L'ouverture d'un débat sur
la radicalisation des apparences face aux apparences de la radicalité s'est trouvé phagocyté par une succession d'agressions reléguant le contenu premier derrière une fausse polémique qui ne se sera d'ailleurs jamais intéressée au contenu du texte en question.
Un long complément précisant
"quelques banalités de base" a été posté par "nous autres" sans qu'il ne parvienne à retenir
(sinon celle "de l'autre facteur" qui y crut déceler une attaque politique à son endroit exclusivement, il avait sur ce dernier point totalement tort...) l'attention de près de 300 lecteurs/trices ici qui se trouvaient de fait "aspiréEs" dans cette mauvaise joute à laquelle nous fûmes acculéEs par Quierrot, Tux, Vieille Bureaucrate..;etc.
On pourrait peut-être même supposer qu'il s'agissait bien d'une action visant à détourner,
(en oblique et au moyen d'une diversion grossière et mal embouchée) , le regard vers autre chose que les pensées exprimées là, et force nous est faite d'admettre que de ce point de vue, le succès fut total.
Mardi 21 juillet 2009
Apparences des radicalités, Radicalisation des apparences...(suite)Salut les unEs et les autres... : (Aux réformistes qui nous surinent à l'encan
que c'est par une immense accumulation de petites victoires anodines
que nous parviendrions à la révolution sociale
pourvu que nous mettions en veilleuse les meilleures aspirations
qu'elle contient, nous répondons que leurs petites victoires accumulées
en bon co-gestionnaires de la misère généralisée
ne vont que dans le sens d'une très grande défaite.
Nous ajoutons qu'ils pourraient tout autant fermer leurs claque-merde,
qu'ils ne nous confisqueront rien, que nous les réduirons à la famine!)______________________________________________________________
Tout d'abord il faut bien admettre qu' il arrive quelques fois, dans le cours des résistances à l'ordre établi, que certains découvrent les dimensions insoupçonnées des étendues du refus seulement dans le cours des évènements, mais ce n'est pas en bornant l'expression de celles-ci à cette seule découverte dans l'action qu'il sera loisible de les rendre visibles et joyeuses à toutes et tous. Qu'il sera possible même de réunir les conditions du dépassement qualitatif délimitant encore son émergence et même la nature profonde des aspirations qui en filigranes y sont contenues.
Pire encore, supposer seulement que la connaissance ne nait que de l'action ou bien l'inverse seulement, revient à nier la simultanéité du mouvement d'élaboration et d'émancipation des champs de la conscience; la dialectique selon laquelle la détermination qu'il y a de se saisir comme objet et sujet de l'histoire ne se sépare ni de ce qui l' inspire (les conditions objectives de l'aliénation) et le fonde dans l'imaginaire individuel et collectif comme perspectives d'émancipation globale "des mondes " de ce "Non-Monde absolutiste" qui contient tout dans une représentation où les rapports sociaux sont médiatisés par une immense accumulation d'images, de spectacles désolants de libérations tronquées, de superpositions accumulées sur le terrain de "la fausse conscience"...
:gun:
Ce monde dans lequel tellement se trouvent convaincus du bien fondé qu'il y aurait de continuer à troquer la certitude de périr d'ennui contre la garantie (très hypothétique d'ailleurs) de ne pas mourir de faim.
Quitte à bouffer de merde toute sa vie durant! .
[/b]
Si l'on admet pour principe
" Rien ne commence par une révolution sociale", force nous est faite d'objecter
que rien ne commence vraiment non plus sans elle!. :gun:
Rien en effet ne pourrait "commencer" en aucune façon sans les perspectives qui la contiennent(la révolution sociale) s'énonçant d'emblée comme ambitieuses et radicales pour la porter à un seuil supérieur de la critique qui ne laissera rien à l'écart d'elle même dans la volonté de suppression de toutes les conditions objectives d'aliénation, individuelles et collectives. intellectuelles, artistiques, philosophiques et "sociétales".
Ce n'est pas
"seulement en chemin" que se découvrira la radicalité nécessaire à la poursuite des luttes, car dépourvue d'histoire elle pourrait bien ne rencontrer que sa propre chute, mais bien dans le supposé même du renversement radical des conditions existantes agissant "déjà" comme principe basique et total de toutes les révoltes, de toutes le rébellions, de toutes les insoumissions.
Il convient désormais de ne plus inverser le sujet et le prédicat!
Il nous faut délibérément opter pour l'affranchissement de tout, sans réserve y compris de nous-même en ceci que nous recelons encore en nous tous les éléments pétrifiés et chosifiés hostiles à toute émancipation, jusque dans la vie quotidienne qui demeure le plus souvent résolument incritiquée...
Ceci est d'autant plus exact qu'il ne saurait être question de prétendre s'en être libéré en quelque façon que ce soit sans que cette libération incluant tous les comportements n'ait entrainé avec elle l'effondrement de toute cette société et de toutes les classes.
Le seul fait que cette société domine encore nous révèle sans complaisance combien nous y sommes encore soumis, assujettis, à notre corps défendant ou non.
C'est reculer que d'être stationnaires!!!Nous avons vu déjà des considérations étonnantes sur certains forum visant à ne légitimiser l'expropriation des richesses que dans le cadre strict de la "nécessité des nécessiteux" et même lu ici et là (Cf: quelques comm' relatifs à notre billet sur le pillage du
centre Leclerc de Etampes dans le courant Juillet) certains de soutenir que ce "pillage" était de facto "petit bourgeois" puisqu'il ne concernait à priori que la réappropriation de marchandises électroniques du genre ordinateurs, imprimantes etc....sans augurer seulement de l'usage révolutionnaire possible qui pourrait en être fait...
< http://nosotros.incontrolados.over-blog ... 26431.html >Ce qui, reconnaissons-le, est un comble inégalé dans l'exercice du risible-pitoyable aux confins du pathétique!!!
Les fleurs de la révolte et de l'expropriation prolétarienne seraient donc toutes entières contenues dans la seule vase de " la survie, c.à.d: la vie réduite aux impératifs économiques", dans la boue et la merde mises à notre disposition en quantités seulement par trop restrictives???
Il nous faudrait, pour être autre chose que des
"petits bourgeois" nous plier à l'idée balisant les
"seuils de nécessités" et de leur satisfaction supposément élémentaire.
Devrions nous dire oui au procès d'une" pauvreté équitable" et juridiquement reconnue comme l'établissaient ces mêmes commentaires misérabilistes???( Dans la même série il y a aussi les supercheries utilitaristes des "votes utiles", des "votes sanctions", et tant d'autres pièges à thons!!!)
Ce sont au demeurant les mêmes qui trouvent que cette revendication portant sur une prime de 30 000 euros constitue un
"signe de radicalisation" des luttes sociales alors que nous nous en dénonçons la trivialité des apparences faisant de la Guerre Sociale une prostituée fixant consensuellement le tarif adopté de la turlutte permanente.
Il se trouve aujourd'hui (Jeudi) dans les média quelques truffes pour se réjouir de voir qu'au pays des paniers ramasse-miettes, certains
des Conti' (
pas tous hein, cherchez l'erreur!) auraient même obtenu 50 000 ZORRO. Purée d'Adèle la belle aubaine! Et les voici pèle-mêle à bêler que
"la radicalité paie"....
Ah oui? Mais sans doute encore faut-il que cette radicalité soit raisonnable, responsable, exemplaire, citoyenne et politiquement très correcte...faudrait pas en plus cracher dans la soupe, gueuler "A BAS LE SALARIAT! A BAS LA SOCIÉTÉ SPECTACULAIRE ET MARCHANDE! CRAMONS TOUT ! VIVE LE POUVOIR DES EX-CONSEILS OUVRIERS RÉVOCABLES A TOUT MOMENT! CRÈVE L'ÉCONOMIE ET SES VALETS!" Non, non il faut manger les miettes dans a main de qui elle se trouve et surtout en prenant garde de ne jamais la mordre, de la dévorer d'un coup de dent rageur!!!
30 OOO Euros, écrivions-nous fort à propos, ce n'est pas une victoire mais une bien mauvaise passe!!!
Les néo-défenseurs de la misère socialement consentie marchent maintenant main dans la main avec la valetaille syndicrade stalinienne et ou réformarde qui hier encore, après avoir signé les tristes Accords de Grenelle (1968)
("Grenelle" à toutes les sauces ces derniers temps d'ailleurs sans que nul ne s'en émeuve outre mesure...) qui mirent un terme à l'une des plus belles et rares grèves générale du XXeme siècle, hier encore écrivons-nous, obligeait les grévistes à rejoindre leurs postes de travail bon gré-mal-gré...
Qui n'a pas en mémoire ce leader syndicrado-stal à Flins obligeant une nana, en la tirant par les cheveux et la traitant de salope de rentrer dans l'usine alors qu'elle hurlait qu'il n'était plus question pour elle de reprendre le turf dans ce boxon de merde!...
-"Salope, putain, traitre à la classe ouvrière" vomissait ce valet dans le visage de cette femme révoltée...
qui doit s'en souvenir encore si le turbin et la misère ne l'ont pas déjà tuée....
Tiens, prend ça! salaud!
(Nous profitons de cette évocation pour au passage lui adresser toutes nos chaleureuses et fr@ternelles salutations ainsi que à toutes celles et ceux qui refusèrent de se soumettre à l'issue de cette révolution inachevée de Mai).
Nous saluons aussi non moins chaleureusement toutes celles et ceux qui optèrent depuis et "durablement" pour l'insubordination permanente et la résistance à toute forme de domestication sociale en faisant leur l'adage célèbre de
Raoul Vaneigem écrit en 1967 dans [b]"Le traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations":
(Ed: Gallimard)-" Ceux qui parlent de révolution et de luttes de classes sans se référer explicitement à la critique de la vie quotidienne, sans tenir compte de ce qu'il y a de subversif dans l'amour et de positif dans le refus des contraintes, ceux-là ont dans la bouche un cadavre!"
(A suivre)
Steph.K