Que dit-elle de ceux et celles qui disent avoir choisi cette activité ? « On est toujours victime, affirme Rosen. Soit de réseaux, soit de son passé. » Et si la pénalisation des clients était plus néfaste que bénéfique ? « Dans un premier temps, ce sera difficile parce qu’il y a aura moins de clients, reconnaît-elle. Moi je pense aux petites filles qui sont en train de naître et qui ne doivent pas être vendues. »
Donc elle prétend que les prostituées sont victimes ce à quoi on peux répondre que oui, mais plus que les autres travailleurs? Et pour l'argument qu'elle pense sur le long terme, vu les expériences de pénalisation dans les autres pays c'est vraiment de la langue de bois car on voit bien que ce genre de mesures ont pour unique unique effet de précariser des gens encore plus. En finir avec la prostitution demande d'en finir avec le capitalisme, car comment affirmer qu'on veux en finir avec la marchandisation des corps en ne prétendant pas en finir avec la marchandisation tout court.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html