Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé

Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé

Messagede indigné révolté le Dim 24 Fév 2013 20:01

A voir : Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé
http://www.youtube.com/watch?v=KSnuR-mATT0
http://l-indigne.skyrock.com/3144875454 ... sante.html
La bataille de nos assiettes
http://citoyenactif.20minutes-blogs.fr/ ... ettes.html

La question de la sortie du capitalisme n’a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d’une radicale nouveauté. Par son développement même, le capitalisme a atteint une limite tant interne qu’externe qu’il est incapable de dépasser et qui en fait un système qui survit par des subterfuges à la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital. Mis sur Facebook



La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu’au niveau micro-économique. Elle s’explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions, la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. J’essaierai d’analyser cette crise d’abord sous l’angle macro-économique [1], ensuite dans ses effets sur le fonctionnement et la gestion des entreprises [2].



En Chine, aux Philippines ou au Soudan, les chiffres attestent que cette limite est atteinte. L’accumulation productive du capital productif ne cesse de régresser. Aux États-Unis, les cinq cents firmes de l’indice Standard & Poor’s disposent de 631 milliards de réserves liquides ; la moitié des bénéfices des entreprises américaines provient d’opérations sur les marchés financiers. En France, l’investissement productif des entreprises du CAC 40 n’augmente pas même quand leurs bénéfices explosent. cf Spéculation sur le taux LIBOR , Laboratoires pharmaceutiques , bataille de l'énergie 2 , Detroit, la faillite d'un symbole http://l-indigne.skyrock.com/3143387572 ... mbole.html



La production n’étant plus capable de valoriser l’ensemble des capitaux accumulés, une partie croissante de ceux-ci conserve la forme de capital financier. Une industrie financière se constitue qui ne cesse d’affiner l’art de faire de l’argent en n’achetant et ne vendant rien d’autre que diverses formes d’argent. L’argent lui-même est la seule marchandise que l’industrie financière produit par des opérations de plus en plus hasardeuses et de moins en moins maîtrisables sur les marchés financiers. La masse de capital que l’industrie financière draine et gère dépasse de loin la masse de capital que valorise l’économie réelle (le total des actifs financiers représente 160 000 milliards de dollars, soit trois à quatre fois le PIB mondial). La « valeur » de ce capital est purement fictive : elle repose en grande partie sur l’endettement et le good will, c’est-à-dire sur des anticipations : la Bourse capitalise la croissance future, les profits futurs des entreprises, la hausse future des prix de l’immobilier, les gains que pourront dégager les restructurations, fusions, concentrations, etc. Les cours de Bourse se gonflent de capitaux et de leurs plus-values futures et les ménages se trouvent incités par les banques à acheter (entre autres) des actions et des certificats d’investissement immobilier, à accélérer ainsi la hausse des cours, à emprunter à leur banque des sommes croissantes à mesure qu’augmente leur capital fictif boursier cf Cleveland contre Wall Street : http://www.dailymotion.com/video/xjacf5 ... s-1-5_news





“Les infiltrés” prennent la température des labos incognito
Entretien | Visiteurs médicaux aux méthodes discutables, relations commerciales avec les pharmacies... Pour France 2, Sophie Bonnet a enquêté sur les laboratoires pharmaceutiques en caméra cachée. mis sur Facebook

Le 21/02/2013 à 00h00 - Mis à jour le 22/02/2013 à 17h15
Lucas Armati


Dans son numéro du vendredi 22 février 2013, le magazine Les infiltrés s'attaque aux puissants laboratoires pharmaceutiques, pour en dénoncer les objectifs mercantiles, éloignés de tout souci de santé publique. Interview express avec Jean-Paul Billaut, le rédacteur en chef de l'émission et Sophie Bonnet, la réalisatrice de cette immersion en caméra cachée.

Des reportages télé ont déjà été réalisés sur les laboratoires pharmaceutiques, mais de manière non infiltrée. Qu'est-ce que la caméra cachée a changé pour vous ?
Sophie Bonnet : Beaucoup de choses ! J'ai fait en 2010 un reportage nommé « Les nouveaux jackpots des laboratoires pharmaceutiques », pour l'émission Spécial investigation sur Canal+. J'ai opéré en caméra ouverte, avec des demandes officielles d'interview. Résultat, les communicants font au préalable au moins dix recherches sur vous, pour savoir si vous êtes « fiable ». Et lors des rencontres avec vos interlocuteurs, il y a toujours trois « men in black » qui vous accompagnent pour vérifier la teneur des propos échangés. C'est lourd et restreint notre liberté.

Cette fois-ci, avec les caméras cachées de l'agence Capa [qui produit l'émission, ndlr], nous avons pu travailler comme nous l'entendions. Nous avons pu filmer les méthodes discutables des visiteurs médicaux, qui tentent par tous les moyens de séduire les médecins pour vendre leurs médicaments. Cela aurait été totalement impossible à voir autrement. Ce sont des faits dont je connaissais l'existence, mais que je ne pouvais pas illustrer jusqu'alors.
« Les nouveaux jackpots de laboratoires pharmaceutiques », le reportage de 2010 de Sophie Bonnet, pour Spécial Investigation, sur Canal + : http://www.dailymotion.com/video/xcjrup ... ratoi_news




Avez-vous été surpris par ce que vous avez découvert ?
Jean-Paul Billaut : Après l'affaire du Médiator, il était assez naturel pour nous de se demander comment fonctionnaient les laboratoires. Parce que, franchement, vous imaginez un autre secteur suivre les mêmes logiques ? Vous imaginez par exemple Renault mettre sur le marché une voiture hyper chère, qui met ses utilisateurs en danger, mais ne pas la retirer de la vente ? Aucune autre industrie ne fonctionne comme cela.

C'est pourquoi nous avons infiltré le monde des visiteurs médicaux mais aussi le service marketing d'un labo pharmaceutique, pour connaître ses méthodes de vente. Ce faisant, nous sommes même tombés sur un autre sujet : les relations commerciales qu'entretiennent les laboratoires de médicaments génériques avec les pharmacies. On ne s'y attendait pas ! On a décidé d'en faire un reportage à part, car c'est une problématique un peu différente, qui pose une nouvelle question : celui du statut des pharmaciens.

Quel impact espérez-vous obtenir avec votre reportage ?
Sophie Bonnet : Les pouvoirs publics sont au courant des nombreux dysfonctionnements que nous pointons. Mais ils n'agissent que lorsque survient le scandale. Donc, nous espérons évidemment avoir un fort impact ! C'est pour cela d'ailleurs que nous ne donnons pas le nom du labo dans lequel nous nous sommes infiltrés ou celui du médicament dont nous suivons le lancement. Car les méthodes sont partagées par toutes ces sociétés et nous voulons dénoncer le système dans sa globalité.
Mais nous ne sommes pas naïfs : le secteur est très compliqué à réformer, les enjeux financiers sont énormes. Et les labos sont malins. Prenez le cas des visiteurs médicaux, très décriés pour leurs méthodes : pour remplir ces fonctions, les boîtes pharmaceutiques recrutent de plus en plus des intérimaires – des purs commerciaux. Ça leur permet de dire qu'elles font moins appel aux controversés visiteurs médicaux. Mais la situation n'a pas changé. Elle a même plutôt empiré.
Un extrait des Infiltrés à voir sur France 2 :



A voir : Les infiltrés, vendredi 22 février 2013 à 22h25, sur France 2.
L'émission sera suivie d'un débat réunissant Irène Frachon (pneumologue au CHU de Brest), Hervé Gisserot (président du LEEM), Philippe Even (président de l'Institut Necker), Catherine Lemorton (députée PS de la Haute-Garonne, présidente de la Commission des affaires sociales), Arnaud Robinet (député UMP de la Marne, rapporteur du projet de loi sur le médicament), François Wilthien (vice-président de MG France), Philippe Gaertner (président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France).

Les infiltrés
Magazine de société


Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé
Florissante, l'industrie pharmaceutique française réalise près de 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an, et compte plus de 110 000 employés. Mais des méthodes troubles ont été récemment dévoilées au grand jour, après la tumultueuse affaire Médiator, entre conflits d'intérêt d'experts, effets secondaires passés sous silence ou lobbying sur les pouvoirs publics. En ligne de mire, surtout, les nouveaux médicaments qui débarquent en grande quantité sur le marché français, et dont on ne connaît pas toujours bien les effets indésirables. Enquête en infiltration dans les coulisses de ces produits, peu novateurs et parfois dangereux, au coeur des nouvelles stratégies marketing.Les nouveaux Jackpots des Laboratoires


Les infiltrés : liste des épisodes
Pompes funèbres : l'obscur marché de la mort - vendredi 01 mars 2013
Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé - vendredi 22 février 2013
Trafic d'animaux : les mafias internationales - vendredi 15 février 2013
Pôle emploi, mission impossible - vendredi 01 février 2013
indigné révolté
 
Messages: 274
Inscription: Lun 23 Jan 2012 23:29

Re: Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé

Messagede bergère le Mar 26 Fév 2013 20:46

... et pourtant, pas une seule fois je n'ai lu CHARLATANISME".... Pourquoi ?
bergère
 
Messages: 230
Inscription: Sam 18 Aoû 2012 00:04

Re: Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé

Messagede indigné révolté le Lun 1 Avr 2013 01:14

L'extrait vient du télérama, ils n'ont pas osé employé ce mot mais dans les faits c'est du charlatanisme, des méthodes mafieuses comme prendre les cartes d'identités et faire pressions par des menaces physiques ou verbales afin de rendre les proches d'un disparu fragile.

La question dans nos sociétés judéo-chrétienne de la mort comme un sujet tabou ait aussi sur l'emplification du phénomène

Enfin bien sur, la course aux profit, conséquence de la logique capitaliste, est la serise sur le gateaux.
indigné révolté
 
Messages: 274
Inscription: Lun 23 Jan 2012 23:29

Re: Laboratoires pharmaceutiques : un lobby en pleine santé

Messagede bergère le Lun 1 Avr 2013 10:58

indigné révolté a écrit:L'extrait vient du télérama, ils n'ont pas osé employé ce mot mais dans les faits c'est du charlatanisme, ..



"Pas osé" ? Ces deux mots en disent long sur le pouvoir de la science et des laboratoires pharmaceutiques de rejeter tout ce qui pourrait porter atteinte à leur petit trafic et rejettent toute vision différente qui aurait pour conséquences un bouleversement économique et social.
Ils ont le pouvoir de discréditer et jeter en prison tout médecin ne marchant pas au pas et refusent bien sûr de valider de nouvelles recherches rigoureuses (qui seraient par la même occasion une solution pour combler le trou de la sécu)

...le marché l'exige...
bergère
 
Messages: 230
Inscription: Sam 18 Aoû 2012 00:04


Retourner vers Débats de société

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités