Le Cru et le Cuit est un ouvrage de l'ethnologue français Claude Lévi-Strauss publié en 1964. Il s'agit du premier tome des Mythologiques.
Dans cet ouvrage fondamental Lévi-Strauss tente de montrer que les qualités purement sensibles et empiriques comme le cru ou le cuit se laissent articuler en un réseau abstrait de relations, souvent binaires, et qui forment un système.
L'auteur y observe notamment que les peuples qui ne connaissent pas la cuisson des aliments n'ont pas de mot pour dire « cuit ». Mais par contrecoup, elles n'ont pas davantage de mot pour dire « cru » puisque le concept même ne peut en être caractérisé.
source wiki
frigouret a écrit:Non chaque mot apporte une nuance, neige lourde, fondante, fraîche, poudreuse.....
Bref mon enfance à été bercée par le parlé Gatineau ( l'argot de paris, le provençal, l'arabe de chantier aussi ) , j'ai pas constaté que tout ces braves gens étaient spécialement abrutis.
Je ne conteste pas ,
Simplement soit on accepte que les langues sont appelées a évoluer par un processus de plusrification , chaque mélange entraine un plus , soit on reste sur le concept de conservation de langue territoriale et on bloque tout nouvelle expérimentation possible
L'exemple du cru/ cuit montre bien que la démarche langue/territoire conduit même a méconnaitre des réalitées , de même si on a beaucoup de mots pour dire neige c'est peu de chose si on a aucun pour signifier la mer
Ceci étant je comprends ton choix, guidé par ce que je lis sur le fil " libéralisme" , c'est le choix d'un territoire décisionnel fondé sur la tradition /filiation pour la gestion des biens communs , un néotribalisme communal en quelque sorte