Perso, je m'enfous que tu ne bouffe que de la verdure par idéologie. Je ne suis pas spécialement un viandard ou un poissoniste (je n'ai ni une carte de pêche ou un fusil de chasse ; dans ma campagne c'est la norme) mais j'avoue, je ne crache pas sur un bon civet. Voui et alors ?
Des ultra-nationalistes à la manifestation parisienne contre la fourrure
http://laterredabord.fr/?p=13653
A LTD, nous avons une ligne très stricte : tout ce qui est aide le fascisme, de quelque manière que ce soit, doit être réfuté. Le véganisme est une cause humaine en général, Gaïa est une réalité planétaire, il n’y a pas de place pour ce qui bloque la prise de conscience globale.
Par conséquent, nous avons toujours boycotté de la manière la plus complète la Fondation Brigitte Bardot, ainsi que tous ceux et toutes celles qui avaient un lien, aussi minime que ce soit, avec elle.
Et nous ne nous sommes pas contentéEs de cela, nous avons également prévenu : il y a une grande offensive sur le mouvement pour les animaux, composée de plein petits éléments, il n’y a pas que Brigitte Bardot. Depuis la « France en action » jusqu’à « ALF le film », il y a une tentative de « faire passer la pilule. »
Et malheureusement, elle passe, cette pilule, car vue la situation pour les animaux, beaucoup de gens s’imaginent qu’en acceptant tout et n’importe quoi, cela ferait avancer les choses.
Nous avons, pour notre refus clair et net, dû subir un contre-boycott que nous n’avons aucun problème à assumer. Tout comme d’autres nous ont soutenu et ont assumé, de leur côté, le refus clair du fascisme.
Et aujourd’hui, les dés sont jetés, les choses sont claires, le processus de phagocytage au service de l’extrême-droite commence de manière ouverte, avec la participation dans la « manifestation contre la fourrure » du 24 novembre 2012 d’un petit cortège ultra nationaliste.
Il s’agit de gens de l’organisation « Troisième Voie », fondée par Serge Ayoub, leader historique des « skinheads » des « jeunesses nationalistes révolutionnaires », qui ont particulièrement défrayé la chronique dans les années 1980 pour leur ultra violence.
Voici une photographie des années 1980 pour illustrer.
Il y a deux réflexions principales à faire ici. Tout d’abord, il faut être clair : il n’y aura personne pour dégager ces gens. La « pilule » de l’union à tout prix sur n’importe quelle base, pour soi-disant aider les animaux, est passée.
Même s’il y avait le rapport de force face aux fascistes, et ce n’est pas un secret qu’il n’est pas là, les choses s’équilibrant peut-être, personne dans la manifestation ne comprendrait. L’extrême-droite peut remercier ici toutes les associations participant à la manifestation contre la fourrure, qui ont objectivement soutenu cette tendance, tous les gens qui ont affirmé que la Fondation Bardot était incontournable, etc.
Il y a une étape de franchie dans l’irruption du fascisme dans le mouvement pour les animaux ! Les gens voulant aider les animaux mais qui ont le moins conscience de la réalité sociale vont être pris au piège, leur bonne volonté va être utilisée pour contribuer à la mobilisation nationaliste!
Pour comprendre cette irruption, on peut faire une seconde réflexion. Cette tentative de former une « section défense animale », au sein de l’extrême-droite, n’a rien de nouveau. Tant à l’étranger, par exemple en Espagne il y a eu les « Patriotas Españoles contra La Tortura animal (P.E.C.T.A.) », qu’en France avec feu la mouvance « hardline. »
Rien de cela n’a duré parce que se prétendre pour les animaux est une chose facile, être végan en est une autre, tout aussi facile mais demandant un véritable engagement. Et nous ne parlons pas du travail de fond, depuis la réflexion jusqu’au soutien aux refuges, de l’adoption jusqu’au militantisme, etc.
Les gens de la mouvance hardline ont prétendu assumer le straight edge, voire le véganisme, cela n’a bien sûr pas duré, car il n’y avait pas de base sérieuse. Aussi, le plus souvent, l’extrême-droite ne tente que de récupérer l’image radicale. Les autres gens d’extrême-droite prétendent défendre les animaux, sans aller au véganisme, ni à la libération animale, comme si c’était une chose secondaire.
C’est exactement là qu’ont un rôle négatif des choses comme « ALF le film » ou des « manifestations » pour « demander » la libération animale, ou encore de « l’apolitisme » des associations. Cela fait le jeu du flou, de l’absence de définitions, de l’opportunisme, de la manipulation, etc. etc.
Cela donne l’illusion que la libération animale est une « affirmation » théorique, non pas une bataille contre l’idéologie dominante et sa société, sur une base « révolutionnaire », avec une pratique réelle. Cela rejette le contenu, au profit de la forme.
Face à l’extrême-droite et pour faire vraiment avancer la libération animale, c’est le contenu qui compte, ce sont les animaux, reconnus dans toute leur réalité et toute leur dignité.
Cette réalité et cette dignité ne se négocient pas, le véganisme ne se négocie pas, et le véganisme est un appel universel !
Dire non aux fachos, ce n’est pas du « sectarisme », c’est l’affirmation du contenu de la libération animale : la morale universelle, valable quelle que soit la couleur de peau ou la nationalité, quel que soit le sexe, quel que soit l’âge. Le 21ème siècle sera universel ou ne sera pas !
Il y en a qui ont lu le roman de pierre boule, non ? On dirait, même, que ça leur a plu. Le romantisme, ça fait tourner les têtes ... Pauvres têtes ! …Dans ce cadre s’intègre le Projet Grands singes anthropoïdes, présentés dans les Cahiers antispécistes lyonnais de septembre 1993, qui partant du fait que les humains débiles profonds ont des capacités égales voire inférieures à celles des gorilles et autres orangs-outangs, propose une nouvelle déclaration des droits, non de l’homme, mais de la « communauté des égaux », qui regroupe l’homme et un certains nombre de singes. Cette déclaration propose avec le plus grand sérieux, par exemple, que les singes vivent en liberté parmi nous, qu’ils puissent bénéficier d’une aide judiciaire en cas de litige avec un humain (ou un autre singe).
Voir les choses d'un point de vue biologique, environnemental. C'est une dérive qui va dans le sens rationnaliste du discours dominant. A parler de sensiblerie vis-à-vis de l'animalerie, on esquive les vrais problèmes.
Les animaux sont omnivores mais aussi carnivores comme les humains. Je connais l'argument des végans extrémistes de ton acabit à ce sujet: " Voui, mais, les plantes n'ont pas de système nerveux (t'as des preuves irréfutables de ça ?) ; les plantes sont pas sensibles (Foutaises ! Elles réagissent à la lumière, à la chaleur et même à la musique !)
Et je suis sûr que tu dois saliver devant un bon civet (c'est un exemple) mais ton idéologie rigoriste végétarienne te freine. Car le fait de ne pas/plus manger de viande pour certains humains est quelque part contre-nature, car la vie, la nature, c'est une prédation permanente (aussi bien dans le monde animal -dont les humains font partie- mais aussi dans le monde végétal -"mauvaises" herbes contre légumes).
Voir les choses d'un point de vue biologique, environnemental. C'est une dérive qui va dans le sens rationnaliste du discours dominant. A parler de sensiblerie vis-à-vis de l'animalerie, on esquive les vrais problèmes.
Est-ce que ça prendrait du temps … de ne pas manger de viande ? Ça, c'est de l'argument ! …tazon a écrit: Ca prendrai tellement de temps que ça dans la vie de ne pas manger de viande, …
...tazon avait écrit :
Mais c'est quoi cet argument de merde, ...
L'Anarchisme est Révolutionnaire, Humaniste et universaliste. Ce qui me gêne, c'est que les anti-spécistes veuillent, absolument, s'assimiler à des libertaires ; ce dont ils s'éloignent, à mon avis, en se plaçant sur cette position.tazon a écrit: ... ou alors l'ignoble propagande Vegan serait tellement énorme qu'elle cacherait tout le mouvement révolutionnaire, ou encore la "théorie" vegan (qui n'est pas quelquechose de figé, comme toute théorie) irait à l'encontre des idées libertaires (et la il faudrait plus que de simples affirmations qui jouent avec des concepts théorique et ne soulèvent rien de concret).
Mais, toi, tu es quoi, là-dedans ? Tu défends vegan et anti-spécistes sans être aucun des deux ? Permet-moi de te poser la question puisque tu sembles te poser dans cette optique, à moins que je ne me trompe. C'est quoi, ta démarche ? … Critiquer l'Anarchisme, les libertaires, en trouvant un prétexte ? … Critiquer pour critiquer ? … ou alors ? …tazon a écrit: Sinon le débat tourne un peu en rond, les omnivores invoquent la "nature", les vegan invoquent l'existence de sentiments chez les animaux que l'on devrait prendre en compte …
"selon leur nature" ? … mais, c'est pour que les Humains puissent vivre selon leur propre nature que l'Anarchisme est Humaniste … parce que ce qui peut grandement contribuer à rendre l'Homme heureux, c'est de vivre selon sa propre nature, sans refouler quoi que ce soit, sans culpabiliser. A moins que tu ne penses que l'Homme est mauvais … par nature, … ?tazon a écrit: … que l'on devrait prendre en compte dans nos rapports à eux, particulièrement dans le fait de (ne pas) les tuer et de les enfermer, en fait exactement la même chose qui fait qu'on pense que les humains ne doivent pas simplement vivre selon leur "nature", mais selon ce qui les rends heureux, comme individus et comme groupes.
baboeuf a écrit:il faut pas non plus oublier que l'apport de la viande dans notre regime alimentaire nous a permis un bond dans notre développement.
Tarzan, le roi de la jungle, ça plaît beaucoup aux enfants. Lui, au moins, il sait parler aux animaux et maîtriser les singes, les fauves, et autres ... même sans couteau, mais parfois avec ...claudiomas a écrit: ... chapeau aux notres ancetres avec leurs couteaux contre des betes feroces!
Partout dans le monde, depuis des centaines de milliers d'années, des omnivores vivent en parfaite santé ...claudiomas a écrit: en inde depuis 5000 ans des vegetarians vivent en perfaite santé,
Specifix a écrit:
... Mais, en inde, comme ailleurs, depuis trop longtemps, beaucoup voudraient manger à leur faim ... même si c'est de la viande.
baboeuf a écrit:c'est vrai que si on y réfléchit, on gâche pas mal de protéines animales. tout ces animaux de compagnie déjà, ça en fait du steak. et les vieux qui crevent? on pourrait récupérer toutes ces protéines au lieu des les enfouir dans des boites en sapin.
ou les saler pour plus tard.
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