On parle de "féminisme" sans le plus souvent en préciser les nuances.
Voici quelques unes des différentes tendances du mouvement féministe telles que répertoriées par wikipédia :
Féminisme libéralLe féminisme libéral épouse les principes du libéralisme politique dont il réclame l’application aux femmes, au même titre qu’à tous les hommes. À ce titre, il se fixe comme horizon l’indifférence aux différences de sexe dans le cadre de l’espace public67.
Sur le plan politique, sa méthode est réformiste ; il cherche à obtenir une modification des dispositions légales par la voix législative, le lobbying ou l’action militante à destination de l’opinion publique (presse, pétitions...). Confiant dans les valeurs du progrès et les vertus de l’éducation, il entend également agir sur les mentalités, sans développer, à la manière du féminisme marxiste ou radical, une analyse systémique du capitalisme ou du patriarcat68.
Historiquement, il se structure dans la seconde moitié du xixe siècle où il s’incarne dans des groupes organisés, militants pour l’égalité civile et politique ainsi que pour l’égalité des droits dans les domaines de l’éducation ou du travail. L’ensemble de ces droits doivent être à même de garantir l’autonomie des femmes en tant que sujet."
Féminisme socialiste Sur le plan théorique, la tradition marxiste puise principalement ses sources concernant la question des femmes dans L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État (1884) de Friedrich Engels et dans La femme dans le passé, le présent et l’avenir (1879) d’August Bebel. Clara Zetkin ou Alexandra Kollontaï constituent les représentantes les plus marquantes de cette tradition marxiste de défense des droits des femmes qui a néanmoins refusé le qualificatif de « féministe », jugé « individualiste » et « bourgeois ».
Contre une représentation fixiste de la famille et du rôle qu’y tiennent les femmes, le marxisme affirme l’historicité des structures familiales dont les formes évoluent avec la structure économique. S’inspirant de l’anthropologue évolutionniste Lewis Henry Morgan, Engels définit ainsi une origine historique à l’oppression des femmes : il fait coïncider l’apparition de la propriété privée avec la fin d’une période historique où le droit maternel et la filiation en ligne féminine auraient réglé les modalités de l’héritage.
Avec l’instauration du système patriarcal et du mariage monogamique qui marquent « la grande défaite historique du sexe féminin »69, les femmes sont victimes d’une double oppression : assignées aux seules fonctions reproductives, elles sont maintenues par leurs maris hors du champ productif et de la vie publique ; quand elles accèdent au marché du travail, elles subissent, comme les autres travailleurs, les effets néfastes du mode de production capitaliste.
Les féminismes marxistes de la fin du xixe siècle militent pour l’accès des femmes au marché du travail : leur entrée dans la sphère productive doit permettre l’éveil d’une conscience de classe et la participation des femmes à la lutte des classes. La doctrine reste attachée au respect de ce qui est défini comme la « double tâche sociale de la femme » : production et reproduction. Stigmatisant les revendications égalitaristes de certaines féministes, il affirme ainsi respecter la spécificité biologique des femmes. Alexandra Kollontaï met ainsi l’accent sur la nécessaire adaptation du droit du travail pour les femmes et aux mesures de protections légales des mères70.
Sur le plan stratégique, les mobilisations des femmes doivent rester subordonnées à la lutte des classes. Seul le renversement du capitalisme peut en effet mettre un terme définitif à l’oppression des femmes71. La question de l’alliance avec des groupes féministes est posée à la fin du xixe siècle. Des organisations féminines, rattachées aux structures socialistes nationales, s’organisent en effet dans la majorité des pays d’Europe ; elles sont regroupées en 1907 dans l’Internationale socialiste des femmes, à l’occasion de la première Conférence internationale des femmes socialistes qui se tient à Stuttgart. Clara Zetkin en prend la tête et parvient notamment à imposer le principe du refus de toute alliance avec le « féminisme bourgeois » et réformiste72.
À la fin des années 1960, la réflexion marxiste sur l’oppression des femmes s’est considérablement renouvelée en questionnant notamment l’articulation entre patriarcat et capitalisme73.
Féminisme radicalLe féminisme radical est un courant du féminisme qui apparaît à la fin des années 1960 et qui voit en l'oppression des femmes au bénéfice des hommes (ou patriarcat) le fondement du système de pouvoir sur lequel les relations humaines dans la société sont organisées. Il se démarque des mouvements féministes qui visent à l'amélioration de la condition féminine par des aménagements de législation (réformisme) sans mettre en cause le système patriarcal, bien que certaines féministes radicales (Catharine MacKinnon et Andrea Dworkin) aient précisément centré leur lutte sur des réformes législatives.
Féminisme radical différentialiste Le féminisme différentialiste d'auteures comme Julia Kristeva, Luce Irigaray ou Antoinette Fouque et, dans le monde anglo-saxon, de Mary Daly et Adrienne Rich (voir aussi cultural feminism (en)74) postule que le patriarcat est si profondément enraciné dans les mentalités qu'il impose un système de valeurs qui empêche l'existence d'une différence authentique entre hommes et femmes, les femmes étant sans cesse définies, construites comme antithèses (idéalisées ou démonisées) de l'Homme. Le féminisme de la différence a mis en valeur la parole des femmes, les relations mères-filles, l'importance révolutionnaire de la création de groupes de femmes, et a critiqué le logocentrisme de la pensée occidentale (en particulier), y compris chez certaines féministes. Qualifié d'antiféminisme par certaines féministes radicales75,76, ce mouvement se définit par sa valorisation des différences, la différence sexuelle étant la principale, sans éclipser les autres.
« L'égalité est un principe juridique. Par conséquent, c'est au dénominateur commun de tous les être humains que justice doit être rendue. Mais la différence est un principe existentiel qui concerne les modes d'être humain, les particularités des expériences, des buts et des possibilités propres, et le sens propre d'exister dans une situation donnée et dans la situation que la personne veut se créer. La différence homme-femme est la différence de base dans l'humanité. […] L'égalité est ce qui est offert comme droits légaux aux peuples colonisés. Et ce qui leur est imposé comme culture. C'est le principe par lequel les détenteurs du pouvoir hégémonique continuent à contrôler les autres. » Crachons sur Hegel. Carla Lonzi (it). Rivolta Femminile.
Ce mouvement, contemporain de l'apparition du féminisme radical français, a eu un profond impact à l'époque :
« En effet, l'inversion des valeurs et l'affirmation d'une force dynamique, contestatrice du féminin réprimé et refoulé constituent une position plus aisément identifiable, et plus facile à tenir que la critique de la bicatégorisation, ou le choix d'un entre-deux […]. La revendication d'une reconnaissance et d'une place, le passage par l'énonciation en nous (les femmes…), l'affirmation d'un dessein collectif ont été de puissants moteurs dans les mouvements féministes occidentaux des années 1970. Le comprendre et le dire n'invalide pas la critique des théories de l'écriture féminine, qui ont eu longtemps des effets pernicieux dans le champ français. »77
De fait, le féminisme de la différence a ensuite reçu davantage d'attention dans le monde anglo-saxon, jusqu'à être appelé « French Feminism », sans égards pour le fait que le féminisme français s'est graduellement opposé au féminisme différentialiste. Carol Gilligan a ravivé le féminisme différentialiste anglosaxon avec la publication d'« In a Different Voice », dans les années 1980. Cet ouvrage met en évidence des trajectoires de développement moral qui se distinguent de celles, réputées plus masculines, de Lawrence Kohlberg. L'éthique du care est un développement contemporain du féminisme de la différence.
Féminisme pro-sexeLe féminisme pro-sexe est un courant du féminisme, issu du milieu queer, qui apparaît dans les années 1980 aux États-Unis et qui voit en la sexualité un domaine qui doit être investi par les femmes et les minorités sexuelles. En faisant « du corps, du plaisir et du travail sexuel des outils politiques dont les femmes doivent s'emparer », il s'oppose au féminisme radical.
source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minismeLe SCUM manifesto ( Valerie Solanas ) favorable à l'éradication des hommes
"extraits
« Vivre dans cette société, c'est au mieux y mourir d'ennui. Rien dans cette société ne concerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu'à renverser le gouvernement, en finir avec l'argent, instaurer l'automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin. »
Sur l'infériorité des hommes par rapport aux femmes :
« Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n'est qu'un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d'autres termes, l'homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c'est avoir quelque chose en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes. »
Sur le rôle des individus dans la société :
« Une véritable communauté se compose d'individus – pas de simples échantillons de l'espèce, pas de couples – qui se respectent les uns les autres dans leur individualité et leur intimité, établissent entre eux des contacts intellectuels et affectifs – en esprits libres ayant des relations libres – et coopèrent à l'achèvement de buts communs. Pour les traditionalistes, l'unité de base de la société est la famille ; pour les « hippies », c'est la tribu. Pour aucun d'eux, ce n'est l'individu. »
Décrivant sa vision d'une révolution à venir :
« SCUM continuera à détruire, piller, saboter et tuer jusqu'à ce que le système basé sur l'argent et le travail se soit effondré et que l'automation soit instituée à tous les niveaux, ou jusqu'à ce qu'un nombre suffisant de femmes alliées à SCUM permette d'atteindre ces buts sans recourir à la violence. »
« Les hommes irrationnels, les malades, ceux qui essaient de nier leur sous-humanité, en voyant les SCUM arriver sur eux comme une lame de fond, hurleront de terreur et s'agripperont aux Gros Lolos tremblotants de Grosse Mamma, mais les lolos ne les protégeront plus contre SCUM et Grosse Mamma s'accrochera à Gros Père qui sera recroquevillé dans un coin et chiera dans son slip dynam. Les hommes rationnels, eux, ne se débattront pas, ils ne lanceront pas de ruades, ne provoqueront pas de brouhaha pénible, ils resteront sagement assis, détendus, ils profiteront du spectacle et se laisseront dériver jusqu'à leur destin fatal. »
source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/SCUM_Manifestole féminisme musulmanLe féminisme islamique ou féminisme musulman est un mouvement féministe musulman, proche de l'islam libéral, qui revendique un féminisme interne à l'islam et vise à une modification des rapports entre hommes et femmes au sein de la religion musulmane. Il est comparable, en ce sens, à d'autres mouvements de théologie féministe, tel que le féminisme chrétien ou le féminisme judaïque, en ce qu'il se fonde sur une étude des textes sacrés pour affirmer l'égalité des genres.
Le féminisme islamique tente de créer un espace entre deux positions critiques, contradictoires en un sens mais complémentaires en un autre, en ce qu'elles oblitèrent la possibilité même d'un tel féminisme: d'un côté, celle des fondamentalistes islamiques qui affirment que le féminisme est une invention occidentale, produit d'une Modernité abhorrée, et de l'autre une position féministe ou/et occidentale qui soutient le caractère prétendument incompatible de l'islam et du féminisme, opinion souvent accompagnée d'une dénégation de l'existence de mouvements féministes spécifiques aux pays musulmans. Selon Valentine Moghadam (2006), sociologue et chef de la section "Égalité des genres et développement" à l'Unesco, ces deux positions extrêmes « orientalisent » ou « exotisent » l'islam davantage qu'elles ne permettent de comprendre l'émergence de ces mouvements réformistes1.
Le féminisme islamique est présent dans de nombreux pays, des États-Unis à l'Afrique du Sud, de l'Europe à l'Asie en passant par le Maghreb et le Machrek, et se mobilise contre le patriarcat à partir de références musulmanes2. Le Premier Congrès international sur le féminisme musulman a eu lieu à Barcelone du 27 au 29 octobre 2005.
source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme_musulmanFéminisme Chrétien (extraits )
En France
Catholiques
1896 : Le Féminisme chrétien avec Marie Maugeret (1844-1928) et Marie Duclos.
1906 : À côté de Lyon et Paris, Voiron est également un des lieux de naissance du syndicalisme chrétien. En effet, en 1906 la ville qui est un haut lieu de l'industrie textile où travaillent de nombreuses ouvrières est touchée par une grève générale du textile déclenchée par les syndicats regroupés autour de la CGT à la suite de diminutions de salaires répétées. En réaction à cette grève violente et aux thèses du syndicalisme révolutionnaire, à l'initiative de Cécile Poncet qui est issue de la bourgeoisie grenobloise et liée au milieu du catholicisme social notamment de Lyon, le syndicat libre des ouvrières du tissage de Voiron - syndicat libre féminin - est créé en s'inspirant de la morale sociale de l'Eglise7. En 1936, ce syndicat fusionne avec les syndicats libres masculins de l'Isère8.
1927 : L’Union Nationale pour le Vote des Femmes (UNVF) avec Edmée Frisch de Fels (Edmée de La Rochefoucauld, 1895-1991).
années 1930 : L’Union spirituelle des femmes avec Cécile de Corlieu (née Compeyrot, 1891-1982) et Pauline Archambault (née Le Cormier), qui élaborent un féminisme religieux et s'attaque à la misogynie de l'Église catholique.
1933 : La section française de l’Alliance internationale Jeanne d'Arc avec Marie Lenoël, fondatrice et présidente qui déclarait en 1937 : « Il est temps de démontrer que non seulement on peut être féministe bien que catholique, mais féministe parce que catholique »9
1970 : le groupe international Femmes et hommes en Église (FHE)10 avec Yvonne Pellé Douël, Marie-Thérèse Van Lunen-Chenu, Suzanne van der Mersch, Pierre de Locht. « Yvonne Pellé-Douël, le Père Marie-Dominique Chenu, sont les premiers à avoir encouragé son projet en France ; Suzanne van der Mersch et Pierre de Locht les premiers à l'avoir accueilli en Belgique. Des femmes et des hommes adoptaient ensemble et pour leur bien commun, la visée et la critique féministe. Ils et elles s'engageaient, en tant que chrétiens, dans l'aventure nouvelle d'un partenariat en sachant que celui-ci pouvait purifier et enrichir la vie de l'Église comme celle de la société. »11
1970, en France et Belgique : Amicale des Femmes aspirant au ministère presbytéral, avec Valentine Buisseret et Béatrix Dagras
1974 : Groupe de recherche pour l’accession des femmes au diaconat, appelé ensuite Groupe de recherche et d’action pour les Ministères à Venir (GMV), avec Marie-Jeanne Bérère, Renée Dufourt et Donna Singlès.
1982 : Le « Groupe Femmes » du centre pastoral de Saint-Merri à Paris, avec Nathalie Isnard et Geneviève Bregeon
2008 : Le Comité de la Jupe12 avec Anne Soupa et Christine Pedotti. Il est né à la suite des paroles de Monseigneur André Vingt-Trois dans l'émission radio Face aux chrétiens diffusée sur Radio Notre Dame et RCF le 6 novembre 2008 (« Il ne suffit pas de porter une jupe, encore faut-il en avoir dans la tête », en réponse sous forme humoristique à une question sur la possibilité d'ouvrir aux femmes le ministère institué de lecteur). Le comité a fait une démarche médiatique en déposant plainte contre Monseigneur Vingt-Trois auprès du Tribunal ecclésiastique de Paris, démarche qui connut un fort écho médiatique13. Le 11 octobre 2009, le Comité a organisé une « Marche des Cathos Citoyen-ne-s » qui rassembla 400 personnes à Paris et de nombreuses autres en Province. À l'issue de la marche fut annoncée la création d'une « Conférence des baptisé-e-s francophones » 14.
Parmi les femmes catholiques, on peut mentionner encore : Monique Hébrard15, spécialement dans les années 70-80. Elle a été à l’origine d’un groupe de travail avec son évêque Mgr Favreau et son vicaire général Francis Deniau qui a abouti à des États généraux diocésains. Elle a fait partie d’un groupe de travail de la Conférence des évêques (notamment au temps où Gaston Pietri en fut secrétaire général : elles se surnommaient alors les « Pietri’s girls ») qui s'est dissout depuis.
source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme_chr%C3%A9tienFéminisme matérialisteDans les années 1960, et en particulier à la suite de mai 1968, le féminisme trouve un nouveau souffle. En 1970 plusieurs militantes et intellectuelles féministes publient dans un numéro spécial de la revue d'extrême gauche Partisans intitulée « Libération des femmes année 0 » des analyses du patriarcat s'inspirant de l'analyse marxiste du capitalisme. En référence au matérialisme historique de Marx, Christine Delphy nomma ce courant de pensée féminisme matérialiste en 19751.
Une thèse centrale de ces auteures est que la domination patriarcale des femmes s'opère par des pratiques matérielles, notamment par l’extorsion du travail domestique au sein des foyers. Un des objectifs des féministes matérialistes est de montrer, contre l'orthodoxie marxiste, que l'émancipation des femmes ne constitue pas un front secondaire au regard de la lutte des classes qui serait le front principal de lutte. Pour elles, patriarcat et capitalisme doivent être combattus simultanément, le patriarcat n'étant pas un simple effet du capitalisme qui disparaîtra une fois le capitalisme aboli.
Le féminisme matérialiste se réclame de Simone de Beauvoir, sa principale revue, Questions féministes, est fondée en 1977 avec le soutien de cette dernière. Colette Guillaumin, Monique Wittig, Nicole-Claude Mathieu, Monique Plaza, Emmanuèle de Lesseps y publient de nombreux articles. Suivant la formule qu'« on ne naît pas femme, on le devient » elles étudient le genre et comment les représentations des sexes et les rôles dévolus aux femmes reproduisent la hiérarchie des sexes.
Les féministes matérialistes s'opposent frontalement au féminisme différentialiste et essentialiste représenté par le groupe "Psy et po" d'Antoinette Fouque, ou par des intellectuelles comme Julia Kristeva, Hélène Cixous et Luce Irigaray, encensées aux États-Unis sous le nom de "French Feminism". Les féministes matérialistes théorisent un constructivisme social des relations entre les sexes.
En 1980, le Feminist Forum de Berkeley lance la revue Feminist Issues qui publie des traductions de leurs articles. La même année, cependant, une scission apparaît dans le groupe, autour de l'importance à donner à l'homosexualité féminine dans la revue. Le collectif se dissout, et en 1981 paraît le premier numéro de la revue Nouvelles Questions Féministes, dirigée par Christine Delphy. Cette dernière revue existe toujours, et le féminisme matérialiste garde toujours une grande influence, par exemple à travers les travaux de Colette Capitan, Paola Tabet, Michèle Causse. D'autre part, leur influence aux États-Unis, où Monique Wittig partit enseigner, s'est surtout manifestée à travers les études gay et lesbiennes (Didier Eribon en France) et la théorie Queer, notamment chez Judith Butler et Marie-Hélène Bourcier.
source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme_mat%C3%A9rialiste