Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Protesta le Lun 7 Aoû 2017 17:56

"Salut Carmela, je suis chez FIAT! Je vais bien... Si,Si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye!"
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede bajotierra le Mar 8 Aoû 2017 16:36

lu sur wiki

"L'appropriation culturelle est un concept universitaire "

Un de plus ...


"En octobre 2016, une représentation de l'opéra Aida de Verdi à l'université de Bristol a été annulée, suite à des plaintes d'étudiants accusant l'opéra d'appropriation culturelle, au motif que des acteurs blancs devaient interpréter des personnages égyptiens et éthiopiens"

.........Alors non seulement ils sont racistes mais il défendent la propriété .
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Protesta le Ven 19 Oct 2018 19:34

"Salut Carmela, je suis chez FIAT! Je vais bien... Si,Si, nous pouvons parler tranquillement, c'est Agnelli qui paye!"
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede vroum le Dim 2 Déc 2018 12:51

Etre au clair sur le postmodernisme

Source: des personnes issues de groupes détruits par le postmodernisme.

https://fagrenobleblog.wordpress.com/2018/05/11/etre-au-clair-sur-le-postmodernisme/

Le postmodernisme est une idéologie anglo-saxonne (majoritairement issue des universités nord-américaines) qui veut que l’axe de la lutte soit individuel et dirigé contre toute forme de « domination », et qui vise à mettre toutes les luttes au même niveau sans distinctions.

Ce courant de pensée, né dans les années 1970, arrive en France depuis une dizaine d’années et tient à s’emparer des forces en présence, fut-ce violemment, notamment en dressant les domaines de luttes les uns contre les autres (et en les regroupant, une fois morcelés, sous le terme d’intersectionnalité, nous y reviendrons).

Le postmodernisme pousse à la balkanisation des luttes, qu’on en vient à choisir comme si nous étions au supermarché.
La seule lutte structurante (parce que structurant la société entière) est la lutte contre le capitalisme, soit la lutte contre le dit supermarché.
Les autres luttes, plus spécifiques à tel ou tel, sont régulièrement qualifiées de structurelles, souvent à raison.

La différence entre structurant et structurel ?
Ce qui est structurel est inhérent à la structure, s’inscrit dans ses pores, y est agrippé comme une moule à son rocher;
Ce qui est structurant concerne la détermination, l’orientation, les choix politiques initiaux de la structure sociale.

Entendons-nous bien: la différence entre la lutte contre le capitalisme (structurante) et les autres luttes n’est pas hiérarchique.

La première n’est pas prioritaire, les autres ne sont pas secondaires et à traiter quand on aura le temps.
Non: la différence est liée à leur nature.
La lutte contre le capitalisme est la lutte contre ce qui fait tenir la société actuelle, c’est une lutte contre ses fondations, contre sa base, contre son cadre.
C’est une lutte révolutionnaire qui vise non seulement à s’émanciper individuellement mais aussi, collectivement, à proposer un autre projet de société, un autre liant social tel que, par exemple, le fonctionnement de la CNT à base d’AG souveraines, de démocratie directe et de fédéralisme libertaire.

Les luttes autres que celle contre le capitalisme ne sont pas sociales, mais sociétales.
Elles n’en sont pas moins légitimes, mais elles sont différentes:
elles prennent place à l’intérieur de la société et ne cherchent pas à critiquer ce qui sédimente aujourd’hui les rapports de tous les humains entre eux (la production de richesse), et encore moins à proposer autre chose.
C’est bien ce qui nous touche tous qui est commun, qui relève de la justice sociale; le reste est par définition particulier et individuel.
Différence de couleur de peau, différence de sexe, différence d’origine géographique, différence d’âge ou encore différence de capacité motrice,
etc, il y en aurait beaucoup d’autres, mais aucune ne touche intrinsèquement au capitalisme, c’est-à-dire à la production de richesses et à l’utilisation de ces richesses , donc à la société entière.

Ces différences (en lesquelles les postmodernes voient des uniquement dominations) ne ressortent pas de ce qui est commun à tous, mais bien de particularités individuelles.

Ces luttes particulières ne sont pas à minorer: on peut tout-à-fait traiter les deux types de lutte en même temps ou même l’une sans l’autre,
mais elles ne sont pas sur le même plan.
Ces luttes, celle contre le capitalisme et celles, particulières, postmodernes, ne sauraient être mises sur un pied d’équivalence, sauf à vouloir sciemment affaiblir la lutte contre le capitalisme.

Si cette dernière est une lutte comme une autre et que toutes les luttes se valent, plus aucune n’a de valeur; s’il faut choisir sa ou ses luttes, on se retrouve au supermarché cité plus haut, à piocher en rayon ce qui correspond le plus à nos goûts, intérêts personnels ou besoin de reconnaissance sociale.
Or, répétons-nous, la lutte contre le capitalisme est une lutte contre le supermarché même, et pas une lutte à retrouver au rayon des luttes
dans ce supermarché.

Encore une fois, il ne s’agit pas de tenir la lutte contre le capitalisme pour plus importante que les autres: simplement, elles ne sont pas
de même nature, n’ont pas les mêmes buts ni les mêmes référents et n’agissent pas sur le même objet.

Les luttes particulières postmodernes entreprennent de lutter à l’intérieur de, et pas sur, la structure, voire de ne pas lutter contre la structure et même de lutter contre cette lutte sur la structure. C’est bien à cette dernière que nous avons à faire ces temps-ci: oui, bien qu’il s’incarne souvent sous la forme d’une lutte, sociale, populaire, de base, le postmodernisme est contre-révolutionnaire.

Très brièvement, son histoire n’est pas celle du mouvement ouvrier révolutionnaire, tradition dans laquelle s’inscrit par exemple la CNT: le postmodernisme est issu de la philosophie libérale, et pioche dans les Lumières et les Révolutions industrielle et Française.
Le libéralisme tient pour mantra que « ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui ». Dans ce système de pensée chacun s’attache à faire reconnaître ses droits et ses intérêts du moment qu’ils ne nuisent pas à autrui.
Chacun pour soi, donc, mais sans faire le mal. Très généreux voire avancé sur la question des libertés individuelles, il ignore complètement celle de la liberté collective, et plus précisément celle de la construction d’une société commune qui convient à tous.
C’est là où le libéralisme économique rejoint le libéralisme philosophique: chacun fait ce qu’il veut, c’est le « laissez-faire ».
Aucun projet commun à tous, agissons chacun dans son coin pour le bonheur de soi et des « siens ».
La justice sociale passe à la trappe.

Pourtant, les partisans du libéralisme philosophique sont très souvent opposés au libéralisme économique. Ils ne voient pas, que pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de renforcer et augmenter les droits individuels et, dans le même temps, nier l’émancipation commune.

Depuis les Lumières jusqu’à aujourd’hui, un des temps forts de la pensée libérale a été ce que les américains ont appelé « French Theory ».
Dans les années 1960-1970, des penseurs français s’amusaient à tout « déconstruire », c’est-à- dire à ne voir partout que des constructions sociales à mettre à bas.
Pour Jacques Derrida, Gilles Deleuze et Félix Guattari ou encore Michel Foucault, rien n’existait en soi, tout était relatif (cf plus haut, l’exemple du supermarché des luttes); la lutte des classes, l’aliénation, l’exploitation, tout ça était rangé aux oubliettes, et dans le meilleur des cas c’était là une domination comme une autre. Michel Foucault, qui n’a pourtant pas écrit que des imbécillités , affirmait, au moins dans ses derniers ouvrages, en substance que seule compte la question des dominations sur l’individu, notamment la domination d’un individu sur un autre (en mettant en avant la thématique du corps, thématique individuelle, ça va de soi).

Laquelle est sans fin, un individu pouvant être tour à tour dominant ou dominé ou tout à la fois dominant et dominé; comme pour la déconstruction, qui précisément rejette la possibilité d’un socle, d’un pacte social, de conventions mises en place pour vivre ensemble, cette absence de fin amène l’idée qu’il n’y a rien de fixe sur quoi s’appuyer pour se projeter en avant, ni de limites dont nous avons pourtant besoin pour nous organiser.

La question des limites est cruciale.
Délimiter un espace, par exemple, sert à pouvoir définir comment nous agissons à l’intérieur; nous pouvons tout-à-fait mettre de côté la dichotomie inclusion/exclusion qui, navrant poncif, revient à chaque fois qu’il est question de limites.
L’important n’est pas de savoir qui rentre et qui sort, mais comment nous construisons notre société à l’intérieur.

Pour être clair: non, il ne s’agit pas de faire l’apologie des
frontières.
Comme exemple, on prendra le squat. Qui rentre, qui sort ? On s’en fout, non ? Ce qui est intéressant ici c’est la manière dont les activités sont organisées dedans (et à la place du squat on pourrait tout-à-fait parler d’un certain 33, rue des Vignoles).

Parce que sans début ni fin, il n’y a pas moyen de donner un cadre à notre action, et nous restons le jouet des forces en présence.
Sans espace physique où nous pouvons exercer notre autonomie sociale, règne la loi du plus fort et le darwinisme social.
Les limites permettent en effet de poser la base de notre structuration, et de notre auto-organisation découlent émancipation et liberté, autant
individuelles que collectives.

Le libéralisme voudrait au contraire nous faire croire qu’il n’y a pas de limite qui tienne, et que c’est une bonne chose.

Le postmodernisme, via le transhumanisme, la GPA ou la thérapie génique, amène l’idée que tout est dépassable: tout, y compris l’homme dans
ses tréfonds biologiques et génétiques.
Au corps de s’adapter aux desiderata, quels qu’ils soient.
À la technoscience de résoudre tous les problèmes.
À chacun de souhaiter ce qu’il veut, sans se soucier du reste,
de la société, c’est-à-dire des autres.
Tout dans l’individualisme.
Tout sauf la question de la structure sociale que nous voulons.
Bref.

Ces idées-là ont eu et ont toujours du succès aux États-Unis, où, est-ce un hasard ?, un libéral est quelqu’un de gauche, progressiste.

À la faveur du déploiement à marche forcée de la technologie numérique tout autour du globe, c’est-à-dire l’imposition impérialiste d’internet
et de la connexion permanente (donc de l’idée qu’on n’agit pas contre la structure mais dans la structure, « l’informatique, faut faire avec,
c’est comme ça, on n’y peu rien, mais par contre pas touche à nos libertés individuelles ») elles arrivent partout dans le monde, notamment
via des discours universitaires très sérieux (cultural studies, gender studies, subaltern studies, whiteness studies, etc) et prennent plus ou moins violemment la place des luttes sociales révolutionnaires installées depuis pas mal de décennies.

Le soft power n’est pas toujours si doux que ça.
Les postmodernes sont plus proches des libertariens que des libertaires.
Et pourtant, l’illusion est tenace dans le milieu révolutionnaire, où quelqu’un qui revendique et qui s’oppose est forcément perçu comme légitime, sans que nous nous demandions ce qu’il propose. Parce que si nous le lui demandions, le désaccord pourrait être flagrant, et l’éventuelle stratégie d’alliance de courte durée.

Ceci dit, pour expliquer cette illusion, on notera que même à l’intérieur des luttes postmodernes il y a une tendance à fonctionner en groupe, à plusieurs, de manière anti-autoritaire, mais seulement à partir du moment où les participants au groupe sont identiques (du moins sur un critère particulier).
Ça donne donc des dérives identitaires anti-égalitaires telles que le communautarisme et la non-mixité, dangereuses lorsqu’elles ont des
visées de structuration de la société, se revendiquant parfois libertaires, à cause de leur seul fonctionnement interne.

Dangereuses car fondamentalement contraires à la recherche du dénominateur commun à tous, indispensable pour vivre en société, quels que nous
soyons.
Faire société sans partager quelque chose de commun quelles que soient (et au-delà de) nos particularités individuelles, c’est du lobbying: ne pas chercher à transformer la société mais faire pression en elle pour tirer la couverture à soi et aux « siens ».

On citera par exemple les partisans de la dénommée racialisation ou ceux qui défendent la prostitution (« un travail comme un autre »), l’identification de soi à l’imaginaire de la culture de masse tel qu’aux héros stéréotypés des séries télé, par exemple, l’indifférenciation sexuée (considérer qu’être femme ou homme, c’est uniquement un choix personnel), le recours aux statistiques notamment ethniques pour dénombrer ceux mis de côté afin d’établir un entre-soi
suffisamment puissant pour faire pression à l’intérieur du capitalisme, ou encore le mouvement queer (revendications identitaires suivant l’orientation sexuelle), etc.
Ce n’est pas parce qu’on est dominé qu’on a raison.
Ce n’est pas une quelconque condition d’opprimé qui légitime la politique de ces opprimés.

Prendre des coups injustement ne veut pas dire que la réponse qu’on y apporte est juste. En ce sens, retourner l’opprobre, ça a ses limites !
Être fier de l’insulte qui nous est faite peut être un instrument de lutte, mais il n’en découlera jamais des propositions politiques communes à tous, sauf dans le cas de la production de richesses.

En effet, d’une part, si nous nous revendiquons de la classe ouvrière et utilisons l’expression « lutte de classe », c’est expressément en vue
de l’abolition des classes, de la division en classes.

Aucun révolutionnaire ne souhaite vivre perpétuellement dans l’entre-soi de sa classe sociale.
D’autre part, parce qu’il s’agit de redéfinir et réorganiser totalement la production des éléments matériels (biens et services) permettant à la vie sociale d’exister.
Nous sommes doublement escroqués: non seulement nos efforts servent à gonfler des poches qui ne sont pas les nôtres, mais nous sommes aussi
empêchés de toute implication politique directe et concrète.
Bref: la classe sociale est une catégorie socio-économique dont il s’agit de s’affranchir en l’annihilant.

C’est un projet politique commun, transversal, qui touche tout le monde,
tout en l’organisant concrètement, le monde.

En outre, utiliser des concepts comme celui de « dominé » est rester tributaire de la pensée de l’ennemi pour définir la nôtre.
Si nous savons ce que nous voulons et vers où nous allons, nous n’en n’avons pas besoin.
Pour mettre en pratique notre détermination, peu nous importent les critères de l’ordre établi.
L’initiative doit être nôtre de A à Z.
Affirmer le contraire du discours dominant, pour simplement s’y opposer, le légitime.
Nous le contestons totalement: nous ne nous contentons pas de réagir après lui, nous lui grillons la priorité en proposant totalement autre
chose et sans attendre ses positions. Nous ne réagissons pas, nous agissons.
Plutôt: nous ne nous contentons pas de réagir aux aberrations de ce monde, nous en construisons un autre.
Sur nos bases.
Si notre autonomie abdique, l’ordre établi triomphe.

Défendre sans discernement des exclus, des dominés, pousse à quelques distorsions morales (moralistes), donc sociales et politiques.
La prostitution en est un exemple.
Si la personne qui se prostitue est bien au bas de l’échelle sociale, on va la défendre, en ne prenant en compte que sa posture de dominé,
sans regarder ni a fortiori juger des implications de cette activité dominée sur l’ensemble de la société. Ce qui est problématique, quand on
souhaite et participe à la construction d’une société émancipatrice et débarrassée de l’exploitation capitaliste.

Parce que c’est bien le sens commun à tous qui doit être privilégié, pas des postures ou intérêts individuels.

La prostitution doit être ainsi jugée pour elle-même, et pas uniquement pour défendre les intérêts de celles et ceux qui s’y livrent.
Elle est, à ce titre, manifestement contraire aux visées de la CNT, à moins que… il soit démontré que l’émancipation du genre humain dépend
d’elle.
Ce qui relève de l’absurde.
Le combat féministe contre la domination masculine fait l’unanimité ?
Comment peut-on ne pas voir dans la prostitution le paroxysme de cette domination masculine ?
Les clients des prostituées ne sont-ils pas ultra-majoritairement des hommes ?
Et on ne devrait pas s’interroger là-dessus ?
Au contraire on devrait en faire un commerce légal, à inscrire dans la logique ordinaire des rapports sociaux capitalistes ?
Afin que le sexisme continue sa route ?

La rengaine postmoderne actuelle voudrait, elle, défendre la prostitution d’un point de vue… féministe.
On ne voit pas trop comment la prostitution pourrait l’être, en fait. Ce n’est hélas pas le seul renversement idéologique promu par ce
gloubiboulga libéral.

Par exemple, l’adjectif « moralisateur », souvent appliqué aux abolitionnistes par les défenseurs de la prostitution, devrait en fait
s’appliquer à eux-mêmes. En effet: qui, si ce n’est les partisans de la prostitution, joue avec les frontières de la morale ?
Qui cherche à faire rentrer dans nos modes de vie une pratique payante qui jusque-là y échappe ?
Qui cherche à faire d’une prestation de service anonyme de type contractuel un élément ordinaire des relations humaines ?
Qui cherche à modifier la morale ? Pas les abolitionnistes.

Pas à une contradiction près, les postmodernes savent aussi être francs du collier:

« D’un point de vue queer, cette demande de reconnaissance
vaut toutefois pour légitimation des institutions étatiques ; elle
a donc pour condition l’abandon d’un projet de transformation
sociale radicale.
Pour Queer Nation, cette assimilation ne peut d’ailleurs être
comprise que comme une négociation pour la reconnaissance sociale
des gays et lesbiennes les plus privilégiés. »

Pour seul commentaire, on spécifiera que cette citation est extraite de l’Encyclopédie critique du genre, publiée chez La Découverte, qui expose, dans ce cas précis benoîtement, nombre de thématiques postmodernes.

Dans ces luttes postmodernes font florès des notions comme « l’empowerment », le « community managing » ou encore la fameuse intersectionnalité.
Dans l’ordre: gagner de la puissance d’agir, gérer sa communauté, et… cumuler les particularités individuelles sujettes à « dominations », et ainsi être la pire des victimes, celle qui additionne les particularités visibles sujettes à discriminations, à l’exact opposé d’un dénominateur commun à tous.

Ça sent bon la fumisterie New-age et le discours que les universitaires posent sur ceux situés plus bas qu’eux dans l’échelle sociale… pour les aider à grimper des échelons, pas pour les abolir.
Intention charitable.

Jusque-là, le sujet révolutionnaire, celui qui fait la révolution, c’était le travailleur, le producteur, qui cherchait à abolir le système d’exploitation dont il faisait les frais, qui plus est en proposant un autre système social; il est en passe d’être remplacé par la victime de dominations, celle que le système se contente d’opprimer injustement.
L’approche est très misérabiliste, miséricordieuse, condescendante.
Une main sur le cœur, on tend l’autre pour aider les plus dominés à se relever, à obtenir respect et reconnaissance, et à rentrer dans le rang, sans nous préoccuper le moins du monde de ce qui est commun entre eux et nous, ni a fortiori comment ensemble nous pouvons élaborer une autre
société.
Le sentiment inné d’égalité humaine semble s’effacer sous le poids de considérations trop actuelles: en face de nous n’est pas un être humain digne, autonome, mature, responsable, avec qui construire, mais une victime à aider.
Ce type de relation est asymétrique, et porte en elle l’inégalité sociale.

Il est à noter que le postmodernisme n’est pas forcément une doctrine unie emmenée par un ou des penseurs de manière globale;
le postmodernisme vise à la fragmentation des luttes pour légitimer le consensus capitaliste, pas à regrouper ou orienter ces luttes sous une bannière particulière.

Il peut y avoir de fait énormément d’oppositions, de contradictions et d’inimitiés d’une lutte postmoderne à l’autre.

Certaines luttes particulières peuvent se vouer une haine totale: diviser pour mieux régner. L’ordre établi triomphe !

Le postmodernisme peut se vivre à hauteur de son propre pré carré, chacun sa lutte, chacun chez soi, mais aussi de temps en temps de manière plus générale, doctrinaire, on trouve par exemple un post-anarchisme.

La stratégie lobbyiste s’affranchit de la souveraineté des AG, des délibérations collectives, du respect des ODJ élaborés ensemble ? du fonctionnement des instances dont la confédération s’équipe démocratiquement ? Autant de coups d’épée dans l’eau.

Ça ne signifie pas qu’on peut prendre le postmodernisme à la légère: non, il faut le combattre, ne serait-ce qu’en réaffirmant son rôle contre-révolutionnaire et libéral.
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede olivia le Lun 2 Nov 2020 12:23

le côté délirant du post-modernisme.. se voit notamment avec les débats sur les "préférences génitales transphobes" ou en gros des mecs se plaignent que les lesbiennes les discriminent génitalement alors qu'ils se prennent pour des meufs à pénis. Il suffit de taper "préférences génitales transphobes twitter" sur google pour apprécier le délire post-moderniste.
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Baker le Ven 5 Fév 2021 10:54

Réactionnaire, c'est l'évidence même. Entre la défense des racines ethniques et culturelles, des religions, de la famille (avec un grand f), des clans, des patries, des régions & des nations (premières disent-ils... SIC !), des Etats aussi, etc., les connexions avec la pensée d'extrême droite sont claires. Passéisme quand tu nous tiens... Comme si une partie de ce que je viens d'énoncer mais qu'ils adore n'étaient pas des fictions au même titre que le(s) genre(s) qu'ils fustigent tant alors qu'un peu d'éthologie et de primatologie basique et primaire les feraient redescendre à leur niveau de primates que nous les humains somment tous. C'est bien joli de vouloir transcender ou s'extirper du vivant, de l'évolution mais bon, même Stirner et Nietzsche n'y sont pas parvenus, alors des militants à l'esprit étriqué, des étudiants et apprentis sociologues aussi autoritaires que gnan-gnans.. :mrgreen:

Il existe un livre écrit par un imbécile de gauche, rébarbatif à souhaits et pas très bien écrit mais pas inintéressant au niveau documentaire. Un ouvrage qui montre bien les affinités entre les maffesolistes (disciples ou héritiers de Maffesoli) et la Nouvelle Droite. Sur leurs convergences intellectuelles et les passerelles politiques entre les deux, qui donnent un produit confusionniste infect dont il vaut mieux grandement se méfier. Son titre : Quête du Graal postmoderne et temps des tribus. Une nouvelle révolution conservatrice, de Jean-Marc del Percio-Vergnaud. Alors si l'objet du livre est principalement axé sur Maffesoli, dont quelques canulards l'ont bien ridiculisés lui et sa pensée charlatanesque, il n'en est pas moins valable pour les courants postmodernes au sens large. On ne compte plus le nombre de fois où la pensée rétrograde de ces courants a fait irruption dans des textes à prétentions libertaires ou d'extrême gauche. Toutes les polémiques autour de la "race" (et les agressions physiques parfois) en disent vachement long. Bon, il est vrai que parmi leurs défenseurs, on trouve un paquet de marxistes-léninistes, mais si ces gens étaient de gauche ou libertaires ça se saurait. Et quand on les critique, ils mordent comme des pitbulls nationalistes ou des hooligans politiques qui défendent leurs drapeaux vraiment pas beaux. Esprit obscurantiste, fanatique et de sacrifice hérité de l'Eglise quand tu nous tiens...

On peut même y voir une bonne dose de romantisme dans leurs boites à outils idéologiques. Et au niveau historique, le romantisme était bel et bien une pensée aussi réactionnaire.

Bref. Pour moi, ces gens pavent la voie vers le fascisme quand bien même ils se revendiquent "antifa". Ou du moins pour le totalitarisme. Mais comme ils sont aussi rationnels qu'une queue de pelle, ils ne s'en rendent même pas compte :haha:
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Baker le Mar 4 Mai 2021 10:27

Encore un cas dont je n'avais pas connaissance et que je viens de découvrir sur Indymerdia qui censure toute critique du racialisme, postmodernisme, etcaetera :

Irrationalisme et post-vérités sous le couvert de l’université
https://www.sceptiques.qc.ca/ressources ... s/qs104p60
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Protesta le Dim 2 Jan 2022 02:07

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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Lehning le Dim 2 Jan 2022 18:07

Bonjour !

Excellent billet de Floréal (c'est pas toujours le cas). Je l'ai connu un peu aux débuts des années 90, juste avant qu'il ne quitte la FA.

Bref, c'est vrai que ces histoires de post-modernisme, d'intersectionnalité, etc. minent depuis un certain temps le mouvement anar, le divise, etc.
Du coup, il y a aussi un courant post-anarchiste mais j'ai toujours pas bien compris en quoi il dépasse ou apporte quelque chose de bien révolutionnaire à l'anarchisme ?

Ce que je comprends, c'est que les "luttes" catégorielles ne sont généralement pas très fructueuses ; de plus quand elles n'ont pas une vision globale du merdier général ambiant. Quand elles tombent dans l'individualisme genré, le "sectarisme", etc., elles ne peuvent fatalement avoir une portée véritablement révolutionnaire anarchiste conséquente.

Tant que les z'anars se boufferont entre eux/elles (déjà qu'on est pas nombreux-ses) on n'arrivera à rien.

Salutations Anarchistes !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Protesta le Lun 3 Jan 2022 01:50

On continue avec la version des autres.

https://plateformecl.org/lettre-de-demi ... i83yW1ipCw
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede PoissonRouge le Lun 10 Jan 2022 20:40

Il y a encore des anarchistes courageux devant la pensée petite-bourgeoise et capitaliste... Bravo !
Que ces (genristes et racialistes) se disent révolutionnaires, c'est le comble ! Ils reprennent entièrement des pensées développées et financées par le capitalisme ! Diffusées par le capitalisme ! Quels " révolutionnaires " !
Bref...
Courage aux anarchistes, même ceux avec qui j'ai des différends sur les questions de foi, nation, etc., qui ont comme lutte principale : la lutte des classes ! Et comme optique l'unité des prolo' et non la division de la classe ouvrière ou encore l'idéalisation de telle ou telle culture au prétexte qu'elle serait " primitive ", " pure ", ou toutes ces conneries. Bref, bravo aux anarchistes qui ne perdent pas le cap et qui ont le courage de résister aux injonctions petite-bourgeoise et capitaliste !


ps : en attendant, le capitalisme, la propriété et la classe se portent bien !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Lehning le Lun 10 Jan 2022 21:14

Bonsoir !

Content de te revoir ici PoissonRouge !

Voui... Tu sais, enfin pour moi, les bourges et les capitalos (entre autres) mais notamment, il est évident depuis toujours qu'il faut les combattre ! (Je dirais même, presque, que c'est le ba.b.a^^) :roll:

Certes, et évidemment, et surtout quand on voit actuellement la droitisation, voire l'extrême droitisation à outrance de la F-Rance, (et le naufrage de la Gôche mais sur laquelle je ne pleurniche pas tant elle est également pourrie), je pense que les idées anarchistes devraient émerger mais le chemin est, semble-t-il, bardé de ronces, de chausses-trapes (comme par ex. le post-anarchisme, sorte de tarte à crème dérisoire), etc.

J'en suis tout d'abord pour en revenir aux fondamentaux de l'anarchisme (qui sont peu prou, mine de rien, un peu oubliés, quoi qu'on en dise)

In fine, j'ai et toujours été (à moins qu'on me présente mieux) pour une société anarchiste basée sur le fédéralisme libertaire (la liberté in fine) et l'élimination notamment de l'Etat clairement, et de toutes formes d'autorité !

Salutations Anarchistes !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede PoissonRouge le Lun 10 Jan 2022 21:42

Bonsoir,

Je te remercie pour ton message Lehning! Je suis aussi content de te revoir et de te lire.

Comme tu vois, j'ai peu de temps et je ne peux pas trop tenir un topic (comme tu me le proposais gentiment il y a quelque mois).
Je voulais faire un truc sur le langage et l'extrême droite mais avec mes cours et le boulot je n'arrive pas à trouver le temps.
Donc je me concentre sur une critique des idées politiques et de la présidentielle.
Je regarde ainsi les idées des candidats et je diffuse autour de moi une critique de ces idées dans une perspective de classe.
Je sais que ce n'est pas grand chose mais je fais ma petite part.

Tu as raison, il faut revenir à des fondamentaux.
Je pense que ces fondamentaux sont notamment : lutte des classes et démocratie directe.
Donc destruction du capitalisme, abattre les classes et surtout, oui surtout, ne pas diviser la classe ouvrière (avant d'abattre les classes)
selon des catégories ! Et surtout pas selon la couleur de peau et toutes ces conneries !

Au plaisir !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Lehning le Mer 12 Jan 2022 19:51

Bonsoir !

Oui, PoissonRouge, j'espère également qu'il y aura beaucoup d'abstentionnistes pour ces prochaines élections pestilencielles qui sera le signe d'un boycott de tous ces politi-tocard-e-s ! :D
Quand on voit le niveau des "débats" des candidat-e-s à ces élections, çà fait frémir !
Donc, je suis également d'assez près toutes ces "joutes" qui restent, in fine et malheureusement -mais comment pourrait-il en être autrement ?- peu ou prou dans le même champ ou schéma sociétal (y'a juste quelques nuances ou réformettes promises).
Le System n'est jamais remis en cause fondamentalement, hormis peut-être par les trotskards (Poutou et Artaud) mais seulement sur quelques points.

Bref, j'ai pas trop de temps également en ce moment pour participer à ce forum. C'est un plaisir à chaque fois que je peux y venir.

Bonne continuation à toi !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede PoissonRouge le Jeu 13 Jan 2022 00:48

Salut Lehning !

Pas mal le " pestilentielles" !
Nous sommes de toute façon dépendant de ces politiques donc nous sommes obligés de suivre ces guignols d'or !
Oui je pense qu'au fond tous sont au service du capitalisme ! Même Pouton selon moi, d'accord pour Artaud qui propose quelque chose de différents sur quelques points. Même si ça reste trotskyste... Au moins ils ne sont pas racialistes ! (LO car le NPA n'en parlons pas c'est le parti racialiste par excellence !...)

Bonne continuation à toi aussi !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede frigouret le Jeu 13 Jan 2022 23:49

C'est quand même la honte que sur un forum anarchiste on se mette a avoir des complaisances avec des apprentis dictateurs comme les trotskistes, pensez aux millions de cadavres, aux prisonniers, aux totures, aux famines aux vies détruites merde a la fin, le communisme est un crime contre l'humanité.
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede PoissonRouge le Ven 14 Jan 2022 02:47

Bonsoir,

Il faut avoir une formation plus sérieuse, car nous ne défendons pas le trotskysme, je pense que je peux dire aussi pour Lehning, simplement nous ne mettons pas un signe égal entre Macron et Artaud. Ce qui ne veut pas dire que Artaud soit la solution, évidemment que non ! Simplement avoir de l'analyse précise et de la nuance c'est aussi de la formation.

Tu peux précisément critiquer le trotskysme sur beaucoup de choses en tant qu'anar sur des éléments précis comme notamment Kronstadt et l'Armée rouge ! Mais aussi le mythe du << Grand Soir >>, c'est très présent chez LO. Ainsi que sur l'impasse d'une non prise en compte de combat au quotidien comme la grève en tant qu'outil de gain à court terme, le parti, le refus de la démocratie directe, la participation à des élections bourgeoises, l'acceptation plus ou moins passive des institutions bourgeoises : État, Union Européenne, Euro, etc., Bref, y'en a a dire sur le trotskysme ! Et tant d'autres critiques !
Simplement dire que l'on ne met pas un signe égal entre Artaud et Macron ce n'est pas défendre le trotskysme, c'est comprendre précisément ce qu'il est. Souvent ce sont d'ailleurs des partis marqués par la petite-bourgeoisie.

Au plaisir !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede frigouret le Ven 14 Jan 2022 09:54

Une démocratie parlementaire est de loin préférable a une dictature communiste, le boulot des libertaires est d'émanciper le plus possible le peuple de l'Etat et l'individu du peuple, pas l'inverse.
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede Lehning le Dim 16 Jan 2022 21:03

Bonsoir !

Oui, je suis d'accord avec PoissonRouge que le fait de juste reconnaître que le macronisme (qui lui, pour le coup est à fond pour la démocratie parlementaire) n'est pas tout à fait la même chose que le trotskisme.
(Ca ne veut pas dire évidemment qu'on vénère les trotskards: perso, je les déteste: pour leur entrisme, pour ce qu'à fait Trotsky -fondateur notamment de l'Armée Rouge-, pour Cronstadt, etc.).

Ce qui est grave (versus frigouret) c'est de penser, in fine, que la démocratie parlementaire bourgeoise, c'est mieux que la dictature communiste. Comment peut-on choisir entre la peste et le choléra ?

Au passage, frigouret, je sais qu'à la moindre occas' où tu peux taper sur les Rouges, t'es à fond (je ne te reproche pas çà) mais curieusement, je ne te vois jamais taper sur les Droiteux-ses.
(Ah voui, c'est vrai, ce doit être ton côté anarcho-capitaliste qui engendre cela).

Salutations Anarchistes !
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Re: Le postmodernisme est une pensée réactionnaire

Messagede frigouret le Mar 18 Jan 2022 12:35

En fait, selon moi, l'anarchisme n'est ni de droite ni de gauche, ce n'est pas une idéologie. L'anarchisme s'attache à critiquer les structures de pouvoir et éventuellement a proposer des modèles où celles-ci cessent d'être des menaces . Alors dans le modèle extrêmement décentralisé , jusqu'à l'individu pour tout ce qui est possible, et où, localement, les populations définiront elles-mêmes ce que sont les communs et comment les gérer , il y aura toujours la gamme des tendances qui fondent les opinions humaines, progressistes, conservatrices, ce n'est pas la fin de l'histoire, mais un monde plus sûr et plus libre . A cette condition , accepter et vouloir la fin des privilèges du pouvoir, tous les types de mentalités peuvent se réclamer de l'anarchisme, qui n'est pas un combat idéologique mais structurel.
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