Féminisme

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Messagede gloubi le Mar 23 Avr 2013 13:46

Pour le prochain camping d'été de la CNT-f, je lance la suggestion, par soucis d'égalité, que tout le monde fasse caca debout.
gloubi
 

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Messagede toma le Mer 24 Avr 2013 01:36

Pour le prochain camping d'été de la CNT-f, je lance la suggestion, par soucis d'égalité, que tout le monde fasse caca debout.


Comme les aristos du XIIX ème... avec un domestique qui ramasse la merde... On n'a jamais rien trouvé de mieux que l'égalité (légalité) pour assujettir les peuples...
toma
 
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Re: Féminisme

Messagede gloubi le Mer 24 Avr 2013 09:00

Tous les êtres vivants sont constitués des mêmes éléments organiques.
Pour les mammifères, les gènes sont organisés de façon très peu différentes en fonction des espèces.
La question n'est pas d'aboutir à un égalitarisme qui amènent à des absurdités commes celle dont on parle en ce moment "obliger les hommes à uriner assis" mais au contraire de permettre à toutes les différences de s'épanouir dans ce qu'elles sont ou souhaitent être et de vivre en bonne intelligence entre elles.
La question et la solution ne se situent donc pas dans un formatage de tout le monde dans un même moule mais dans la suppression des facteurs qui permettent à certains de prendre un aval sur d'autres.
gloubi
 

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Messagede acratack le Mer 24 Avr 2013 10:29

apeqli a écrit:il paraitrait (je n'y étais pas) qu'à un camping d'été de la cnt vignoles, en 2008 ou 2009, durant une AG, il aurait été proposé que les hommes s'asseoient pour faire pipi, par principe d'égalité, car la position debout serait une position de domination ??!! eh prof ! dans les rapports sexuels c'est quoi les bonnes positions égalitaires ?

Ah ben au moins maintenant ils sont tous d'accord...ils peuvent toutes et tous s'assoir sur le cadavre de la vignolle...
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Messagede Protesta le Jeu 9 Mai 2013 18:18


LIBERTE, EGALITE, SEXUALITE
anarchosyndicalisme ! /// eté 2011
C
e n’est pas un secret, la guerre économique (la lutte des classes) se démultiplie
dans la société sous forme de luttes idéologiques. La sexualité est un des
champs de bataille les plus fréquemment investis par ces conflits. Nous ne faisons
pas là une grande découverte : la répression de la sexualité est un des terreaux les
plus solides sur lequel prospère le pouvoir, qu’il soit religieux, économique ou politique. Reich, injustement oublié de nos jours, l’a fort bien décrit. Ce qui est nouveau, c’est qu’une certaine mouvance, tout en se réclamant « libertaire » ou « féministe », en vienne à des positions parfaitement réactionnaires.


Que ce passe-t-il ? En fait, nous avons à faire à des personnes, qui tout en s’affirmant, en se voulant, en étant (si l’on tient compte de leur subjectivité, après tout, pourquoi pas…) libertaires ou féministes, sont surtout et avant tout dans « l’air du temps », bien sûr avec la petite coloration qui convient. Et comme l’air du temps, a pris de sacrés couleurs réactionnaires depuis la révolution conservatrice américaine, elles font du « réactionnaire » comme Monsieur Jourdain faisait de la prose : sans le savoir. Au fond, elles sont tout simplement imprégnées par l’idéologie dominante et c’est tout aussi simplement qu’elles reprennent, sans s’interroger, des mots, des idées des concepts qui « circulent », sans se poser la question ni du « pourquoi ça circule » aussi facilement et encore moins du « qui » les a mis en circulation. Des libertaires en
viennent ainsi à intégrer dans leur discours des concepts parfaitement réactionnaires. Pourtant, sur le front de la sexualité, Mai 68 et ses prolongements (les
copains du FAHR*1 , les féministes de cette époque et nos luttes pour la liberté de l’avortement puis tout le travail autour du SIDA…) ont bien laminé les idéologies répressives et réactionnaires. Mais le combat est loin d’être achevé. Si les homosexuels ont gagné avec beaucoup de courage du terrain (le temps
n’est pas si loin ou ils pouvaient croupir en hôpital psychiatrique pendant des années, l’homosexualité étant alors une maladie labellisée par …l’OMS), si la
sexualité des jeunes n’est plus ouvertement massacrée comme autrefois (un autrefois pas si lointain non plus, pour ceux qui se souviennent de Gabrielle Russier… et de toutes les autres qui ont payé de leur vie), les divers intégristes travaillent à retourner l’opinion, à
revenir au passé en attaquant sous d’autres angles pour revenir sur l’ensemble des acquis. Ce fond religieux, sur lequel repose la révolution conservatrice, est pour les besoins de la cause, laïcisé et devient une sorte de « morale » qui cherche à criminaliser tout acte sexuel dès lors qu’il est un peu hors norme.
Encore que certains ne prennent même pas la peine de le laïciser. Je dois avouer n’être pas totalement revenue de ma surprise d’avoir vu une vieille féministe-libertaire (qui de ce jour n’est plus de mes amies) manifester aux côtés de femmes en burka en revendiquant « la liberté »… de se soumettre intégralement à la loi coranique dans son interprétation la plus liberticide. Quelques sales types surveillaient d’un œil ce cortège. L’un d’eux m’expliqua que, pour une fille être en mini-jupe c’était la honte absolue, qu’aucune fille ne pouvait faire « ça » librement, que celles qui commettaient cet acte blasphématoire le faisaient contraintes et forcées puisque seul le tchador rendait à la femme sa totale liberté*1 . Lamentable. Mon corps, c’est mon corps Un bon exemple de cette pénétration réactionnaire dans des milieux où on ne l’attendrait pas nous est fourni par « Alternative libertaire ». Alors que se préparait dans les consciences le mouvement qui allait secouer le pays en septembre-octobre, la préoccupations des « libertaires alternés » était ailleurs. Leur journal titrait sur les « prostitueur ». Par ce pauvre jeu de mots, n’osant tout de même pas s’attaquer aux prostitués elles-mêmes, ils appelaient à la répression contre leurs clients. Ils
peuvent crier « victoire », car leur message a été entendu… par ceux qui l’avaient habillement lancé : une loi, (appelons-là la « Loi Alternative Libertaire », puisque ça leur fait tant plaisir) est en préparation. Les clients connaîtront amendes et lourdes peines de prison. Leur argumentation « morale » tient en une seule phrase. Elle rappelle affreusement celle des intégristes cités plus haut. En un mot, nul ne saurait, de son propre gré, exercer le métier de prostitué. La tarification librement choisie, sans contrainte, d’un acte sexuel, ça ne peut pas exister ! Non seulement nos nouveaux moralistes savent ce qui est bien et ce qui est mal (la prostitution) mais ils savent de plus ce qu’il y a dans la tête des 6 milliards d’habitant de cette planète… A ce stade, le paternalisme machiste traditionnel fait place à de la divination chamanopolitique, et le religieux, chassé par la porte est déjà revenu en force par la fenêtre. Il suffirait qu’une seule personne, qu’une seule femme, qu’un seul homme ait eu un jour une relation sexuelle pour de l’argent, de son propre choix, pour que cette misérable argumentation s’écroule. Or, bien entendu, il y en a eu, il y en a et il y en aura. L’argument ne vaut rien, ne tient pas. Il est ridicule. Face à l’appel à la répression, je continue d’affirmer comme devant les curés anti-avortement : « Mon corps, c’est mon corps !». Nul n’a le droit de me dire ce que je dois en faire. Ni le pape, ni Alternative libertaire. Les personnes qui veulent librement (et j’insiste sur « librement ») se prostituer doivent pouvoir le faire. Cela ne regarde qu’elles. Quelques remarques complémentaires sur ce point pour les moralistes de tous poils. D’abord, en quoi vendre son sexe serait-il plus déshonorant que de vendre son cerveau ? J’affirme tout au contraire que la prostitution intellectuelle est bien plus dangereuse pour l’humanité. Les prosti-intellectuels (pour reprendre le jeu de mots) vendent leur conscience, leur savoir. J’appelle prosti-intellectuels ces « intellectuels » qui mentent (ouvertement ou par omission), qui cachent les danger (combien de scientifiques payés par le lobby nucléaire ?), qui justifient le pouvoir, qui y participent,… et qui n’oublient pas de passe à la caisse (salaires, primes, carrières…) de l’université, de la presse, des médias, de la politique,...


... Ensuite, si celles (et ceux) qui veulent se prostituer doivent être libre de le faire, je ne suis pas si naïve pour penser que toutes les prostituées sont volontaires, ni pour ne pas savoir que la prostitution peut-être un véritable bagne. Je me souviens en particulier de ce qu’une prostituée, libérée de ses maquereaux au « coup de poing » par des libertaires (en l’occurrence, un groupe parisien de la FA) nous racontait sur ce qu’elle avait subie ! Mais, qui est assez insensée pour penser que frapper leur clientèle, va améliorer le sort de ces femmes ? C’est tout le contraire. Les lois Sarkozy (du temps où il était ministre de l’intérieur) avec leur condamnation du racolage (un simple échange de regards, c’est du racolage) ont déjà poussé bien des prostitués à se cacher et à prendre beaucoup plus de risques physiques qu’avant. Avec la future loi « Alternative libertaire », celles qui font ça parce qu’elles n’ont pas d’autre moyen pour survivre, devront bien continuer, en se cachant davantage, en baissant le tarif. Quant aux « gagneuses », à celles qui sont sous la poigne d’un maquereau, gare à elles si elles ne « rapportent » pas ce qu’il faut : les coups iront jusqu’à la torture et on les embarquera de force vers d’autres= cieux. Brefs, nos bons apôtres n’auront fait qu’aggraver le problème qu’ils claironnent résoudre. En d’autres temps, dans le trop bref printemps libertaire espagnol de la fin des années trente, la CNT et « Mujeres libres » avaient trouvé un tout autre moyen : elles donnaient aux femmes qui voulaient quitter la prostitution un travail, de quoi vivre comme tout le monde et le rempart physique des militantes et militants contre les souteneurs qui hésitaient à venir s’y frotter ! Sexe, désir et punition
Une autre tendance des moralistes est de réclamer toujours plus de répression. De ce point de vue, l’affaire DSK est criante. Le fait de ne pas savoir ce qui s’était passé en réalité n’a pas empêché les « féministes » de se lâcher complètement. Une véritable chasse à l’homme, dans le plus pur style facho : des injures (« chien galeux »), des appels à la répression sans jugement. Rien n’était trop dur. Il aurait fallu le pendre sur place, par la peau des … pour les satisfaire. Or, comme l’a rappelé un membre de notre rédaction sur un forum anarchiste, au minimum la raison imposait d’attendre de savoir, avant de se mettre à crier. Je n’aime pas du tout Monsieur DSK. En tant qu’ex-directeur du FMI, il est responsable d’une politique qui assassine en condamnant des millions d’enfants, de vieillards, d’adultes à mourir de faim (au sens le plus littéral) sur toute la surface de la planète. Curieusement, je n’ai pas entendu grand monde le lui reprocher… parmi ceux et celles qui l’ont condamné sans l’entendre. Pas plus que les autres, je ne sais ce qui s’est passé dans cet hôtel. Ce que je sais, et
pour l’avoir vu de près, c’est ce que signifient un montage policier, une instruction à charge*3, un déchaînement médiatique. Et je vous assure qu’une telle expérience incite à la prudence… Mais, tout cela, les nouvelles féministes s’en tapent. Si c’est une femme qui parle et qui accuse un homme, elles veulent qu’on la croit sur parole (ce qui n’est jamais que du machisme inversé) *4. Et, ce qui me frappe le plus, c’est que le mot qui revient le plus souvent dans leur bouche ou sous leur plume est « punition ». Ce mot à lui seul démontre la pénétration de l’idéologie judéo-chré- tienne dans leur cerveau. En le répétant
en boucle, en en faisant la base de ce qui leur tient lieu de pensée, elles participent, elles justifient une société dans laquelle 40 % au moins des gens qui sont en prison le sont pour des « délits sexuels »*5 alors que l’on sait qu’une bonne moitié des accusations dans ce domaine sont fausses ! Elles font comme si mettre en prison des gens pouvait améliorer leur rapport à la sexualité ! Comme si un société qui organise la frustration au plus haut niveau (il suffit de voir l’avalanche de publicités qui utilisent le corps, la sexualité comme leur principale ressort) n’avait aucune responsabilité et pouvait s’en laver les mains en emprisonnant les « déviants » ! Comme si elles ne savaient pas que libérer la sexualité est la meilleure façon d’anéantir la violence sexiste… A ce stade, la principale question que je remue dans ma tête c’est d’essayer de comprendre comment nous avons pu passer d’une pensée aussi lumineuse que celle, par exemple, de Simone de Beauvoir aux éructations des hyènes de garde ? Face au sexo-fascisme qui se dissimule derrière les discours moralisateurs et le « toujours plus » (plus vite, plus fort, plus massivement) dans la répression de la sexualité, il nous faut affirmer, comme nous avons su le faire à d’autres moments, que la seule limite à ma sexualité c’est mon bon vouloir et celui de mon ou de mes partenaires.


_1.- Front d’action homosexuel révolutionnaire. _2.- Pour celles qui veulent lire d’autres âneries produites par les islamistes ainsi qu’une saine réponse, voir
par exemple « Déclaration d’insoumission à l’usage des musulmanset de ceux qui ne le sont pas » deFethi Benslama. _3.- La différence entre la justice américaine et la française serait, d’après les journaux, que la première n’instruirait qu’à charge et la seconde à charge et à décharge. Douce illusion. En France
l’instruction ne se fait qu’à charge, du moins pour le « petit peuple ». _4.- Par contre, quand des jeunes femmes, réduites en esclavage, parviennent à s’échapper et dénoncent leurs bourgeoises de patronnes, elles doivent pas les juger crédible parce qu’on les voit pas beaucoup dans le soutien… Le Comité contre l’esclavage moderne évalue à plusieurs centaines les femmes qui sont ainsi mises en esclavage en France dans le silence général. _5.- Délits à géométrie variable : j’ai connu l’avortement quand il était un crime d’Etat (le crime le plus grave), il est aujourd’hui un droit (même s’il faut encore le défendre). Aimer des personnes du même sexe a été aussi un grave délit qui en a conduit pas mal en prison (et en camps de concentration). Simone de Beauvoir elle-même a échappé de justesse aux pires ennuis. Les fonctionnaires du service des retraites de l’Education nationale se sont repassés de génération en génération son dossier pour y lire les lettres « croustillantes » de parents dénonçant son comportement sexuel… Depuis peu, la jurisprudence permet en France de condamner la … zoophilie. D’ici à ce que trop caresser son chien devienne un délit… il n’y a pas loin.
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Messagede acratack le Lun 13 Mai 2013 18:43

à la demande générale je poste une vidéo de l'action Femen contre le FAF . fallait oser quand on voit l'ampleur de la connerie de ces gens.



j'ai lu qu'elles avaient été arretées mais je ne retrouve pas l'article alors peut etre qu'en fait non.
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Messagede Protesta le Lun 13 Mai 2013 21:39

Bravo les filles :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :v:
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Messagede acratack le Ven 17 Mai 2013 15:19

Voici le dernier communiqué des Femen...

FEMEN exige le renversement politique immédiat de tous les régimes dictatoriaux qui créent des conditions de vie intolérables aux femmes ; en premier lieu, celui des États islamistes théocratiques qui pratiquent la charia et autres formes de sadisme vis-à-vis des femmes.

L'éradication totale de la prostitution, la forme la plus brutale d'exploitation de la femme, par la criminalisation des clients, investisseurs et des organisateurs de ce commerce d'esclaves.

La séparation absolue de l'Église et de l'État, avec interdiction de toute ingérence des établissement religieux dans la vie civile, sexuelle et reproductive de la femme moderne.
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Messagede Protesta le Ven 17 Mai 2013 19:36

L'éradication totale de la prostitution, la forme la plus brutale d'exploitation de la femme, par la criminalisation des clients, investisseurs et des organisateurs de ce commerce d'esclaves.


Et tant qu'a faire elle pourraient aussi réclamer l'éradication du salariat, qui est aussi une prostitution acceptable, mais une prostitution quand même.

Ceci étant dit , je n'ai jamais cru aussi que les FEMEN sont révolutionnaires.
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Messagede rastanar le Sam 18 Mai 2013 17:03

De plus :

La séparation absolue de l'Église et de l'État, avec interdiction de toute ingérence des établissement religieux dans la vie civile, sexuelle et reproductive de la femme moderne.


Ni état ni église,je n'ai rien à demander à un gouvernement quel qu'il soit (de gauche,de droite,du centre,etc...),ils n'ont pas non plus le droit de s'ingérer dans la vie privée des gens et pourquoi

seulement la vie civile ,sexuelle et reproductive de la femme et les hommes alors ?,qu'est-ce qu'elles s'imaginent ?,qu'il n'y aurait pas de dictat imposé à l'encontre des hommes ?.

Les luttes elles se font ensemble l'un(e) avec l'autre,pas séparer sinon il n'y plus de mixité possible !.
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Messagede vroum le Sam 25 Mai 2013 17:42

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Messagede gloubi le Sam 25 Mai 2013 17:57

Pour la défense inconditionnelle de femmes opprimées, des hommes exploités, des animaux élevés pour être mangés, je me permets un rappel nuancé destiné à ceux qui essayent de se racheter une virginité morale à bon prix :

source

Ike Koch, la chienne de Buckenwald

Image

Ilse Koch exerça un droit de vie et de mort sur les détenus. Un détenu allemand a déclaré à Nuremberg:
Tous les prisonniers ayant des tatouages reçurent l'ordre de se présenter au dispensaire... Après qu'ils eurent été examinés. ceux qui portaient les tatouages les plus intéressants furent tués par piqûres. Leurs corps furent ensuite envoyés au service pathologique, où les morceaux de peau tatouée furent remis à la femme de Koch qui fit fabriquer avec cette matière rare des abat-jour. Cette déposition a paru par la suite sujette à caution. Mais l'extraordinaire cruauté d'Use Koch n'est pas douteuse. Elle faisait défiler des hommes nus dans la neige jusqu'à les laisser mourir de froid. Elle faisâit fouetter à mort des prisonniers qu'elle accusait de l'avoir regardée d'une manière lubrique.
Condamnée de nouveau à perpétuité le 15 janvier 1951 par un tribunal allemand, elle s'est suicidée dans sa cellule en 1967.
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Messagede vroum le Sam 25 Mai 2013 18:32

:gratte:
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Messagede Protesta le Dim 26 Mai 2013 02:04

Elle faisâit fouetter à mort des prisonniers qu'elle accusait de l'avoir regardée d'une manière lubrique.


Et combien de féministes "radicales" rêvent de ça???? ...............................ok j’arrête mes conneries :mrgreen:


Image


Sinon cette affiche de la FA je la trouve mauvaise.
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Messagede rastanar le Dim 26 Mai 2013 16:46

Ouais ou de te couper les roubignoles et de faire une partie de pétanque,à bas les tortionnaires !. :antifa:
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Re: Féminisme

Messagede Protesta le Dim 26 Mai 2013 21:17

http://www.huffingtonpost.fr/liliane-cr ... ref=france

Quelle a été l'influence du féminisme sur le racisme en Allemagne?



NAZISME - À ses débuts dans le Reich wilhelminien, le mouvement pour l'émancipation des femmes, inspiré par les conceptions du libéralisme politique ou de la social-démocratie - dans lesquelles s'inscrit l'ouvrage d'August Bebel, La Femme et le socialisme (1878) - s'enracine dans la critique d'une société autoritaire et inégalitaire qui assigne aux femmes, sous le contrôle des Églises, le rôle d'épouse et de mère au foyer - rôle défini par les trois "K" (Küche, Kinder, Kirche, soit: cuisine, enfants, église).

Portées par des femmes souvent issues de la moyenne et de la haute bourgeoisie, les revendications principales sont politiques (égalité juridique, droit de vote) et sociales (accès aux écoles secondaires et à l'université, aux métiers de l'enseignement et aux professions libérales, notamment à l'exercice de la médecine, amélioration de la protection maternelle et infantile grâce à de meilleures conditions sanitaires, mais aussi, pour les ouvrières, de vie et de travail). Quant au parti social-démocrate, il intègre dès 1891 dans son programme la revendication du droit de vote pour les femmes, et crée une section féminine - avec des militantes internationalistes aguerries - disposant d'une publication spécifique, L'Égalité, sous la direction de Clara Zetkin, qui s'adresse prioritairement aux ouvrières.

Certes, le clivage est net entre "prolétaires" et "bourgeoises", mais elles ont en commun un objectif: permettre aux femmes de participer plus activement à la vie du parti, à la lutte des classes, à la vie de la nation. Nombre d'associations voient alors le jour, notamment la Fédération des associations de femmes allemandes en 1894, l'Union des associations de femmes progressistes en 1897, la Ligue mondiale pour le suffrage féminin en 1904, ou la Ligue pour la protection maternelle en 1905. Leurs dirigeantes - Helene Lange, Gertrud Bäumer, Marianne Weber, Käthe Schirmacher, Anita Augsburg, Lida Gustava Heymann ou Helene Stöcker - participent aux grands congrès internationaux féministes et pacifistes d'avant-guerre: à Chicago en 1893, Paris en 1900, Copenhague en 1906, Amsterdam en 1908, Londres en 1909, Stockholm en 1911 et Budapest en 1913.

Ce mouvement pour l'émancipation des femmes suscite une très vive résistance dans la société allemande. Qu'il s'agisse de cercles chrétiens - catholiques ou protestants -, conservateurs, aristocratiques, monarchistes et/ou nationalistes, nombreux sont ceux qui dénoncent les dangers de l'affaiblissement des valeurs familiales et morales, s'inquiètent des dangers que feraient peser une baisse de la natalité sur le potentiel économique et militaire de l'Allemagne, et agitent inlassablement la menace d'une "dégénérescence" de la société.

Après l'effondrement militaire de l'Empire de Guillaume II en 1918, la République - qui repose sur une fragile coalition du parti social-démocrate, du Zentrum catholique, et d'un petit parti de la droite modérée - peine à rallier les suffrages pour consolider le régime démocratique. Au moment où le Traité de Versailles impose à l'Allemagne des clauses jugées inacceptables par une partie non négligeable de l'opinion publique, une guerre civile oppose communistes, sociaux-démocrates et extrême droite völkisch, dans un climat économique qui ne cesse de se dégrader, et où l'inflation atteint des sommets inimaginables en 1923. Enfin, profitant des turbulences de la Grande crise, le NSDAP, devenu le premier parti représenté au Reichstag depuis les législatives de septembre 1930, se sent suffisamment fort pour porter le coup de grâce à cette République honnie et édifier un État fondé sur l'autorité suprême d'un chef, le Führerstaat.

Dans un contexte de violence et de radicalisation croissantes, le mouvement des femmes se scinde en deux courants antagonistes. Fortes de l'acquis du suffrage universel en 1918, les associations féministes démocratiques, d'obédience libérale ou sociale-démocrate, défendent avec vigueur le principe d'égalité des individus, des sexes et des races, à la fois dans le cadre familial, professionnel et politique, et appellent de leurs vœux une "réforme sexuelle" - incluant notamment la popularisation des méthodes contraceptives et la légalisation de l'avortement. En revanche, la tendance völkisch récuse l'universalité de la notion d'égalité des individus et des races, et ne conçoit l'égalité des sexes qu'à l'intérieur de la "communauté raciale du peuple" (Volksgemeinschaft). Postulant une hiérarchie des races, elle proclame la supériorité absolue de la "race aryenne" ou "nordique" - affirmation dirigée essentiellement contre les Juifs, accusés de "complot patriarcal" contre les femmes aryennes. Le racisme devient une composante centrale du féminisme völkisch.

La thèse du complot judéo-patriarcal, ou de la "subversion juive", source du "déclin de la culture", était déjà répandue au tournant du siècle, à Munich, dans les milieux anarchisants du "Cercle cosmique" réuni autour d'Alfred Schuler, Karl Wolfskehl et Ludwig Klages, qui voyaient dans le judaïsme et sa conception de "Dieu le Père" l'origine du patriarcat et de la "civilisation", également exécrés. À la vacuité de la vie bourgeoise - soumise, selon eux, aux contraintes de la propriété, de la division du travail, du rationalisme, du "progrès" destructeur de la Nature, et du pouvoir patriarcal - ils opposaient l'ivresse dionysiaque au sein d'une nature intacte ainsi que le retour à un paganisme nordique et la libération de l'oppression judéo-patriarcale. Quelques années plus tard, en 1917, ce mythe resurgit dans La Femme et sa vocation, un ouvrage qui exhorte, lui aussi, "la femme nordique" à se libérer de "la mise sous tutelle par les Juifs". L'auteur, Mathilde von Kemnitz, est l'épouse du général Ludendorff - qui devait fonder, en cette même année 1917, suivi d'autres membres de la Ligue pangermaniste, un "parti de la patrie" appelant à poursuivre la guerre totale jusqu'à la victoire, avant de participer, six ans plus tard, à la tentative de putsch aux côtés d'Adolf Hitler.

Sous la République de Weimar, puis dans les premières années du régime nazi, les publications du féminisme völkisch, auquel appartiennent notamment Käthe Schirmacher, Anagrete Lehmann, Guida Diehl, Lydia Gottschewski, Mathilde Ludendorff ou Pia Sophie Rogge-Börner, expriment souvent la nostalgie d'un âge d'or, royaume de tribus germaniques au sang pur. Hommes et femmes y auraient vécu à l'unisson et combattu l'ennemi sur un pied d'égalité, la domination ne s'exerçant alors que sur des peuplades "étrangères à la race". Mais ce paradis aurait été perdu par la faute du "christianisme judéo-romain". Dans un ouvrage intitulé "À la fontaine sacrée" (1928), Rogge-Börner souligne l'urgence du retour à ce qui est considéré ici comme la pure tradition germanique, et aboutit à la conclusion que seule l'élimination de l'influence pernicieuse des Juifs permettra de rétablir les femmes "nordiques" dans l'intégralité de leurs droits, c'est-à-dire de redevenir les égales des hommes "de même race".

En 1933, un groupe de féministes völkisch estime que la nomination à la tête du gouvernement d'un national-socialiste ayant fait de l'antijudaïsme un élément central de son "combat" et de sa victoire politique, signifie clairement que le moment est venu où leurs espoirs vont enfin se réaliser. Aussi adressent-elles au "Cher Adolf Hitler, cher Führer de l'Allemagne" un recueil de lettres dans lequel elles précisent: "Dans le peuple allemand, Tu ne conduis pas seulement des hommes, mais aussi des femmes. Or celles-ci sont très inquiètes aujourd'hui". Cette inquiétude, poursuivent-elles, est provoquée par l'absence de "la femme nordique" dans les différentes instances du nouveau régime, alors que, comme le fait remarquer Rogge-Börner dans sa contribution, elles participent "depuis quatorze ans, en première ligne, au combat pour l'avènement de l'Allemagne de l'avenir".

C'est pourquoi plusieurs lettres évoquent le mythe de l'égalité des sexes chez les Germains, toujours pour en conclure à la nécessité pressante d'éliminer les Juifs dans l'Allemagne actuelle. C'est ainsi que l'on peut lire par exemple, sous la plume de Margarete Kurlbaum-Siebert: "Dans tout peuple premier, et surtout chez nos ancêtres germaniques, la femme faisait partie de l'ordre sacerdotal [...] Alors Judas fonda sa religion. L'homme juif se dressa, et dépouilla la femme de ses fonctions. L'homme juif inventa la religion qui devait annihiler la grande force créatrice féminine en lui déniant toute reconnaissance, en la privant de toute possibilité d'action hors d'un cercle se réduisant peu ou prou à la famille" (Kurlbaum-Siebert, 1933, p. 56).

Le rôle central attribué par les "nationales-féministes" à la thèse du complot judéo-patriarcal - censé avoir perverti l'authentique tradition d'égalité des sexes des ancêtres germaniques pour asservir les femmes nordiques - sert à démontrer leur orthodoxie national-socialiste (le Juif est toujours coupable), et à légitimer leur revendication d'égalité des sexes. Mais loin d'être convaincus, les dirigeants du NSDAP proclament que les femmes doivent "s'émanciper de l'émancipation".

Ainsi Hitler déclare-t-il en septembre 1934, devant les déléguées des "Femmes allemandes" réunies pendant le Congrès du parti à Nuremberg: "L'émancipation des femmes est une expression inventée par l'intellect juif, et son contenu porte la trace de cet esprit. La femme allemande n'a jamais eu besoin, aux époques vraiment heureuses de la vie allemande, de s'émanciper [...] Si l'on dit que le monde de l'homme, c'est l'État, le monde de l'homme, c'est la lutte, l'engagement pour la communauté, alors on pourrait peut-être dire que le monde de la femme est plus petit. Car son monde, c'est l'homme, sa famille, ses enfants et sa maison".

Opposant une fin de non-recevoir à toute revendication remettant en cause le partage traditionnel des rôles, les autorités nazies décident d'interdire, en 1937, la seule revue existante du féminisme völkisch, La Combattante allemande, fondée quatre ans auparavant par Rogge-Börner. Seules subsisteront, jusqu'en 1945, les deux organisations de masse - la Ligue des jeunes filles allemandes et l'Organisation national-socialiste des femmes allemandes - qui ne dévieront pas d'un iota de la ligne fixée par le Führer.
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Re: Féminisme

Messagede gloubi le Mar 28 Mai 2013 20:06

vroum a écrit::gratte:


Tu ne comprends pas quoi ?
Ou tu fais semblant de ne pas comprendre quoi ?

C'est pourtant clair : la question politique et économique est en amont des catégories sexuelles et doit être avant tout prise en compte.
Cet exemple de femmes en situation de pouvoir donné par leur choix politique ou une obligation économique, ou les deux, les place dans le rôle de tortionnaires au même titre que des hommes peuvent l'être sur les femmes, des hommes ou des enfants.
C'est ce que montre ce rappel sur ces femmes, gardiennes dans des camps d'extermination nazis.
La question du féminisme ne peut donc pas se poser de façon générale, indéterminée, sexuée.
La libération des femmes opprimées ne peut pas se régler uniquement sur un terrain sociologique, moral ou génétique comme le traite un grand nombre de courants féministes.
Ceux qui l'oublient le font en général par opportunisme et démagogie.

Plus qu'ailleurs peut-être, la précision est nécessaire.
gloubi
 

Re: Féminisme

Messagede vroum le Ven 31 Mai 2013 08:14

Et peut-être que le féminisme trouve sa radicalité dans la lutte anarchiste…

http://www.monde-libertaire.fr/antisexisme/16459-et-peut-etre-que-le-feminisme-trouve-sa-radicalite-dans-la-lutte-anarchiste

Commençons par un constat que d’aucuns qualifieraient d’évident : le sexisme gangrène depuis toujours le mouvement libertaire. Comme reflet d’une société elle-même régie par un système de domination homme-femme et comme héritier de codes et de pratiques virilistes associant la violence et l’action radicale à une force dont les femmes seraient, de fait, exclues. Or, cette évidence, nombreuses sont les personnes à ne pas l’assumer. On cherche alors à la voiler dans des discours fumeux et intellectualistes pour mieux contourner le problème. C’est alors par la violence du déni, voire par des attaques ouvertement sexistes, que les tenants d’un ordre dominant sclérosent une lutte qui ne se gagnera qu’en combattant les dérives patriarcales du militantisme libertaire. En effet, le premier terrain miné est celui que l’on foule quotidiennement : gestuelle genrée, inégalité dans la parole, positions de principe non suivies dans les actes, etc. Les luttes féministes et lesbiennes, gays, bi, trans ont été trop souvent reléguées dans les luttes sociétales, cantonnées aux recoins poussiéreux de la Révolution : puisqu’on vous dit que c’est acquis, surtout dans nos milieux ! La voilà, la fameuse contre-évidence : si l’antisexisme est un principe fondateur, alors c’est que tout le monde le met en œuvre. Et c’est là que le bât blesse. Si nous sommes anarchistes c’est pour ne pas se contenter d’évidences ou de théories mais, par la pratique, déconstruire les dominations et commencer des actes révolutionnaires en changeant notre rapport aux autres, en établissant une relation d’égal à égale. Cela suppose une démarche personnelle pour chacun, mais également un travail collectif remettant en cause des fonctionnements profondément ancrés dans les pratiques militantes. La Fédération anarchiste a pu refaire ce constat lors de son dernier congrès : ce n’est pas seulement l’aveu d’un fossé souvent trop grand entre des principes de base et leur mise en œuvre, c’est aussi l’aboutissement de plusieurs progrès en son sein arrachés de haute lutte.

Image

Il y a trente ans, la commission Femmes s’attelait à donner une voix féministe à la FA en s’inscrivant dans des luttes contre l’ordre moral établi : droit à l’avortement, liberté sexuelle, précarité des femmes dans le monde du travail. Puis la commission antipatriarcale s’est formée afin de redonner un souffle au féminisme dans la Fédération anarchiste, mais, en 2001, elle a quitté l’organisation. Depuis quelques années les militants se sont interrogés sur les moyens à se donner pour ramener cette lutte au centre des priorités à la Fédération anarchiste. Leurs attentes ont pu être déçues, et le chemin à faire reste long. Les compagnes et compagnons ayant fait le choix d’une construction commune en tant qu’organisation anarchiste révolutionnaire savent que les obstacles sont nombreux : par des difficultés à évoluer dans nos pratiques, et par la mauvaise image que l’on renvoie, justifiée mais souvent amplifiée et déformée. Aussi faut-il se doter d’outils qui nous permettent de démontrer qu’un anarchisme sans féminisme est un contresens dans l’idéal et les pratiques qui nous animent. Les Mujeres Libres, Louise Michel, Emma Goldman, Voltairine de Cleyre sont autant de voix qui chuchotent et crient en nous un combat qui nous concerne toutes et tous. Les écrits théoriques et les professions de foi ne remplaceront pas la nécessité d’une parole libérée, présente dans toutes les luttes sociales. Deux commissions ont émergé : l’une mixte, travaillant à renouveler des positionnements de fond sur différentes thématiques (déconstruction des genres, prostitution, anarchaféminisme…) pour rendre audibles et visibles l’antisexisme dans nos pratiques et dans nos choix de luttes ; l’autre non-mixte et qui aura un rôle de vigilance afin de révéler les problèmes inconnus ou ignorés, pour à terme les vaincre. Cela ne se fera pas sans une pédagogie et une patience têtues de la part de tous les militants et militantes qui devront se réapproprier l’espace de parole, le temps d’un féminisme attentif à tout acte.

En ce sens, et parce que nous ne pouvons être à la hauteur du travail que font les organisations féministes ou LGBT, aborder le féminisme comme une lutte transversale est un moyen de ne pas hiérarchiser les luttes. Lorsque nous abordons la lutte contre le capital, comment occulter la domination du patriarcat et son rôle d’asservissement, de maintien d’un désordre immoral ? Et le féminisme étant cette idée radicale que les femmes sont des êtres humains, ne devons-nous pas affirmer une certaine logique dans notre anarchisme ? En gardant toujours à l’esprit que là où sont les luttes sociales, la lutte des classes, le féminisme est toujours concerné, nous aurons réalisé quelque chose, femmes, hommes, lesbiennes, gays, bi et trans. Ainsi, depuis novembre 2012, la FA s’est engagée aux côtés d’Act-Up Paris pour contrer l’homophobie et le sexisme décomplexés, nous avons appris à leurs côtés les luttes LGBT, et nous continuons à apprendre, à construire des liens entre notre pratique anarchiste et des luttes trop longtemps désertées par le mouvement auquel nous appartenons. C’est dans le même esprit que la Journée des femmes présente un service d’ordre mixte, et que, dans les autres manifestations, l’organisation repose sur les militantes et militants. N’assombrissons pas plus notre pavillon… ajoutons-y du violet et un arc-en-ciel. Donnons-nous les moyens de combattre le sexisme, afin que la Révolution ne s’arrête pas à nos portes.

Marine
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Re: Féminisme

Messagede vroum le Sam 1 Juin 2013 21:56

Jeudi 30 mai 2013 à Toulouse à 20 h 30 : Débat public avec une travailleuse du sexe sur ses conditions de vie et de travail, Salle St-Michel (près du cinéma le Cratère), 95 Grande rue St Michel.


ça a donné quoi votre réunion, si on peut avoir un petit compte-rendu ?
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Re: Féminisme

Messagede Protesta le Dim 2 Juin 2013 00:03

une bonne trentaine de personne étaient présents, beaucoup plus qu'aujourd'hui, pour notre petite sauterie , en soutien aux travailleurs de NATAÏS!!!!!!!!!!!
Comme quoi dés qu'il s'agit de cul , ça rameute du monde!!
Pourtant le sujet abordé à cette réu du 30 Mai , nous l'abordons toutes l'année, dans nos réu publique sous une facette différente , et là comme par hasard, ya moins de monde, vraiment navrant...

Par contre NATAÏS nettement moins sexy pour nos militants et militantes Féministe, libertaires, toto et compagnie...
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