Excuse moi de prendre un peu plus au sérieux le conditionnel des historiens que tes affirmations gratuites : en réalité, on ne sait pas d'où vient exactement le nom de la ville. Ce qu'on sait, c'est qu'elle s'appelait déjà ainsi dans les premiers écrits latins qui la mentionnent (au IIème siècle avant JC, à l'époque des Volques Tectosages).
La monarchie française impose le français obligatoire pour les écrits officiels à partir de la Renaissance. Coexistent alors jusqu'au XXème siècle le français d'un côté pour les écrits et (donc) essentiellement la noblesse et la bourgeoisie, l'occitan pour l'oral et essentiellement les classes populaires. Pendant un moment, parler français est preuve d’ascension sociale, et le mépris de classe s'exerce envers les locuteurs occitans (et leur "patois" d'incultes).
C'est l'école obligatoire de Jules Ferry
puis les médias de masse et l'apparition de la télévision, qui ont raison de la langue occitane dans la population.
Et en particulier, ça prouve quoi par rapport au nom de la ville, qui a adopté une version francisée de sa prononciation occitane? (sujet initial auquel ta diatribe était censée répondre)
L'occitan moderne n'est pas le même que l'occitan médiéval, tu parles d'un scoop! Y en a même qui osent dire qu'il en serait de même pour le français, mais ils sont probablement mauvaise langue...
Quant aux milieux occitanistes, ça va essentiellement de l'extrême gauche au centre gauche (partit occitan). Ce n'est pas parce que les Identitaires récupèrent quelques symboles "régionalistes" sur une base raciste (mais sans être capable d'aligner trois mots d'occitan) qu'il faut en faire une généralité.
Je ne défends ni identité locale ni identité nationale, contrairement à certains ici.
Et je donne quelques éléments factuels aux anarco-jacobinistes (je vois pas trop d'autre terme) qui racontent n'importe quoi en matière linguistique.
Par ailleurs si l'on veut rentrer dans les pinaillages (qui n'en est pas un d'ailleurs, mais un sujet sérieux), je ne suis pas pour que la population soit "consultée" mais pour qu'elle décide elle-même, qu'elle gère elle-même. On n'a pas besoin de déléguer notre pouvoir à des politicards qui se contenteraient de nous "consulter"...
Contrairement à ce que tu as l'air de dire, la langue occitane était la langue commune au Moyen Âge. La monarchie française impose le français obligatoire pour les écrits officiels à partir de la Renaissance. Coexistent alors jusqu'au XXème siècle le français d'un côté pour les écrits et (donc) essentiellement la noblesse et la bourgeoisie, l'occitan pour l'oral et essentiellement les classes populaires. Pendant un moment, parler français est preuve d’ascension sociale, et le mépris de classe s'exerce envers les locuteurs occitans (et leur "patois" d'incultes). C'est l'école obligatoire de Jules Ferry, puis les médias de masse et l'apparition de la télévision, qui ont raison de la langue occitane dans la population.
Alors oui, l’État français a bien fait son travail et fait considérablement chuter le nombre de locuteurs occitans aujourd'hui. C'est vrai. Et donc? Ça prouve quoi?
L'occitan moderne n'est pas le même que l'occitan médiéval, tu parles d'un scoop! Y en a même qui osent dire qu'il en serait de même pour le français, mais ils sont probablement mauvaise langue...
Quant aux milieux occitanistes, ça va essentiellement de l'extrême gauche au centre gauche (partit occitan). Ce n'est pas parce que les Identitaires récupèrent quelques symboles "régionalistes" sur une base raciste (mais sans être capable d'aligner trois mots d'occitan) qu'il faut en faire une généralité.
Au passage, tu peux appliquer la même logique à la langue française, avec en plus la particularité d'avoir été imposée largement de manière colonialiste et raciste. Bouh tu parles une langue "d'extrême droite" !
Manifeste en défense du catalan comme langue véhiculaire dans le système éducatif
Dans un environnement marqué par le chômage, le recul social et un ensemble de mesures qui n'ont pour conséquence que de nous conduire à la misère la plus absolue, vient s'ajouter une nouvelle offensive sous la forme de différentes attaques contre l'enseignement de la langue catalane, qui utilise l'anticatalanisme le plus violent comme appât, et comme rideau de fumée.
Ces attaques, quoique globales, ont pris des nuances différentes en fonction du statut actuel de la langue dans chaque territoire affecté. En Catalogne, le modèle d'immersion linguistique dans le système éducatif est gravement menacé par les sentences du Tribunal Suprême espagnol. Au Pays Valencien, il est prévu l'approbation d'un décret qui élimine les parties d'enseignement catalan, mesure qu'il faut ajouter à la fermeture des répétiteurs qui permettaient de recevoir la chaîne catalane TV3. Ce qui se passe aux Îles Baléares est du même acabit, sans toutefois en arriver à la situation d'extrême vulnérabilité de la Frange de Ponent (Aragon), où la mince protection obtenue pour le catalan et l'aragonais disparaitra au cours de cette législature.
Dans ce contexte, le mouvement libertaire ne peut pas rester impassible. Ceux qui ont eu la bourgeoisie entre l'épée et le mur, qui ont caressé l'émancipation du bout des doigts ne peuvent pas -nous ne pouvons pas- ignorer la minoration croissante à laquelle la langue catalane est soumise.
Le principal champ de bataille sur lequel est menée cette minoration est, et il ne pouvait en être autrement, l'éducation publique. Précisément, l'outil qu'utilise l’État pour transmettre ses valeurs bourgeoises et garantir la stabilité de ses fondements, et qui contribuera à élever pierre après pierre le mur qui dissociera notre langue de sa fonction: la communication. Nous savons ce qui se passe lorsque deux langues s'affrontent, une majoritaire, comme l'espagnol, et une autre minoritaire, le catalan. Nous savons jusqu'où arrive aujourd'hui le contrôle social exercé par l’État pour soumettre le peuple et ses cultures; si celles-ci s'opposent au pouvoir absolu de la bourgeoisie qui se cache derrière le nationalisme espagnol. De ce fait, il ne nous semble pas déplacé de lancer un cri d'alarme pour la survie de notre langue.
L'actuel système éducatif public n'a pas atteint les principes rationalistes que des pédagogues comme Francesc Ferrer i Guàrdia mirent en place il y a plus d'un siècle. Nous savons qu'il continue d'être un outil de transmission des valeurs bourgeoises, qu'il tente de nous faire accepter le caractère supposé naturel de la société de classes. Mais ce n'est pas une raison pour le laisser de côté dans notre lutte. Bien que notre objectif premier soit de développer un réseau d'Écoles Libres, ignorer l'influence du système éducatif public serait un renoncement à un quelconque changement social.
Nous considérons que l'utilisation du catalan comme langue véhiculaire dans le système éducatif est un outil indispensable pour garantir son futur dans notre société. Cette mesure doit être accompagnée d'autres, comme par exemple celles qui valorisent les différentes langues utilisées par les membres de la communauté scolaire, et qui contribuent à ce que cette lutte soit reprise par tous les catalans, indépendamment de leur origine.
Notre force doit être présente dans la lutte pour un modèle éducatif qui met la raison et la science au centre, qui contribue à l'autonomie de l'être humain, à sa conscience de classe et à sa liberté individuelle. Mais elle doit également être présente dans la réappropriation de notre culture et notre langue.
Pour tout ceci, les signataires de ce manifeste refusons les attaques systématiques contre le catalan, ainsi que l'utilisation qui est faite du système éducatif. Actuellement, celui-ci n'est pas seulement utilisé pour garantir une société de classes, mais également afin de minorer le catalan parmi les nouvelles générations. C'est le travail de toutes et tous de freiner cet élan "d'hispanisation" et de récupérer le terrain perdu par la classe des travailleurs, en tant que protagoniste du processus d'enseignement et d'apprentissage. Protagoniste en tant qu'enseignant, protagoniste en tant qu'élève. Il est temps de rendre au peuple ses outils de lutte pour son émancipation, et l'éducation joue, dans ce sens, un rôle fondamental.
Assemblea Llibertària del Vallès Oriental (Vallès Oriental)
Ateneu l'Estació - Albaida (La Vall d'Albaida)
Ateneu Llibertari "Estel Negre" (Palma)
Catarko - Autònoms El Prat de Llobregat (Baix Llobregat)
CGT - Baix Camp - El Priorat
CGT - Castelló de la Plana (Plana Alta)
CNT-AIT La Costera - La Vall d'Albaida
CNT-AIT - Fraga (Baix Cinca)
CNT-AIT - Olot (La Garrotxa)
Col·lectiu "A les Trinxeres" (Terres de Ponent)
Col·lectiu "Gatinada Negra" (comarques del Nord-est de Catalunya.)
Col·lectiu "Negres Tempestes" (Barcelonès)
Federació Catalunya - Confederació Sindical "Solidaritat Obrera"
Grup "Puig Antich" (Coordinació dels Grups Anarquistes) - Perpinyà (Roselló)
Cheïtanov a écrit:ni même à l'anarchosyndicalisme que tu combats de toutes tes forces
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