Lehning a écrit:Bonjour !
Complètement d'accord avec tout ce que tu dis.
Depuis quelques années, au sein du mouvement anarchiste, les "histoires" semblent se multiplier (c'est un constat) mais sans, la plupart du temps, de preuves réelles. (et je suis d'accord, c'est souvent très difficile d'avoir des preuves tangibles dans ce genre d'affaires).
Mais ce qui semble factuel aussi là-dedans, c'est que çà semble devenir une méthode pour exclure et dénigrer certains militants.
Salutations Anarchistes !
Je me demande sur quoi tu bases pour dire "çà semble devenir une méthode pour exclure et dénigrer certains militants."
Opinion personnelle ou avis éclairé basé sur des sources sérieuses ?
Que des personnes accusent à tort et à travers d'autres personnes, c'est un fait, il reste néanmoins à connaître si c'est systématique, ce que je ne crois pas pour l'instant.
Quand des faits sont avérés, que des témoignages concordent à propos de la violence d'un tel, c'est une question de "sécurité" pour la ou les victimes que ce untel soit mis pendant un moment à l'écart des milieux que lui et sa ou ses victimes fréquentent. On peut trouver la méthode "autoritaire" mais quand on a été harcelée, agressée, violée et qu'on croise l'agresseur, on panique, on perd nos moyens, on peut aller même jusqu'au délire. Victime(s) d'abus on ne va pas en plus devoir supporter la présence de la personne qui nous a fait du mal, abimé ou détruit sur le plan psychique comme si de rien n'était. L'écartement est un "pis aller" et l'anarchisme ce n'est pas l'amour désinteressé du prochain comme le prônent des religieux.
On peut aussi dire qu'un témoignage pour agression ou viol n'est pas une preuve, il n'en est pas moins une connaissance à prendre très au sérieux.
"On" ici est un on général et volontaire dans lequel des "je" particuliers peuvent s'identifier.
Ce qui me pose un gros problème dans certains cercles alternatifs ou militants libertaires c'est qu'on est pour la censure des idées qu'on déteste. Pas des actes mais des idées et c'est très grave.
Comment combattre ces idées sans qu'on en débate avec ceux qui les expriment ? Je ne parle même pas des militants qui sont pour diriger l'art, le soumettre à leurs exigences morales qui subodorent le totalitarisme soft. Afin d'imposer leur pouvoir d'abord idéologique, tous les totalitaires commencent par s'en prendre aux libertés artistique et imaginaire pour des raisons débiles.
« Toutes les lois sont scélérates, tous les jugements sont iniques, tous les juges sont mauvais, tous les condamnés sont innocents. » (Albert Libertad)