Bordel social , chroniques et images
Posté: Jeu 9 Juin 2016 10:13
8 juin , au petit matin, des manifestants en bas du domicile de el Komri
Ils disent
"Déjà en butte au quotidien à des centaines de milliers de visites domiciliaires de la CAF chaque année, à des entretiens sociaux ou d’embauche où il faudrait se mettre à nu, à des évaluations continues, que lon soit employé ou pas, à des vérifications administratives effectuées sur les comptes bancaires des pauvres (CMU-C), nous ne nous résignons pas à voir nos vies contrôlées en détails pendant que les puissants jouissent de la liberté d’exploiter, de décider et de vivre comme bon leur semble. À l’abri.
Nous sommes venus rétablir un peu d’égalité, faire que la transparence que l’on nous impose atteigne aussi ceux qui, contre la société, décident de son organisation. Établir un peu d’égalité face à ceux qui, de fraude fiscale en abus de biens sociaux, de cumul des mandats en pantouflage, osent faire la morale à des travailleurs sommés de devenir plus compétitifs, à des chômeurs et précaires jamais assez disponibles pour l’emploi et trop éloignés de la réussite sociale pour être dignes.
Face à l’acharnement à flexibiliser toujours plus, à faire de nous plus encore qu’hier des variables d’ajustement dont témoigne la loi Travail, nous disons honte à eux, ne baissons pas les bras !"
Ils disent
"Déjà en butte au quotidien à des centaines de milliers de visites domiciliaires de la CAF chaque année, à des entretiens sociaux ou d’embauche où il faudrait se mettre à nu, à des évaluations continues, que lon soit employé ou pas, à des vérifications administratives effectuées sur les comptes bancaires des pauvres (CMU-C), nous ne nous résignons pas à voir nos vies contrôlées en détails pendant que les puissants jouissent de la liberté d’exploiter, de décider et de vivre comme bon leur semble. À l’abri.
Nous sommes venus rétablir un peu d’égalité, faire que la transparence que l’on nous impose atteigne aussi ceux qui, contre la société, décident de son organisation. Établir un peu d’égalité face à ceux qui, de fraude fiscale en abus de biens sociaux, de cumul des mandats en pantouflage, osent faire la morale à des travailleurs sommés de devenir plus compétitifs, à des chômeurs et précaires jamais assez disponibles pour l’emploi et trop éloignés de la réussite sociale pour être dignes.
Face à l’acharnement à flexibiliser toujours plus, à faire de nous plus encore qu’hier des variables d’ajustement dont témoigne la loi Travail, nous disons honte à eux, ne baissons pas les bras !"