La manifestation prévue cette après-midi à 14 h au départ de la station Jeanne d’Arc devrait établir ce fait : ni le crachin ni le recul du ministre, hier lundi sur injonction de l’Elysée, n’ont refroidi la contestation. Au contraire.
La direction du lycée des Arènes, la police et les bloqueurs tout autour ce matin à 7h15. Photo: DR
L’Elysée a eu peur d’une éventuelle contagion grecque ? La Grèce était sur toutes les lèvres lycéennes ce matin. La direction du lycée des Arènes a demandé à la police nationale de stationner une de ses voitures à l’intérieur de l’établissement ? Ces mêmes lycéens se sont radicalisés.
http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/12 ... on-ne.html
Dans la Haute-Garonne, le rectorat s'inquiète d'avoir vu des «éléments se réclamant du mouvement anarchiste».
En Ariège, le lycée du Castella de Pamiers est totalement bloqué. Le proviseur y a refusé lundi soir la tenue d'un "réveillon festif".
Entre 500 et 800 élèves des lycées Bourdelle et Michelet ont participé à un tour de ville de Montauban. Les lycéens de Moissac, Caussade et Beaumont-de-Lomagne ont défilé dans ces trois communes du Tarn-et-Garonne.
Dans le Tarn, tous les lycées sont l'objet de barrages filtrants, mais l'absentéisme est faible. A Carmaux, entre 150 et 200 lycéens ont manifesté derrière une banderole "Education à vendre, liquidation totale" avant de se rassembler sous la statue de Jean Jaurès.
et enfin dans la Depeche du Midi
Castelsarrasin. Les anarchistes recrutent au collège
À Castelsarrasin et avant à Lauzerte…
C'est ce tract intitulé : « Élèves frappés par des professeurs » signé la CNT qui a mis le feu aux poudres. Photo DDM, Max Lagarrigue.
C'est ce tract intitulé : « Élèves frappés par des professeurs » signé la CNT qui a mis le feu aux poudres. Photo DDM, Max Lagarrigue.
Le principal du collège Pierre-Flamens, J. Laborde a déposé plainte, hier matin, au commissariat de Castelsarrasin pour dénonciation calomnieuse. En effet, lundi matin alors que les élèves de cet établissement débarquent à peine de leur bus, un petit groupe d'homme distribue des centaines de tracts aux collégiens.
« C'était un bon quart d'heure avant la classe lorsque j'ai été averti par un surveillant que quatre hommes arrivés un peu plutôt à bord d'un véhicule blanc, se sont mis à distribuer un tract mettant en cause l'établissement » confie le principal. Un tract intitulé « Élèves frappés par des professeurs » dénonçant : « des actes de violences se déroulant au sus et au vu de tous
[…] qui sont le fait de certains professeurs. » Et de poursuivre : « alors que partout, aujourd'hui, le moindre acte de violence est stigmatisé et réprimé, les collégiens victimes doivent eux subir en silence ces agressions[…] le tout avec l'approbation de l'administration qui tolère des agissements qu'ils condamneraient vigoureusement s'ils étaient le fait de collégiens. » Un libellé surprenant par son contenu et qu'il est d'autant plus qu'il est signé de la mouvance arnacho-syndicaliste d'ultra-gauche, la CNT-AIT. Joint plusieurs fois, hier, à leur siège toulousain, ces derniers n'ont jamais répondu à nos appels. Un déni de réponse que le principal a aussi essuyé. « Je leur ai demandé pourquoi il faisait cela et dans quel but : ils m'ont déclaré vous ne serez rien de nous mais nous allons revenir. » Et quelques heures plus tard, même si l'équipe pédagogique attendait de pied ferme ces « agitateurs », c'est la principale du collège Jean-de-Prades qui faisait savoir que les mêmes hommes, tractaient devant son établissement. Une affaire suffisamment sérieuse pour que la police ouvre une enquête et que les Renseignements généraux s'y intéressent aussi. « C'est tout à fait leur méthode, ils font actuellement du recrutement dans les collèges pour infiltrer ensuite le lycée où ils sont déjà très présents localement», confirmait l'un des enquêteurs.
À Lauzerte, aussi, une grève aurait été initiée par le même groupe
Cette affaire du collège Pierre-Flamens fait écho à un autre incident survenu, il y a peu de temps, moins de 10 jours tout au plus, dans un autre établissement secondaire de l'ouest du département. Si rien n'a filtré depuis et pour cause,- une véritable chape de plomb s'est faite autour de l'événement -, il semble bien qu'une fois encore le même groupe anarchisant est tenté de frapper au collège de Lauzerte. « On n'a pas bien compris, atteste l'une des élèves scolarisés sur la commune, des camarades de troisième sont venus un matin à la sortie du bus pour nous dire qu'il ne fallait pas se rendre en classe, et entamé la grève. » Un mot d'ordre suffisament suivi pour qu'il provoque une certaine panique au sein de l'établissement. Et même si la chef de l'établissement ne souhaitait pas, hier encore, évoquer le sujet, elle nous confirmait : « C'est vrai que récemment nous avons dû faire face à des problèmes sur lesquels je ne souhaite pas m'étendre. » Et d'ajouter : « J'ai réglé les choses et averti ma hiérarchie. » Et si du côté de certains enseignants on parlait d'une mobilisation pour protester contre un conseil de discipline qui avait lieu le même jour, d'autres confirmaient que cet événement avait été le prétexte pour mobiliser certains élèves qui auraient été approchés par un groupuscule se revendiquant de la CNT. Et si aucune plainte n'a été apparemment déposée par l'établissement auprès de brigade de gendarmerie de Lauzerte, l'information prend du relief quand on sait que l'un des principaux leaders de ce mouvement anarchiste, réside sur cette commune.
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?t=4486
