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Tract sur la greve perlée a la SNCF

MessagePosté: Mar 24 Avr 2018 17:44
de rubion
Révolution Internationale section en France du Courant Communiste International a sorti et diffusé un tract sur la grève perlée a la SNCF:
http://fr.internationalism.org/files/fr ... i_2018.pdf

Rubion

Re: Tract sur la greve perlée a la SNCF

MessagePosté: Mer 25 Avr 2018 07:54
de leNouveau
L'expression "grève perlée" est employée ici à mauvais escient ;
une grève est dite "perlée" lorsque les travailleurs ralentissent volontairement et de manière concertée leur rythme
de travail de manière à faire baisser voire bloquer la production. L'avantage pour le salarié est que celui ci
étant à son poste, il ne perd pas de salaire. Cette pratique, apparentée au sabotage, est illégale en France.

Cela fait plusieurs fois que j'entends parler de "grève perlée" à propos du mouvement actuel à la SNCF,
par des médias qui confondent mouvement social et prise d'otages - dans le but d'associer celui-ci
à une action illégale (?) - plus surprenant ici, de la part de gens qui se prétendent à l'avant-garde du prolétariat.

Re: Tract sur la greve perlée a la SNCF

MessagePosté: Mer 25 Avr 2018 14:48
de Luka
Je pense que les médias utilisent le terme de "grève perlée" pour décrire le fait qu'elle ne soit que par intervalles réguliers ,comme les perles d'un collier entre lesquelles il n'y a rien .

Re: Tract sur la greve perlée a la SNCF

MessagePosté: Mer 25 Avr 2018 20:12
de leNouveau
Luka a écrit:Je pense que les médias utilisent le terme de "grève perlée" pour décrire le fait qu'elle ne soit que par intervalles réguliers ,comme les perles d'un collier entre lesquelles il n'y a rien .


Sauf que "grève perlée" correspond à un type d'action précis que j'ai décrit plus haut et pas au style adopté par les syndicats
dans le mouvement actuel donc c'est soit une volonté de discréditer le mouvement en l'associant à des actions illégales,
soit comme tu dis ils ont trouvé la métaphore poétique et ne sont pas allé chercher plus loin, ce qui démontre une fois de plus
la qualité des médias dominants (je n'ose plus parler à ce stade là de journalisme)