Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Toutes les infos sur les luttes en cours

Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede bajotierra le Ven 1 Nov 2019 16:07

Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe sociale

La réforme de l’Assurance chômage vise à exclure de l’indemnisation des centaines de milliers de demandeurs d’emploi et à abaisser les allocations de façon drastique pour tous. Elle va faire basculer des centaines de milliers de personnes dans les aides sociales et la pauvreté, en plus de celles qui y sont déjà. Alors que 42 % des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont actuellement indemnisés par l’Unedic, cette réforme a prévu une forte baisse de moyens pour l’assurance chômage. Le gouvernement Macron a, en effet, organisé la mise en faillite de l’Unedic. Les fondements du système français de protection sociale sont détruits : alors qu’il s’agissait d’un système d’assurance, où chaque salarié versait une partie de son salaire (les fameuses cotisations sociales) pour s’assurer contre le chômage (salaire indirect dû par le patron à ses salariés), cela devient un impôt dont l’Etat disposera à sa guise …
Le silence des syndicats …


C’est aussi la fin du paritarisme c’est à dire la gestion partagée de l’Unedic entre les patrons et les syndicats. Comme le fait remarquer Mediapart, ette transformation radicale des règles régissant la façon dont les salariés sont indemnisés lorsqu’ils perdent leur emploi ne crée guère de controverse. Les syndicats, qui bénéficiaient d’avantages sonnant et trébuchant de la gestion paritaire du système, n’ont pas dit grand-chose. Il faut croire qu’ils ont obtenus de juteuses compensation en échange de leur silence … Mis à part les alertes de certains internautes, le silence reste profond au sujet d’une réforme qui va entrer en vigueur en deux étapes : une partie des changements pour ceux qui subiront une rupture de contrat de travail à partir du 1er novembre, et les modifications les plus conséquentes concerneront les ruptures à partir du 1er avril 2020.

Ce qui a changé depuis Juin :

L’expérimentation dans des régions tests du journal de bord dans lequel le demandeur d’emploi devra inscrire mensuellement ses démarches est un piège. On nous raconte que ce journal de bord ne servira pas à contrôler les demandeurs d’emploi. On nous prend vraiment pour des truffes : alors à quoi sert cet enregistrement ? Pour le plaisir de faire tourner des bases de données ? Ce système d’autoflicage c’est la cerise sur le gâteau : à l’avenir si tu es radié ce sera de ta faute, parce que tu ne t’es pas actualisé à temps ou que tu n’auras pas été assez soumis à la machine.

Ce qui va changer au 1er novembre 2019 :

Les conditions d'accès aux allocations durcies : Il faudra avoir travaillé 6 mois sur une période de 24 mois au lieu de 4 mois sur une période de 28 mois. Cela va exclure de l’assurance chômage plusieurs centaines de milliers de chômeuses et chômeurs. Les jeunes vont être massivement touchés, retardant encore l’accès à l’indemnisation et excluant du chômage ceux qui travaillaient pendant la période estivale et autres petits boulots d’attente.

Le rechargement des droits plus difficile : pour le "rechargement des droits", en situation de cumul emploi-chômage, il faudra avoir travaillé également six mois pour ouvrir un nouveau droit (au lieu d'un mois aujourd'hui).

En ce qui concerne les démissionnaires : seuls pourront prétendre à une allocation chômage ceux qui aurons au moins cinq ans d’ancienneté et présenteront un projet professionnel réel et sérieux. Qui jugera le sérieux d’un projet de reconversion ? Un algorithme là aussi ? Par ailleurs, on peut parier qu’à l’avenir l’employeur demande au salarié de démissionner s’il veut se former dans le cadre d’une reconversion professionnelle.

Ce qui va changer en 2020 :

Le mode de calcul des allocations modifié : le montant des allocations sera calculé sur un « salaire journalier de référence (SRJ) » (en comptant les jours travaillés et les jours non travaillés sur une période de 2 ans) et non comme aujourd’hui sur les seuls jours travaillés.

Selon l’UNEDIC elle-même, « le nouveau mode de calcul fera chuter de 22% en moyenne les droits de 850 000 chômeurs » ! Les premiers impactés seront les personnes « plus jeunes que la moyenne des allocataires et disposants de droits plus courts, avec es salaires plus bas ». Ce nouveau mode de calcul sera encore plus redoutable pour les personnes de plus de 53 ans, avec l’extension à 3 ans de la durée pour calculer leur SRJ, leur allocation chômage sera encore diminué d’un tiers !!!

Alors que la pauvreté explose d’un côté en France et que de l’autre côté les actionnaires des entreprises du CAC 40 ont touché près de 60 MILLIARDS d’Euros en 2018, le Capitalisme nous montre une fois de plus son mépris et sa hargne de classe.

Les élections pas plus que les syndicats ne permettront de mettre à bas ce système d’injustice et de compétition généralisée entre pauvres. Seule la solidarité et l’action directe, sans représentant ni leader, sera à même de les faire reculer, comme l’a réussi au moins partiellement le mouvement des gilets jaunes en France mais aussi la Commune de Quito en Equateur, le mouvement de masse au Chili ou au Liban, etc. …

Ils nous veulent résignés et abattus, soyons solidaires, actifs et combatifs !

CNT-AIT (Paris / Banlieue)

http://blog.cnt-ait.info

contact@cnt-ait.info

Tract à télécharger, imprimer, diffuser:

http://blog.cnt-ait.info/public/LUTTES/ ... _TRACT.pdf

FB : https://www.facebook.com/cnt.ait.paris.banlieue/
bajotierra
 
Messages: 4456
Inscription: Mar 19 Aoû 2008 16:28

Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede frigouret le Ven 1 Nov 2019 22:18

Déjà ce ne sont pas tous les salariés qui cotisent a l'unedic, les fonctionnaires ne cotisent pas, sûrement sous prétexte qu'étant protégés du chômage ils sont dispensés de solidarité par dessus le marché.
Ensuite la tirade sur les dividendes des actionnaires du CAC 40 est hors de propos, sur 370 milliards de profit réalisé par ces entreprises 250 ont été distribués en salaire et 70 en impot et les cinquante qui reste sont pour les actionnaires qui ont pris le risque d'investir dans l'économie réelle ( la production a besoin de travail et de capital,hein).
Par contre je suis d'accord que si des économies doivent être faites sur l'assurance chômage elles devraient directement bénéficier au salariés sous formes d'une augmentation du salaire net.
8-)
frigouret
 
Messages: 2214
Inscription: Jeu 22 Déc 2011 13:20

Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede bajotierra le Dim 3 Nov 2019 20:26

Ensuite la tirade sur les dividendes des actionnaires du CAC 40 est hors de propos, sur 370 milliards de profit réalisé par ces entreprises 250 ont été distribués en salaire et 70 en impot et les cinquante qui reste sont pour les actionnaires qui ont pris le risque d'investir dans l'économie réelle


Le profit est un terme connoté qui n'existe pas en comptabilité , matière que visiblement tu ne maitrises pas .

Le résultat net comptable ou résultat net, correspond à la somme d'argent qu'une entreprise a réellement gagné. Il se compose des résultats d'exploitation, financier et exceptionnel, auxquels il faut retirer les impôts. Le résultat net sert de base de calcul à de nombreux ratios comme le bénéfice net par action (BPA). Un résultat net positif est un bénéfice qu’une entreprise peut distribuer aux actionnaires sous forme de dividendes ou le mettre en réserve. Un résultat net négatif est un déficit qui impacte négativement la réserve et la valeur de l'entreprise.


Cela signifie que ton "profit" de 370 milliards est déjà net de ce dont tu parles , 370 milliards de résultats nets s'entendent nets de salaire et d'impôts déjà déduits , comme l'explique la définition ci dessus ce bénéfice a été distribué sous forme de dividendes ( ici pour 70 milliards ) ou mis en réserve (donc les 300 milliards restants )
bajotierra
 
Messages: 4456
Inscription: Mar 19 Aoû 2008 16:28

Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede frigouret le Dim 3 Nov 2019 22:06

Paris, le 14 mai 2019 – L’Institut économique Molinari publie la 2ème édition de la Contribution sociale et fiscale des entreprises du CAC 40. Cette étude intègre des chiffrages inédits apportant un nouvel éclairage sur la contribution des entreprises et son partage entre les salariés, les États et les actionnaires au titre de l’année écoulée.

L’étude montre que les entreprises du CAC 40 ont créé 373 milliards d’euros de richesse pour la collectivité française et mondiale en 2018. Les salariés sont les premiers bénéficiaires du développement des entreprises du CAC 40 avec 265 milliards d’euros, suivis par les États (72 milliards) et les actionnaires (36 milliards).

Par rapport à la précédente édition, portant sur 2016, la contribution fiscale et sociale du CAC progresse de 10 % à 373 milliards d’euros. Les États sont les premiers gagnants (+14 %), suivis des salariés (+ 10 %) et des actionnaires (+ 2 %).

Lorsqu’on se focalise sur le partage des seuls résultats non réinvestis, soit 84 milliards d’euros, les États sont les premiers bénéficiaires avec 43 milliards d’euros, devant les actionnaires (35 milliards) et les salariés (6 milliards).

LES SALARIÉS SONT LES PREMIER BÉNÉFICIAIRES DU PARTAGE DE LA CONTRIBUTION SOCIALE ET FISCALE DES ENTREPRISES DU CAC 40

L’étude montre que les entreprises du CAC 40 ont créée 373 milliards d’euros de richesse pour la collectivité française et mondiale en 2018. Ces 373 milliards d’euros ont été partagés entre les salariés (71 %), les États français et étrangers (19 %) et les actionnaires collectifs ou individuels (10 %).


Les salariés sont les 1ers bénéficiaires de cette création de richesse, avec 260 milliards d’euros de dépenses de personnel (salaires, primes, protection sociale obligatoire et facultative…), 4 milliards d’euros d’épargne et d’actionnariat salarié et 1 milliard d’euros de dividendes liés à l’actionnariat salarié.

Les États sont les 2èmes bénéficiaires avec 29 milliards d’euros d’impôt de production, 33 milliards d’euros d’impôt sur les sociétés et 10 milliards d’euros de fiscalité sur les dividendes.

Les actionnaires collectifs ou individuels arrivent après les salariés et les États. Ils sont les 3èmes bénéficiaires avec 36 milliards d’euros de dividendes nets d’impôts. Loin de s’accaparer l’essentiel des profits, ils participent à une chaîne de création de richesse collective représentant 373 milliards d’euros en France et à l’étranger.

LES ÉTATS ET LES SALARIES SONT LES PREMIERS GAGNANTS DE LA DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE

Par rapport à la précédente édition, portant sur 2016, la contribution fiscale et sociale du CAC progresse de 10 % à 373 milliards d’euros.

Les États sont les premiers gagnants (+14 %), suivis des salariés (+ 10 %) et des actionnaires (+ 2 %).

Cette dynamique s’explique par une évolution bien plus rapide des recettes liées aux impôts sur les sociétés (+ 20 %) et des dépenses de personnel (+ 11 %), tandis que les dividendes nets d’impôt sur les sociétés stagnent.


LES ÉTATS SONT LES PREMIERS BÉNÉFICIAIRES DES RÉSULTATS DES ENTREPRISES DU CAC 40

Si l’on se focalise sur le seul partage des résultats non réinvestis, soit 84 milliards d’euros, les États apparaissent comme les premiers bénéficiaires, suivis des actionnaires puis des salariés.


Les États sont les 1ers bénéficiaires des résultats, avec 43 milliards d’euros dont 33 milliards d’impôt sur les sociétés et 10 milliards de fiscalité sur les dividendes.

Les actionnaires sont les 2èmes bénéficiaires des résultats, avec 36 milliards d’euros de dividendes une fois déduits les dividendes versés aux salariés.

Les salariés sont les 3èmes bénéficiaires des résultats, avec 5 milliards d’euros dont 4 milliards d’épargne et d’actionnariat salarié collectif et 1 milliard de dividendes nets.

L’ÉTAT FRANÇAIS EST PARTICULIÈREMENT GAGNANT

Parmi les États bénéficiant du développement des entreprises du CAC 40, l’État français est particulièrement intéressé.

D’une part, il bénéficie de recettes liées aux impôts de production deux fois plus élevés qu’en moyenne. Ces impôts, prélevés avant même que les entreprises fassent des bénéfices représentent 3,2 % du PIB en France, contre 1,6 % du PIB en moyenne dans l’Union européenne et 0,4 % du PIB en Allemagne. Méconnus du grand public, ils constituent pourtant une source de rentrées fiscales deux fois plus significative que l’impôt sur les sociétés, avec 72 milliards d’euros contre 36 milliards d’euros déduction faite des crédits d’impôts.

D’autre part, il bénéficie d’un impôt sur les sociétés significatif. Le taux plafond est de 33,33 %, auquel convient d’ajouter la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Cela donne un taux maximal d’imposition de 34,43 %, le plus élevé des 35 pays de l’OCDE. Ce taux devrait redescendre à 25 % en 2022, soit 25,83 % en tenant compte de la contribution sociale sur les bénéfices, pour se rapprocher de la moyenne de l’OCDE.

Enfin, l’État français bénéficie des impositions sur les dividendes distribués aux personnes physiques et morales actionnaires du CAC 40, avec une fiscalité qui reste significative en dépit des ajustements opérés avec la création du Prélèvement forfaitaire unique (PFU).

UNE APPROCHE ÉCONOMIQUE FONDAMENTALE

Cette étude propose des chiffrages inédits du partage de la richesse créée par les entreprises du CAC 40 et du partage des résultats.

La contribution sociale et fiscale des grandes entreprises, en France et dans le monde, reste en grande partie méconnue. Les présentations comptables ou financières classiques ne permettent pas d’extérioriser la création et le partage de la richesse collective au sens large. Destinées à présenter les résultats des entreprises, elles se focalisent sur des données financières significatives pour les actionnaires. Elles sous-évaluent les gains pour les collectivités, tout en surévaluant les recettes des actionnaires faute de prendre en compte la fiscalité.

L’étude de l’IEM remédie à ce manque. Elle identifie et quantifie les gains des salariés, des États et des actionnaires avec une méthodologie logique, robuste et documentée. Elle a vocation à donner des ordres de grandeurs permettant d’avoir un vrai débat sur la création et le partage de la richesse créée par les entreprises.

CITATIONS

Cécile Philippe, Présidente de l’Institut économique Molinari et co-auteure de l’étude

« L’étude de l’IEM montre que les entreprises participent à une chaîne de création de richesse collective bénéficiant tout d’abord aux salariés avec 265 milliards d’euros en 2018, puis aux États avec 72 milliards d’euros et enfin aux actionnaires avec 36 milliards.

Se focaliser sur les seuls profits ne permet pas d’appréhender l’importance de la contribution sociale et fiscale des entreprises. Le biais conduisant parfois à présenter l’actionnaire comme un ennemi des salariés a le défaut d’occulter une réalité incontournable : salariés, États et actionnaires ont tous intérêt au développement des entreprises et de leurs bénéfices. »

Nicolas Marques, Directeur de l’Institut économique Molinari et co-auteur de l’étude

« Ces chiffrages inédits de l’Institut économique Molinari montrent comment les grandes entreprises du CAC 40 français bénéficient avant tout aux salariés et aux États, puis aux actionnaires.

En 2018, elles ont distribué 9 fois plus de richesse aux salariés et aux États qu’aux actionnaires. Même lorsqu’on se focalise sur les seuls profits, les actionnaires passent après les États qui prélèvent une partie significative des bénéfices et des dividendes.

Ces ordres de grandeur devraient dépassionner le débat sur les grandes entreprises et le partage de leur création de valeur. »
8-)
frigouret
 
Messages: 2214
Inscription: Jeu 22 Déc 2011 13:20

Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede bajotierra le Mar 5 Nov 2019 09:54

L’étude montre que les entreprises du CAC 40 ont créé 373 milliards d’euros de richesse pour la collectivité française et mondiale en 2018. Les salariés sont les premiers bénéficiaires du développement des entreprises du CAC 40 avec 265 milliards d’euros, suivis par les États (72 milliards) et les actionnaires (36 milliards).




C 'est bien ce que je craignais , les types ils mélangent tout . 373 milliards d'euros ils appellent cela de la "création de richesse " c'est une expression idéologique et subjective qui n'a rien de comptable . Cette somme ils l'obtiennent en additionnant salaires , impôts et dividendes , or les dividendes sont versés après calcul du résultat net obtenu après déduction des salaires (il y a 1,4 millions de salariés dans les sociétés du CAC 40 tu m'étonnes qu'il faut les payer ) et des impôts (!) . Tout ce gloubi glouba est destiné à suggérer que les entreprises du CAC 40 "créent les richesses " et que leurs salariés en profitent et Ils occultent en plus les fonds capitalisés . Le plus comique est qu'ils avouent à la fin qu'ils se placent en dehors des règles objectives de calcul !

Les présentations comptables ou financières classiques ne permettent pas d’extérioriser la création et le partage de la richesse collective au sens large. Destinées à présenter les résultats des entreprises, elles se focalisent sur des données financières significatives pour les actionnaires. Elles sous-évaluent les gains pour les collectivités, tout en surévaluant les recettes des actionnaires faute de prendre en compte la fiscalité.


Ce qui signifie "on se fait notre cuisine nous mêmes pour raconter des salades" , drôles d'experts , drôles d'oiseaux.
bajotierra
 
Messages: 4456
Inscription: Mar 19 Aoû 2008 16:28

Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede frigouret le Mar 5 Nov 2019 10:54

C'est pourtant pas compliqué, une fois qu'elle a vendu sa camelote et payé ses fournisseurs, une entreprise ventile ce "profit" entre ses salariés, l'Etat et ses propriétaires.
Le truc idiot dans votre tract c'est de faire "porter le chapeau" aux fournisseurs d'emploi.
8-)
frigouret
 
Messages: 2214
Inscription: Jeu 22 Déc 2011 13:20

Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede bajotierra le Mar 5 Nov 2019 15:54

Ton histoire de "fournisseurs d"emploi" est aussi un truc idéologique .

Dans une économie de marché s'il n'y a personne pour acheter il n'y a pas d'emploi , donc on pourrai écrire que le consommateurs sont " fournisseurs d'emploi " , en face il y ceux qui répondent à la demande , et désolé ceux qui répondent à la demande ce ne sont pas les actionnaires. Quand je vais à la boulangerie chercher mon pain je ne vois pas d'actionnaires , je vois des travailleurs . À la limite tu pourrais parler d'investisseurs censés faire le lien financier entre la demande du marché et la force de travail. Mais dans ce cas ils tiennent un rôle subalterne que la rhétorique capitaliste s'efforce de masquer (l'article que tu as mis en ligne en est un exemple )
bajotierra
 
Messages: 4456
Inscription: Mar 19 Aoû 2008 16:28

Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede frigouret le Mer 6 Nov 2019 00:51

Quand tu vas a la boulangerie tu vois aussi la boutique, le mobilier, le fournil et le pétrin, et les travailleurs, c'est complementaire.
Tiens j'ai appris que l'unedic va de plus en plus se financer par l'impôt , ce qui va donner a l'Etat un rôle plus important dans sa gestion, mais aussi qu'elle va placer sa trésorerie en bourse.
8-)
frigouret
 
Messages: 2214
Inscription: Jeu 22 Déc 2011 13:20


Re: Réforme de l’assurance chômage : Une véritable catastrophe s

Messagede frigouret le Mer 6 Nov 2019 08:11

D'un côté que le financement de l'unedic soit transféré sur la CSG, pourquoi pas, l'assiette est plus large, les fonctionnaires participent, les grosses retraites et les revenus non salariés. Par contre notre système d'imposition n'est pas clair, l'impôt devrait être voté, toujours, dans l'état actuel des choses le montant de l'impôt reste la volonté du prince.

Je ne suis pas d'accord avec la rhétorique qui associe la baisse des " charges patronales" avec un cadeau fiscale, ou du moins il y a un vice a la base , je m'explique :
Quand tu signes un contrat de travail avec un employeur, formellement tu signifies que tu es d'accord avec ton salaire net et sur le montant des charges, salariales et patronales ( cette distinction est abusive a mon sens, toutes les charges sont salariales), et si les soi disantes " charges patronales" viennent a diminuer ( comme celles des charges liées a l'unedic) cela devrait se traduire par une augmentation du salaire net.
8-)
frigouret
 
Messages: 2214
Inscription: Jeu 22 Déc 2011 13:20


Retourner vers Luttes actuelles et manifestations

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités