la révolution sociale. »

Emma Goldman, Mujeres Libres n°6,
21e semaine de la révolution, 1936.


Un projet de loi du gouvernement espagnol fait actuellement couler beaucoup d’encre. Élaboré par le ministre de la Justice, Alberto Ruíz Gallardón, il est destiné à remplacer la précédente loi sur l’interruption volontaire de grossesse en vigueur depuis 2010. Nous en avions déjà parlé dans les colonnes de votre hebdomadaire favori 1 et, cette fois, ça se précise, car le projet a été approuvé en Conseil des ministres le 20 décembre dernier. Ce sont trente ans de combats et de conquêtes féministes qui sont rayés d’un coup ; ce projet sera présenté aux Cortes, où les députés de droite ont la majorité. Le vote définitif sera donc une simple formalité pour le Parti populaire actuellement au pouvoir. Nom de cette loi : loi organique de protection de la vie de l’être conçu et des droits de la femme enceinte. La vie de l’être conçu ? On devine aisément la patte de l’Église catholique, dont Gallardón est un fidèle relais. Les droits de la femme enceinte ? La seule chose que l’on peut constater, c’est la volonté de nous infantiliser comme aux plus beaux jours de la dictature franquiste et du national-catholicisme triomphant.
Concrètement, l’IVG redevient un délit, sauf dans deux cas très précis (et restrictifs) : le viol (douze semaines pour pratiquer l’avortement) et la mise en danger de la vie ou de la santé physique ou psychique de la femme (délai porté à vingt-deux semaines). Danger qui sera évalué par des « spécialistes en médecine », suivant un processus des plus bureaucratiques.
Malformations ou maladies du fœtus ne seront plus des motifs légaux pour avorter. Par contre, les effets psychologiques qu’elles provoqueront sur la femme enceinte le seront (qui déterminera ces effets psychologiques ?).
Pour les mineures de 16-17 ans, retour à la permission obligatoire des parents pour pouvoir avorter. En cas de désaccord entre la mineure et sa famille, une décision de justice devra intervenir dans les quinze jours (quelle justice ?).

Image

Clause de conscience
Avec la précédente loi de 2010, les médecins hostiles à l’avortement pouvaient invoquer la clause de conscience pour refuser de pratiquer cette intervention. Désormais, cette clause de conscience sera étendue à tout le personnel appartenant à la chaîne professionnelle d’un établissement hospitalier pratiquant l’IVG. En plus des médecins, seront donc concernés les auxiliaires, les infirmiers, le personnel administratif et jusqu’aux surveillants. Comme on peut s’en douter, dans ces conditions, il va falloir une sacrée unanimité entre eux pour que personne ne fasse jouer cette clause de conscience et que l’IVG soit possible. À noter une subtilité dans le texte de loi : l’IVG non autorisée constituera un délit pour le médecin qui l’aura pratiquée (jusqu’à trois ans de prison et six ans d’interdiction d’exercer son métier), et non pour la femme avortée qui sera considérée comme victime de l’avortement, car (c’est le sens que donne Gallardón à son projet), devant être protégée puisque incapable de prendre elle-même cette décision – notre corps ne nous appartiendrait donc toujours pas ?

L’Église en action
Ce projet de loi n’arrive pas par hasard. Il figurait dans les promesses du candidat Rajoy aux élections de 2011, et il est le fruit d’un long travail de propagande de la Conférence épiscopale espagnole (CEE), qui a organisé une campagne « pro-vie » pour en finir avec la loi de 2010 qu’elle jugeait trop permissive. Le ministre de la Justice a parfaitement entendu leur message. Il aurait d’ailleurs eu du mal à ne pas l’entendre : notre « pauvre » Église a mis le paquet : 150 000 euros de budget, 1 300 panneaux publicitaires, 15 000 affiches, 100 000 cartes, 12 000 exemplaires d’une lettre épiscopale, vidéos, etc. Sans parler des déclarations officielles de cette même Église, lesquelles sont autant de « perles ». Ainsi l’évêque de Saint-Sébastien y est allé de sa dénonciation de « l’holocauste silencieux de l’avortement ». De même, pour Antonio Cañizares, ministre de la Congrégation pontificale pour le culte et la discipline des sacrements (ouf !), « un avortement volontaire est pire qu’un abus sexuel sur un enfant mineur ». Cette magnifique déclaration fait écho à une autre « perle » de l’archidiocèse de Buenos Aires, sortie de la bouche de Jorge Goméz : « Le viol de la foi est 10 000 fois pire que le viol d’une petite fille. » (On avance, on avance…) La presse conservatrice espagnole (ABC, La Razón…) emboîte le pas à tout ce joli monde solidaire (Église et gouvernement) avec des titres comme : « La grande Espagne se réveille contre l’avortement ». La « grande » Espagne ? Comme un rappel de la devise franquiste : « une, grande, libre » (tu parles !). Et les rappels aux Saintes écritures de se succéder comme, par exemple, ces paroles de saint Paul déterminant le rôle de la femme : « Obéir, servir et se taire. »

« Marie-toi et sois soumise »
Dans cette filiation, l’archevêché de Grenade vient d’éditer – à l’adresse des femmes – la traduction du livre de l’Italienne Costanza Miriano au titre explicite : Marie-toi et sois soumise. Ce qui a provoqué des rassemblements de femmes protestant devant les églises au cri de « Ni sus misas, ni sumisas », jeu de mots que l’on peut traduire par : « [Nous ne voulons] ni vos messes ni [être] soumises. » Et puisque tout est parti du problème de l’avortement, elles ont concocté quelques banderoles du genre : « Ôtez vos rosaires de nos ovaires », ou encore : « Le sexe quand je veux, la maternité quand je le décide ». La Plate-forme pour la sexualité et l’avortement – coordination regroupant, entre autres, l’Action féministe, la CNT, la CGT, le Bloc ouvrier – exige aussi de l’Église une déclaration officielle demandant pardon aux femmes et faisant son autocritique. À mon avis, ça risque quand même de prendre beaucoup plus de temps qu’une béatification !

En France aussi, ça craint
Cette crispation des sociétés patriarcales (et, actuellement, elles le sont toutes à des degrés divers) est sensible depuis plusieurs années. Le ministre espagnol de la Justice en est convaincu : « Je suis persuadé que cette initiative [le projet de loi anti-avortement] aura des prolongements dans d’autres nations d’Europe. » Et, de fait, on ne peut que constater qu’un vent conservateur souffle de plus en plus fort. On a aussi pu le constater récemment en France à l’occasion des manifestations contre le mariage pour tous. Non pas que nous soyons des forcenées du mariage, mais nous avons bien vu qui étaient dans ces cortèges anti-mariage pour tous : toutes les raclures réactionnaires et fascisantes type Civitas et autres groupuscules d’extrême droite qui ne rêvent que d’une chose : en finir avec la moindre conquête de la cause des femmes. Et le combat anti-IVG est parfaitement symbolique : hors de question, pour eux, de considérer la femme autrement que comme un être inférieur. Les quelques avancées obtenues par les luttes féministes leur sont insupportables, et leur souhait le plus cher est la restauration d’un patriarcat tout puissant. Soyons donc vigilantes face à tous ces relents machistes et faisons mentir ce sinistre Gallardón qui déclarait sans rire au journal ABC (journal conservateur, et même monarchiste il est vrai) : « Nous avons rédigé la première loi qui reflète l’opinion majoritaire des citoyens européens [et les citoyennes ?]. » Et d’ajouter : « C’est la loi la plus avancée et progressiste que ce gouvernement a introduite. » (On se demande ce que sont les autres lois « moins » progressistes…)
De son côté, le quotidien El País (pas vraiment révolutionnaire, mais plutôt centre-mou) constatait quand même dans son édito du 21 décembre : « Avec ce projet de loi, l’Espagne revient à des temps que nous croyions dépassés et consacre un mode de régulation autoritaire qui non seulement nie à la mère un quelconque droit de décision sur sa maternité, mais la met dans la même position qu’une mineure, et la subordonne à des tierces personnes qui auront la responsabilité de décider quelque chose qui la conditionnera pour le reste de sa vie. » On ne saurait mieux dire. Reste à nos sœurs d’Espagne et aux compagnons conscients du combat à mener, à empêcher que l’Espagne rejoigne l’Irlande et Malte, les deux seuls pays (parmi les 28 membres de l’Union européenne) à refuser l’IVG. Reste à faire en sorte que ces retours en arrière ne se produisent pas ici non plus, en France. Rappelons qu’avorter n’est pas une obligation, mais un droit, et rappelons aussi que c’est nous, les femmes, qui choisissons d’accoucher ou d’avorter. En bref, notre corps nous appartient, c’est nous, les femmes, qui décidons.

Ramon Pino

1. Voir entre autres Le Monde libertaire n° 1710 (« Journées de femmes »).
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Jeu 23 Jan 2014 21:34

Compte-rendu du rassemblement contre la marche pour la vie, le 19 janvier

http://regard-noir.toile-libre.org/compte-rendu-du-rassemblement-contre-la-marche-pour-la-vie-le-19-janvier/

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« Mon vagin, mon choix, ta gueule » pouvait-on lire sur une pancarte au rassemblement contre la marche pour la « vie » des anti-IVG. De 14h à 16h, 400 personnes se sont mobilisées le 19 janvier à Place d’Italie, pour défendre ce droit fondamental, et contribuer à contrer les réactionnaires. Ce rassemblement, nous le devons principalement aux deux féministes tenant les blogs « Crêpe Georgette » et « Dariamarx » qui ont lancé un appel sur internet, et au STRASS qui a déposé l’événement en préfecture. Sans elles et eux, nous n’aurions entendu rien d’autre que les pas des Civitas, SOS-Tout Petits et compagnie. Il y a plusieurs années qu’aucun rassemblement n’avait été organisé en face de cette marche réactionnaire annuelle. Il nous a été proposé d’aider à l’organisation et la sécurisation du rassemblement, ce que nous avons accepté avec plaisir, et que nous accepterons également à l’avenir pour d’autres mobilisations.

Ceux et celles qui ne sont pas venus ou critiquent de façon inactive, vivant dans le ciel des idées, et reprochent la présence du STRASS parlant parfois de récupération de l’IVG à des fins réglementaristes, n’ont visiblement pas compris comment combattre les réactionnaires. Cette confrontation trop souvent stérile entre dits abolitionnistes et dits réglementaristes en vient à diviser les rangs des révolutionnaires inutilement.

D’autres mobilisations vont vite arriver, étant donné l’actualité Espagnole et Suisse, qui respectivement interdisent presque le droit à l’avortement, ou suppriment son remboursement. Si la France n’est pas dans cette situation, il est clair que le curseur est braqué sur le développement des réactionnaires de tous bords, pendant que le gouvernement fait passer ses réformes antisociales dans une absence de mouvements sociaux presque totale.

Nous devons continuer à nous mobiliser aussi bien sur les questions sociales que sociétales. La lutte des classes n’exclue pas le progrès antisexiste, au contraire, celui-ci est un secteur primordial dans la lutte du prolétariat pour ses intérêts.

Rendez-vous le 1er février pour une nouvelle manifestation, construisons une offensive révolutionnaire et ne laissons aux réactionnaires et leurs complices que l’amer goût de la défaite !
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Jeu 30 Jan 2014 00:00

La maternité des Lilas vivra aux Lilas : la lutte continue !

http://regard-noir.toile-libre.org/la-m ... -continue/

Nous étions ce samedi 25 janvier, à la manifestation pour la maternité des Lilas. Cette dernière, menacée de ne pas être reconstruite et d’être fusionnée avec le centre hospitalier de Montreuil, lutte depuis plusieurs mois pour continuer à exister. Si cette lutte n’est pas victorieuse, c’est, en plus de la maternité, un centre qui pratique les IVG jusqu’à 14 semaines qui va disparaître. La raison on la connait, la crise, l’austérité, l’économie de moyens … bref, le capitalisme qui organise ses sources de profits, au détriment des travailleuses et des travailleurs de la maternité, et des centaines de femmes qui y sont accueillies.

Nous avons donc manifesté en soutient à cette lutte, de la place du Châtelet jusqu’à la place des Victoires. Plus d’un millier de personnes. Nous avons pour notre part formé un cortège anarchiste derrière le cortège du collectif de lutte. La visibilité decs anarchistes dans ce genre de luttes sociales doit se renforcer, se systématiser, se discipliner. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons construire par la rue, une alternative sociale forte en ces temps ou les réactionnaires de tous bords se retrouvent par milliers dans la rue.

Fait notable, l’UMP est venu avec une banderole en soutient à sa candidate, et soi-disant en soutient à la lutte. Devant la présence des révolutionnaires, ils n’ont pas osé défilé, et il en sera toujours ainsi !

Que vive la maternité des Lilas aux Lilas ! Logique de profit, logique de mort !

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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Jeu 30 Jan 2014 14:10

On veut choisir, en Espagne comme ailleurs

http://www.monde-libertaire.fr/antisexisme/16865-on-veut-choisir-en-espagne-comme-ailleurs

Les droits des femmes restent précaires. C’est pour le droit à l’interruption volontaire de grossesse que la France avait inventé une loi pour cinq ans, modalité qui n’avait jamais été envisagé auparavant ; au terme de cette période, la loi pouvait être confirmée. La loi fut donc promulguée le 17 janvier 1975, après de grandes manifestations et d’initiatives spectaculaires des militantes et militants du MLAC, et des débats très difficiles portés par Simone Veil à l’Assemblée nationale, et confirmée ensuite le 31 décembre 1979.

En Espagne, les femmes n’ont eu ce droit que beaucoup plus tard alors que la région de Catalogne avait pu bénéficier durant la guerre civile d’Espagne de la Réforme eugénique de l’avortement de Federica Montseny qui libéralisa l’interruption de grossesse par une loi le 25 décembre 1936 (un jour de Noël dans un pays si catholique !), loi qui fut vite abrogée lors de l’écrasement de la révolution espagnole. Autre période, la promesse de campagne 2011 de Mariano Rajoy se concrétise : le gouvernement espagnol a adopté le 20 décembre 2013 un avant-projet de loi sur « la protection de la vie de l’être conçu et des droits de la femme enceinte » qui annule la loi de 2010 : celle-ci autorisait l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du fœtus. Et ceci au mépris des recommandations des textes internationaux de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation des Nations unies. Renouant avec des pratiques qui dénient la liberté de choix aux femmes, au mépris des droits humains fondamentaux, il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission.

Le projet actuel restreint le droit à l’avortement à tel point qu’il ne reste que deux cas autorisés pour y avoir recours :
– si la grossesse est « une conséquence d’un délit contre la liberté ou l’intégrité sexuelle de la femme », autrement dit, en cas de viol pour lequel une plainte aura été déposée ;
– si elle menace « de manière durable ou permanente la santé physique ou psychique » de la femme enceinte.
Quant au cas de malformation du fœtus comme motif d’interruption volontaire de grossesse, il faudra un rapport de deux médecins. Le texte réintroduit par ailleurs l’obligation pour les mineures âgées de 16 et 17 ans d’avoir une autorisation parentale.

Cette attaque du gouvernement espagnol s’inscrit dans l’offensive européenne des opposants aux droits des femmes. En décembre 2013, le rapport Estrela fut rejeté par le Parlement européen : il s’agit d’un rapport sur la santé et les droits reproductifs, traitant de l’accès aux contraceptifs et à l’avortement, de la procréation médicalement assistée, de l’éducation sexuelle et de la liberté de conscience. Ce rapport proposait que l’avortement soit de la compétence de l’Union européenne encourageant ainsi tous les états membres à l’autoriser. Ce pouvait être une directive européenne forte pour étendre les droits des femmes à maîtriser leur fécondité dans des pays comme Malte ou l’Irlande où l’avortement reste absolument interdit.

Immédiatement, dans diverses villes d’Espagne, des manifestations ont été organisées : « Non aux lois cléricales, machistes et médiévales », scandent les femmes espagnoles qui ne veulent pas d’un retour à l’obscurantisme et aux sombres heures du franquisme. En France, déjà deux rassemblements (le 27 décembre et le 8 janvier) ont montré la solidarité vis-à-vis des femmes espagnoles. De grandes manifestations sont prévues le 1er février, date que les Espagnoles ont choisie pour faire converger les solidarités dans les divers pays d’Europe.

Le mouvement des Femen les soutiennent, comme par exemple à l’église de la Madeleine à Paris le 20 décembre dernier où une femen y a dévoilé sur sa poitrine ce message : « 344 salopes » en référence au manifeste des 343 femmes en faveur de l’avortement en avril 1971. Sur les réseaux sociaux, les photos de l’action sont publiées et expliquent : « Noël est annulé ! Du Vatican à Paris. Le relais international de Femen contre les campagnes anti-avortement menées par le lobby catholique continue, la sainte mère Eloïse vient d’avorter de l’embryon de Jésus sur l’autel de la Madeleine. » Les Femen dénoncent les atteintes au droit à l’avortement, évoquant « un chemin de croix ». Près de la place Saint-Pierre, au Vatican, pour protester contre la condamnation de l’avortement par l’Église catholique, une femen ukrainienne avait déjà posée seins nus en criant et arborant : « Christmas is canceled, Jesus is aborted. » À Madrid, le 23 décembre devant l’église San Manuel y San Benito, une militante s’est mise à genoux les bras en croix, montrant sa poitrine sur laquelle était inscrit « Avorto libre ».

Jill Love, actrice, mannequin et militante, a répondu à sa façon au projet de loi restreignant le droit à l’avortement en Espagne, par une performance visuelle : dans une rue principale de Madrid, elle fait la manche avec une pancarte sur lequel on peut lire : « S’il vous plaît, aidez-moi pour me permettre d’aller avorter à Londres. »

Profondément remis en cause par un projet de loi en Espagne, le droit à l’avortement est aussi interrogé dans la Confédération helvétique. Le 9 février prochain, les Suisses se prononceront par référendum sur le remboursement de l’IVG. Les partis conservateurs veulent remettre en cause la prise en charge de l’avortement par le régime de base de l’assurance-maladie. Selon eux, l’IVG est un choix d’ordre privé qui ne doit pas être financé par l’ensemble des citoyens.

En France, le droit à l’avortement n’est pas frontalement remis en cause mais, insidieusement, les restrictions budgétaires dans les hôpitaux conduisent à fermer des services peu à peu et ce serait encore plus dramatique si les associations féministes, les syndicats et les militants politiques, dont la Fédération anarchiste, ne se mobilisaient pas, comme à l’hôpital Tenon. Mais déjà en Ile-de-France, des centres d’interruption volontaire de grossesse et de contraception (CIVG) ont dû fermer : celui de l’hôpital Saint-Antoine a disparu, transféré sur Tenon et Trousseau, il y a eu ceux de Juvisy, Broussais, et celui de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul qui a été remplacé par celui de Port-Royal.

Quant aux opposants aux droits des femmes, ils manifestent depuis vingt-cinq ans devant les établissements hospitaliers pour faire barrage à la pratique de l’IVG et de la contraception. Les pro-vie, comme ils se nomment eux-mêmes, rassemblent diverses associations dans la lignée de la Fondation Jérôme Lejeune et des courants politiques d’extrême droite. Le collectif En marche pour la vie (proche de la Manif pour tous et des milieux catholiques) a défilé à Paris ce 19 janvier pour demander l’abolition de l’avortement. Vêtus de foulards rouges et brandissant des pancartes aux couleurs de l’Espagne, ils sont venus soutenir la future loi espagnole anti-avortement et s’opposer aux amendements sur l’IVG discutés lundi 20 janvier à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la loi égalité homme-femme. En marche pour la vie n’en est pas à sa première manifestation : ce collectif regroupe une douzaine d’associations comme ACPERVIE-SOS Maternité (chrétiens protestants et évangéliques), AOCPA-Choisir la vie, Chrétienté Solidarité, Comité pour sauver l’enfant à naître, la Confédération des familles chrétiennes, Laissez-les-vivre-SOS Futures mères, et chaque année, à plusieurs reprises, il manifeste pour le Droit à la vie et contre l’avortement et la contraception.

Ces forces visent une société dans laquelle les femmes sont consignées aux trois K, Kinder, Küche, Kirche, c’est-à-dire « enfants, cuisine, Église », valeurs traditionnelles qui leur va si bien selon les préceptes et la morale de l’Église ! L’heure est à la mobilisation de toutes les femmes et de tous ceux qui combattent pour une société où chacune, chacun puisse décider de son propre corps et de sa vie affective et sexuelle en toute liberté.

Le Mouvement français pour le Planning familial, le Collectif national pour les droits des femmes, la Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception et diverses associations organisent le samedi 1er février, à Paris à 14 heures, une manifestation pour la défense du droit à l’IVG en Espagne : « Non à l’ordre moral qui veut gérer nos vies, oui à nos droits, tous nos droits et la liberté de choix d’avoir un enfant ou non. Femmes d’Espagne, de France et d’ailleurs, unies dans le même combat ! »

Hélène
Groupe Pierre-Besnard de la Fédération anarchiste
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede bajotierra le Ven 31 Jan 2014 20:29

Appel à manifester !!



Pour un AVORTEMENT libre et gratuit partout pour toutes et Sans conditions.

Samedi 1er février à 14h
Départ du Square Charles de Gaulle
(derrière la place du Capitole)
à TOULOUSE

Apportez vos pancartes, vos cintres et vos aiguilles à tricoter !

Le gouvernement espagnol s’apprête à faire voter une loi interdisant l’avortement excepté en cas de viol après dépôt de plainte, ou en cas de danger pour les femmes. Ce danger doit être expertisé par deux médecins indépendants du lieu où aura lieu l’avortement. La loi actuelle requiert l’avis d’un seul médecin qui peut être celui qui pratiquera l’avortement jusqu’à 14 semaines, et l’avis d’un psychiatre jusqu’à 22 semaines.

Ceci est inacceptable, une fois de plus on légifère sur le ventre des femmes. Nous sommes solidaires de nos camarades d’Espagne car nous pensons que les femmes doivent pouvoir disposer seules de leurs corps. Nous exigeons le retrait de ce projet de loi aux conséquences désastreuses ; seules les femmes qui en auront les moyens pourront se payer un avortement, les autres seront condamnées à avorter par leurs propres moyens ou à garder le produit d’une grossesse non désirée avec les conséquences sanitaires, psychologiques, économiques que l’on sait.

Ce projet de loi aura aussi un retentissement sur les femmes en France car la loi ne permet d’avorter que dans un délai de 12 semaines. Les femmes ayant dépassé ce délai ne pourront plus aller avorter en Espagne comme c’est le cas actuellement.

Même si en France l’avortement est toujours autorisé, son accès est de plus en plus difficile du fait des choix politiques en matière de santé, de la complexité de la procédure et de l’existence d’un délai. Nous pensons qu’au delà de la nécessaire solidarité avec nos camarades d’Espagne, nous devons nous battre ici aussi . Nous ne voulons plus que nos vies soient régies par des experts, des lois ou qui que ce soit. Nous entendons disposer de nos corps comme nous le voulons.

Soyons Nombreuses ce samedi !!

Des associations et des féministes solidaires réunies en Assemblée Générale
29/01/2014
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede rastanar le Sam 1 Fév 2014 14:16

De grosses manifestations se prépare en Espagne,cela vient de toutes les régions,tant mieux plus divers soutiens à travers l'Europe,le gouvernement
de Mariano Rajoy à du souci à se faire,qu'il recule sinon il se pourrai fort qu'il tombe avec perte et fracas.

:arrow: http://www.midilibre.fr/2014/02/01/manifestations-en-espagne-pour-defendre-le-droit-a-l-ivg,816248.php
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Re: La lutte pour l’accès à l’IVG n’est pas finie

Messagede vroum le Mar 4 Fév 2014 11:18

Compte rendu de la manifestation pour le droit à l’avortement en Espagne, le 1er février.

http://regard-noir.toile-libre.org/compte-rendu-de-la-manifestation-pour-le-droit-a-lavortement-en-espagne-le-1er-fevrier/

Image

Nous étions à la manifestation pro-IVG de ce samedi 1er février pour que l’avortement reste un droit en Espagne. Au total, 40 000 personnes ont manifesté dans toute la France, et 30 000 à Paris. Nous avons défilé, jusqu’à l’ambassade d’Espagne, dans un cortège anarchiste avec nos camarades d’Alternative Libertaire. Nous sommes satisfaits de la mobilisation.

En ces temps où les réactionnaires défilent par milliers, il nous faut construire et renforcer l’alternative révolutionnaire. En Espagne, la loi anti-avortement s’inscrit dans un cadre de dégradation sociale totale. Le droit de manifestation est réduit à son strict minimum, de lourdes peines sont prévues pour les rassemblements non déclarés ou même le fait de filmer des policiers en action. Mais il faut bien voir aussi, qui cette radicalisation de l’Etat et de la bourgeoisie, s’accompagne d’une montée des révolutionnaires et des anarchistes. On a pu le voir récemment à Burgos, lorsque les habitants de cette petite ville ont lutté plusieurs jours et nuits contre la destruction de leurs quartiers populaires.

Solidarité donc, avec les camarades espagnol-e-s qui luttent contre les régressions sociales et sociétales.

En France l’Etat socialiste veut se donner des airs plus progressistes en élargissant la loi Veil. Initiative opportuniste et hypocrite, alors qu’on sait que la politique d’austérité vole les moyens des hôpitaux, des maternités, des centres IVG, jusqu’à en faire fermer. La maternité des Lilas en est un bon exemple.

Nous voyons donc, qu’ici comme là-bas, nous vivons une réalité commune, nous participons au même conflit de classes. A nous de construire la solidarité internationale et la résistance locale contre tous les réactionnaires et les sociaux-démocrates qui leur préparent le terrain.

Avortement libre et gratuit ! A bas tous les réactionnaires !
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