fabou89 a écrit:Alayn, tu n'a donné AUCUNE preuve, AUCUNE argumentation pour soutenir le "compagnon de l'anarchisme" (sic !) que tu voit en ce type pour le moins douteux. De plus, tu mens sur ce que j'aurais dit à propos de Ragon, ainsi que sur mes "liens" avec Bové.
J'aimerai, pour une fois, que tu ai des ARGUMENTS pour affirmer que ton idole Michel Ragon est un "compagnon de l'anarchisme". Et puis, s'il te plais, arrete de m'injurier et de me diffamer, ça ne fait pas avancer le débat.
fabou89 a écrit:LA PHOTO DE FAMILLE EN ENTIER :
De gauche à droite :
- Un homme avec une tronche de pervers (Arf !)
- Philippe De Villiers, président-fondateur du parti d'extrème-droite MPF. Député européen membre du groupe xénophobe ELD et président du conseil général de Vendée.
- Michel Ragon, écrivain tentant depuis trés longtemps de se faire passer pour anarchiste, afin de crédibiliser son oeuvre de falsification historique en faveur des royalistes vendéens. Il sert aussi de caution libertaire sur le journal de propagande du conseil général de Vendée, présidé par ...
- Antoine Chéreau, conseiller régional et maire MPF de Montaigu (la ville ou Ragon organise un festival, comme par hasard !). Il a été tête de liste pour la vendée des listes "Majorité Présidentielle" aux dernières élections régionales. CEtte photo à été reprise sur ses documents de campagne (Ragon ne s'y est pas opposé, bizzare pour un "libertaire"). Cette photo a aussi illustré la plupart des articles de presse illustrant l'intronisation d'Antoine Chéreau comme tête de liste.
- Vérionique Besse, conseillère générale et députée de Vendée, elle s'est notemment illustrée par son vigoureux combat en faveur du rétablissement de la peine de mort.
- Une vieille
- Encore une vieille !
Qu'elle est jolie la photo !
Alayn, le jour ou tu me trouvera en photo à soutenir un candidat MPF aux côté de Philippe De Villiers et d'une chef de file pro-peine de mort , tu m'appelera !!!!
EDIT : Michel Ragon aurait aidé Philippe De Villiers à créer le Puy du Fou (encore un projet commun ...) : http://www.nouvelouest.com/index.php?se ... rticle=144
Les enthousiasmes de Michel Ragon
La littérature prolétarienne
Alors qu'il vit encore à Nantes, Michel Ragon, très impressionné par la lecture de Jean Guéhenno (Caliban parle), découvre que l'exercice de la littérature n'est pas réservé à la bourgeoisie. Il entame une correspondance avec des écrivains autodidactes comme lui, Ludovic Massé, Emile Guillaumin, et surtout Henry Poulaille. Il commence une étude sur "Les écrivains du peuple". En arrivant à Paris en 1945, il s'empresse d'aller rencontrer Poulaille à son bureau des éditions Grasset. Grâce à l'accueil chaleureux de celui-ci, il rencontre de nombreux écrivains prolétariens. Profitant de la jeunesse enthousiaste de Ragon, Poulaille espère alors reformer le groupe des écrivains prolétariens dispersé par la guerre, notamment autour de la revue Les cahiers du peuple (1946-1947) dont Ragon est le rédacteur en chef. Ragon devient l'historien de la littérature prolétarienne : il publie en 1947 son premier livre, Les Écrivains du peuple, qui reçoit un bon accueil, et qu'il retravaillera à plusieurs reprises. Il publie des articles dans les revues Maintenant (Poulaille), Les Cahiers du Travail (48-50), Peuple et Poésie (Jean L'Anselme) (48-50). En 1953 il publie une nouvelle version de son ouvrage, titré Histoire de la Littérature ouvrière. De 1958 à 1974, pris par d'autres passions, brouillé avec Poulaille à cause de ses gouts artistiques trop modernes, il cesse d'écrire sur la littérature prolétarienne. Il y revient en 1974 avec son Histoire de la littérature prolétarienne de langue française (dont une édition augmentée paraitra en 1986). En 1979, il renoue avec Henry Poulaille, juste avant son décès. Il préface son roman paru à titre posthume (1980) Seul ds la vie à 14 ans.
Il parraine le Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras et il est président d'honneur de la Société Octave Mirbeau.
La voie libertaire
Lorsque Michel Ragon débarque à Paris à la Libération, le milieu des écrivains prolétariens et le milieu anarchiste sont intimement liés. Henry Poulaille fait rencontrer à Ragon Rirette Maitrejean et Edouard Dolléans. Ragon se lie d'amitié avec le poète Armand Robin qui lui fait lire Le Libertaire, et l'oriente vers la FA où il rencontre Maurice Joyeux, Brassens et bien d'autres. Il rencontre Georges Conchon, Daniel Guérin, Gaston Leval... Admirateur de Rousseau, de Proudhon et de Fourier, Ragon affirme son anti-marxisme dans le pamphlet Karl Marx publié en 1959. En 1962, il soutient Louis Lecoin en grève de la faim pour obtenir un statut pour les objecteurs de conscience.
Dans ses différents métiers, il exerce une activité syndicale. Dès 1946 il écrit dans des journaux comme Le monde ouvrier ou L'émancipation paysanne. En 1955, il devient secrétaire du Syndicat des bouquinistes. De 1966 à 1969 il est président du Syndicat des critiques d'art (AICA-France), puis président de l'AICA (Association Internationale des critiques d'Art). Dans les années 70 jusqu'en 1985, devenu enseignant, il est membre du SGEN-CFDT.
Dans les années 80, il collabore au Monde Libertaire, il défend Radio Libertaire quand celle-ci est plusieurs fois menacée d'interdiction.
Ragon n'est pas un théoricien de l'anarchisme. Pour lui, l'anarchie est affaire de fidélité et d'amitiés (Louis Lecoin, Maurice Joyeux, mais aussi André Breton, Félix Fénéon, Jean Dubuffet, Noam Chomsky, John Cage, Daniel Cohn-Bendit, Georges Brassens, Léo Ferré, Albert Camus…).
La critique d'art
Ami dès 1943-1944 des peintres nantais James Guitet et Martin Barré, Michel Ragon fréquente dès 1946 les galeries parisiennes où il découvre les toiles de jeunes peintres abstraits alors totalement inconnus : Hans Hartung, Jean-Michel Atlan, Pierre Soulages, Serge Poliakoff, Gérard Schneider...
Il est aussi un des premiers amateurs de l'Art Brut : dès 1946 il rencontre Gaston Chaissac et lui consacre un article dans la revue de Poulaille, Maintenant. Il devient ami de Jean Dubuffet. En 1983, il préfacera un catalogue pour La Fabuloserie de son ami l'architecte Alain Bourbonnais.
Il devient également en 1949 le correspondant français des artistes du groupe Cobra (Jorn, Dotremont, Appel, Corneille, Constant, Pierre Alechinsky…). A cette occasion, il voyage au Danemark.
Comme il est un des rares à s'intéresser alors à tous ces artistes abstraits ou "informels", il devient critique d'art par hasard, par amitié... A partir de 1948, il publie des articles plus ou moins régulièrement dans les revues Arts, Neuf (revue de Robert Delpire), Le Jardin des Arts, Arts-Loisirs, Galerie des Arts, Les Echos. Il anime la revue Cimaise (revue de l'art abstrait) de 1953 à 1963, puis de 1967 à 1974. Il publie L'aventure de l'art abstrait en 1956. Dans les années 50 et 60, il continue à défendre de nouveaux peintres et sculpteurs : Jean Fautrier, Marta Pan, Alexander Calder, Francis Bacon, Louise Nevelson, des peintres de l'école de New-York (Franz Kline, Mark Rothko, Robert Rauschenberg, Jasper Johns), Antonio Saura, Dado, Jacques Poli...
Cet intérêt pour des formes d'art peu prolétariennes amènera sa brouille avec Henry Poulaille. Mais Ragon n'a jamais accepté de se laisser enfermer dans aucune chapelle, il s'intéresse à de multiples sujets : la musique contemporaine (Iannis Xenakis, Olivier Messiaen, Eric Satie...), la danse contemporaine (Maurice Béjart), le théâtre d'avant-garde (Arthur Adamov, René de Obaldia..., puis Tadeusz Kantor).
Il publie plusieurs ouvrages consacrés au dessin d'humour et à la caricature. Ses amis dessinateurs l'élisent président d'honneur de la SPH (Société protectrice de l'humour) de 1967 à 1976.
L'architecture
À partir du milieu des années 1960, il ralentit peu à peu son activité de critique d'art pour se consacrer à l'histoire de l'architecture, et à l'urbanisme, notamment celui imaginé par les grands utopistes à partir du XIXe siècle (le phalanstère de Fourier, Jean Baptiste Godin ou la Cité Radieuse de Le Corbusier), mais aussi celui rencontré dans ses nombreux voyages (Japon, États-Unis, Argentine, Brésil, URSS, etc.) Passionné par Le Corbusier, il fonde en 1965 le GIAP (Groupe International d'architecture prospective) avec des architectes de France (Paul Maymont, Guy Rottier, Jean-Louis Chanéac, Yona Friedman), de Suisse (Walter Jonas, Pascal Haussermann), du Japon (Kenzō Tange, Akira Kurosawa), d'Angleterre (groupe Archigram, Quarmby), d'Allemagne (Frei Otto), du Mexique (Mathias Goeritz). Il publie de nombreux livres, des chroniques dans L'Express et dans la revue Planète.
A partir de 1964, il commence à vivre de son travail de recherche et quitte son emploi de bouquiniste.
Le retour aux racines vendéennes
Suite au décès de sa mère en 1976, Michel Ragon commence à écrire un roman qui parait en 1980 : L'accent de ma mère. Ce récit rencontre un grand succès, et Ragon continue son travail de mémoire familiale par un roman sur sa demi-soeur ramenée d'Indochine par son père militaire (Ma soeur aux yeux d'Asie, 1982). Avec l'appétit de lectures et de recherches qui le caractérise, Ragon va vite dépasser le cadre familial de ces deux romans. Comme l'écrit Aliette Armel, "il étend très vite son devoir de mémoire au-delà de sa propre famille. Confronté aux guerres de Vendée, il est frappé par une évidence : il s'agit d'une révolte paysanne et non d'un soulèvement fomenté par l'aristocratie et les prêtres..." (Les itinéraires de Michel Ragon, pp. 147-148).
A travers ses romans (Les Mouchoirs rouges de Cholet, La louve de Mervent, Le Marin des Sables, Le Cocher du Boiroux…), à travers des essais (1793. L'insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté), des préfaces (Hervé Louboutin, Le Puy du Fou, une culture en fête, 1982 ; Actes du colloque "Vendée, chouannerie, littérature", Université d'Angers), des entretiens (Enfances vendéennes, Ma Vendée), Ragon entreprend alors de "dépoussièrer" l'histoire mal connue de la Vendée. Ce nouvel enthousiasme de Ragon a parfois été mal compris. Certains assimilent cet intérêt pour la Vendée à un rapprochement politique avec Philippe de Villiers. Pourtant, si ce dernier, en bon politicien, a logiquement tenté de s'annexer l'intérêt suscité par Ragon pour la Vendée [1] , l'écrivain, lui, a toujours tenu des propos sans ambiguité : "J’ai dépoussiéré la Vendée, je lui ai redonné une histoire qu’elle avait perdue, mais je pense qu’elle l’a reperdue aujourd’hui parce que toutes les tendances réactionnaires s’en sont emparées à nouveau." ([2]) Ou ce propos de cet antimilitariste et pacifiste de toujours : "C'est une chose que j'ai reprochée, par exemple, à Philippe de Villiers pour son spectacle au Puy-du-Fou : les protestants n'y figurent pas. Il y a dans le texte du Puy-du-Fou une belle image d'une petite fille tambour dans l'armée de Stofflet qui fut tuée par l'armée républicaine. On aurait pu mettre en regard l'enfant Bara tué par les Vendéens. J'aurais aimé cette image de ces deux enfants victimes d'une guerre fratricide" (Ma Vendée, p. 34)
fabou89 a écrit:Ce n'est pas parce que ce type à réussi à berner la FA et le ML que tu dois le défendre.
Son amitié avec François Nourissier, un type d'extrème droite, qui tente depuis une trentaine d'années de se rendre présentable en écrivant dans Le Figaro, ne fait aucun doute.
Et oui, il co-organise des évènements de falsification historique (c'est le terme approprié, il me semble, à la transformation d'une contre-insurrection royaliste en une révolte libertaire) avec Philippe De Villiers. Le magazine officel du Conseil Général de Vendée (présidé par De Villiers), montre les deux hommes côte à côte, publie des extraits de Ragon, et présente leurs initiatives communes.
Aprés, je ne doute pas que ses livres (mis à part son pitoyable dictionnaire de l'anarchie) puissent être trés bien. Ca n'empéche pas ce type d'être uu salaud (j'ai pas trouvé de mot plus approprié pour un pote à De Villiers qui falsifie l'histoire).
Tu veux des sources ???
Quelques unes :
-> Michel Ragon soutient la tête de liste MPF (le parti de De Villiers) de la liste Majorité Présidentielle aux régionales 2010, en compagnie d'une députée MPF : http://www.google.fr/imgres?imgurl=http ... s%3Disch:1
-> Michel Ragon discutant avec De Villiers : - http://www.vendeensparis.asso.fr/journa ... il2002.pdf
-> Michel Ragon co-organisateur, avec De Villiers, du "Printemps de Montaigu", une commune MPF, soit-dit en passant (la photo ci-dessus est issue de cet évènement) : http://www.paperblog.fr/1714760/printemps-de-montaigu/
-> Michel Ragon président du "Prix de l'Ouest", mis en pace par ... De Villiers : http://www.vendeensparis.asso.fr/actua/flashback.htm
-> toujours sur "le prix de l'ouest" : http://www.cg85.fr/actualites/3199/sorj ... 17/04/2010
-> De Villiers à, comme livre préféré, entre "le livre noir du communisme" et Jean Raspail, un livre de Michel Ragon : http://www.lepoint.fr/actualites-politi ... 7/0/178410
Bon je vais pas y passer la journée. Voilà !
fabou89 a écrit:Alayn t'est fatiguant à tenter de justifier l'injustifiable.
Je n'est pas dit que tu fricotais avec untel ou untel. Mais le fait est que tu reproche souvent (des fois à juste titre), la proximité entre certains membres de ce forum et l'extrême gauche, alors que tu semble avoir bien plus de tolérance envers un type qui soutient le MPF aux élections, qui organise des trucs avec De Villiers et qui est ami avec François Nourrissier (il est issu de l'ED je t'assure, il tente depuis 30 ans de se rendre présentable en se faisant passer pour sarkozyste). Il a été à l'Action Française et d'autres groupuscules de cette tendance. Il a soutenu la renaissance du GUD récemment.
Il y a trés peu de trucs sur internet de sa vie avant 1980, date à laquelle il s'est appliqué à faire oublier son passé encombrant.
- Nourricier participe à des réunions de "revanchards de l'aprés guerre" : http://mondesfrancophones.com/espaces/p ... litique-2/
- Il faisait partie d'un groupe d'écrivains d'extrême droite : http://lagarenne-colombeslebuzz.blogs.c ... frank.html
J'ai pleins d'amis de diverses tendances, mêmes carrément apolitiques (une de mes ex était au MoDem !!! Arf !!). Mais comment peut on se dire anarchiste et être copain avec des leaders d'extrême droite ?? Et soutenir leurs candidats aux régionales ????
fabou89 a écrit:LA PHOTO DE FAMILLE EN ENTIER :
De gauche à droite :
- Un homme avec une tronche de pervers (Arf !)
- Philippe De Villiers, président-fondateur du parti d'extrème-droite MPF. Député européen membre du groupe xénophobe ELD et président du conseil général de Vendée.
- Michel Ragon, écrivain tentant depuis trés longtemps de se faire passer pour anarchiste, afin de crédibiliser son oeuvre de falsification historique en faveur des royalistes vendéens. Il sert aussi de caution libertaire sur le journal de propagande du conseil général de Vendée, présidé par ...
- Antoine Chéreau, conseiller régional et maire MPF de Montaigu (la ville ou Ragon organise un festival, comme par hasard !). Il a été tête de liste pour la vendée des listes "Majorité Présidentielle" aux dernières élections régionales. CEtte photo à été reprise sur ses documents de campagne (Ragon ne s'y est pas opposé, bizzare pour un "libertaire"). Cette photo a aussi illustré la plupart des articles de presse illustrant l'intronisation d'Antoine Chéreau comme tête de liste.
- Vérionique Besse, conseillère générale et députée de Vendée, elle s'est notemment illustrée par son vigoureux combat en faveur du rétablissement de la peine de mort.
- Une vieille
- Encore une vieille !
Qu'elle est jolie la photo !
Alayn, le jour ou tu me trouvera en photo à soutenir un candidat MPF aux côté de Philippe De Villiers et d'une chef de file pro-peine de mort , tu m'appelera !!!!
EDIT : Michel Ragon aurait aidé Philippe De Villiers à créer le Puy du Fou (encore un projet commun ...) : http://www.nouvelouest.com/index.php?se ... rticle=144
fabou89 a écrit:En parlant de cocktails :
-> Michel Ragon à une "sauterie" de la Nouvelle Action Royaliste : http://narinfo.voila.net/mdinvit.htm
EDIT : il est aussi Officier de l'Ordre National du Mérite et conseiller historico-technique au Puy du Fou.
fabou89 a écrit:En parlant de cocktails :
-> Michel Ragon à une "sauterie" de la Nouvelle Action Royaliste : http://narinfo.voila.net/mdinvit.htm
EDIT : il est aussi Officier de l'Ordre National du Mérite et conseiller historico-technique au Puy du Fou.
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