Malval a écrit:D'une seule et unique langue, la langue maternelle, celle-là même qui forge notre manière de décrire le monde. On ne nait pas dans un pays, mais dans une langue.
Vision très franco-française s'il en est.
Tu vas me dire que le vocabulaire utilisé par celles et ceux qui t'ont élevés se trouve entièrement dans les dictionnaires de langues française ?
Les endroits où le concept de famille est très différent du notre (Afrique de l'Ouest par exemple) les enfants n'ont pas une langue maternelle mais au moins 5 généralement. Donc bon, 5 manières de voir le monde, 5 fois plus de chance de rencontrer d'autres individu-es.
Alayn a écrit:Bonsoir ! Malval, j'ai rien contre toi à partir du moment où tu ne m'imposes pas ton biniou et ta vielle !
(qui est du "folklore" plus qu'autre chose pour moi mais bref...)
Et pis , je peux te balancer 20 kilos de watts de hard-rock pour couvrir ton accordéon ! (arf !) si nécessaire ! (humour, humour...hein ?)
Harfang a écrit:Non, c'est trés répandu. Qui plus est en ce qui concerne les quelques noms que j'ai cité amin Maalouf est originaire du Liban et Cioran de Roumanie.
En premier lieu ce que tu dis n'as aucun rapport avec ce que j'avancais, en deuxième lieu tu extrapoles de mes propos quelque chose qui n'a strictement rien à y voir
Je crains que tu inventes quelque chose pour appuyer ton propos. Tu as peut être des sources? Parceque en l'état je crois que tu avances des faits qui n'existent pas.
joe dalton a écrit:En même temps quand tu sait ce qu' est la standardisation pour le capitalisme, tu peut pas disqualifier les particularismes locaux aussi facilement que tu le fait alayn. il faut pas perde de vue quand et comment c'est venue le délire de tu porte des nikes a new york et a Kinshasa !
perso, je m'interroge sur le sujets des identité locale depuis peu !
Mais avec la défense absolue des particularisme locaux, on peut aussi défendre des délires genre : chez nous on tape nos femmes, c'est comme ça depuis 200 ans et ça aussi c'est culturelle !
l'esprit des lumières sont des principes universaux qui n'appartiennent à aucune ethnie
joe dalton a écrit:le barbare c'est une invention des grecs pour qualifier les non hellènes, ça n'excluait pas une certaine forme de respect.
joe dalton a écrit:le barbare aujourd'ui qualifie celui qui ne se plie pas au norme bourgeoise, a l'extérieur de l'occident, mais est barbare celui qui a l'intérieur la refuse! la réinvention du terme barbare est quelque chose de diabolique !
joe dalton a écrit:l'esprit des lumières sont des principes universaux qui n'appartiennent à aucune ethnie
ainsi l'a decider l'occident !
joe dalton a écrit:les lumieres , t'as dit. pas les droit de l'omme(sur lesquelles je chie, mais c'est une autre histoire)
happilhaouer a écrit:Ouai enfin Alayn tu semble surtout vouloir écarter de ton champ de vision ces cultures sous une étiquete réductrice/péjorative pour pas avoir à faire l'effort d'y regarder de plus près, qu'il puissent y avoir des trucs interessants ce serait affreux! C'est le meme genre de réflexes qu'on peut entendre pour pas avoir à s'interesser à la culture qu'on rammenés avec eux les voisins immigrés, "ah oui les tam tam de marabou là ça casse les oreilles" dans le genre ignards suffisants c'est pas mal c'est sur!
le folklore régional (pour ne pas dire régionaliste) me gonfle certes (binious, danses, etc...) C'est un problème culturel, une réminiscence surranée et vieillote de choses traditionnalistes.
Maintenant, si çà les amuse, je n'empêche personne de remettre des sabots, des coiffes trads et de ressortir le biniou et la vielle
Teb a écrit:@ Alayn
Rhoo le folklore arabe ça me gonfle... les youyous les danses du ventre etc.. c'est une réminiscence surannée et vieillottes de choses traditionalistes.
Maintenant si ça les amuse, je n'empêche personne de remettre ses boubous, ses babouches et de ressortir son tam tam.
Je suis sûr à 1000% que si le moindre type avait écrit ça... TOUS les membres du forum auraient bondi.. (Alayn en premier).
Mais là.. que dalle, nada, rien...
08.09.2008
La première déclaration des droits de l’Homme est africaine
(Paris) - Au moment où la déclaration universelle des droits de l’Homme va fêter ses 60 ans (10 décembre 1948), redécouvrons la charte de Kurukan Fuga ou charte du Mandé. Il s’agit de la toute première déclaration des droits de l’Homme, exprimée en… 1236 à Kurukan.
La charte de Kurukan Fuga est un ensemble de décisions et de recommandations prises par l’assemblée des alliées que Soundjata Keïta, empereur du Mali, a convoquée au lendemain de la victoire de Kirina sur les forces de Soumaoro Kanté, en 1236. Elle va constituer la loi fondamentale qui a servi d’assise à l’empire créé par Soundjata Keïta.
Il a fallu attendre 1998, soit près de huit siècles plus tard, pour la redécouvrir… presque par hasard. Des traditionnistes mandingues et des communicateurs modernes du Burkina Faso, de Guinée, du Mali et du Sénégal, réunis en séminaire, travaillaient à la sauvegarde du patrimoine oral africain.
Au cours d’une soirée, les griots de la ville de Kankan (Guinée) déclamèrent l’éloge de Soundjata Keïta. Les communicateurs modernes ne s’y trompèrent pas : les maîtres de la parole étaient en train d’énoncer des lois prises par l’empereur du Mali et ses compagnons au cours de l’assemblée de Kurukan Fuga.
Ces “djélis”, tenants de la tradition orale, assermentés, énoncèrent les uns après les autres ce qu’ils connaissaient, ignorant ce que le suivant allait déclarer. Au total, 44 articles furent ainsi déclamés. La grande chaîne de l’oralité était reconstituée.
Si certains articles nous apparaissent aujourd’hui totalement obsolètes (ils ont tout de même presque 800 ans), d’autres résonnent étrangement à la lueur de l’actualité : “Chacun a le droit à la vie et à la préservation de son intégrité physique”, “La vanité est le signe de la faiblesse et l’humilité le signe de la grandeur”, “Ne faites jamais du tort aux étrangers”…
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