AQNI a écrit: le mariage permet une avancée contre l'homophobie qui est loin d'être négligeable quand tu fais partie des homosexuels.
c'est une affirmation gratuite, le pacs est déja passé par la, la société française n'a pas attendu Hollande et AQNé pour s'ouvrir au monde moderne...
d'ailleur c'est malhonnete comme de faire croire que mariage et adoption sont liés.
Donc pour résumer j'en reviens à un de mes tout premiers post : le droit au mariage pour tous c'est comme n'importe quelle autre lutte sociale, je préfère être dehors à faire ce que j'ai à faire plutôt que de rester chez moi à masturber ma radicalité solitaire.
Sauf que justement cette "lutte" provient d'une loi faite par le gouvernement , c'est pas la rue, c'est l'Etat, et si ça ammène une compensation aux homosexuels possédant (l'adoption n'ayant rien a voir avec le mariage.) ça sert surtout à donner une image sociale au gouvernement qui est bien dans la merde en ce moment.
acratack a écrit:c'est une affirmation gratuite
acratack a écrit:Sauf que justement cette "lutte" provient d'une loi faite par le gouvernement , c'est pas la rue, c'est l'Etat
bajotierra a écrit:tu te répétes AQNI
en quoi la lutte contre l'homophobie doit elle être liée a la lutte pour le mariage ?
bajotierra a écrit:les personnes qui veulent vivre une sexualité multiple et indifférenciée
Donc selon toi (je parles à Protesta, la prose de rastanar est trop confuse pour que j'ai envie de la déchiffrer) tu es d'accord sur le principe (vu que tu lutte avec les sans-papiers) mais dans le cas de l'homophobie tu trouves que ce n'est pas un problème assez préoccupant en France, ou simplement que ce n'est pas le tien ?
Parce que si tu te souviens bien je liais la question du mariage homo à la question de l'homophobie en générale, outre d'établir une égalité de droits civique dont il est toujours plus facile de se "foutre totalement" quand on est pas concernés, le mariage permet une avancée contre l'homophobie qui est loin d'être négligeable quand tu fais partie des homosexuels.
Justement, tu parles de la lutte des sans- papiers, tu ne trouves pas que c'est "social- démocrate comme lutte" ?
Sauf que la sociale- démocratie c'est utiliser l'appareil politicien et d'état par le haut, notamment en se faisant élire pour "changer le système depuis la tête", ça n'est pas, en aucun cas, lutter pour une amélioration des conditions de vies sociales, ça ça s'appelle juste à peu près toutes les luttes qui existent : monde du travail, sans- papier, logement, luttes étudiantes, antiracisme, collectifs contre les bavures policières ... je ne vais même pas te faire une liste, donc :
- Soit tu considères que l'homophobie est certes préoccupantes mais que la seule question du mariage ne l'est pas, auquel cas je pense que tu as tort parce que l'égalité des droits civiques, mêmes pour des choses que tu considère "lamentables" c'est extrêmement important, et oui pouvoir léguer le peu qu'on a à ses gosses ou son conjoint, les faire reconnaître comme ses enfants/conjoint, pouvoir adopter, avoir quelques avantages fiscaux pour être moins dans la merde financièrement (parler d'argent ne veut pas dire "être riche", au contraire, c'est souvent les pauvres qui sont le plus emmerdés dans ce genre de cas, c'est pas plus nul que d'obtenir une augmentation de salaire de la part de son patron)... tout ça c'est à mettre au même plan que n'importe quelle autre lutte, il convient donc d'y participer comme à n'importe quelle autre lutte, surtout si l'on considères qu'il y a un travail de radicalisation de prise de conscience à faire, parce que c'est surtout dans la pratique que ça émergera, mais là je retourne à ce que je disais au post précédent.
je préfère être dehors à faire ce que j'ai à faire plutôt que de rester chez moi à masturber ma radicalité solitaire.
Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, a été invité ce matin sur Europe 1 à donner son avis sur le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe et à dire s'il appelait à manifester le 13 janvier ou s'il irait à la manifestation. Il a indiqué qu'il n'irait pas lui-même à la manifestation, mais a laissé chacun libre de son choix. Pour le reste, le recteur a fait ces déclarations surprenantes:
«Si la religion musulman rejette formellement l'homosexualité en tant qu'orientation, mal vue et condamnée dans les textes sacrés, par ailleurs, du point de vue sociétal, l'Islam en France, disons, ne peut non plus se taxer (sic) d'homophobie.»
«Nous condamnons l'homosexualité, mais nous ne voulons pas être homophobes.»
Au-delà du mariage
http://groupefamontreuil.blogspot.fr/2013/01/au-dela-du-mariage.html
Sous la notion de mariage (et plus généralement d’union, qu’elle soit légalisée ou libre), se tapissent les fondements mêmes de la société étatiste et capitaliste actuelle : la domination et la propriété privée.
L’institution du mariage se définit ainsi traditionnellement et jusqu’à aujourd’hui en termes de transmission d’un capital (financier et génétique), de devoirs juridiques contraignants, de domination de la norme hétérosexuelle, de statuts réciproques de “l’homme”, de “la femme”, et de “l’enfant”. Statuts non naturels mais culturels, organisant la domination masculine et adulte d’une part, et fondant d’autre part le fait inacceptable que les un-e-s (enfants, femmes) appartiendraient exclusivement à d’autres qui en seraient les propriétaires (l’homme adulte). La notion de famille implique ainsi la relégation des individus à un âge, notion éminemment culturelle, à un genre, notion elle aussi culturelle fondée sur l’aspect tout à fait bénin du sexe biologique, mais surdéterminant les rapports sociaux.
L’institution du mariage est l’une des plus anciennes institutions, consistant à limiter les possibles, à établir un contrôle social sur nos identités, nos désirs et nos sentiments, et à nous le faire intégrer dans notre intimité même, dans notre façon de concevoir et de juger le monde et les autres. Le mariage, ce dispositif central du patriarcat, est au coeur des rapports de hiérarchie (domination de “la femme”, domination de “l’enfant”) et de privation (organisation de la propriété privée, des biens… comme des personnes !).
La revendication au “mariage pour tou-te-s” doit éviter l’écueil de légitimer ce que suppose cette institution : la domination sociale et la propriété privée… sous peine d’aboutir à un renforcement du dispositif bourgeois. L’abolition du mariage comme institution est une vieille proposition anarchiste, que nous partageons.
Mais comment aller vers cette abolition et vers le respect intégral des individus et leur libre association, dans une société où toute autonomie est détruite par le capital et l’Etat ? Où pour vivre leur amour, les individus atomisés, en manque de repères sociaux, éprouvent parfois le besoin de se jeter sur le mariage comme on se jetterait sur la planche d’un navire en naufrage ?
Peut-être en affirmant que, dans cette revendication d’un mariage pour tou-te-s, nous ne revendiquons pas l’institution du mariage ; mais que nous voulons au contraire en finir avec lui, le dynamiter dans ce qui le fonde, le vider à terme de toute son essence mortifère et sclérosante, pour le ranger un jour au placard des mauvais souvenirs.
Le débat actuel sur le mariage homo, la filiation, l’adoption et la procréation médicalement assistée peut être une chance de remettre en question la distinction et la hiérarchie moisies entre “homme” et “femme”, entre “hétérosexualité” et “homosexualité”, “fidélité” et “infidélité”, ”adultes” et “enfants” (quelle affreuse prétention des individus “adultes” à vouloir disposer des individus “enfants”, que ceux-ci soient issus de leurs gènes ou non, comme s’ils étaient les “leurs”, leur propriété !). Toutes elles-mêmes des catégories factices et frustratrices, réduisant la richesse de la réalité vécue dans les rapports et les liens humains, qui se nouent et se dénouent.
Dans cette lutte encore longue et difficile pour éradiquer le mariage et la famille comme racines de la domination sociale et de la propriété privée, exclusive et excluante, nous ne sommes évidemment pas du côté des fachos ni des intégristes catholiques, musulmans et juifs, aux “arguments” puants, dissimulant leurs prétentions malsaines à maintenir des gens dans la relégation, derrière le fard d’un débat “citoyen”.
Nous sommes du côté des individus que l’institution marginalise et réprime et que des sombres merdes agressent. Nous sommes solidaires avec leurs luttes, parce qu’à travers la conception traditionnelle du mariage, ces personnes sont réprimées et agressées par le même patriarcat, la même coercition légale et la même propriété privée qui nous oppriment aussi. Des personnes qui aiment des individus du même sexe biologique sont empêchées de pouvoir accéder à des pensions de réversion, d’adopter des enfants, de concevoir des enfants. Des enfants sont dans l’angoisse de se retrouver séparés des adultes qu’ils aiment et avec lesquels ils vivent. C’est inacceptable.
Oui au mariage pour tou-te-s… pour qu’un jour enfin il n’y ait plus de mariage pour enchaîner quiconque.
Jeanine, Pavillon Noir, 13 janvier 2013
Coucou les fachos !
http://quartier-pirate.blogspot.fr/2013/01/coucou-les-fachos.html
Pas moyen de défiler tranquille pour les fachos ce dimanche. Encore faut-il qu'ils sachent lire.
Une action des camarades de Act Up,de la Fédération anarchiste, et d'autres libertaires.
Appel à un bloc anti-homophobie antisexiste et antiraciste
FACE AUX TRAHISONS SOCIALISTES : SOLIDARITÉ DES MINORITÉS !
Ces derniers mois ont été l’occasion d’un funeste « débat » sur l’égalité des droits entre couples hétérosexuels et couples LGBT en matière de mariage et de filiation, qui a attisé une homo-lesbo-transphobie violente. Ce climat de haine généralisé s’est cristallisé dans des manifestations ralliant homophobes de gauche, de droite et d’extrême-droite, n’hésitant pas à s’allier lorsqu’il s’agit de défendre l’ordre-moral et la différence-des-sexes.
Ces manifestations sont extrêmement préoccupantes, et montrent une convergence des réactionnaires, aujourd’hui pour promouvoir la marginalisation des minorités sexuelles, demain pour entretenir le harcèlement, la répression et la précarisation des étrangEREs.
Le gouvernement socialiste ne condamne toujours pas ces manifestations. Ses atermoiements, reculades et trahisons (abandon de la PMA pour les couples de lesbiennes, « liberté de conscience », « dialogue » avec les autorités religieuses etc) ne font que légitimer davantage un « débat » dont le seul objet est la validité de la vie des LGBT. L’indécence de ce « débat » et le peu d’indignation qu’il suscite nous désole : quel niveau de haine faut-il atteindre pour qu’une réelle mobilisation émerge en soutien aux minorités ?
Ce déversement de haine et l’homophobie d’Etat toujours inscrite dans la loi promeuvent une hiérarchisation des vies. Parce que leurs vies ont moins de valeur que les autres, les LGBT sont exposéEs à une précarité matérielle et affective accrue qui se traduit par des risques de suicide plus élevés chez les jeunes et par des taux record de contaminations au VIH-sida chez les femmes trans et les pédés.
Les errances du Parti Socialiste sur le mariage et la filiation ouverts à touTEs sont de très mauvais augure quant à l’accès aux droits pour les personnes trans (changement d’état civil libre et gratuit), et confirment l’absence de réelle inclusion des problématiques trans dans les préoccupations gouvernementales.
Le parti qui ouvre un boulevard à la haine homo-lesbo-transphobe, aux droites extrêmes et à l’extrême droite est aussi celui qui ferme toujours plus les frontières aux étrangEREs et demandeuSEs d’asile. Alors qu’il prétendait il y a encore quelques mois incarner « le changement », il perpétue les mesures et les violences sécuritaires et racistes des gouvernements précédents :
- Il se targue d’avoir élargi les critères ouvrant le droit au séjour, alors que le nombre de régularisations est toujours limité, et le nombre des expulsions toujours plus élevé. - Il a enterré la promesse d’ouverture du droit de vote aux étrangEREs. - Il expulse les Rroms plus violemment encore que le gouvernement de Nicolas Sarkozy - Il expose encore et toujours les travailleuSEs du sexe aux violences, en subordonnant l’abrogation du délit de racolage public à une pénalisation des clientEs dont les conséquences seront exactement les mêmes, - Il a abandonné le récépissé après contrôle d’identité et entend légitimer une fois de plus les violences policières contre les sans-papiers en instaurant une « retenue » de 16h.
Si cela ne suffisait pas, le même gouvernement entend pérenniser toutes les mesures de stigmatisation des plus précaires mises en place au cours des 5 dernières années. Il refuse d’abandonner les franchises médicales qui constituent un véritable impôt sur la maladie et de lutter contre les inégalités sociales.
Le Parti Socialiste feint d’avancer en faveur de l’égalité des droits, mais son action des derniers mois prouve le contraire. L’égalité des droits proposée par le gouvernement n’est rien d’autre qu’une égalité fragmentée : en se targuant d’ouvrir des droits aux LGBT d’une main, il s’agit d’en refuser aux étrangEREs de l’autre.
À cela nous répondons :
ASSEZ DE DÉBAT, DES DROITS POUR TOUTES !
La stratégie de morcellement de l’égalité adoptée par le gouvernement lui permet d’effacer totalement la perspective des LGBT étrangEREs et précaires, tout en se gargarisant d’œuvrer pour elles-eux, alors même qu’il les expose toujours aux violences d’Etat.
Les atermoiements du PS sur les droits des LGBT lui permettent paradoxalement de faire durer un « débat » dans lequel il a le beau rôle. Ce faisant, il occulte les effets dévastateurs de ses politiques néo-libérales, sécuritaires et racistes au sein de ces mêmes communautés LGBT.
Revendiquer l’égalité des droits ne se limite pas à manifester sporadiquement pour l’ouverture du mariage et de la filiation aux couples LGBT : il s’agit de revendiquer l’égalité réelle et sans division.
Pour cela, rejoignez-nous le 27 janvier dans un bloc anti-homophobie, antisexiste et antiraciste.
NOUS N’OBTIENDRONS QUE CE QUE NOUS LEURS PRENDRONS !
Premiers signataires : Act Up-Paris, Alternative Libertaire Paris Nord-Est, CNT Santé-Social, Collectif 8 mars pour toutes, Étudions Gayment, Fédération Anarchiste, P !nkBloc (Cortège Queers&Freaks en tous genres), Strass (Syndicat du Travail Sexuel), les TumulTueuses
Le libéralisme agit comme si nous n'étions qu'une mosaïque de "minorités" et que la "majorité", ça n'existait pas ; ce qui revient à dire qu'aucune opinion n'est majoritaire. Donc, ils peuvent faire de nous ce qu'ils veulent...
Et tu remarqueras que les seules opinions qui ont le "droit" de s'exprimer sont celles des "minorités", au nom de "l'égalité"... car ça n'est pas dangereux une minorité, ça ne fait pas la révolution, ça n'a pas de "force".
bergère a écrit:Il s'agit bien d'une avancée car c'est un bon moyen de normaliser la sexualité entre deux personnes du même sexe.
Il s'agit bien d'une avancée car c'est un bon moyen de normaliser la sexualité entre deux personnes du même sexe.
Retourner vers Débats de société
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 16 invités