"le changement dans la continuité"

"le changement dans la continuité"

Messagede indigné révolté le Mar 30 Juil 2013 23:07

"le changement dans la continuité"
http://l-indigne.skyrock.com/3176987743 ... nuite.html


Déjà deux - 5 ans ans, tant d'argent et si peu de changement

▪ La faillite de Lehman, c'était il y a deux ans ( ccinq ans en 2013) jour pour jour. Avec le recul, la plupart des témoins et des acteurs de cet événement — qui marquera un tournant dans l'histoire du capitalisme — auraient aussi bien pu ne pas avoir lieu. En effet, l'argument du coût du sauvetage ne tient pas la route lorsque l'on fait les comptes de l'argent public englouti dans le sauvetage d'AIG (sans parler de Freddie Mac et Fannie Mae), dont les pertes furent générées par des activités spéculatives n'ayant pas grand-chose à voir avec son coeur de métier.

Mais l'arrogant Richard Fuld assumait très bien le rôle de méchant, avec cette expression du visage qui aurait pu lui valoir un premier rôle dans un film de gangster du temps de la prohibition. C'était à tel point qu'Henry Paulson n'a pas pu résister à la tentation de profiter de son statut de secrétaire au Trésor US (et ex-PDG de Goldman Sachs) pour éliminer l'un de ses plus féroces rivaux.

Le grand vainqueur de ce règlement de compte habillé à la va-vite d'une vague justification morale, c'est non seulement le "gouvernement Sachs" — resté seul maître du terrain en tant que banque d'affaires et devenant au passage le plus influent opérateur de Wall Street — mais également la Barclays. Cette dernière a en effet mis la main sur une bonne partie de la clientèle institutionnelle de Lehman, pour un prix symbolique correspondant à la valeur du seul immeuble new-yorkais hébergeant le quartier général du groupe.

Toutes ces turpitudes n'ont engendré que quelques déclarations d'intention en matière de limitation des prises de risque et de transparence des échanges. Notez qu'en la matière, rien n'a changé ; nul ne connaît à ce jour le détail des engagements à terme des banques américaines sur les dérivés de crédit traités de gré à gré avec des contreparties off-shore au cours des années 2004/2008.

Non, la crise n'a guère engendré de bouleversements concrets dans le monde de la finance... sauf bien sûr les nouvelles directives de "Bâle III" que les lobbys auront tôt fait de mettre en pièce si leur application s'avère compliquée ou trop coûteuse (c'est toujours trop cher !).

Les nouvelles normes ont été édictées dans un évident esprit de compromis. Mais comment ne pas s'étonner que leur application pleine et entière soit programmée pour 2018... après un démarrage en douceur en 2013 ?

▪ Il ne fait guère de doute que les vrais problèmes que les experts de la BCE entendent prévenir (en préconisant de porter les fonds propres à 7% d'ici sept ans) surgiront avant même que Jean-Claude Trichet achève son mandat ou que Barack Obama en brigue un second.

Les engagements pris par les uns pourraient être édulcorés par leurs successeurs. De toute façon, Christine Lagarde a déjà dévoilé le "mode de non-emploi" en expliquant que si les banques américaines n'appliquaient pas les directives de "Bâle III", il n'était pas question de les imposer de force aux banques européennes.

Bien conscients que "Bâle III" ne constitue pas (et ne constituera probablement pas) le garde-fou que beaucoup espéraient, Michel Barnier et la Commission européenne planchent sur un projet de limitation des ventes à découvert. Parallèlement, outre-Atlantique, la SEC a entamé une réflexion sur la limitation de l'usage des automates de gestion d'ordres de Bourse travaillant à la nanoseconde. Mais essayez distinguer le "flash trading" — tant décrié — des stratégies d'optimisation... de la gestion des portefeuilles indiciels — tant appréciée.

Le krach bancaire remonte à deux ans ? Quoi, deux ans déjà... et en dehors que de l'interdiction du "naked short" sur certaines catégories de titres (pas tous, que les dieux du Dow Jones en soient remerciés), tout continue de fonctionner comme au soir du 15 septembre 2008 à Wall Street.

C'est ce que l'on appelle "le changement dans la continuité"... un vrai slogan de campagne pour un candidat à la présidentielle en panne d'imagination.

Il ne faut pas s'étonner que la firme à la pomme — qui a fait de la compote de ses concurrents européens comme Nokia ou Ericsson mais aussi du Canadien Research in Motion — symbolise une réussite à l'américaine qui rejaillit sur Wall Street.

▪ Apple nuit gravement à la balance commerciale des Etats-Unis.
Sauf que le titre Apple n'est pas le reflet du succès de l'économie américaine, mais d'un modèle économique qui réussit à ses actionnaires mais nuit gravement à la balance commerciale des Etats-Unis.

Les profits d'Apple ne rapportent pas un dollar de recettes sur les dividendes au fisc américain, puisque la firme ne redistribue rien de ses profits stratosphériques.

Aujourd'hui, personne n'est en mesure de déterminer ce qu'Apple compte faire de ses 100 milliards de dollars de trésorerie, puisque la société ne saurait trouver sur le marché de cible plus rentable... qu'Apple


Mais c'est une marque de confiance dont le Japon se serait bien passé. Les autorités économiques nippones, sous l'impulsion du gouverneur de la Banque centrale, M. Shirakawa, .

Cela entraîne une débauche de milliards de dollars, probablement en pure perte : le seul message que les cambistes veulent entendre, c'est que la Fed s'abstiendra de faire tourner la plancher à billets au cours des prochains mois. Ils risquent d'attendre longtemps !

La croissance américaine tend vers zéro d'ici la fin de l'année. ).
Wall Street fait cependant comme si les profits des entreprises allaient s'envoler au cours des prochains mois... quand bien même les ventes stagneraient tandis que les marges ont recommencé à se contracter au milieu de l'été.

A terme, le bilan de la Fed devrait gonfler pour atteindre 3 500 milliards de dollars.
Tout le monde crée de la monnaie "out of thin air" ("à partir de rien", en anglais). Tout le monde imprime de nouvelles reconnaissances de dette en quantité illimitée — peu importe qu'il s'agisse de bons du Trésor ou de produits obligataires plus complexes. Tout le monde veut des taux éternellement très bas... Et surtout, tout le monde croit que ça va fonctionner comme ça très longtemps.

▪ Puisqu'il faut bien hiérarchiser un peu les problèmes que les discours officiels occultent, il y a d'abord la guerre des devises. .Est-il besoin de préciser que l'Espagne, la Grèce, l'Irlande et le Portugal se verraient attribuer de surcroît le costume de "plus gros dindons de la farce" ?

Compte tenu de la dévaluation compétitive du dollar et du yuan orchestrée depuis le début des années 2000 par les deux principaux concurrents de l'Eurozone, la politique de l'euro fort prônée par l'Allemagne achève de décimer le tissu économique des pays du Sud.


Il n'y a plus personne pour penser ouvertement que les choses pourraient mal tourner, en dehors de Nouriel Roubini, de Joseph Stiglitz ou de Jim Rogers, définitivement classés parmi les emmerdeurs des néolibéraux.


Déjà deux ans, tant d'argent et si peu de changement
16 sept 2010 | Philippe Béchade | Catégorie: Article


Reste-t-il un peu de courage dans l'avion ? Zebre plus ultra
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Re: "le changement dans la continuité"

Messagede indigné révolté le Mer 31 Juil 2013 00:13

Dossier d'été: l'austérité

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Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier

C'et pas nous, c'est eux... Ne nous en prenons pas aux effets, attaquons toujours les causes !
Bakounine

Samir Bouzid : « Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes »


L'AUSTERITE PRECIPITERA LA CRISE
Les états avaient le choix entre Se serrer la ceinture ou creuser les déficits , ils ont choisi de se serrer la ceinture, ils auront à la fois à se serrer la ceinture et un creusement des déficits. Pour repprendre le parallèle avec la citation de churchill : « ils avaient le choix entre la honte et la guerre. Ils ont choisi la honte, ils auront la honte et la guerre ».

Les déséquilibres dans l'économie mondiale ont pris une telle ampleur que les craintes quant à la stabilité de notre système financier sont entièrement justifiées.

En conséquence, le système monétaire international affiche des déséquilibres jamais vus. .

Pour lutter contre le ralentissement économique, les gouvernements des pays industrialisés ont poussé le creusement du déficit tellement loin que leurs dettes publiques ont atteint d'absurdes niveaux qui ont des effets contre-productifs sur la conjoncture. Le service de la dette pousse les pays vers la faillite.


: » Le commencement de la fin « Les politiques font du business, il est normal que les agences de notation fassent de la politique. Elles ont aussi ce talent particulier de transformer des situations gérables en crises inextricables : Irlande, Grèce, et Portugal en ont fait les frais. C'est au tour des États-Unis de connaître la joies du cercle vicieux créé par les pronostics de l'opinion financière


1) dégradation → tension brutale sur les taux → renchérissement du coût de la dette → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → tension supplémentaire sur les taux, etc. ;
et
2) dégradation → austérité forcée → récession → détérioration de la situation budgétaire et emballement de la dette → austérité renforcée, etc. – ( Frédéric Lordon )

> Le commencement de la fin – Frédéric lordon – La pompe à phynance


L'économie de la zone euro va se contracter davantage que prévu cette année, ce qui se traduira par une réduction ralentie des déficits publics, selon la Commission européenne. L'exécutif communautaire a revu en baisse ses prévisions économiques et table désormais sur une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB)

DEUX ANS DE PLUS POUR PARIS ET MADRID

Pour réduire l'impact baissier de la consolidation budgétaire sur l'activité économique, la réduction du déficit global de la zone euro devrait être un peu

Sur le conseil d'Antalaya, un article de Guillaume Duval : Politique budgétaire : errare humanum est, perseverare diabolicum... paru dans Alternatives économiques. " Si le gouvernement avait visé un déficit public de 3,7 % du PIB en 2013 au lieu de 3 %, nous aurions probablement évité la récession et 300 000 chômeurs supplémentaires.> Lire la suite.

Le 27 juin dernier la Cour des Comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques confirme une évidence : les mesures de restriction budgétaire prises en 2012 et en 2013 ont entraîné une limitation de l'activité et une hausse du chômage.

« . (...) la structure même de l'économie est transformée par la récession et le chômage : les chômeurs qui le sont restés pendant deux ou trois ans, ne sont plus vraiment aptes à l'emploi immédiatement, ils doivent être lourdement formés et accompagnés pour pouvoir revenir sur le marché du travail, et les entreprises qui ont fait faillite, les usines qui ont fermé ne sont plus capables de produire quoi que ce soit quand la reprise arrive... L'austérité prolongée fait en réalité baisser ce que les spécialistes appellent le « PIB potentiel » de l'économie, sa capacité théorique à produire des richesses. Ce qui implique que les faibles déficits « structurels » affichés officiellement ne sont en réalité qu'une fiction : ils ne peuvent plus être atteints car le potentiel productif que cela supposerait a été détruit par la récession prolongée. »

La question n'est même plus de savoir si l'austérité diminue l'activité mais à quel niveau elle le fait :

« le « multiplicateur » (...) est supérieur à 1, surtout lorsqu'on se trouve déjà en phase de ralentissement économique et que les principaux partenaires commerciaux du pays mènent eux aussi des politiques d'austérité. Autrement dit 1 point de PIB de restriction budgétaire entraîne probablement une perte de l'ordre de 1,5 point de PIB d'activité économique. »

C'est sans doute pour ces bonnes raison que le gouvernement Hollande-Ayraut a décidé de poursuivre dans la même voie et a présenté au Parlement ses grandes orientations pour le budget 2014, budget d'austérité qui sera "discuté" à la rentrée par le PS et ses alliés naturels et surnaturels.

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Re: "le changement dans la continuité"

Messagede indigné révolté le Mer 31 Juil 2013 00:15

Dossier d'été: l'austérité http://t.co/rgm1NzkdS3 via @@ALMontpellier
Dossier d'été: l'austérité "socialiste". Les chomeurs 2/4

Le gouvernement Hollande a pu distraire la galerie pendant quelque temps en se faisant passer pour progressiste : ainsi il y eu une intervention au Mali au nom des droits de l'Homme (et de l'industrie nucléaire), puis le Mariage Pour Tous, dont les opposants entre cathos intégristes et nostalgiques du IIIe Reich, nous ont fait oublier pendant quelque temps le gouvernement socialiste.

Pourtant, c'est une erreur. Les « socialistes » sont arrivés au pouvoir avec une mission « restaurer la compétitivité ». Cela peut paraitre sympa au premier abord, mais ce n'est rien d'autre qu'écraser le prolétariat, les travailleurs en diminuant leurs droits, leurs salaires pour augmenter le taux de profit du patronat. Pendant que ceux qui peuvent encore se le permettre bronzent dans le Sud de la France, les socialistes, main dans la main avec des syndicats jaunes et le patronat préparent l'offensive contre nos droits.
C'est pour cela que nous faisons un dossier d'été qui présente les différentes « réformes » ou plutôt attaques en cours dont nous serons les victimes en septembre.

Voici un article qui récapitule les différentes pistes de réduction de nos droits, qui ne sont pourtant pas mirobolants...dans un contexte d'explosion du chomage

(Article issu de la presse bourgeoise)

L'Unedic a rendu public ce jeudi de nouvelles prévisions qui montrent que le pari du gouvernement d'une inflexion de la courbe du chômage à la fin de l'année est compromis et, surtout, que 2014 s'annonce sombre. Pour 2013, les nouvelles sont plutôt bonnes compte tenu du contexte. Alors que le consensus des
économistes ne table plus sur une quasi-stagnation mais sur un diminution de 0,2 % du PIB, le régime géré par les partenaires sociaux n'a pas dégradé ses prévisions de chômage sur 2013. Il anticipe désormais une hausse de 178.700 du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois, soit 7.000 de moins qu'il y a cinq mois. Du côté de l'emploi salarié, les destructions concerneraient 35.600 postes, deux fois moins qu'en 2012.

Une inflexion au troisième trimestre
(...) .

Michel Sapin, cela « conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013 et au-delà ». Pour le ministre du Travail,, l'Unedic fonde son calcul sur « une hypothèse de croissance inférieure à celle du gouvernement (+0,7% contre +1,2%) et ne prend pas en compte tous les effets des politiques et réformes ». Une « inversion durable de la courbe du chômage est donc à notre portée », affirme-t-il.

(.....)

Une dette portée à 24,1 milliards d'euros (...) .

La situation est pour l'instant sous contrôle car, comme l'avait expliqué son président, Jean-François Pilliard, son programme d'endettement pour cette année permet de faire face au besoin de financement prévu fin 2013, soit quelque 18 milliards d'euros. Mais ce n'est pas le cas pour l'an prochain. La renégociation des règles de l'assurance-chômage, dont la convention arrive à son terme en décembre prochain, doit démarrer à la rentrée. Elle va se dérouler avec en toile de fond d'une dégradation financière record, ce qui augure de discussions très tendues entre patronat et syndicats. Tout cela avec un changement de président à la tête du Medef .
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Re: "le changement dans la continuité"

Messagede indigné révolté le Jeu 1 Aoû 2013 01:20

le changement dans la continuité" - source Citoyenactif
http://citoyenactif.20minutes-blogs.fr/ ... 78463.html

Pourquoi parler de crise ?



Ce que nous voulons attaquer c’est le discours dominant qui explique que les causes de la crise actuelle sont à chercher dans le mauvais capitalisme financier. Nous pensons que la crise financière n’est qu’un symptôme d’une maladie plus profonde et qu’il s’agit en fait d’une crise du capitalisme lui-même. Ses conséquences seront certainement terribles mais ce sera peut-être aussi l’occasion de remettre en cause le capitalisme dans ses fondements mêmes (...)



Les dirigeants de tous bords se foutent de nous quand ils réclament un encadrement rigoureux de la spéculation, car c’est tout le système qui, dans sa phase actuelle, a besoin de la spéculation et du crédit (…)





Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, dans les pays d’Europe occidentale, d’Amérique du Nord et au Japon, l’expansion rapide de l’économie permettait de contenir et repousser les effets négatifs de cette contradiction (...)



Tout cela a changé depuis la crise des années 1970 et la restructuration du capitalisme qu’elle a provoquée A lire : présentation du groupe source RISC – Revue Internationale Sur la Crise http://crise.noblogs.org/



Je dirais qu'il est bien trop tard pour vouloir réguler le système financier. Ce n'est pas seulement la finance, mais aussi le fonctionnement du pouvoir, du capital et du travail qu'il faut revoir.

Aucun dirigeants politique er surtout financier ( a commencé par Goldman Sachs et Mosanto ...) qui font la pluie et le beau temps sur nos vie, notre travail, le crédit ....

Dans leur suffisance, les maîtres du monde ont oublié ce principe de base. Ils ont aussi oublié qu’ils ne sont pas seuls dans leur petit club — et que des milliards d’êtres humains subissent et dépendent de leurs décisions. Enfin, ils ont choisi d’ignorer les règles de base du monde réel

A voir ÉTATS-UNIS • Detroit : après la faillite, les questions - courrier internationale. C'est actuellement la question que se posent les 20 000 anciens employés du service public de la ville de Detroit qui vient de se déclarer en faillite. Ils craignent de voir leurs pensions amputer, et ils ont raison. L'expert mandaté par l'état du Michigan pour gérer le délicat cas de Detroit vient d'ores et déjà d'annoncer que les retraites devront être réduites tôt ou tard

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